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Par Des lecteurs indignés,

Réponse à l’article de Alya Hamza, injurieux pour la révolution, paru dans « La Presse de Tunisie » lundi 21 février 2011, en page 7, sous le titre « maintenant, ça suffit ! »

Alya Hamza
On croyait la mercenaire de la plume bien connue, Alya Hamza, à jamais disparue de la scène médiatique avec ses maîtres sanguinaires Leila et Zine El Abidine Ben Ali. Et voilà qu’elle a le cynisme de reparaître dans la Presse du 21 février en page 7 sous le titre de « Maintenant Ça Suffit ! », avec une diatribe virulente contre les Gueux de cette Révolution qu’elle traite de « Carnaval » et qui ne veulent pas, écrit-elle, « que l’ordre revienne». En voici le paragraphe le plus indécent : « On a accepté tous les débordements, » fulmine-t-elle, « en se disant que c’était saine catharsis. On a écouté toutes les logorrhées en admettant qu’il fallait bien que la parole exulte. On est passé sur les délations, les chasses aux sorcières, les mesquineries, les veuleries, en espérant que ce n’était qu’éruption momentanée, et qu’on allait vite raison retrouver.

On a même fait taire notre agacement en voyant la rue, et non pas le peuple, s’instaurer en tyrannique sélectionneur de nos dirigeants et déstabiliser ministres, gouverneurs, commissaires et PDG, quand ils ne sont pas chassés comme des malpropres par une foule en furie qui a perdu tout respect pour la hiérarchie, les règles, les structures, le pouvoir, et qui, hélas, ne le retrouvera probablement jamais. On a entendu, sidérés, les hôtesses de l’air surpayées à mon avis, au regard de la qualité des services qu’elles offrent, condamner « sévèrement » le ministre de l’Intérieur venu leur rendre visite. On a accepté que dans ce Carnaval, les rois deviennent fous et les fous deviennent rois. Mais maintenant, ça suffit !», déclare-t-elle, en bavant de rage… Et d’ajouter, entre autres, avec la même haine pour la Rue : « Avec cet épouvantable acte de barbarie dont a été victime ce prêtre polonais, on a franchi une ligne rouge et l’on prend peur ». Alors que tout le monde sait officiellement que ce crime n’a rien à voir avec la révolution.

Comment cette sous-Marie-Antoinette à qui cette « chasse aux sorcières » ne peut que faire peur-étant donné sa carrière de mercenaire de la plume, s’arroge-t-elle le droit de juger avec un tel mépris ce qu’elle appelle « la Rue» !

Elle n’a jamais été le fleuron du journalisme. Bien au contraire, elle a toujours été la honte de ce beau métier, un pilier de tous les régimes et particulièrement du dernier, avec lequel elle a des liens étroits de parenté: son gendre est le frère de Marwan Mabrouk, époux de Cyrine, la fille-gangster de Ben Ali.

(Cherche-t-elle à sauver l’empire corrompu des Mabrouk par cette intervention aussi intempestive que cynique?). C’est une fausse journaliste qui est connue de tous pour avoir usurpé le nom de journaliste en violant continuellement la déontologie du journalisme.

En effet, elle a surtout passé sa vie à gagner une fortune avec son agence de publicité « VIP », créée déjà par sa mère Nefissa Ben Said. Totalement immorale, véritable oiseau de proie, à l’instar de sa mère et de nos dictateurs sanguinaires, grâce à cette agence, elle faisait feu de tout bois. Attachée de presse aussi bien d’hôtels, de festivals, de manifestations culturelles, etc, elle prélevait sa dîme sur tout ce qu’elle vendait et médiatisait: tableaux, livres, spectacles, congrès, marchandises de toutes sortes, etc. Elle était aussi un pilier du fameux « Club Elyssa » qui était l’un des innombrables rackets de Leila Trabelsi dont elle ne cessait de faire l’éloge dans ses échos et dans ses articles.

Prise de peur, comme tous ceux qui ont vampirisé sans scrupules la Tunisie et les Tunisiens, devant cette « chasse aux sorcières » persistante qui risque de finir par les atteindre, c’est Elle et non « la Rue » qui a franchi la ligne rouge !

Alors à la Rue de lui dire : « Maintenant, ça suffit !» DÉGAGE !

Des lecteurs indignés