Me trouvant à l’étranger et pour garder le contact avec les nouvelles de la Tunisie en ce moment crucial de son histoire, j’ai revu la presse en ligne dont, entre autres, l’article du Parisien.fr que j’inclus.

Interpellée par le commentaire de Ahmed Nejib Chebbi, j’ai réagi en envoyant un commentaire. Je dois avouer que, toute confidente dans la liberté de la presse en France, d’autant plus que mon commentaire ne contenait aucun propos diffamatoire, incitatif a la haine ou à la violence, je n’ai pas pris la précaution de le sauvegarder. Je me souviens cependant de mes propos que je retranscris ci-après, avec toute la réserve qu’une virgule pourrait être mal placée…

Lien vers l’article du Parisien.fr :

“Chebbi de nouveau se trompe de cible. C’est Ben Ali qui est responsable de la situation et non pas ses ministres qui suivent et appliquent ses directives. Cela ne dédouane pas les ministres de leur responsabilité, car s’ils étaient patriotes ils démissionneraient d’un gouvernement qui utilise la répression comme outil pour gouverner. Les jours de Ben Ali sont comptes, ce n’est que le début.”

Ce commentaire qui devait être approuvé par le modérateur, n’a pas eu l’heur de plaire à ce dernier, qui me l’a notifié:

le forum de leparisien.fr

Bonjour Alyssa,

Votre message et/ou contenu n’a pas été publié. En effet, après relecture et avant la mise en ligne, l’équipe du Parisien/Aujourd’hui en France a considéré qu’il était contraire à la ligne de conduite de notre site internet.

Cordialement

L’équipe de modération leparisien.fr

Je ne peux vous décrire mon étonnement à la lecture de ce message, et leur en ai fait part en ces termes:

Bonjour Moderateur,

Mes propos n’ont rien de diffamatoire, et sont strictement véridiques. Merci tout de même de porter haut le flambeau de la liberté d’expression en dehors de la Tunisie. Il semble maintenant que la modération soit devenue la nouvelle arme de la censure selon les directives de l’Elysée pour ne pas fâcher les amis de M. Sarkozy.

Cordialement

Alyssa

Évidemment, comme il faudra de nouveau s’y attendre, le modérateur du Parisien.fr trouvera mes propos contraires à la ligne de conduite de leur journal…

M. Kaddafi qui s’accroche lui aussi au pouvoir vient au secours de son ami en ouvrant son pays pour les demandeurs d’emploi tunisiens, alors que ces derniers veulent travailler dans leur propre pays, avoir des chances de prospérité dans leur Tunisie. Monsieur Sarkozy, qui n’aime pas moins le pouvoir, mais par bonheur pour les Francais ne peut s’y accrocher lui apporte son soutien, et la je ne prends pas beaucoup de risques, en censurant les commentaires qui pourraient porter ombrage à son non moins cher ami Ben Ali. On est solidaire jusqu’au bout entre Kärcheristes.