Par Dr. Saadeddine Zmerli, ex-président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme.
Dans un article récent j’ai essayé de définir la pluralité des grèves observées et proposé des solutions qui puissent permettre aux travailleurs de faire connaitre leurs doléances sans interrompre leur travail seul créateur de richesses.
L’arrêt complet des vols de Tunis Air ne manque pas de surprendre par sa prolongation Les voyageurs tunisiens pris en otage commencent à manifester leur mécontentement, quant aux touristes, ils grossissent pour chaque jour de grève les 40% de ceux qui ont changé leur destination touristique vers notre pays. C’est une catastrophe économique annoncée.
Le problème actuel est de procurer des emplois à ceux qui ont déclenché la Révolution.
Cette révolution est avant tout celle des laissés pour compte que le 2626 aurait dû aider à sortir de la misère et à vivre une vie décente, celle de jeunes chômeurs diplômés et du premier d’entre eux Mohamed Bouazizi dont le sacrifice a permis l’avènement de la liberté.
Comment procurer des emplois à ces jeunes ? C’est le problème auquel gouvernement, syndicalistes et associations essaient de résoudre.
Il sera facilité si tous ceux qui ont pris le train en marche reprennent leur travail et le fassent d’abord pour eux-mêmes, pour le garder, et ensuite pour en donner à ceux qui n’en n’ont pas.
Toute révolution entraine une recrudescence des demandes sociales concernant les salaires et le statut de l’emploi, demandes sans fin, disproportionnées par rapport aux moyens de notre petit pays..
Elles sont justifiées quand elles s’expriment de façon pacifique et limitée dans la durée, par exemple, par le port d’un brassard qui annoncerait une grève revendicatrice apaisée, sans arrêt de travail.
Les Tunisiens sont capables d’accepter leurs devoirs pour le bien de tous, dès l’instant où ils sont écoutés et où leurs doléances sont discutées et prises en considération.
Aujourd’hui nous avons besoin de la reprise, le plus tôt possible, de notre tourisme et du maintien de nos exportations. Nous avons besoin d’investisseurs étrangers pour créer des emplois.
Il est juste que tous ceux qui se trouvent dans une situation difficile sinon précaire fassent entendre leurs revendications et s’assurent qu’elles sont enregistrées comme il se doit.
Mais surtout qu’ils ne se laissent ni influencer ni manipuler par certains qui malheureusement existent encore dans notre pays pour faire échouer la Révolution et faire renaître une situation qui leur apportait des privilèges de toutes sortes qu’ils ne veulent pas abandonner.
Que chacun soit vigilant et honnête pour que le courage des plus pauvres n’ait pas été vain.
Mr.Dr.Saadeddine,
Bonjour
travaille et Greves c’est possible.des gents veulent travailler je pense pas de probleme, autre veulent faire du Greves aussi pas de probleme.
les Toursites d’europe connaissent bien les Greves c’est normal.
cons.2626 .la caisse et vide Leila a pris 50 % sources des Temoignages du Gov.Tunisienne, reste seulement la Solidarite’ entre les Tunisiens.
et la catastrophe economique existe depuis 10 ans en Tunisie
-les banques n’aurait plus assez d’argent? des Credits pour TRABELSIS, El-Matri sans Garantie et 0,0012 % ??
Solidairement votre pour resister a tous les exclutueurs,responsables conscients et bien vivant de la misere du monde .
un CONSEIL:
1-L’EU gele officiellement les avoirs de Ben Ali & Co d’un cote’, et d’autre 225 Mio.EUR comme Credits .?
-un Proverbe chinois:
ne me donne pas un poisson, mais laisser moi d’apprendre comment fait la peche.
-pour renforcer la puissance economique en tunisie doit approcher les themes principal:
-L’egalite = Justice :Demande immediate d’arrestation les 65 PAX
-Securite’ par le Militaire
-Justice Neutre et sans corruption
* le peuple tunisien peur.sera refuger dans les bras de l’islamistes
BE CARE !!!!et faite ATTENTION :DEMANDE de fermeture les Frontieres
Coordialement
CONSEIL NATIONAL de la RESISTANCE (CNR)
Department of OPERATION TUNISIA
A-
Travail et grève ne riment pas ensembles, en temps de crise… et surtout quand le mot ‘travail’ est orthographié de la sorte : “travaille”.
Bon voilà… c’est dit en deux mots et trois secondes… je reprends mon travail.
Merci Dr Zmerli pour cet article. ce qu’il faut dans la pratique c’est d’identifier les manipulateurs derrières plusieurs grèves sauvages et qui appartiennent vraisemblablement aux cho3ab mihnia du RCD. Pour le reste un travail d’information est nécessaire pour aider à la prise de conscience des priorités et des moyens à suivre pour servir l’intérêt commun des tunisiens tout en défendant ses demandes sociales légitimes.
