Chronologie
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2017
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14 novembre 2017
Election de Mohamed Tlili Mansri avec 155 voix. Najla Brahem en a eu 49 et Anis Jarboui 5. Anouar Ben Hassan et Farouk Bouaskar n’ont eu aucune voix. -
30 octobre 2017
Vote sur les candidats ayant obtenus le plus grand nombre de voix: Mohamed Tlili Mansri et Najla Brahem, Mansri ayant obtenu seulement 100 voix. -
27 octobre 2017
Vote pour élire le président de l’ISIE. L’assemblée générale s’est soldée par la non-obtention d’aucun des six candidats du nombre de voix requis (109). Report du vote. -
23 octobre 2017
Les réunions du conseil de l’ISIE à propos des membres concernés par le renouvellement automatique continuent. Divergences et retour à l’avis consultatif du Tribunal Administratif. -
12 octobre 2017
Réunion du conseil de l’ISIE après avis du Tribunal Administratif qui a déclaré l’obligation de l’élection d’un nouveau président avant de passer au renouvellement automatique du tiers des membres parmi les nouveaux élus et ceux élus depuis 2014. La majorité des membres a décidé de ne pas respecter l’avis du Tribunal Administratif en l’absence d’un conseil constitutionnel ayant la primauté de règlement de ce type de litiges. -
25 et 26 septembre 2017
Deux assemblées générales pour l’élection du président de l’ISIE parmi 6 candidats. Vote, le 26 septembre, sur les candidats ayant obtenus le plus grand nombre de voix, Nabil Bafoun et Anis Jarboui. Aucun des deux n’a obtenu le nombre requis. -
20 septembre 2017
Reprise du vote sur les candidats de la catégorie « juge judiciaire » et « professeur universitaire ». Election de Najla Brahem dans la première catégorie et d’Anis Jarboui dans la seconde. -
12 septembre 2017
Session parlementaire extraordinaire pour étudier les remplacements. Absence d’un résultat définitif, encore une fois. Transfert du débat au consensus entre les groupes parlementaires. -
28 et 29 juillet 2017
Annonce de la fin de la troisième législature sans avoir réglé l’affaire des remplacements. Seul Farouk Bouaskar a été élu dans la catégorie « juge judiciaire » avec 147 voix. -
18 mai 2017
Transfert de l’affaire des remplacements à l’ARP. Insistance sur l’obligation de remplacer les trois nouveaux membres et élire un président avant les vacances parlementaires, fin juillet 2017. -
11 mai 2017
Présentation du rapport de la cour des comptes concernant les différents dépassements au niveau de la gestion des ressources humaines, du budget et de la gestion comptable et fiscale lors des élections législatives et présidentielles de 2014. -
9 mai 2017
Annonce de la démission du président de l’ISIE, Chafik Sarsar, de son vice-président, Mourad Ben Moula, et de la juge judiciaire, Lamia Zargouni, lors d’une conférence de presse sur l’organisation des élections législatives, sans présenter des raisons suffisantes qui justifient la décision. -
11 avril 2017
Démission du président exécutif de l’ISIE, Saber Zouk, après un désaccord avec des membres du conseil. -
18 janvier 2017
Renouvellement du tiers des membres de l’ISIE et élection de 3 nouveaux membres à travers l’ARP: Mohamed Tlili Mansri, Adel Brinsi et Nabil Azizi.
Le processus par lequel est passé l’élection du président de l’ISIE est tout simplement à l’image de la démocratie tunisienne et surtout à l’image de l’adhésion des partis représentés à l’ARP…
Après, nous avons beaucoup de chemin à faire !
Puis juste une remarque !
Je ne connais pas la composition de l’ISIE.. Mais est ce que la parité est assurée ou pas ? La question du sexisme, il qu’elle soit au moins soignée dans nos instances démocratique qui en quelques sortes elles mêmes, ces instances veillent sur la démocratie, l’Isie fait partie de ces instances…. Voilà du moment où la parité est absente de plusieurs institutions et instances de pouvoir, de direction,… Locales, nationales, des bureaux politiques des partis, des syndicats, … Il faut au moins assurer la parité dans nos instances constitutionnelles, comme l’Isie, celle de la lutte contre la corruption, …. Sans toutes les citer.
C’est une remarque sympathique, douce, sans attaque contre personne… Les représentant-es du peuple et les partis surtout au pouvoir doivent veiller à ça par un automatisme qui coule de lui même.
Voilà voilà.
La question du sexisme est signe du pouvoir dominant du masculin sur le féminin.. Le combat contre le sexisme, le combat contre les discriminations et pour l’égalité, le combat pour les jeunes (en direction des jeunes) sont autant des combats pour la justice sociale, tout simplement, du moins pour moi. Déjà nous sommes entrain de ramer pour consolider la démocratie, alors s’éloigner de l’esprit et du texte de la constitution janvier 2014 qui porte clairement et sans ambiguïté l’égalité femme-homme ; homme-femme, devient quelque chose presque d’inqualifiable. Voter par un consensus presque l’unanimité un texte fondateur de la deuxième république et puis agir contre un de ses articles ou plusieurs devient plus qu’inquiétant.
