L’organisation Human Rights Watch (HRW) a réagi au décès d’un jeune homme ainsi que trois cas de blessures graves survenus lors de la manifestation du 19 mai à Cité Etadhamen à Tunis. HRW a déclaré que « les autorités devraient mettre fin au cycle infernal des morts et des souffrances inutiles en prenant des mesures concrètes pour réformer les méthodes de la police.»
La loi tunisienne non conforme au droit international
Contrairement au droit international qui ne permet « l’usage délibéré et létal d’armes à feu que lorsqu’il est absolument inévitable afin de protéger la vie», en Tunisie la loi cautionne cela également pour protéger des bâtiments et les positions des forces de l’ordre.
D’après HRW, outre la mort du jeune Moez Dahmani, qui n’était même pas en train de manifester,
deux des passants blessés, Ayman Ayari et Mohamed Bouasidi, se sont déclarés certains que les tirs qui les ont atteints venaient de la police. Une balle a brisé le fémur d’Ayman Ayari et lui a sectionné une artère. Mohamed Bouasidi a perdu un œil après avoir été touché par un tir de chevrotine
Recommandations de HRW aux autorités tunisiennes contre l’usage de force létale
HRW a appelé à ce qu’une enquête soit ouverte en parallèle d’une action de réforme des méthodes policières pour trouver des solutions « anti-émeutes sans recours à la force létale ».
D’autres recommandations ont été faites aussi par l’organisation, notamment
- Clarté des instructions données aux agents de force de l’ordre
- Les autorités sont conviées à fournir un compte rendu de tout usage de force ayant causé la mort ou de graves blessures
- La police devrait avoir l’ équipement et les formations nécessaires et adéquats pour contrôler les foules
- Amendement de la loi réglementant le recours à la force létale
Le ministère de l’Intérieur aurait ouvert une énième enquête « interne »
Après sa rencontre avec l’organisation, le ministre de l’Intérieur a informé la délégation que « l’inspection générale du ministère avait ouvert une enquête interne sur l’utilisation de la force lors de la manifestation, qui sera achevée dans un ou deux mois. »
M. Ben Jeddou a aussi informé HRW qu’il avait « donné l’ordre de ne pas utiliser la chevrotine pour réprimer les manifestations ». Toutefois, il a permis aux forces de l’ordre d’en être munis.
Il est à noter que le ministère de l’Intérieur annonce l’ouverture d’une enquête après chaque usage excessif de la violence par les forces de l’ordre et ce depuis la révolution, sans qu’aucune enquête ne soit jamais publiée. Ainsi l’enquête sur les événements du 9 avril 2012 a fini pas être considérée comme « révolue » par l’ancien ministre de l’Intérieur Ali Laarayadh.
Lilia Weslaty, n’est elle pas la brave et héroique gamine journaliste revenue de Syrie pour nous informer que des terroristes tunisiens emprisonnés en Syrie étaient des prisonniers politiques??
On n’en a plus qu’assez de vos balivernes, retourner à l’école et trouvez vous un vrai métier pour servir votre pays.
Vous avez , avec ces ONG, fait assez de dégâts sur la rive sud de la Mediterannée.
Et laissez donc travailler la police nationale, elle n’a aucune leçon à recevoir.
@observatrice
c’est à vous de retourner à l’école pour apprendre l’humanisme et les droits de l’Homme,ou plutôt de mieux retenir vos leçons de l’école de la vie. vous comprendrez le jour où on vous arrêtera,pour je ne sais quel motif, et on vous fera assoir sur une bouteille de “fanta”. ne vous inquiétez pas ce jour là on sera présents pour critiquer la police et pour donner des leçons et ça ne sera pas pour servir votre trou du cul mais justement ça sera pour servir notre pays.
la police a toute notre considération et tous nos encouragements mais cette police doit se montrer républicaine et irréprochable au niveau déontologique et éthique.
on ne combat pas le mal par le mal,on le fait en se montrant meilleurs.
réfléchissez à tout ça pour rendre service à votre pays.
@ mr averoes,
Vous passez vos journées, le derrière accroché à votre sofa à disserter inutilement, pendant que des hommes et des femmes sur le terrain sautent sur des mines et font la chasse aux terroristes et autres brigands.
La police et la garde nationale tunisiennes savent ce qu’elles ont à faire pour protéger le peuple et le pays. Continuez à disserter, continuez à dissertez vous finirez peut être à servir à quelque chose.
