Lettre ouverte à Radhia Nasraoui, Sihem Ben Sedrine, Souheir Belhassen, Mokhtar Trifi, Ahmed Mestiri, Hamma Hammami, Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki, Ali Laaridh, Khemaïs Chamari, Kamel Jendoubi, Raouf Ayadi, Hichem Djaït, Mohamed Talbi, Moncef Cheikhrouhou et à tous les autres.
Chers compatriotes et chers amis,
Je m’adresse à vous de cette façon inhabituelle parce qu’il y a urgence, que je ne peux pas vous joindre à partir de la presse de notre pays et que je n’ai pas envie de le faire par le canal de la presse étrangère.
Nous avons vécu le premier acte de la Révolution. Le soulèvement populaire a chassé le tyran – un tyran qui était un prédateur vorace, mais aussi un vulgaire entremetteur, au service des intérêts de l’étranger. Nous sommes entrés aujourd’hui dans un deuxième moment, où le régime qu’il laisse, ébranlé mais toujours debout, tente de reprendre la main. Comment ? En gagnant du temps et en donnant le change. C’est là tout le sens du “gouvernement d’unité nationale” qui vient d’être installé – avec la participation, comme toujours en pareil cas, de figures issues de l’ancienne opposition tolérée, des personnages intéressés ou inconscients, que le régime suppose capables d’apporter un vernis démocratique à un processus politique en trompe-l’œil, dont on prétendra qu’il va tout changer, en s’arrangeant en coulisses pour que rien ne change en vérité.
Il faut sortir de ce piège grossier pour ne pas laisser notre peuple se faire dérober les premiers résultats de son combat : la chute de Ben Ali et sa fuite misérable. Je suis d’avance convaincu que nous saurons déjouer la manœuvre. La menace est cependant sérieuse et il ne faut pas la négliger. La formule du “gouvernement d’union nationale” peut désorienter les moins avertis. On devine d’ores et déjà qu’elle sera présentée comme une solution de transition raisonnable, mêlant l’ancien et le nouveau, favorisant un rétablissement rapide de l’ordre public, assurant une évolution paisible vers le pluralisme, sans heurts et sans secousses supplémentaires, dans la réconciliation des cœurs et des esprits, etc., etc.
Cet argumentaire démagogique va être répété en boucle, inlassablement, non seulement par les médias tunisiens mais également à l’extérieur. Pour les forces démocratiques et pour le mouvement populaire tout entier, l’erreur à ne pas commettre serait de riposter en ordre dispersé et de laisser croire que l’on refuse par principe toute continuité institutionnelle ou toute forme de compromis. Nous donnerions l’impression d’être divisés en chapelles concurrentes, de ne pas avoir d’alternative crédible au scénario proposé, de nous réfugier derrière une sorte de maximalisme pour cacher notre immaturité politique – voire, à la limite, pour les dirigeants des partis non reconnus, d’être animés par leurs seules jalousies personnelles et le dépit de ne pas avoir déjà obtenu un portefeuille ministériel…
Pour ne pas laisser la manipulation prendre corps, il est indispensable que l’opposition et le peuple parlent d’une même voix et s’engagent dans la même direction. Cela exige avant toute chose que nous organisions dans les plus brefs délais une sorte de comité de liaison, une coordination générale des forces démocratiques et patriotiques, bref que l’on réanime l’initiative du 18 Octobre en la transformant en un large front populaire, en ouvrant ce front à toutes les composantes de la société civile, en particulier aux avocats, aux médecins, aux universitaires, aux militants de l’UGET ainsi qu’aux syndicalistes de l’UGTT, l’UGTT de Farhat Hached, dont les cadres ont fourni (et continueront de fournir) l’avant-garde organisationnelle et morale de la révolution en cours. Le but n’est pas ici de demander au mouvement social de se mettre à la remorque de l’opposition politique. Il est au contraire de fondre l’opposition politique dans l’opposition populaire et de faire en sorte que ses revendications apparaissent pour ce qu’elles sont réellement : les revendications du peuple tout entier. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’opposer une vraie opposition (la nôtre) à une fausse opposition (celle qui a rejoint le gouvernement), mais de continuer à se situer dans l’opposition des masses à la dictature – une dictature dont la composition du nouveau gouvernement montre bien qu’elle n’a rien cédé encore et qu’elle ne cherche qu’à gagner du temps. Seule une telle opposition unifiée et massive peut apporter une issue politique à l’impasse actuelle, qui ne vole pas au peuple sa victoire.
Cette démarche accomplie – la constitution d’un comité de liaison peut se faire en quelques heures, étant donné le niveau de convergence réel qui est le nôtre -, il faudra exiger solennellement du président intérimaire Fouad Mebazaa, au nom du peuple et en s’appuyant sur des manifestations massives à Tunis et dans les autres villes, qu’il déclare le gouvernement Ghannouchi non représentatif du pays réel et non adapté aux tâches de l’étape. Il faudra exiger de lui qu’il constitue un nouveau gouvernement provisoire, dirigé par une personnalité indépendante et respectée que nous proposerions nous-mêmes, un gouvernement composé de techniciens et de représentants de la société civile, couvrant tout le spectre des tendances existantes (libéraux, démocrates, socialistes, communistes, nationalistes arabes, islamistes…), sans en exclure une seule, sous n’importe quel motif. Il faudra également exiger de lui qu’il proclame la dissolution de l’actuelle assemblée nationale ainsi que la dissolution du RCD et la confiscation de ses avoirs et de ses archives. (L’objectif n’est pas de déclencher une chasse aux sorcières, mais de mettre hors d’état de nuire les principaux soutiens de la dictature, en les privant de la logistique de l’appareil et de ses ressources financières.)
Les tâches de ce gouvernement provisoire, en dehors de l’expédition des affaires courantes et de la refonte d’un certain nombre de textes de lois (code de la presse, code électoral, etc.), est d’organiser des élections générales anticipées, pour la mise en place d’une nouvelle assemblée nationale dotée de pouvoirs constituants, dans un délai de six mois. Le président élu de l’assemblée remplacera à ce moment M. Mebazaa dans la fonction de chef de l’Etat par intérim. Après la confection et l’adoption d’une nouvelle constitution, il faudra passer à l’organisation des différentes élections locales et de l’élection présidentielle, dans un nouveau délai de six mois.
Ce dernier point – le report de l’élection présidentielle à la fin du processus – est selon moi essentiel. En Tunisie, comme ailleurs dans la nation arabe, les systèmes de dictature et de dépendance prennent la forme du pouvoir personnel. Le président se voit (et il est souvent vu) comme un homme au-dessus des autres et au-dessus des lois. La démocratie, ainsi que dignité nationale, exigent que l’on rompe définitivement avec cet odieux folklore, et que les fonctions présidentielles soient ramenées à des proportions plus modestes, de représentation et d’arbitrage. C’est la première raison pour laquelle il me semble nécessaire que la première échéance électorale décisive porte sur les législatives – et non sur les présidentielles – et aboutisse à la constitution d’un parlement conscient de son rôle et assuré de sa légitimité comme dépositaire de la souveraineté populaire.
