Repliée sur elle-même, la société tunisienne vit dans le passé, et a du mal à se projeter dans le futur. Les seuls points de repère que les gens adoptent sont le passé et les souvenirs : “Avant c’était mieux. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus difficile. Quant à demain, ça ne peut qu’être pire”…Le seul combat qui agite cette société est celui de sauvegarder ses acquis (moraux, économiques, et sociaux), et de maintenir ainsi le statu quo…
L’une des causes de ce comportement est la peur. La peur est présente dans toutes les sociétés, c’est sa nature et son intensité qui changent d’un pays à l’autre. En Tunisie, on a souvent peur, et de tout presque : peur du lendemain, peur de nos jeunes, peur de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, peur de ne pas pouvoir sortir du chômage ou de l’emploi précaire, peur de ne pas pouvoir se marier comme tous les autres…Mais aussi la peur du flic, la peur de l’état, la peur de la politique, peur de l’islamisme, peur du retour à la polygamie, peur de se faire remarquer, peur de prendre la parole et de s’exprimer, peur d’exprimer ses ressentiments et ses mécontentements. La peur est ambiante, elle est diffuse; elle prend plusieurs formes et peut être exprimée différemment.
La peur “se cuisine” par et dans la société elle-même, mais il lui faut des ingrédients pour l’alimenter et la faire durer. Et ces ingrédients existent bien en Tunisie : désorganisation sociale, autoritarisme, faiblesses et perte des sens de la loi et des institutions, absence de mécanisme de représentation, impunité et abus de pouvoir d’une minorité, corruption favorisant le clientélisme aux rapports égalitaires, arbitraire de la loi et de l’administration. Tous les mécanismes prévus pour assurer la protection du citoyen des peurs qu’engendre la vie en société ne fonctionnent plus. Même le débat, qui est sensé aider à évacuer les angoisses et les peurs collectives, est biaisé, sinon clos. Toute forme d’association, ou de solidarité entre citoyens est interdite.
Cette peur est castratrice. Elle inhibe la création, bloque l’imagination et nuit au progrès. Notre seule conception du progrès est le progrès technologique importé. Notre seule définition de la modernité est notre plus grande propension à consommer. Les gens évitent de réfléchir, par peur de se poser les vraies questions. On vit au jour le jour, complètement absorbés par les détails insignifiants de la vie quotidienne, qui prennent du coup des proportions énormes. Il n’y a aujourd’hui aucun projet de société, qu’il soit économique, politique, social culturel ou syndical, qui puisse donner de l’espoir à cette société. Pas de projet en commun porté par la société tunisienne et auquel les gens peuvent s’identifier. La peur d’avancer favorise les stratégies “du retour en arrière”. Devant, c’est le vide. Alors autant s’arrêter, voire même reculer…
Illustration : Caricature de _z_, Debat Tunisie.
Source : Le blog Carpe Diem
bonjour je voudari ien remercier ce monsieur qui a soulevé le probléme de la peur, mais il y a un autre probléme au sein de la société tunisienne c’est la guerre entre les citoyens cad que les gens se retournes vers autrui une société de surveillance , tout les citoyens se surveillent les conflits et la meprise des uns vers les autres, ce comportement est celle d’une société ignorante et maudite, les conflits partout aux administrations à la rue entre locataires entre collegues de travail partout mais il n’osent jamais parlent et surveillent les delinquants les bandits les hommes de pouvoir ,les assassins, et c’est normal qu’il y a des consequences , ce nivaeu de vie et cette etat n’est pas venue du hasard, bref les gens se haissent a un point critique