Dans nos législations ce qui doit animer le législateur ou ceux qui proposent/déposent des textes projets de loi, se sont les valeurs du texte fondateur (la constitution) et ses articles qui font la différence avec la société d’avant la révolution (le pouvoir d’avant la révolution).
Nous vivons dans une société ouverte à toute forme de combat (dialectique) entre les forces qui tirent vers l’arrière et les forces qui poussent la société (politique et citoyen) à concrétiser la rupture avec les mécanismes de la domination consacrés et employés par les dictatures durant des décennies, voire des siècles ; de plus nous sommes en tant qu’état et en tant que société dans une séquence historique de faiblesse, surtout au niveau économique et financier.. Les finances publiques sont très mal, l’état n’a pas la main comme il se doit sur la collecte d’impôt, l’évasion fiscale est énormes (…), l’endettement est à un stade de mettre sous tutelle l’état, l’économie parallèle ne structure rien, en vérité, dans la société (elle corrompe les relations plus qu’autre chose) et met en danger les entreprises mêmes qui s’emploient dans le secteur du parallèle. (Même si ça rend services à des personnes, à des familles, à des entreprises, un moment), elle contribue beaucoup à affaiblir l’état et la décision souveraine ; et devient un élément qui limite beaucoup les avancées historiques de la société en matière de progrès, …).
Voila à cause et vu toutes ces choses que je viens d’écrire dans le précédant paragraphe, je vois normal ‘’presque normal’’, que la démocratie et l’égalité, se construisent par étape (c’est le sens même d’une révolution) à la différence d’une opération putsch.. Mais il y a des préalables qui ne se négocient pas (comme la parité à titre d’exemple).. Dans une instance constitutionnelle et issu du texte fondateur, s’il y a onze individu, honnêtement, du moment où ce préalable de la parité était bien pris en compte, ça ne me dérange pas de voir 5 hommes/6 femmes, ou 5 femmes/6 hommes. Dans notre société il y a presque tout pour assurer la parité, les compétences ne manquent pas d’un sexe à l’autre..
Les mécanismes du sexisme (la domination du masculin), sont les mêmes mécanismes de la spoliation des richesses ou de privation des libertés. Tous ces mécanismes (qui sont les mêmes) consacrent et œuvrent pour les inégalités et pour la répression et l’exclusion, dans tous les champs où ils sont employés (social, économique, salarial, territorial, relation et place de la femme et de l’homme dans la société –ses entreprises publiques, privées, écoles, instances de représentations électives locales ou nationales, universités, instances constitutionnelles, …).
Couper avec la tradition masculine (de la domination masculine) comme déjà par la parité.
Puis nous sommes évidement une société qui traîne dans sa longue histoire la tradition de la domination masculine, je comprends ‘’presque’’ les partis politiques les plus modernistes infectés eux mêmes par la question du sexisme… donc il faut du temps même pour ces partis pour faire un travail sur le mental politique qui les anime, afin que les instances de direction à tous les niveaux soient en conforment à l’esprit de la constitution et à ce qu’aspire la société tunisienne à travers sa révolution de la liberté et de la dignité. 17 décembre 2010/14 janvier 2011.
Je préfère être dans la médiation (le changement par étape)), mais comme je dis, les préalables font partie des interdis, hautement interdis (el kabaïr, dans le langage familier à la linguistique tunisienne populaire ou des spécialistes).
Si j’étais membre d’une instance de contrôle de la constitutionnalité (et je ne suis pas heureusement et je n’ai aucune prétention), je frapperai d’inconstitutionnalité (donc de caduc) toutes les compositions de nos instances, non électives au suffrage universel.
Ceci est une invitation afin que les juristes, le législateur, les politiques, la société civile, ne prennent la chose à la parité quand elle n’est pas assurée, à la légère, nous sommes en parfaite contradiction avec le texte fondateur de la deuxième république, la constitution u 27 janvier 2014, et il s’suffit de jeter un coup d’œil dessus.
Je ne suis pas dupe, je sais que dans toutes les instances il y a des enjeux politiques, de corporation, … et notre actuelle réalité fragile et complexe (…) les favorise et les met sur table avant les valeurs et les affirmations de la constitution dans la mise en place d’une instance et d’un projet de loi. Mais il y a certaines choses qui doivent couler d’un automatisme fluide, liquide, automatique, naturel, … la représentation femme-homme, la parité.
J’aurai pu faire un commentaire sur les enjeux qui ont animé la composition et le processus de l’élection du président de l’ISIE, mais j’ai voulu mettre ce débat, de la parité, de l’égalité femme-homme, sur table..
Quand les discours par moment symbolique (13 août à titre d’exemple), ne poussent pas la société à faire rupture avec les mécanismes des injustices, des inégalités, des discriminations, ils resteront de la consommation momentanée pour des buts pervers et impurs.