La deuxième raison du report proposé ici est plus essentielle encore. Pour mener à son terme le processus de rupture démocratique, le peuple doit rester uni. Cette unité est la condition sine qua non du succès, surtout que les événements tunisiens se développent dans un environnement régional et international dans lequel, il ne faut jamais l’oublier, nous n’avons pas que des amis. Même pour la campagne des législatives, le front populaire devra rester uni. Or l’on ne voit pas comment une telle unité pourrait être préservée si les composantes du front intérieur se transformaient en autant d’écuries présidentielles, préoccupées avant tout par l’arrivée au pouvoir “suprême” de leur poulain. Ces rivalités dérisoires seraient suicidaires. Elles nous replongeraient dans la culture de l’homme providentielle, casseraient la dynamique unitaire et ne bénéficieraient, en fin de compte, qu’aux malveillants de l’intérieur et de l’extérieur qui guettent le moindre faux pas pour se jeter sur nous et nous ramener là d’où nous essayons de sortir.
En résumé, l’analyse exposée ici s’articule autour du calendrier suivant :
1 – Unité de l’opposition et des forces vives de la société civile ;
2 – Mobilisation de la population ;
3 – Rejet du gouvernement d’unité, où l’appareil du RCD continue de détenir tous les leviers du pouvoir effectif ;
4 – Constitution d’un vrai gouvernement provisoire de rupture démocratique, le seul lien accepté avec le passé étant le président intérimaire ;
5 – Toilettage des dispositifs réglementaires et légaux interdisant jusqu’ici l’expression des droits fondamentaux ;
6 – Organisation d’élections législatives anticipées dans six mois ;
7 – Remplacement de M. Mebazaa par le nouveau président de la Chambre, également à titre provisoire ;
8 – Elaboration et promulgation d’une nouvelle constitution républicaine ;
9 – Election présidentielle dans un an, dans le cadre des dispositifs de la nouvelle Loi fondamentale.
Mes chers compatriotes,
Je vous adresse ces propositions pour les soumettre à la discussion publique. Je sais d’avance qu’elles doivent correspondre globalement avec vos propres analyses et avec le sentiment populaire. Mon souci en vous interpellant comme je le fais est d’insister sur une seule idée : dans la période de grands bouleversements qui commence, il est vital que nous soyons tous sur la même ligne de conduite. Le sacrifice de nos martyrs a ouvert le chemin de la liberté : la cohésion la plus étroite de nos rangs est la condition de la victoire finale.
Aziz Krichen
Montpellier, le 17 janvier 2011
azizkrichen@yahoo.fr
Bravo et tous mes respects mr KRICHEN,
Cette lettre doit être largement diffusée.
Bonjour; Je suis admiratif de tous ces écrits, mais j’avoue aussi qu’il faut rester sur terre et essayer d’avancer. Nous sommes entrain de guérir un cancer et nous avons éliminé les principales tumeurs. Il reste des cellules éparpillés qu’il faut éradiquer pour éviter toute récidive, je suis d’accord
Durant cette convalescence notre pays doit se relever, fonctionner et partir de zéro est très risqué car on va laisser des brèches à toute possibilité militaire, extrémiste et j’en passe
Un chimio trop forte n’est peut être pas recommandée à ce jour.
Soyons vigilants, patients et laisser le temps au temps pour ne rien gacher
Que Dieu nous aide!
Je souscris totalement à l’appel de Aziz Krichen du 17 janvier 2011 et je rappelle que le parti RCD héritier du PSD a toujours été un parti totalitaire organisé à la manière du Parti communiste soviétique de l’époque et a verrouillé tous les espaces territoriaux et professionnels au service des dictateurs qu’il n’a cessé d’en produire tout le long de son règne sur la Tunisie pendant plus de 55 ans.
Il est très important que l’on commence par tout ce qui va représenter le peuple et il n’y a pas mieux que le parlement.
Au vu de la dramatique expérience tunisienne avec les 2 présidents que la Tunisie a eu en 55 ans, il est essentiel de renforcer la démocratie à travers des institutions et des structures telles que le parlement et réduire les pouvoirs du président de la république afin de sortir de cette culture du pouvoir personnel qui a fait tant de mal à la TUNISIE.
Bonjour,
Tout d’abord je tiens à féliciter le Peuple Tunisien pour ce qu’il vient de réaliser. C’est remarquable et un exemple pour le monde entier ! encore bravo
Je pense que votre texte est remarquable et qu’il est trace une voie pour la suite des événements!
Juste une remarque sur le point 8 et le processus constituant. Peut être pourriez vous vous inspirer de ce qu’est en train de réaliser le peuple islandais.
1) la chambre constituante ne doit pas contenir de membres issus de l’ancien parlement
2) les membres de la constituante sont automatiquement inéligible pour la prochaine élection
3) une fois la nouvelle constitution promulguée, la constituante est dissoute de fait
Avec de tels garde fous, vous vous assureriez qu’il n’y aura pas d’arrière pensée au processus constituant!
Bien à vous et courage !
“Le président se voit (et il est souvent vu) comme un homme au-dessus des autres et au-dessus des lois. ”
Il faut carrément rompre avec le régime présidentiel.
Il est urgent que la Tunisie avance et ne sombre pas plus dans le chaos. Il est évident que les tunisiens aspirent à une « certaine stabilité » de leur pays, afin d’organiser des élections libres et démocratiques.
Cependant, les risques de reprise du pouvoir et de contrôle du vote à venir par le RCD sont tangibles. Le réseau RCD garde, à ce jour, des moyens considérables dans le pays.
Nous avons déjà eu le cas en Europe, à l’exemple de la Roumanie après l’effondrement du bloc communiste, d’une reconquête du pouvoir par les anciens membres du parti communiste roumain, dont la sécurita. Ces derniers n’ont jamais été écartés et jugés, car ils ont tout simplement changé de mouvance politique. Ils occupent aussi toujours les postes stratégiques et névralgique du pays (banques, médias, BTP, bourse, etc.) livrés à la corruption.
