Cela fait quatre fois que je vois ces fameuses ” mes excuses ” qui, tout en étant toujours aussi offensives, s’améliorent à chaque fois. Serait comme le bon vin qui s’améliore en vieillissant ?

Cela fait quatre fois que je vois ces fameuses ” mes excuses ” qui, tout en étant toujours aussi offensives, s’améliorent à chaque fois. Serait comme le bon vin qui s’améliore en vieillissant ?

Tu as rempli cette salle immense sans l’aide d’aucun publiciste… . la presse, les organisations politiques, les faux intellectuels de ” cette gôche que nous avons tant aimé ” te boudant toujours. Combien de tes fans attendaient à l’extérieur et n’ont pu rentrer faute de places disponibles ?

Certaines organisations ” bien pensantes et un peu élitistes ” avaient appelé au boycott. Elles ont raté leur coup doivent se sentir un rien penaudes.

Tu as montré qu’avec ton fameux ” réseau de soutien “, tu étais capable de répondre à ceux qui te vilipendent et voir plus… tu les as ridiculisés.

Et surtout, et c’est là ta force, tu nous as rendu l’espoir.

Tu as prouvé grâce à cet élan qui t’a porté et nous avec toi, que tu étais capable de réunir tous ceux et toutes celles (il y avait beaucoup de femmes et de très jeunes filles) qui ne veulent plus subir cette dictature de la pensée unique et ces accusations ignobles et mensongères qui peuvent ternir une image.
Notre pensée est comme ton public, elle est plurielle et un peu ” troubadour “, sinon poète, car faite de doutes et de recherches.

Ce public, bariolé et multi couleur entre les noirs, les métis, les bronzés, les blancs et les frisés, entre les boubous, les foulards et les barbes est toujours un régal pour les yeux.
C’est cela ” la France d’en bas ” que nos hommes politiques cherchent toujours à rencontrer.

Tu as fait très fort, en cette fin d’année si morose entre les massacres des Palestiniens et des Irakiens, les victimes du tsunami, celles du sida et de la misère tu as, pour un petit moment inoubliable, mis un peu de baume dans nos cœurs.
Nous espérons que tu continueras encore très longtemps à nous faire rire, à nous réconforter.
Et tant pis pour tous ceux qui te boudent…. Ils ne savent pas ce qu’ils ratent

Bonne année à toi et à tous ceux qui veulent changer les rapports entre le Nord et le Sud et améliorer les relations entre ceux d’ici et ceux d’ailleurs.

Paris, 31 décembre