FIFTY FIFTY
Elle avait dit madame la vie
Un peu pour toi
Un peu pour les amis
Mais donne ton amour
À jamais et pour toujours
Pour tous ceux qui
Crèvent aussi
Dans le chaos de l’oubli
Mon doux pays m’appelle
Dans le rire dans la larme
Dans ces choses infinies
Qui brisent les armes
Écoute cette rumeur
Des siècles et des murmures
Elle te disent jamais
Elles te disent encore
La vie comme la mort
Sont notre destinée
Prends ma bouche
Et chasse l’oubli
Moi je suis bien réelle
La mort et la vie
Coulent de la même mamelle
Et pourtant…..
Tu ne perds rien au change
Toutes les nuits se valent
Jouie de l’instant et tais toi
Ce monde est en toi
Ainsi parlent les étoiles
Et pourtant….
Si tu meurs demain
Ou bien si tu t’en vas
Rappelle toi le goût de mon sein
Petite chose qui me prolonge
Dans le souffle divin
Ô mon amour ô mon enfant
Cette terre incognita
Qu’on appelle ifriquiya
Est l’azur libéré
Verte amazone
Du vent méditerranéen
J’entends ses flancs qui saignent
Et venir la meute des chiens
Et pourtant……
Ô mon amant ô mon amour
Je cherche la voie
De mon heure unique
Qui vibre dans le baiser
Qui meurt dans ta fièvre
Et pourtant….
Mon pays va sur le vent
Et flotte comme un voilier
Multiple comme le jour
Dans ses plis de cristal
Où s’effeuillent mes amours
Et pourtant……..
Je tisse le soleil
Au plus profond de tes gerçures
Sur cet éther peau du silence
Sur le plainte des miroirs défaits
Des passions froides, des emmurés
Sur les plis des horizons
Et des aubes déchaînés
Sur les déchirures et la mémoire
Sur l’amnésie et la mort
Des âmes qui défaillent
Cette défaite, cet enfer
Cette terrible douleur
Qui me ramènent à toi
Et ce mercure mortel
Qui fuit comme une onde
Cette onde qui trépasse
Dans le chaos du silence
Un printemps de roses rouges
Viendra déchirer l’été de braises
Et l’hiver dérisoire
Creusera la glaise
Et la colère des bouges
Et pourtant……
Ô mon amour ô ma patrie
Mon pays n’est pas mon pays
Mon pays c’est là où tu vis
Dans la flamme des âges
Dans le verbe l’abécédaire
Dans le mot confondu
Dans le cri partagé
Des amants sans sépultures
Dans la tangeante des foules
Dans ce temps qui déroule
Ses longueurs profanes
Dans la mort qui frétille
De la nymphée du nouveau né
Celui que je t’offre pour te nourrir
Pour que jamais tu ne meurs
Ni dans ma ride ni dans ma fureur
Tu es en moi
Comme je le suis
Au comble de ta colère
Tu seras la bleue
Tu seras la blanche
Tu seras la verte
Qu’importe ta lumière
Mais tu ne seras jamais inerte
Dans le doute et la misère
Et pourtant, pourtant…….
Les vautours chantent quand on les écoute
Elle avait dit madame la vie
Un peu pour toi
Un peu pour les amis
Mais donne ton amour
À jamais et pour toujours
Pour tous ceux qui
Crèvent aussi
Dans le chaos de l’oubli
Mon doux pays m’appelle
Dans le rire dans la larme
Dans ces choses infinies
Qui brisent les armes
Écoute cette rumeur
Des siècles et des murmures
Elle te disent jamais
Elles te disent encore
La vie comme la mort
Sont notre destinée
Prends ma bouche
Et chasse l’oubli
Moi je suis bien réelle
La mort et la vie
Coulent de la même mamelle
Et pourtant…..
Tu ne perds rien au change
Toutes les nuits se valent
Jouie de l’instant et tais toi
Ce monde est en toi
Ainsi parlent les étoiles
Et pourtant….
Si tu meurs demain
Ou bien si tu t’en vas
Rappelle toi le goût de mon sein
Petite chose qui me prolonge
Dans le souffle divin
Ô mon amour ô mon enfant
Cette terre incognita
Qu’on appelle ifriquiya
Est l’azur libéré
Verte amazone
Du vent méditerranéen
J’entends ses flancs qui saignent
Et venir la meute des chiens
Et pourtant……
Ô mon amant ô mon amour
Je cherche la voie
De mon heure unique
Qui vibre dans le baiser
Qui meurt dans ta fièvre
Et pourtant….
Mon pays va sur le vent
Et flotte comme un voilier
Multiple comme le jour
Dans ses plis de cristal
Où s’effeuillent mes amours
Et pourtant……..
Je tisse le soleil
Au plus profond de tes gerçures
Sur cet éther peau du silence
Sur le plainte des miroirs défaits
Des passions froides, des emmurés
Sur les plis des horizons
Et des aubes déchaînés
Sur les déchirures et la mémoire
Sur l’amnésie et la mort
Des âmes qui défaillent
Cette défaite, cet enfer
Cette terrible douleur
Qui me ramènent à toi
Et ce mercure mortel
Qui fuit comme une onde
Cette onde qui trépasse
Dans le chaos du silence
Un printemps de roses rouges
Viendra déchirer l’été de braises
Et l’hiver dérisoire
Creusera la glaise
Et la colère des bouges
Et pourtant……
Ô mon amour ô ma patrie
Mon pays n’est pas mon pays
Mon pays c’est là où tu vis
Dans la flamme des âges
Dans le verbe l’abécédaire
Dans le mot confondu
Dans le cri partagé
Des amants sans sépultures
Dans la tangeante des foules
Dans ce temps qui déroule
Ses longueurs profanes
Dans la mort qui frétille
De la nymphée du nouveau né
Celui que je t’offre pour te nourrir
Pour que jamais tu ne meurs
Ni dans ma ride ni dans ma fureur
Tu es en moi
Comme je le suis
Au comble de ta colère
Tu seras la bleue
Tu seras la blanche
Tu seras la verte
Qu’importe ta lumière
Mais tu ne seras jamais inerte
Dans le doute et la misère
Et pourtant, pourtant…….
Les vautours chantent quand on les écoute
iThere are no comments
Add yours