Le chemin vers l’organisation d’élections libres et démocratiques en Tunisie doit donc aussi passer par une dissolution immédiate de l’RCD, car après il sera trop tard. Dans les six mois qui précèdent l’élection, le RCD a largement le temps de noyauter le pays pour contrôler le vote. Il apparaît donc préférable que les élections soient organisées seulement par les représentants des partis d’opposition et les ONG (ONU, associations, droits de l’Homme tunisien, etc.), indépendamment du RCD. Il faudrait aussi immédiatement une commission indépendante avec un représentant de chaque parti d’opposition (tout ceux qui rentrent en Tunisie actuellement, communistes et islamistes compris et aussi les autres religions), des intellectuels de la société civile (philosophes, politologues, écrivains, essayistes, économistes, scientifiques, etc.) pour réorganiser les structures du pays (administrations, culture, médias, etc.) et supprimer le rôle majeur du réseau RCD.
Cher Aziz,
je suis absolument en désaccord avec vous, ce que vous proposez revient tout simplement à prolonger l’état de trouble et de chaos que traverse actuellement, je respecte votre point de vue, d’autant que je crois qu’il est motivé sincèrement et non par calcul politique, mais, pardonnez moi, je trouve irrésponsable de promouvoir ce genre d’idées, et je m’en explique :
– M. Ghannouchi peut être digne de confiance, cet homme n’a jamais eu d’ambition politique, il jouit d’une vraie crédibilité à l’international, et croyez moi ce n’est pas un luxe au moment ou Standard & Poor’s envisage très sérieusement de dégrader la note de crédit souverain de la Tunisie, c’est bien l’ivresse des comités populaires, mais la gueule de bois risque d’être tres douloureuse si on ne remet pas l’economie TOU DE SUITE en marche, et ce ne sont que des hommes comme Ghannouchi qui peuvent gerer cette urgence
– On ne donne pas un chèque en blanc à ce gouvernement de transition, il est precaire et sursitaire et il le sait, laissons lui les 6 mois que meme l’opposition réclame, et jugeons-le sur pièce, nous avons attendu de très longues années, 6 mois, ce n’est rien en temps politique
– Il est démagogique de prendre à témoin la rue, de dire nous allons proposer un 1er ministre, etc… le peuple tunisien a accompli l’étape la plus décisive et la plus noble : bouter ce clan mafieux dehors, mais la révolution pour qu’elle devienne constructive, doit être achevée, et l’histoire nous apprend qu’il n’y a que trois choix possible : le chaos (et c’est la conclusion certaine de votre proposition), l’avènement d’un homme providentiel avec une autre dictature (Napoléon qui a achevé ainsi la revolution de 1789) et enfin, la restitution de l’ordre républicain (comme la révolution des Oeillet au Portugal, tiens un autre nom fleuri) et pour moi, ca c’est la voie constitutionnelle choisie actuellement et qu’il faut proteger, encourager, mais aussi surveiller
Nous savourons pour la premiere fois de notre vie le doux parfun de la démocratie, et il est ennivrant… de grace, faisons que ce parfun de jasmin ne soit pas ephémère, fixons le dans nos institutions républicaines aux traditions lointaines et solides. Accordons au moins le bénéfice du doute à M. Ghannouchi, le jeu en vaut la chandelle.
je vous remercie
@ demolition man
les cheques en blanc ça n’existe pas, ça s’appelle de la dette. la tunisie a besoin de reconstruire sa micro-économie, celle du quotidient du peuple et ne doit surtout pas se laisser manipuler par Standard & Poor’s et US qui veulent nous faire peur d’un scenario de crise éco à cause de la révolution plutot qu’à cause de la crise globale. Si la note baisse aujourd’hui, elle remontera demain avec la démocratie, aujourd’hui le refinancement de la dette en Tunisie, n’est pas une priorité, c’est le pain et le travail…(en terme économique)
PS: RCD DEGAGE
cordialement
Mehdi
Enfin quelqu’un de responsable! Merci demolition man.
c’est une analyse et des propositions pertinentes pour assurer la réussite du processus démocratique. toutefois il appert qu’une telle démarche serait un peu longue et couteuse. la réunion d’une conférence nationale ouverte à toutes les force vives de la nation permettra de faire le travail nécessaire.
personnellement je croix encore qu’il serait opportun de réclamer la mise en place d’une commission électorale indépendante et de procéder au néttoyage de l’administration à tous les échelons des hommes du clan trabelsi, qui préparait depuis longtemps l’après ben ali.
Il est clair que chacun peut y aller de ses convictions personnelles. Deux points à soulever. Historiquement, la mise en place d’une constituante en de pareilles circonstances peut être extrêmement dangereux pour la suite des évènements.En outre, soyons humbles et prenons en compte les références historiques!!! L’article de Tulard dans le monde serait un bon début!
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/01/18/jean-tulard-l-an-1789-de-la-revolution-tunisienne_1467392_3212.html#ens_id=1245377
Bravo Monsieur.
j’adhère à vos propositions, qui sont certainement les plus prompts à nous mener vers une vrai vie politique, démocratique, et une société ou règne un état de loi et d’institutions.
L’autre solution je l’ai exposé sur un article dans un blog différent, mais je pense que nous ne sommes pas encore asez murs politiquement pur le faire.
Dans ce sens, je propose que vos propositions soient relayés par tout ceux qui y adhèrent afin de signer une pétition le plus tôt possible, et la présenter à Mr Ghanouchi.
j’appelle les milliers de jeunes qui ont manifesté aujourd’hui, d’imprimer cette lettre et de la faire signer par leurs proches.
Si le point 1 est réalisé, tout le reste coulera de source, car le peuple cherche à faire entendre sa voix, une voix unie derrière une opposition unie. Le gros problème, c’est comment unifier l’opposition, qui pour l’instant donne l’impression de s’intéresser plus à la course aux porte-feuilles ministériels qu’à la mise en avant les revendications du peuple.
De mon point de vue, un régime parlementaire est des plus appropriés dans l’état actuel des choses… ce qui tarira la soif de ceux qui cherchent uniquement à gagner “un fauteuil”.
Même si les divergences des idées et des points de vues(totalement absents lors du régime du crapule dictateur B.Ali)sont enrichissantes, l’intérêt du pays, voire le fruit de cette révolution de ce peuple courageux et assez lucide, ne doit ,en aucun prétexte,être volé par quiconque démagogie circonstancielle.Le changement ne pourrait qu’être radical, dès le début. Le RCD et toux ceux ou celles qui ont souillé ,durant, cette belle odeur du jasmin en révolution, doivent s’exquiver devant l’avancement de l’ouragan de la liberté ,longuement , attendue du peuple tunisien .Ce dernier grouillait de femmes et d’hommes jeunes et compétents pour prendre le relève.
Assez! Assez`! de ces vieux clous et de cette étroitesse d’esprit qui voyait toujours que seul ,en certaines régions bien spécifiques et en certaines familles éphémères que les dirigeants en doivent issus. l’histoire a bien prouvé que la Tunisie a trop souffert de ces crapules. Toutes les régions de la Tunisie, du Sud au nord, pourraient produire des leaders ship pour diriger le pays. Je ne vois pas pourquoi, que notre salut doit, toujours et encore, venir que du Sahel ou de Tunis.