Quelque corrections sur les motivations et les maux de la revolution Tunisienne qui inspirent maintenant le reste du monde arabo-musulman et qui sait peut etre d’autre peuples:
1- Elle n’est pas celle “des pauvres” et elle n’est pas une revolution de “jasmin” ni d’autre slogants vide de sens. La revolution Tunisienne est celle de la revolte contre l’injustice.
Elle a commence bien avant Decembre 2010. Elle a ete declenchee par l’affront a l’humanite et la profonde injustice qui n’a cesse d’augmenter et gonfler de jour en jour jusqu’a devenir intolerable: les injustices a tous les niveaux jusqu’au despoir!
2- Elle n’est pas le fruit des plus marginalises comme on voudrait nous le faire croire car elle n’est pas marginale mais elle est le resultat du desespoir d’une majorite. ~80% de la population tunisienne etait consideree apres l’independance comme la classe moyenne vivant decemment et travaillant fort. Mais a force d’injustices et d’opportunism utilise par les uns et par les autres cette frange s’est erodee drastiquement surtout pendant les 20 dernieres annees jusqu’a rejoindre la classe des plus demunis avec un pouvoir d’achat et d’expression reduits au ridicule et ou le travail est devenu un privilege et non un devoir et un droit non seulement pour les scolarises de la societe mais aussi pour le reste de la population
4- Le plus gros employeur en Tunisie est le secteur prive (agriculture, commerce et PME/PMI de service et non pas le tourism que l’on sort comme une menace a chaque fois que les Tunisiens sortent dans les rues pour s’exprimer. Il ne faut surtout pas “effrayer les pauvres touristes”! Quel argument ridicule quand 80% de la population n’a pas acces a un besoin de base: la securite.
C’est le secteur prive c’est celui qui a ete le plus saccage les 20 dernieres annees paradoxalement le tourisme etait supposement le “plus prospere”.
Jusqu’a present aucune discussion serieuse ne s’est montree aux niveaux de la societe civile et des “autorites transitoires” pour permettre au peuple d’y voir clair. D’un cote les gens decouvre une ere retrouvee d’expression libre pour manifester leurs doleances et leurs besoins les plus criards et de l’autre un leadership absent ou une pseudo-autorite oeuvre en mode cache et reactif au lieu d’etre preventif en assurant la securite a tous et en montrant une transparence totale sur ces actiosn et decisions pour que le peuple reprenne confiance et se remette au travail serieux
5- Le pouvoir dit “transitoire” est en train de s’installer tranquillement et le hic c’est qu’il n’est pas clair au peuple Tunisien qui dirige quoi mais paradoxalement et en meme temps l’insecurite a augmente depuis qu’il est au pouvoir. Pourquoi?
4- La majorite des gens travaillent ou essaient de le faire du moins et le pays est pratiquement fonctionel mais aucune feuille de route n’a ete annoncee par les “autorites” au pouvoir: aucune structure a debattre ni de transparence quant aux prises de decision. Certes quelque commissions ca et la ont ete “creees”, quelque nominations arbitraires ont ete faites sans aucune motivation claire ni une consultation prealable du peuple a travers ses representants si bein que le peuple a continue a manifeste sa frustration. Le plus grave surtout c’est qu’aucune notion de limite de la duree ni dans le temps de ce pouvoir “transitoire” en fait il est tres vague sur ce sujet precisement.
Bref Mr Zmerli oui les doleances du peuple doivent continuer et les Tunisiens doivent retourner au travail serieux et au plus vite mais encore faut-il surtout qu’il y est une structure secure et claire avec un leadership transparent qui les dirigent dans la bonne direction
Quelqu’un pourrait me répondre?.. La greve est un droit, mais les grévistes ne sont pas payés les jours qu’ils ne travaillent pas (c’est le sacrifice qu’il faut faire pour utiliser cette méthode de contestation). Est ce que c’est appliqué comme ca en Tunisie?
‘Le problème actuel est de procurer des emplois à ceux qui ont déclenché la Révolution.’
Non, le problème actuel est que derrière ce gouvernement illégitime il y a un autre gouvernement de l’ombre qui tire les ficelles et qu’on n’a rien gagné de cette révolution si on ne les dégage pas! D’ailleurs il s’est empressé, malheureusement avec la bénédiction de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, d’abolir la peine de mort!!! De quel droit et pour protéger qui ???????
‘Cette révolution est avant tout celle des laissés pour compte’
Non encore, cette révolution est celle de tout les Tunisiens, vous essayez de nous lancer dans la polémique de qui s’approprie la révolution, je ne pense pas que vous croyez que ça va marcher, non?
‘Comment procurer des emplois à ces jeunes ?’
Ce n’est pas ça notre problème immédiat, la question de l’emploi se pose en Tunisie avec ou sans cette révolution, elle s’est posee hier et se posera demain, le problème immédiat a résoudre est celui de purger ce gouvernement trouble et qui derrière, il faut un assainissement TOTAL du paysage politique et institutionnel Tunisien..c’est la priorité immédiate pour pouvoir parler de changement!
Bon j’ai arrêté de lire votre appel a rentrer aux dortoirs a ce niveau car je le juge contre-révolutionnaire.
