«J’ai pris ma décision pour sauver le pays, j’en suis honoré. J’assume ma responsabilité devant Dieu, devant l’Histoire et devant mon parti(Ennahdha).», telle a été la déclaration du Chef du gouvernement Hamadi Jebali qui a annoncé aujourd’hui, 8 février, qu’il ne va pas dissoudre le gouvernement.
M. Jebali a affirmé qu’’il procédera très bientôt à un remaniement ministériel, en précisant qu’on ne peut parler de dissolution que si lui-même démissionnait ou soit mis à l’écart. Ainsi, il pourra éviter l’imbroglio constitutionnel qui le forcerait à passer par l’Assemblée Constituante.
Il a aussi rajouté que s’il sent que son gouvernement n’est pas bien accueilli, il se peut qu’il recourt à l’ANC, « sachant que je ne suis pas obligé de le faire » a-t-il précisé. M. Jebali a également indiqué que le Conseil des ministres n’a pas encore signé le document de son initiative.
Le Chef du gouvernement prend la décision de « sauver le pays »
« J’ai pris cette décision après évaluation de la situation du pays, dans un moment précis alors que le pays prenait un virage dangereux. Je sens de la responsabilité. J’ai consulté des experts, des conseillers, des politiciens et des hommes de la sécurité et j’ai pris ma décision pour sauver le pays et j’en suis honoré et j’assume ma responsabilité devant Dieu et devant l’Histoire et devant mon parti. (Ennahdha).»
Cette déclaration semble sous-entendre que le pays est en état de « naufrage » puisque M. Jebali parle de « sauvetage ». Quant « au moment précis », il est important de rappeler que la décision du Chef du gouvernement a été annoncée le soir de l’assassinat du leader de gauche Chokri Belaïd.
Un gouvernement de compétences nationales : Un besoin pressant pour la Tunisie
Au sujet du remaniement ministériel, le chef du gouvernement a déclaré que les portes-feuilles gérés actuellement par des technocrates seront maintenus mais il y aura également de nouvelles compétences indépendantes qui vont être mises en place.
«Je confirme que le choix d’un gouvernement de compétences nationales est la meilleure solution […] Je continue sur ce chemin » en espérant que les partis ne vont pas s’opposer à ma décision. » »
En ce qui concerne son parti, Ennahdha, M. Jebali a déclaré qu’il est en train d’examiner son initiative. Confiant, il a assuré que « la voix de la raison, la voix de la sagesse et le bien de la Tunisie va prévaloir sur toutes les considérations.
Le Chef du gouvernement demande le soutien des partis politiques
Selon lui, ce choix va servir la Révolution et tous les partis, y compris ceux de la Troïka. Il a aussi réitéré sa volonté, voire sa « condition » pour que les élections soient faites au plus tôt possible.
Par ailleurs, il a regretté que certains partis aient commencé à émettre leurs conditions « comme s’ils recherchaient des excuses pour mettre en péril cette initiative ». Le chef du gouvernement a insisté sur le fait qu’il va « continuer sur ce chemin, et qu’on n’obstrue pas cette initiative avec un regard partisan étriqué. »
En effet, après sa déclaration d’un gouvernement sans couleur politique, quelques partis, tels que Nidaa Tounes (L’Appel de la Tunisie), ont commencé à exiger la dissolution de l’Assemblée Constituante…
« Je ne veux que le bien de mon peuple et de mon pays, je n’accuse aucun parti précisément mais j’ai voulu ce qui serait bien pour le pays. Je souhaite que ce gouvernement ait un soutien et l’approbation de tous les partis. »
Le parti Ennahdha continue quand même a refuser l’initiative de M. Hamadi Jebali en précisant, sur son site officiel, qu’il y aura concertation avec ses alliés au sein de la Troïka (CPR et Ettakatol).
A lire aussi :
Remaniement ministériel : Le Chef du gouvernement face au flou constitutionnel
Assassinat de Chokri Belaid : Manifestations et heurts dans tout le pays
Enième report du remaniement : l’isolement d’Ennahdha se confirme
Tunisie : Les juges décrètent l’échec de la réforme du système judiciaire
[…] «J’ai pris ma décision pour sauver le pays, j’en suis honoré et j’assume ma responsabilité devant Dieu et devant l’Histoire et devant mon parti.(Ennahdha)», telle a été la déclaration du Chef du gouvernement Hamadi Jebali qui a annoncé aujourd’hui, 8 février, qu’il ne va pas dissoudre le gouvernement. M. Jebali a affirmé qu’’il procédera très bientôt à un remaniement ministériel, en précisant qu’on ne peut parler de dissolution que si lui-même démissionnait ou soit mis à l’écart. Ainsi, il pourra éviter l’imbroglio constitutionnel qui le forcerait à passer par l’Assemblée Constituante… […]
Si la décision est prise unilatéralement et sans l’accord de l’Anc et d’ennahda cpr ettakatoul, on rentre dans un hors jeu constitutionnel et le pouvoir change de camp. Conséquence immédiate la dissolution de l’anc. Sauf aucun pouvoir ne pourra dissoudre l’Anc, sauf les assassins de chokri et la rue, donc le crime et l’anarchie. Ceux qui salut cette décision sont des inconscients de ce qui peut se produire, ou bien ils sont des ennemis de la révolution. Donc la kasba 3 va s’inviter et ni la police ne fera la bêtise de se mettre contre le peuple ni l’armée ne se mêlera. Jebali passera alors devant la cour de la haute trahison qui attend ben Ali et bce. Il faut sauver la Tunisie par l’appui de la légitimité de l’anc. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
Je pense effectivement qu’il serait plus juste et pédagogique en termes de Démocratie qu’Ennahda assume le mécontentement dont il est la cause et que le Gouvernement de Mr Jebali reste en l’état jusqu’aux prochaines élections…..A condition bien sûr que ces dernières ne soient pas repoussées aux Calendes Grecques….!!!!