À mon sens ,certes et pour le bien du pays, un gouvernement d’union national doit être formé urgemment ,en faisant appel à certaines compétences issues de toutes les régions adhérentes à des organismes et formations politiques qui n’ont jamais collaboré ,de près ou de loin ,avec l’horrible parti de l’ex pouvoir(RCD) .Ce gouvernement doit préparer les élections démocratiques ,législatives et présidentielles dans le plus bref délai(6 mois au plus tard).Ainsi notre cher pays retrouvera la stabilité et le jasmin continue à parfumer la biosphère de notre belle Tunisie.
Cher Aziz,
Je trouve, si en arrive a créer une presse 100% libre, elle va donc contrôler le system politique avec des yeux très prudentes. En cas de fautes ou de tendance de reculer au system ancien, elle va sonner l’alarme et certainement le peuple tunisien sera encore une foi dans la rue. Les tunisiens n’ont plus peur maintenant, parce qu’ils ont gouter la liberté. Certainement ils sont prêt a sacrifier tous pour ne pas perdre cet gout sucré.
Une presse libre, c’est le plus solide pilier d’une vrai démocratie !
Je souscris totalement avec l’appel de Aziz krichen avec cette nuance pour le point 5. Je propose de parler de “Refonte” des dispositifs réglementaires et légaux interdisant jusqu’ici l’expression des droits fondamentaux.
pour le reste je crois que c’est LA PROPOSITION à l’heure actuelle pour les tunisiens.
Vive la Tunisie
Bonjour Mr Aziz,
Personnes ne peut être en désaccord avec la finalité de ce que vous proposez, mais je suis absolument contre le moyen que vous suggérez pour y arriver. Appliquer votre proposition revient à laisser le chaos dans le pays pour encore longtemps (probablement plus que la durée de six mois).
Maintenant, les tunisiens ont bien comprit qu’il peuvent descendre dans la rue quand il le faut et quand le veulent. Mr Gannouchi et son gouvernment ne sont peut être pas si propre qu’ils semblent l’affirmer mais ce n’est qu’un gouvernement temporaire et il n’a pas (et il n’aura pas) un chèque tout blanc. Mr Aziz, tout votre argumentaire se base sur le point suivant: le but de ce gouvernement est de gagner le temps pour rebâtir l’ancien système aux prochaines élections. Vous dites que c’est risqué ? Vous voulez une garantie ? Voilà la garantie: le peuple tunisien ! la garantie c’est ni vous, ni l’opposition (légale ou pas) ni ce que vous appelez “vrai gouvernement provisoire de rupture démocratique”.
Le risque n’est jamais nulle mais c’est en tout cas moins risqué pour notre avenir de ce que vous proposez. Ne faites pas l’erreur de l’ancien régime en restant déconnectés de la réalité locale en Tunisie. Oui les tunisiens veulent maintenant une vrai démocratie, oui ils veulent préserver les liberté qu’ils viennent d’obtenir par le sang, oui ils ne veulent plus voir le RCD dans le pouvoir, oui pour tout ce que vous avez cité comme objective…Mais aussi ils veulent la stabilité, la paix, des emplois, des meilleurs conditions de vie…et tout ça disparaitra avec le chaos que vous proposez. Je pense parler au nom de pas mal de Tunisiens: on veut tout ce que vous avez proposez mais on ne survivra pas pour en bénéficier avec votre proposition !
Moez
Bon, une autre proposition révolutionnaire et populiste totalement détachée de la realité et des aspirations des Tunisiens qui appele a une ‘rupture democratique’ avec le passée ; à ceux qui adhere a cette position je pose les questions qui suivent:
économiquement qu’est-ce qui va se passer en Tunisie?
pouvez vous donner des noms qui ont le calibre et l’experience pour assumer les valises: interieur, defence, finance, developpement…?
qui represente le peuple actuellemnt?quel parti(s) politique(s) represent le plus le peuple tunisiens?
soyant realiste et responsable et voyons les choses en face: les demandes principales des Tunisiens actuellement sont la stabilité et la reprise économique et par la suite une transition démocratique au moindre cout avec certainement une rupture totale avec RCD!
Le RCD ne doit pas figurer dans la composition du gouvernement transitoire.
Non à l’exclusion à toutes les composantes politiques exceptés le RCD et les partis fantoches mis par la dictature à son service.
Oui à la différence.
la transition démocratique exige la politique des étapes et des priorités.
la priorité urgente : abattre le corps de la dictature à savoir le RCD, cette machine stalinienne et meurtrière.
Aux intellectuelles et à l’élite: travailler au service du pays et à la mise en place de la démocratie; sortir des contradictions et des coups bas et de la guerre des clans pour des fins personnels et des intérêts bas. L’égoïsme doit être jeté dans les poubelles.
Sauvons notre chère révolution qui s’est produite par le sang de nos martyrs issues du peuple , de l’armée et de notre saine police et gendarme. les barbouses de la dictature doivent être anéantis.
Vive l’armée et le général RACHED AMMAR
Vive le peuple tunisien
vive tous ceux qui nous ont soutenus
le chemin est encore long, ouvrons les yeux
et là, ça sera notre plus grande réussite .
Monsieur Krichen, votre avis est intéressent. Un des points qui me chagrine le plus : dans votre appel à l’union vous excluez les opposants qui ont accepté de participer au gouvernement actuel ? union ou désunion ?
Je suis totalement d’accord avec l’analyse et les mesures proposées par Aziz Kirchen. Bravo.