Par contre j’ai une petite question: il fut un temps ou ZABA avait mis la main sur la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (comme toute les institutions en Tunisie, a part l’ordre des avocats dont mr Boudebala) en y injectant ses hommes, était-ce de votre époque?
Bargou Président.
C’est juste que j’ai peur que tu appelle à me dégager moi aussi. Compte sur moi pour être avec toi sur la barque des deux derniers tunisiens que t’auras dégagés.
A Monsieur Zmerli,
Vous avez publié votre article le 14 février sur le site “LEADERS”,et croyant que la démocratie et la liberté d’opinion a touché tout les sites et journaux tunisiens, j’ai pris la peine de vous adresser la réponse ci-dessous. C’était sans compter sur les mauvais réflexes des tunisiens qui ont ont participé pendant toute leur existence à la censure et au pouvoir criminel. Ils ont retourné leurs vestes mais pas suffisamment pour ressembler à des démocrates. Ils ont donc refusé de publier ma réponse qui n’était pourtant ni insultante, ni méprisante, mais la censure est inscrite dans leur mode de pensée. Vous me donnez l’opportunité de la publier ici, sur un site qui milite pour la liberté en Tunisie depuis de nombreuses années, qui reste militant et égal à lui même.
Monsieur Zmerli,
Regardez les yeux de ceux qui font grève et vous verrez tous les signes de la misère. Regardez ces poitrines, ce sont les mêmes qui étaient en première ligne face aux flics armés qui chargeaient. Regardez ces visages qui ont quitté les mines de Gafsa ou de Jerissa pour dire nous ne voulons plus des conditions de vie indécentes et précaires. Voici cinquante années qu’on leur crie: “silence, ce n’est pas le moment de réclamer, le pays est danger, c’est criminel de faire grève”. Dites, ce sera quand le moment de vivre? Dites, ce sera quand le moment de crier sa misère sans mettre en danger la patrie? Leur espérance de vie est plus faible que la mienne et la votre, et ils ont travaillé toute une vie pour assurer le superflu des gens aisés, sans jamais obtenir le stricte nécessaire pour leurs enfants. Ce sont eux qui vont mettre le pays debout, mais eux qui va les mettre debout? Ils ne demandent pas l’impossible, ils demandent simplement une titularisation qu’ils n’ont jamais obtenue ou une augmentation de salaire minuscule qui ne mettra aucune entreprise en danger. Ils n’attendent plus l’autorisation de crier leur misère, ils ont obtenu le droit de demander réparation. Ils demandent une toute petite partie de la richesse qu’ils produisent, ensuite ils retourneront au travail et ils continueront à créer les richesses du pays comme ils l’ont toujours fait. Il est indécent de leur dire, maintenant que vous avez libéré le pays du joug d’une dictature de cinquante ans, retournez au boulot et continuez à créer la richesse, vous aurez un jour, peut-être quand vous aurez le dos voûté, une vie meilleure. Monsieur Zmerli et moi nous sommes à l’abri du besoin et nous avons gagné, grâce à leur courage, le droit de vivre en démocratie. Nous demanderions à ces smicards d’attendre encore quelques mois ou quelques années…et ils seront les cocus de la révolution.
le 16 février 2011
@Bob
Je me permets pas de répondre à la place de M. Zmerli.
Mais la révolutions a été initié par les chomeurs et les Jeunes. Les grévistes je les vois plutôt dans le rôle des cocufiants que des cocufiés.
Les grévistes du bassin minier de Gafsa?
Fehmi Thkil tu es l’un des perdants de cette révolution, tes commentaires me rappellent Borhane Bsaess.
Bonjour,
Les personnes de l’autre cote de la Méditerranée qui veulent joindre en condition décentes et en toute sécurité le continent européen peut me contacter sur mail. : nicupaleru29@yahoo.com
@ nicupaleru29@yahoo.com :
QUI ÊTES VOUS ?
@Dr. Saadeddine Zmerli
Concernant l’article je n’ai rien à dire et l’on ne peut qu’être d’accord.
Mais j’aimerais profiter du fait que je vous “attrappe” ici pour vous poser une question. J’aimerais même que vous y répondiez sous forme d’article.
Pensez vous que “les associations de droits de l’homme” et ses gens ont un rôle national à jouer dans cette phase transitoire et celle d’après ? si oui lequel? si non pourquoi ?
Juste pour vous provoquer: A quoi vous servez maintenant que BEN ALI est parti ?
Mes plus sincères respects.
@Dr. Saadeddine Zmerli: Pourquoi Ghannouchi est toujours au pouvoir?
La Tunisie de tous, MAIS! il faut changer les règles pour stopper les abus
http://www.petitionenligne.fr/petition/reformer-la-constitution-tunisienne-avant-toute-election-presidentielle/916
LES CLES DE LA DEMOCRATIE POPULAIRE DIRECTE SONT TROP PRECIEUSES POUR LES
CONFIER AUX POLITICIENS…
http://www.facebook.com/home.php?sk=group_131289076941374&view=doc&id=131664113570537