L’Anc doit reprendre la main. annoncer elle même la fin du gouvernement jebali et demander à une personne du front de la protection de la révolution (ennahda cpar ettakatoul wafa groupe dignité, les indépendants) de designer une nouvelle personne élu de la constituante de former un nouveau gouvernement qui aura pour 1er mission de mettre en action la justice transitionnelle, faire revenir le calme dans le pays, continuer sur les projets de développement et punir tout sit in ou autre forme qui empêche la réalisation des projets, préparer les prochaines élections et faire un travail diplomatique pour donner à la Tunisie sa vraie image d’un pays libre et ouvert, la Tunisie est le pays d’un peuple digne et responsable. Si mr jebali continue dans son choix unilatéral, on l’invite d’aller prendre une adhésion à nida tounis, car son choix et la 1ere étape pour éliminer la révolution que bce prépare, donc il réalise les vœux de bce et le projet du rcd, qui sera couronné par le retour triomphant de ben zaba essarek harab. Ben Ali harab mandhouj tarek.
jebali must be tossed out.
he is neither fit nor worthy to choose an independent
body to govern and particularly to lead it himself.
jebali is part of the problem not part of the solution .
what would jebali choose theoretically ? as technocrats
his children,cousins uncles and half of soussa?.
would the chosen technocrats be held to his whims
his mercy and favours?
the door is open jebali before we shove you out forcibly.
Les tunisiens ont eu ce qu’ils ont mérité car ils ont toujours choisis aveuglément leur dirigeants.
Maitenant, au nom de la religion, ils vont encore souffrir au minimum 50 ans. Et oui…c’est le prix à payer si on choisit un parti soit disant islamique. A mon umble avis, ils (eux et les salafistes) ne connaissent rien de la religion. C’est plutôt le diable qui les guident.
Un petit mot pour un des dirigeant du parti de kayed sebsi qui a déclarait que son parti est le plus important pour répondre à une accusation du meurtre de belaid: vous êtes vraiment un gros con. Tu dis n’importe quoi et tu es hors sujet.
Pour celui qui a dit que celui n’a pas assisté aux funérailles de belaid n’est pas un tunisne: tu es aussi un gros con! moi je préfererai travailler pour essayer de corriger ou de colmater les trous. aller hurler et se faire tabasser ne servira à rien. ça servira juste à remettre le pays 50 ans en arrière.
Et pour finir, je ne me sens plus tunisien car mon pays est foutu: il y a que des chiens enragés, avides du pouvoir, du sang et de la destruction…
J’éspére que Jballi sauve la Tunisie , et je le supporte dans son décision pour créer un gouvernement de technocrates pour éviter le naufrage car nous sommes aujourd’hui contre un grand problème qui déclare et annonce que la Tunisie a besoin de notre aide et spécialement maintenant , c’est pour cela on doit guide la Tunisie et l’emmené a la prochaine époque …. et arrête tout type de violence et surtout après l’assassinat de Chokri Belaid……le grand leader du gauche tunisien , je suis vraiment mécontent de tous ce qui passe dans la Tunisie , c’est notre Tunisie et il faut que nous la protécte …
Le seul moyen réel (et honnête!) de sauver la Tunisie du chaos qui la menace n’est pas de procéder à des replâtrages gouvernementaux de circonstance, mais d’adopter (enfin!) un calendrier pour de nouvelles ELECTIONS aussi transparentes que possible…..!!!!!!
[…] Hammadi Jebali : Maintien de l’initiative d’un gouvernement de technocrates pour éviter… […]
[…] Hammadi Jebali : Maintien de l’initiative d’un gouvernement de technocrates pour éviter… […]
[…] a passé le message de son parti en ripostant à M. Jebali qui, rappelons-le, a indiqué dans son derniers discours qu’il persiste pour constituer un gouvernement de technocrate et qu’il n’est pas […]
[…] Mercredi 13 février, un quatuor est né, celui du CPR, Ennahdha et les deux blocs parlementaires Wafa et Dignité. Son but, faire face à l’initiative de M. Jebali pour un gouvernement de technocrates. […]
[…] Hammadi Jebali : Maintien de l’initiative d’un gouvernement de technocrates pour éviter le nauf… […]
[…] Jbali insiste sur son gouvernement sans couleur politique malgré le refus de son […]