j’ai donc pris la liberté à en faire un résumé en Arabe pour que beaucoup plus de compatriotes puissent lire et apprécier discours indispensable au processus de démocratisation de notre société :
أيها الشباب ! يا شعب تونس الحرّ لا تتركوا الذئاب السياسية تنهش نتاج انتفاضتكم الثورية من أجل حرية التعبير والحياة الكريمة والمواطنة. وبالتالي ينبغي علينا كلّنا أن ننطلق من المبادىء أو الخطوات التالية لنتمكن من بناء نظام ديمقراطي حقيقي وشامل لجميع مطالب الشعب:
• توحيد قوى المعارضة بجميع اتجاهاتها والمجتمع المدني
• تحريك الشعب في جميع أنحاء البلاد
• رفض حكومة الوحدة الوطنية التي يهيمن علىيها أذناب حزب الرئيس المخلوع
• إنشاء حكومة مؤقتة ديمقراطية حقيقية متكونة من كفاءات المعارضة يكون الرئيس المؤقت السيد المبزع الصلة الوحيدة فيها بالماضي
• إجهاض القوانين المعمول بها لقمع الحريات والحقوق الأساسية حالاًّ
• إعداد و تنظيم انتخابات تشريعية مبكرة في غضون ستة أشهر
• استبدال السيد “المبزع” برئيس مجلس النواب الجديد وبصفة مؤقتة أيضا
• تطوير وإصدار دستور جمهوري جديد
• تنظيم انتخابات رئاسية بعد سنة واحدة في إطار القانون الأساسي الجديد
• حصر مهام الرئيس المُنتخب في وظيفتين: التمثيل والتحكيم …
Tout à fait d’accord avec cette analyse. Pour résumer à mon tour et relayer la proposition d’Aziz Krichen, j’insisterai sur quelques points :
1. formation d’un gouvernement de personnalités indépendantes sans étiquette politique, chargé des affaires courantes; les politiques doivent s’occuper à organiser leur mouvement et à créer des convergences (notamment entre démocrates progressistes et laïcs)en vue des prochaines élections
2. révision rapide de tous les codes (électoral, de la presse, des associations, etc…) sous l’égide de la commission qui a été annoncée : celle-ci doit comprendre tout le spectre de l’éventail politique et de la société civile
3. récupération (conservatoire) au profit de l’Etat des biens mobiliers et immobiliers des familles Ben Ali, Trabelsi et alliées, ainsi que ceux du parti-Etat RCD, en attendant que la justice statue sur leur légalité.
4. élections législatives dans 6 mois selon le nouveau code électoral; le nouveau Parlement se constitue en assemblée constituante; le président de la République par interim est celui du Parlement démocratiquement élu
5. J’appelle -comme d’autres – à un régime parlementaire : nous ne voulons plus “d’homme fort ou providentiel”. Nous avons déjà donné!
6. élection présidentielle selon la nouvelle loi fondamentale, en espérant un régime parlementaire stable plutôt qu’un régime présidentiel (mais c’est à l’assemblée constituante d’en décider).
Amitiés à tous et vive la Tunise libre et démocratique!
Hakim
Pourquoi attendre une légitimité de la part de personnes qui ne veulent pas que vous l’ayez. Il n’y a pas révolution, ce n’est pas la prise du pouvoir d’une futur élite voulant remplacer une autre élite sclérosée aux yeux de tous. Un pays qui se lève dans sa totalitée contre l’esclavage qu’il soit d’origine maffieu, fasciste ou ultra-religieux, cela à un nom oublié de l’histoire c’est une makhnovitcha.
Vous êtes une des rares nations à l’avoir vécu. Chacune d’entre elles furent renversé par la force et sa pensée presque oublié. Ces ennemies ne jurant que par sa désorganisation: soit économique, soit militaire, soit constitutionnel.
Le pourrissement et l’attentisme étant leur meilleur arme face à la désorganisation de l’un de ces trois domaines.
Je penses sincèrement que certains jouent encore la montre beaucoup parmi vous s’en sont rendu compte.
Une véritable organisation doit émerger. Les dirigeants d’opposition ne devraient pas avoir peur de laisser le peuple s’auto-gérer. Quelle ilégimitée a le peuple d’organiser lui même les élections? quartier par quartier,commune, région ainsi de suite? Constituer des conseils communaux, qui se dotent d’une sécurité, élabore les doléances, réorganise l’outil de travail et la distribution de ces produits? Les lois, la constitution etc… c’est aux citoyens d’en décider réellement et aux élites politiques de les synthétiser en vue du rassemblement de l’ensemble du pays. Vue votre unité de pensée contre la dictature il sera dure de vous désunir. L’important n’est pas qui organise les élections si vous êtes vigilant pour qu’elles restent démocratique mais bien qu’elles aient lieu même temporairement pour une durée de six mois en vue d’autres élections. Qui validerait la future constitution.
Etant donné l’état du monde, sa maffioisation cela ne viendra pas d’en haut même avec la meilleure volonté de votre opposition.
C’est ce que vous nous avez déjà à tous prouvé.
entierement d’accord ;le rcd est une des causes de notre malheur,qu’on en finisse et que ghanouchi laisse sa place ,qu a t-il de mieux que les autres et qu’a t il fait depuis qu il est au gouvernement,à part cautionner la dictature et le pillage du pays,il doit se retirer et tous ceux du rcd qui sont aussi responsables ,
Bonjour a tous ,
Surtout n’oubliez le grand ami de Zine Le president au multiple casquettes? ex: tunisie lait M.Nejib Doghri.
Je ne suis pas Tunisien, mais un ami français de longue date. Une solution plus sûre et qui mettrait peut-être tout le monde d’accord, serait que le général RACHED AMMAR, si vous pouvez lui faire confiance, prenne les rennes, choisisse son équipe de gouvernement de transition, et gère vos étapes 1 à 6, pour ensuite se retirer. Par ailleurs, votre plan ne devrait pas faire l’économie de la dissolution du RCD, et de la saisie conservatoire de ses biens par l’Etat.
A Francois, ta suggestion est excellente mais dans l’etat actuel des choses, l’interpretation nationale et internationale de la revolution des jasmins deviendra : un putsh miltaire, meme si le General a demissione et portera un Blazer au lieu de l’uniforme.
Il est trop frais – sorti des rangs il a tres peu de temps.
Cela dit, je n’ai que respect et admiration pour le courage et les qualites humaines de ce General dont je n’ai jamais entendu parler avant le 13 Janvier.
Par contre, dans le meme contexte on peut rappeler des oubliettes des Personnalites Politiques civiles qui ont quitte la scene politiques bien avant la prise de pouvoir de ZABA et dieu sait s’il y en a.
Personne ne peut les accuser de collusion avec l’ex dictateur ou le RCD.
le 1er nom qui me vient a l’esprit est celui de Ahmed el Mestiri
il a abandonne la politique, la scene politique je dois dire , apres avoir ose confronter le Combattant Supreme lui-meme.
Cela dit, reste a savoir s’il veut lui-meme retourner a la vie politique.
Dans cet ordre d’idee si vous connaissez d’autres personnages d’envergure, honnetes et patriotiques,vous pouvez les suggerer.
Exile depuis 25 ans, je n’ai plus la memoire d’antant.
LES BOBOs!
Je partage l’avis de Tawfik concernat Hmid El’Mestiri.
En revanche, et je ne voudrais pas vous gacher la joie de fêter cette “révolution”, mais j’ai toujours pas vu la tête du roi coupé.
De mon point de vue: c’est un simple “coup d’état politico/militaire” profitant d’un désordre publique. TOUT SIMPLEMENT.
C’est sûr que pour une belle production américaine “le Jasmin” sent meilleur que le sang ou la poudre.
Arrêtons l’hypocrisie et soyons un peu plus sérieux et surtout évitons les slogans à deux francs et reclamant plutot la tête du roi pour bien finir le travail.
