Cet article est une dépêche Reuters
En italique droit de réponse (à compléter
10 Oct 2004 Tunisie Coup d’envoi de la campagne présidentielle de Ben Ali
TUNIS, 10 octobre (Reuters)- Le président tunisien Zine Al Abidine Ben Ali a affirmé dimanche qu’un succès de sa candidature à l’élection présidentielle du 24 octobre aurait un effet positif sur la croissance économique, sur les droits des femmes et sur l’implantation d’une démocratie pluraliste.
• Une croissance économique : A quel prix ?
Zone de développement sauvage : Paupérisation de nos campagnes (pas de politique de développement local)
Aucune norme obligatoire : Concurrence au sein de l’UE et nouveau pays émergents
Une viabilité à très court terme : garantie par copinage
Marché public opaque : aucun appel d’offres digne de ce nom sans courts circuitage.
• Pluralisme : encore un beau terme quoi n’a aucun échos dans le concret de la vie : 99.5% la dernière moquerie, 2 million d’adhérents au RCD. Alors de quel pluralisme il est question quand on ne trouve pas d’opposants dans le gouvernement actuel ? Aucune possibilité d’expression n’est tolérée. Aucun journal digne de ce nom (un nombre impressionnant de PQ sans information aucune) aucune radio libre ? Comment émerge un contre pouvoir ?
“Aujourd’hui, nous avançons avec assurance sans nous arrêter : la période à venir sera une nouvelle étape préparant des étapes ultérieures au cours desquelles nous nous emploierons à consolider les acquis démocratiques et à enrichir nos réalisations à travers le renforcement de la contribution des partis politiques à la progression du processus pluraliste”, a-t-il dit.
Lire « Aujourd’hui, nous avançons avec assurance et sans nous arrêter : la période a venir sera une nouvelle étape préparant des étapes ultérieures au cours desquelles nous nous emploierons a consolider nos acquis et a enrichir nos familles a travers le renforcement d’un régime policier de fer et la contribution des pays occidentaux a la régression du processus pluraliste.
Ben Ali, au pouvoir depuis 17 ans, s’exprimait devant ses partisans réunis pour le lancement de sa campagne électorale avant le scrutin présidentiel et législatif du 24 octobre.
Trois candidats émanant de petits partis d’opposition sont également en lice pour la présidence.
Mais diplomates et analystes estiment qu’ils n’ont qu’une chance infime de l’emporter, même si les élections devaient être libres et équitables, ce qui, de l’avis de groupes de défense des droits de l’homme, ne s’est jamais produit en 48 ans d’indépendance.
Pourquoi est ce qu’on ne nous laisse pas en paix. Pourquoi est ce que certains pays ne lâchent pas la pression et ne font que d’installer une famille après l’autre a la tête du pays ? Pourquoi doit on rester manipulé sur des générations ? Pourquoi crée t-on des millions de consommateurs sans aucun courage ? Pourquoi efface t’on notre passé et le remplace t’on par des non valeurs de matérielles ? Pourquoi ?
Ben Ali, expliquent des diplomates, est soutenu par le Rassemblement constitutionnel démocratique, qui compte deux millions d’adhérents, et par les principales organisations patronales et syndicales.
Même en Chine on n’a pas vu un tel ratio ! 20% de la population a sa carte du parti ! 99.5 % pour Ben Ali ? Mais de qui se moque t-on ? Tout a été bouclé, muselé et mis sous verrou (scellé). Personne ne peut agir sans être dénoncé ou embastillé !
Le scrutin sera cependant étroitement surveillé par les Etats-Unis, à l’origine d’une initiative pour des réformes politiques et économiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord appuyée par les pays du G8.
On connaît que trop bien la position de ces pays la. Tant que la Tunisie reste un bon atelier de travail pas cher et près à dénoncer ces copains sans trop d’envergure ça va. Sinon s’il est question de penser et d’agir sans être qu’un marché potentiel pour l’Europe et une aire de repos pour les USA la y’a un problème.
Il y a dix jours, le secrétaire d’Etat américain Colin Powell s’est entretenu, selon des diplomates, avec son homologue tunisien, Habib Ben Yahia, pour lui dire que Washington souhaitait voir la Tunisie progresser sur la voie des réformes.
Lire « Washington souhaiterait voir la Tunisie régresser sur la même voie que de américains »
Le gouvernement tunisien est accusé par plusieurs ONG de violations massives des droits de l’homme.
Devant ses partisans, le président tunisien s’est engagé à oeuvrer au pluralisme dans les médias, à encourager l’initiative privée dans le secteur de l’information ou encore à améliorer les conditions de travail des journalistes.
Pluralisme étroitement surveillé et vide de toute information digne de ce nom. Par contre une multitude de chaînes a la TF1 ou RAI Uno : Pleine de VIDE ! De quoi ravir les consommateurs abrutis a coup de pub ! Des chaîne ou il vendent du temps de disponibilité de cerveau (après avoir été bien distraits par des films bidons on est aptes a enregistrer le message publicitaire comme de bon petits veaux !)
آgé de 68 ans, Ben Ali achèvera en novembre son cinquième mandat depuis qu’il a succédé en 1987 au père de l’indépendance, Habib Bourguiba, destitué pour “incapacité”. Réélu en 1999 avec 99,5% des voix, il est accusé par une partie de l’opposition de vouloir revenir sur la limite d’âge imposé par la Constitution pour présider la Tunisie (75 ans) et de rester au pouvoir jusqu’en 2014. /HPA
Qui l’en empêchera ? Peut être un boycott !
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