Allah yarham waldik ya Si Mike, de soulever ce probleme, effectivement il y a la decheance des moeurs , le tissu social est dechire,plus de respect entre pere et fils ,l intituteur n a plus aucune signification , il n exerce plus son devoir d educateur, dans le temps,dans chaque cartier il y avait un koutab, les jeunes apprenaient la morale et la parole de Dieu des leur enfance ,tout a ete eclate,et une demission , plutot un retrait totale de l administration de la gestion des problemes sociaux,il y avait avant une police des moeurs ou est elle? inexistante,la loi du plus fort,prend le dessus,et meme l audio visuel continue a contribuer a la deterioration des moeurs, par des Mousalsalet les plus basses et les plus decadentes, le Tunisien ne communique qu avec des mots vulgaires et des insultes a Dieu, c est devenu le langage courant, et meme les femmes parlent au dessus de la ceinture,le ministre de la culture le ministre de l education, continuent a ignorer et d eviter d affronter ce fleau,et nous presenter le pays comme un Eldorado,l esprit de vengence et de reglement decompte plane toujours dans les esprit d une generation a la derive , traumatisee par un futur incertain et par aussi une societe sans scrupule qui l a tant marginalise et violente,si un gamin de 10 ans est matraque quand il va au stade puis quand il va au festival puis par ces meme parents ou son entourage constament agresse,,alors il devient une bete sauvage et une tete brulee, voila nous vivons dans une jungle qui ne genere que la haine et le mepris , la violence verbale et physique,biatoun, leissa fiha rahma, wala mazal kiam wala adhara ila man rahima rabek.Encore une fois merci si Mike Tounsi et mes salutations les plus respectueuses d avoir touche le fond du probleme .La presence des bandits et des delinquants dans rues sans aucune inquietude est voulue et intentionne ya si Mike,c est un element de dissuation et de maitrise de la societe.koulou le delinquant yamchi lil Menzah 6 wala dans les quartiers ou reside Monsieur,flan , jamais la bas il y a une surveillance sans interrupltion, mais al msaken fi cite Ettahrir wala cite Ettadhamen khali yaklou baadhoum.Taamel talifou li Chourta tjik baad 10 jours.
Chers militants,
Il y a la panique comme moyen de controle de la population,et la je parle de la complaisance avec le banditisme, comme souleve Si Tounis en evoquant la delinquance a Tunis, mais il y a aussi le controle de la panique, ou tout ce qui conduit a la panique : La presse , le journalisme le 4em pouvoir,la premiere question qu on doit se poser c est , comment se fait il qu on choisit un secretaire general du Syndicat des journalistes, une personne Jamal Kasmaoui, qui est membre du Rasemblement, si le pays qui est dirige par le rassemblement est classe 147/187,en classement mondial des liberte de la presse,un journaliste aux USA a pu contribuer a faire chuter Richard Nixon rien que parce que ce dernier a viole une loi,mais en Tunisie on se conterai de permettre a un journaliste d acceder a l information ni plus ni moins, et surtout l immunite des journalistes durant l exercise de leurs devoir,je demande et je defi plutot le nouveau SG , si Kamel Karmaoui de demander la revision du code de la presse et le debarraser de son caratere repressif, et de demander la liberte de Boukadous,qui n a fait que son devoir,il me semble que l administration Tunisienne ne peut toletrer la constitution d une organisation syndicale autonome,ceci c est passe avec l ecartement de Yahaoui et donc l avortement d une tentative de former un syndicat des Avocats et aujourd hui de nouveau Monsieur Boughouri fait les frais de la determination de l administration Tunisienne d avancer dans la democratie de la vie politique, au moment ou la situation sociale des masses populaires les plus demunis de deteriore,a cause de la hausse du cout de la vie et la stagnation des salaires,il nous parvienne aussi des rapport sur la situation des droits de l homme…,nous demandons que le gouverment sorte de son apathie et prenne les choses serieusement en main.j espere que jusqu ici je n ai pas atteint personne a son honneur, mais que cet appel soit l expression de la conscience nationale,et finalement je dit a tous les militants , la nuit finira par se dissiper et les chaines finiront par se briser.Wa koul Am wa soumoud wa nidhal fi kheir, soumoud :Mahma tal azzaman ,la justice triomphera ,comme un jour aussi la Palestine sera liberee, liannou al mebni al batal yabka batal.La douane Tunisienne qui a spolie mes biens , wallah ila ayoum al hacher ila yaoum alkiama wa nahnou fi chaher nazala Rabi fih al koraan,saoufa lan nansakoum wa lan ousamihoukoum wa ousamih koul annas lakin intoum jamais jamais,ili akhadhtouh houa dami,c est mon sang c est 10 ans de travail et de peine et de sueur,tarefou rouwahkoum.madha amaltoum fi hak annas.wa saoufa aytikoum nahar.wa laou tefdadio bi milk alrdhi dhahaben ou bien vous le retarder de 1000 ans.le tribunal de Dieu saoufa yajmaouna.