On va où là! il manquait plus que ça! ça vous a pas suffit Ben Ali comme général.
J’espère que vous le dites pour rigoler!
Sans blague!
Ne soyons pas naïf.
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PS1: VIVE LE PEUPLE.
PS2: MORT AUX “TRAITRES”.
cher aziz je derai meme que c’est peut il faut d ‘aventage de gardes fou ,psq le systme est tjr la .on a la meme axperience en algerie en a renplacer un zaim pae un zaim et toute la smala est rivenu sou d autre appellation ,
ناس طيبون
احد الرؤساء الامريكان لا اذكر اسمه قال….كلما جاء اناس طيبون لاصلاح الاوضاع
…الا و برز لهم اناس طيبون اخرون و افسدوا عليهم الامر
Cher Monsieur et Chers Compatriotes, Je ne vous connais pas, mais nous partageons un certain nombre de point de vus et en premier lieu l’appel à l’unité des opposants pour organiser la transition. L’unité de l’opposition est La condition pour réussir cette transition. La “distributions” des différents portefeuilles ne devrait pas être une source de division:elle ne pourra que être provisoire: jusqu’aux prochaines élections et aurons la charge de la continuité de l’état. Gardez Gannouchi est un NON sens “révolutionnaire”. Quant à la suite, une démocratie parlementaire serait la garante à toute dérive monarchique.
Vive la Liberté – Vive la Jeunesse qui nous l’a donné – Vive la Tunisie
Toute forme de gouvernement parlementaire qui exclut certaines parties et qui ne permet que deux ou trois agit de refuser au peuple son droit à la liberté d’expression et de leur pouvoir pour vraiment consentir à leur gouvernement. Le résultat est un trompe-l’œil, tout comme la situation avec les partis républicains et démocrates aux Etats-Unis, où les deux parties ont la même politique, et de nombreux États ont des lois accès au scrutin pour proscrire effectivement toutes les autres parties de participer. Pour cette raison, beaucoup de gens ne votent pas et sont coupés de leur gouvernement, et le gouvernement est gravement endommagé et forme familiale dynasties. Le gouvernement agira alors à bénéficier les familles qui contrôlent l’entreprise, ainsi que les sociétés dont le contrôle des familles, et les gens seront exclus du processus.
Peut-être qu’il serait préférable de reprendre la route, avec une nouvelle constitution, qui contient quelque chose comme une déclaration des droits comme aux États-Unis. Mais pour la Déclaration des droits pour être de quelque valeur, le peuple doit participer activement au sein du gouvernement, de sorte que la première chose est, c’est que toutes les parties doivent être autorisés à participer au gouvernement. Tout gouvernement qui choisit les parties seront autorisées à participer devraient être reconnus comme illégitimes.
En plus de cela, il est très dangereux de laisser les ministres de l’ancien gouvernement rester après leur parti a été balayé du pouvoir. Aucune république constitutionnelle permet à ce, avec chaque nouveau gouvernement, les ministres changent, les anciens congé, et de nouveaux sont nommés.
Sinon, il n’y aurait aucun changement dans la politique, et la voix du peuple dans la gestion des affaires de leur pays serait effectivement refusé. Cela a été le cas aux États-Unis, lorsque l’administration Obama conservé Secrétaire George Bush de la Défense, avec le résultat que la nouvelle administration a conservé de nombreuses politiques de l’administration Bush en ce qui concerne la guerre en Irak et en Afghanistan, en ignorant le mandat clair de la peuple américain dans leur désir de changement.
Un résultat similaire pourrait se produire en Tunisie, où il ya beaucoup de choses bonnes en ce moment, mais les politiques et les personnes et les sociétés qui en bénéficient sont les mêmes que précédemment, en dépit du mandat clair du peuple tunisien pour un réel changement.
La Democracie americaine est une des plus fascinantes, elle repose sur le simple principe suivant: Pour prendre le pouvoir un parti doit collecter un plus grand nombre de voix que l’autre, ou les autres partis, cela ne veut pas dire qu’il a le consentement de TOUT le monde mais de LA MAJORITE ABSOLUE des votants meme si cette majorite est negligeable, des fois et c’est un paradoxe,un parti est declare gagnant avec une MAJORITE MINORITAIRE.Mais tant-pis pour les non-votants meme s’ils repesentent 80% de la population.
C’est pour cela que les USA est une Republique plutot qu’une Democracie.
Cela dit, La Tunisie sans craindre les critiques doit s’inspirer des Constitutions Americaine, Francaise, Finlandaise, Suisse et autres Pays democratiques ( je n’ai cite aucun pays arabe parce qu’ils n’ont en pas) les phagociter, prendre le meileur de chacune et les “TUNISIFIER”.
cher amies et frere tunisiens il y a encore beaucoups de chemin a faire avant de voir notre pays libre et democratique avant tout je voudrais vous rapeller qu’un pays libre et democratique n’es pas cinonyme de richesse sa va etre encore tres dur et beaucoups de pays voisin et aussi d’autres qui estiment que la democraci n’est pas pour les arabes attendent qu’on ce casse la figure poure que certains dise”je vous et dit que la democraci n’est pour eux pendant que d’autres (dictateurs) diront a leurs peuple restes tranquille et vous aurez du pain notre destain et de montrer l’exemple nous avons une grande resposabilte envers le monde entier (oxidantaux et dictateurs)faite preuve de sagesses et que l’amour du prochain soit avec vous
Tout à fait d’accord avec Monsieur KRICHEN, C’EST LA FEUILLE DE ROUTE POUR LA TRANSITION QUE DOIT IMPOSER LA VERITABLE OPPOSITION ET AVEC ELLE TOUS LES SECTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE, LA LUTTE CONTINUE.
Mr Ghanouchi est un pion entre les mains des autres. Je ne pense pas que le gouvernement transitoire qu’il vient de constituer est un travail de hasard. Et si il contient plus d’une dizaine de membres de l’ancien regime ce n’est pas par pure coincidence. En plus, rappeler vous comment il a bien prononcer sa derniere phrase: ” le dernier mot reste au peuple”. Au cours d’une interview, Il parle tout naturellement de sa communication téléphonique avec l’ex-président. Le ministre de l’interieur qui trébuche sur le mot “Martyr”, et le president qui insiste sur le “Moi”,exple: j’ai décidé, j’ai contacté etc. Je suis sure que les anciens ministres font tout pour provoquer le peuple, ils savent que c’est le meilleur moyen pour semer la zizanie.
Ne tombant pas dans leur jeu. ils sont un petit nombre mais beaucoup plus rusé que le peuple ..parcequ’ils sont plus soudés.
Ne perdont pas de temps dans des discussions politiques stériles sur le partage du pouvoir et sur des comptes rendus entre les chefs de partis. Soyons plus solidaire pour garder notre fierté envers le monde entier, d’avoir oser une révolte et de … l’avoir réussi.
