Le site NAWAAT : Site Tunisien contestataire vient de subir une attaque qui l’a condamné à s’arrêter momentanément.
Ce n’est pas la première fois qu’un site Tunisien dissident subit la même opération et cela n’a pas empêché les précédents de reprendre normalement malgré les attaques répétées.
En Tunisie la chasse à la libre expression ne c’est jamais arrêté ni faiblie. La censure continue de poursuivre les Tunisien même sur le web et à partir de l’étranger pour les empêcher de s’exprimer. Tous les moyens sont bons pour imposer le black-out total sur la réalité de la situation dans le pays. « La source officielle autorisé » ne supporte aucune expression de divergence ou de différend. L’image qu’on veut refléter du pays est celle qui exprime les idées et les intérêts de l’autorité et quand celle-ci est exercée avec une autocratie comme celle qui prévaut en Tunisie on peut bien imaginer le contraste qu’elle peut avoir avec celle du pays et de sa réalité.
En traquant toute expression libre sur le net, sur les journaux, et même sur les chaînes de télévision au delà des frontière du pays plus aucun doute n’est permis : ce pouvoir à quelque chose à cacher. En voulant dissimuler la véritable situation dans le pays il ne fait que révéler sa propre réalité.
La Tunisie pays d’oppressions de dictature, d’interdiction de tout exercice de liberté est aujourd’hui identifié à la torture, à la censure et à l’emprisonnement pour l’expression d’opinion.
En réalité il n’y a plus rien à cacher du calvaire qu’est devenu la vie dans ce pays. Le dernier recensement vient de révéler pour la première fois une nette régression du nombre de ses habitants. Ce phénomène propre aux pays développés atteint pour la première fois un pays dans la situation de la Tunisie. Le mal de vivre tunisien après un demi siècle de dictature est en train de vider le pays de ses habitants et de quelle façon ??
L’affaire TUNeZINE avait révélé au monde la première affaire de condamnation d’un cyberdissidents. Ce triste trophée dans ce genre de répression n’a pas empêcher la vague de continuer pour détruire l’avenir de dizaines de jeunes internautes qui croupissent aujourd’hui en prison pour des dizaines d’années et que tous les appels et les campagnes pour leur libération n’ont pas réussi à faire fléchir la rage d’oppression.
La Tunisie qui doit abriter la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) durant le mois de novembre 2005 continu à considérer la parole libre ou opposée à l’autorité un crime de lèse majesté.
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