@observatrice
MDR
bientôt vous allez reprocher à tous les tunisiens de ne pas appartenir aux forces de sécurité. si vous voulez vraiment une démocratie en Tunisie alors il ne faut exempter aucun corps et aucun pouvoir de la critique et des demandes d’explications. si la mort d’un tunisien et la mutilation d’autres ne suscitent en vous aucune indignation alors je peux m’inquiéter pour l’avenir des droits de l’Homme en Tunisie et je peux légitimement vous soupçonner de vouloir perpétuer nos bonnes vieilles méthodes policières peu regardantes sur le respect des personnes. je refuse de considérer la mort d’un Tunisien comme un dommage collatéral qu’il ne faut surtout pas ébruiter par crainte d’égratigner l’honneur de nos forces de sécurité ou par souci de ne pas saper leur moral. ce sont des incidents de trop sur lesquelles il faut réfléchir pour qu’ils ne se reproduisent plus. les professionnelles doivent accepter ces critiques pour améliorer leur techniques d’interventions et pour nous épargner d’autres drames. terroristes ou brigands,bien sur qu’on est contre, mais cela n’est pas une raison pour les tuer en pleine rue. je pense que vous faites partie de ceux qui s’indignent d’assurer un procès équitable pour les salafistes ou pour Amina alors cela devient urgent pour que vous retourniez à l’école ou tout simplement lire pour ajuster et nuancer vos opinions et sortir de ce manichéisme qui nous ronge. la vie n’est pas toura walla foura.
vous ne rendez pas service à nos forces de sécurité en les soutenant aveuglement et en les réconfortant dans leur bêtises parce que si vous fermer les yeux sur des débordements tôt ou tard ces derniers deviendront la règle.
Ce qui est dommage dans cet article c’est que HRW passe pour des sauveurs voir des guides, mais c’est regretable de parler sans vivre ce qui s’est passé!
Ce jeune mort et dont je le concoit la mort est fortement regretable, voulez allumer par le feu le camion des policiers? comment HRW dans cet instant aurais réagit!
Est ce que les spécialiste de HRW peuvent ils nous expliquer dans quelle compte de fée ils ont vu deux passants (Ayman Ayari et Mohamed Bouasidi) se promener en pleine situation de crise, dans le coeur de la violence!
C’est comme pendant la révolution ou des dizaines de personnes assoifés de vengances était à l’assaut de flic portant une arme? Comment d’après HRW devrait il réagir! i y a t’il un manuel de procédure! doit il attendre qu’on lui plante un troisième couteau dans le torse pour donner la première rafale en l’air!
Il faut vraiment que HRW soit plus terre a terre et vive se que l’on vit! Ils font comme si les policiers étaient des petits hommes verts venus de nulle part! Rappeler vous que pendant que nous étions cloitré chez nous pendant la révolution et que personnes n’allaient au boulot, seul eux faisait des rondes!
Il y a de nombreux malfrats qui profitent de la situation et qui enflamment toute manifestation minime, qui n’ont pas peur de la police ni de la loi que HRW semble vouloir améliorer!
Je sais que tous le monde essai de faire de son mieux, HRW est comme ces parents qui donne des conseills sur comment élever nos enfants alors qu’ils n’ont eux même pas d’enfants
@ observatrice je suis totalement d’accord avec toi! il faut laisser la police travailler, l’investissement reviendra en Tunisie quand les flics auront sécurisé le pays, non pas quand on aura crée des loi pour permettre au hors la loi d’aller plus loin dans leur agissements :(
@Tunisien
ok, donc d’après vous, il n’y a pas de martyres de la révolution les forces de l’ordre n’ont usé que de la légitime défense. à siliana aussi, la police n’a fait que se protéger et maintenir l’ordre.
circulez il n’y a rien à voir notre police est parfaite. c’est drôle comment le tunisien a la mémoire courte et comment il change de veste aussi rapidement que les opportunités politiques. notre police se transforme de l’instrument de répression de Ben ALI au garant de l’ordre voire de la démocratie contre ceux qui veulent par des lois protéger des criminels.
comme si cette institution échappe à tous pouvoir politique et que par son professionnalisme et son indépendance elle mettra en échec les projets diaboliques de ennahdha. vous êtes sérieux?
comme si le tunisien a effacé de sa mémoire les “3achour” “khmiss” les kfoufs dans les postes de police les rôtis, les bouteilles de fanta, la torture. il veut nous faire croire que cette mentalité s’est envolée avec ZABA.
bientôt notre police prendra le rôle qu’on prête à l’armée turque. vous êtes sérieux?
naïvement vous tombez dans le dessein d’ennahdha qui veut limiter les dégâts occasionnés par son opposition aux salafistes en mettant en avant le ministère de l’intérieur et le ministre préalablement désigné comme apolitique. je pense que vous avez remarqué que les critiques vis à vis de la répression des salafistes étaient essentiellement dirigés vers le ministre et la police.
cela dit, notre police a le devoir de revoir ses méthodes pour éviter les drames. sinon c’est intenable le discours de casseurs légitimes et révolutionnaires qui se transforment en martyres et d’autres casseurs qui méritent d’être tués.
les circonstances de l’intervention et ses aléas nous échappent d’où l’intérêt des enquêtes parce que le drame personne ne peut le nier. ce n’est pas accabler la police que de soulever ses questions, c’est l’envie de la voir progresser sur le chemin des droits de l’Homme.
n’ayez pas peur des critiques,elles nous permettront de progresser.
[…] les faits, les actes de violence salafiste, dans ces quartiers, sont venus justifier le nouveau tout sécuritaire, tout en banalisant la brutalité de la police qui opte pour un mode d’affrontement direct et un […]