Dissoudre le RCD serait suicidaire.
Assez de démagogie SVP!!!!
Certes il faut séparer le parti et l’etat. Certes il faut interdire de vie politique les elements les plus criminels de ce parti. Certes il faut obliger le RCD à se purger et à se refonder.
En renvanche le jusqu’au boutisme et la chasse aux sorcière pourraient faire crouler le pays.
Une dissolution immediate du RCD donnerait naissance à une myriade de partis et ce serait le chaos politique. On pourrai renommer alors notre pays IRAK 2.
Faut arretez les betises SVP. Gerer un pays c’est trés délicat et laissons ce gvt faire ses preuves tout en restant vigileants à ne pas voir le RCD reprendre à nouveau les choses en mains.
SOYONS TOUT SIMPLEMENT RESPONSABLES!!
Tout a fait raison, J’ai compte en Iraq pas moins de 340 Partis politiques l’un d’eux portait le nom d’un Docteur, il etait a la tete du parti et son seul membre, et ce n’est pas un blague.
On voit dejat que nos “petits politiciens”, se precipitent deja et a tout prix vers le tronc et ils ne comprennent malheureusement pas, que toute revolution exige un changement structurel allant du bas en haut. A mon avis, le but sacre et le reve sacre c’est la liberte et pas la democratie, qui n’est qu’une technique de gerance. En faite seul un homme libre peut etre democrate.Seuls, des politiciens et un peuple revolte n’arrivent pas a accomplir cette tache historiqe, pour cette raison je voix que le role de l’elite intellectuelle est indisponsable, car jusqu’a maintent le seul moteur spirituel de la base est Aboulkacem Chebbi. Oui on a chasse Ben Ali, oui on leur confisque les biens, oui on brule ce nid de ras(RCD) mais est ce que la la mentalite tunisienne est vraiment capable d’assumer la responsabilite d’etre libre en deux mois, est ce quelqu’un peut garantir que l’electeur ne vendra pas sa “voix” si on lui propose l’argent, a vrai dire j’en sais pas et je coit qu’a ce moment bien delicat, la participation de nos sociologues et de nos psychologues dans ce front national est indisponsable. Oui monsieur Aziz, je trouve que votre analyse est la plus sage pour sauver notre reve. puisqu’on n’a pas le droit a la faute(nos ennemis sont nombreux). on doit proceder pas a pas pourque d’une part la base qui etait soumise pour des annees de dictature commence a sentir la douceur de la liberte et c’est ainsi qu’elle sera vigilente pour ne pas perdre son aquis, et d’autre part l’elite fait le reste.
TOUAITI MEHRI- KIEV, UKRAINE
Monsieur TOUAITI MEHDRI,
Avec tous mes respects, dans un dialogue libre, chacun doit donner son avis LIBREMENT. En revanche je vous invite à relire votre commentaire : son résumé est le suivant : LE PEUPLE A FAIT REVOLUTION, et vous pensez quand même qu’il est prêt à la vendre pour une poignée de dinars… un peu NON BEAUCOUP (ça ne sera jamais assez) de respect svp pour CE PEUPLE, pour nos martyrs. NI vous, ni moi même ni monsieur KRICHEN (nous sommes tous les trois en Europe je pense) ni même les partis d’opposition nous devons leur confisquer cette révolte. Maintenant ce peuple la, qui n’a aucune ambition politique aspire seulement à mieux vivre, à vivre en liberté. Merci donc, comme vous le dites, aux politiques, aux intellectuelles, aux expatriés de prendre leur responsabilité et de permettre à ce peuple d’avoir ce qu’il souhaite. Il a permis à chacun d’entre nous d’avoir ce qu’on a toujours souhaité sans pouvoir le faire.
JE TIENS A EXPRIMER MON BONHEUR DE POUVOIR DIALOGUER AVEC MES COMPATRIOTES AUSSI LIBREMENT. MERCI NOTRE CHER PEUPLE.
LIBREMENT
Les Tunisiens ont réussi à se débarrasser d’une dictature policière qui les a anesthésiés et terrorisés tour à tour, en mettant en place un système terrible de suspicion pour diviser.
Réussir ce tour de force a eu un prix, et nécessite d’aller jusqu’au bout. Le Chaos présenté comme un risque, est un épouvantail de plus,encore de l’intimidation, et probablement de la manipulation.
Regardez comme l’ancien pouvoir était manipulateur, après le discours de Benali le peuple “télécommandé pour la télé nationale poussait des cris de joie ! c’était de l’illusion fabriquée de toute pièce. Il ne s’agit pas d’etre parano, enfin un peu tout de meme, mais extremement vigilant.
Chacun sait que le tunisien n’aime pas la violence, est pacifique, cela l’a conduit à la soummission à ce régime totalitaire et corrompu, et qui sait toujours utiliser cette ficelle. Sinon nous entendrons les rumeurs du risque islamistes aussi… ils agitent un spectre pour faire peur !!
il n’y aura pas de chaos, car les tunisiens n’en veulent pas, ils sont démocrates dans l’ame,ils aiment discuter palabrer,s’opposer verbalement, et que le plus convaincant, le meilleur gagne ça s’appelle la démocratie. se sont battus pour leur liberté et ont payé le prix fort.
Mais ils ne sont pas dupes non plus, ils ne veulent pas etre volés. Ces “gouvernants” ont ils ? avez vous ? avons nous entendu la Rue ? femmes et hommes dignes, avec une grande lucidité, dignité, maturité politique et pacifiques !! ils ont compris !
Meme si Mr Ghannouchi tel la belle au bois dormant vient d’ouvrir les yeux, et se pose en sauveur, d’autre sont autant qualifiés et meme plus, que lui pour diriger un gouvernement de TRANSITION. Rappelez vous,Ben ALi fuit, cet homme dit intègre, s’est mis Calife à la place du Calife, puis a cédé son trone au pdt du parlement forcé par la Rue. Son réveil brutal n’est du qu’à la peur d’etre incriminé, mais il ne devrait pas : “il n’a rien se reprocher” dit il sur Europe 1 car le 1er ministre n’avait pas droit de regard sur la corruption sic(europe 1); et sur France 24 “il ne soupçonnait pas des problèmes si graves” re sic.
Alors est il assez crédible pour qu’on lui laisse les rênes d’un pays en mutation ? avec son expérience de la propagande, de la manipulation et la langue de bois, son intelligence je le crois assez fin de ramener insidieusement la Tunisie à sa situation antérieure. Il ne sait pas ce qu’est une vraie démocratie et quand bien meme, c”est trop tard.
Lui est ses ministres, anciens du RCD, anciens de BenAli, et anciens tous courts, ont le culot de se présenter comme indispensables
au maintien du cap ? Ce sont toujours eux qui choisissent et nomment les ministres :
Joli coup d’éclat : pour faire taire les jeunes, on sort de prison un ex bloggueur qui tout à coup leur trouve des qualités ,mais quelles compétences réelles a t il, en dehors d’etre un activiste efficace qui s’est fait ou se fera retourner. il devrait démissionner avec eclat aussi.
Quels postes clés ont ils offerts à l’opposition? aucun. heureusement les nominés ont compris, la rue aussi, la bete malfaisante est toujours là tapie dans l’ombre.
Ben Ali, sa famille élargie ont mis en place un système,ont vidé le pays de sa substance, ils sont partis mais le système est encore là grace à ses derniers sbires. il ne faudra pas non plus les oublier, ils ont des comptes à rendre à la justice, pour des siècles et plusieurs générations.
Alors d’accord avec Mr Krichen, la Tunisie va pouvoir trouver sa place parmi les démocraties,en tatonnant c”est sur mais ne laissera plus de place à aucun totalitarisme. Si je devais avoir une inquiétude elle serait à l’endroit de l’armée,silencieuce, du coté du peuple dans la rue, mais qu’en est il de son état major ? ils ne sont pas exprimés et j’espère vraiment qu’ils conserveront cette neutralité bienveillante sans arrière pensée de putsch. Car oui là, ça serait une catastrophe.
Enfin, il faut exiger la liste de ces morts civiles et militaires ne pas oublier tous ces morts martyrs du régime,leur faire la place qui leur est due dans la mémoire collective. N’oubliez RIEN.
Plus Jamais ça !
Avec un vrai gouvernement de transition, le pays sera gouvernable avec la participation active de chacun et de tous ensemble!
BRAVO A TOUS LES TUNISIENNES ET TUNISIENS VOUS AVEZ GAGNÉ VOTRE DEMOCRATIE MAIS ATTENTION AUX VOLEURS ET PRESTIDIGITATEURS : SOYEZ ET RESTEZ VIGILANTS POUR TOUJOURS.
Ce mois de janvier j’ai pleuré 3 fois: quand j’ai vu les RCDistes dans la rue après le discours de ben ali (comment est ce possible de l’acclamer alors que les tunisiens se révoltaient et se faisaient tirés dessus…) quand ben ali a fui comme un rat (là c’était des pleurs de joie…) quand ghannouchi a énuméré les noms du gvt de transition ( là j’ai pleuré de rage comment est-ce possible ? on prend les mêmes et on recommence? comment? ghannouchi n’a rien vu: la corruption? le clientélisme?la main basse sur l’économie et les finance? la dictature? la torture? l’absence de libertés? la misère? le chômage?etc… ghannouchi vous êtes soit aveugle soit aveuglé mais c’est trop facile de démissionner du RCD et de continuer comme si de rien n’était.
Les technocrates, les hauts cadres de l’administration devraient gérer ce gouvernement en attendant le changement de la constitution et les élections de juillet 2011. De plus on devrait passer au régime parlementaire: en effet 56 ans de régime présidentielle on voit où cela nous a mené.
Morjane faisait parti de l’UGET c’est le RCD des étudiants…( no comment) en 1977 il est fonctionnaire du HCR puis comme par hasard après son mariage avec une ben ali il devient ambassadeur et il est dans les bonnes grâce des américains ( au moment des manifestations ses idées sur la liberté d’expression étaient tranchées : il a toujours été contre le net et les réseaux sociaux) là aussi çà promet
J’espère que dorénavant les chefs des missions diplomatiques seront des hauts cadres du ministère des Affaires Étrangères et donc des professionnels et non plus des ministres déchus ou des proches ou affiliés à la famille comme cela est le cas aujourd’hui ( à Paris, Marseille, Nice, Bruxelles, La Haye, Londres, Rome, Beyrouth etc…)
[…] Tunisie : Lettre ouverte à l’opposition et à la société civile Vos contributions | Jan 19, 2011 | 5 comments […]
Vous y croyez ?!
Oui nous sommes tous dépités, oui nous aurions surtout aimé que le Ministre de l’intérieur soit remplacé, oui nous espérions une présence moindre des gens de l’ancien régime. Mais la vie économique doit reprendre, les écoles rouvrir, les dégâts réparés. Nous acceptons mais nous n’enterrons pas nos haches de guerre, et ils le savent ! Et même si lui n’a rien compris, eux ont très bien compris que plus rien ne sera pareil. Jamais personne ne volera cette révolution a ces jeunes qui nous l’ont offerte. Un seul slogan doit rester dans la mémoire de tous, un slogan de jeunes “dégage”, et ceux qui aujourd’hui ont encore peur, ceux de la vieille génération, doivent se faire formater les esprits et arrêter ces discussions stériles et théoriquement foireuses. Ceux là même qui affichent encore, et sans aucune pudeur sur les murs de leurs locaux de “l’opposition” (vu à la télé) les photos de Marx, Lénine et du bonnet phrygien ! Ceux là n’ont aucune leçon à donner à ces jeunes qui sans aucune idéologie d’un autre temps, mais grâce à leur engagement sain et réaliste, et leur envie de liberté ont su déloger un perfide personnage. Restons farouchement vigilants, monsieur car si nous supposons qu’ils sont les plus forts ils vont eux aussi le croire or ce serait trahir nos enfants.
Il nous a brimé pendant 23ans, il nous empêche de hurler notre joie aujourd’hui, Arrêtez de vous masturber l’esprit et de nous pourrir la vie.
Assez !
Kahena libre
J’adhère totalement avec la proposition d’Aziz Krichen.
Je le félicite pour ces propos.
La révolution n’est pas terminée, il ne faut surtout pas lâcher la pression car le cirque n’a que trop duré.
Il faut rester uni, c’est notre force pour la victoire finale.
L’expérience montre qu’il vaut mieux faire des sacrifices avant, pour partir sur une base solide et construire notre avenir sans crainte.
Qui ne veut pas de stabilité, de travail et de paix mais la liberté à un prix qu’on doit payer et c’est maintenant.
La remarque de Pedro est également intéressante.
Bravo M. Krichen.
vous voulez des tgv ; des autoroutes ? mais n’enlevez jamais vos vieux trains qui arrivaient jamais à l’heure … c’était tellement folklorique … et on pouvait rencontrer les gens du pays en seconde classe … les touristes aiment ces vieux trains d’un autre âge … faits pour les retraités … les gens qui se promènent … où l’on prend le temps de vivre .. car on est en afrique où tout est différent de l’europe …
je cherche naufel qui est à barcelone depuis longtemps et qui était commerçant en face de l’hôtel plein vent hammamet nord : il doit être content de voir cette révolution …