Par Mustapha Kamal
C’est à peine croyable que ces gens là, avec un passé benaliste, chargé puissent dominer la Commission Nationale tunisienne sur la Réforme et dicter leur loi à tout un peuple qui a payé le prix fort de la liberté.
La révolution est en marche et rien n’est encore décidé. La force de contestation qui a balayé Mohammed Ghannouchi peut balayer toute personne et tout symbole de l’ancien régime.
Les tunisiens ne semblent pas savoir ce que révolution veut dire. Car comment peut -t-on concevoir qu’une équipe dirigeante qui a servi onze ans durant Ben Ali, décide à lui seul de nommer une bande de copains et de copines ayant servi encore plus longtemps l’ancien dictateur comme l’a bien expliqué l’auteur de ce post.
Cela revient à dire qu’il n’y avait qu’un seul responsable de 23 ans de malheur absolue qui avait frappé le pays: M. Ben Ali.
Quelqu’un peut me dire ou me donner le nom d’un dictateur qui a gouverné seul son pays?
En 1956 pour se débarrasser du Bay, Bourguiba et ses amis avaient balayé, éradiqué et faire effacer de la mémoire un système monarchique vieux de trois siècles. Pour se débarrasser de son opposant qui lui faisait de l’ombre, le même Bourguiba et ses sbires avaient pourchassé Salah Ben Youssef et les milliers de ses partisans, tués, emprisonnés, torturés et exilés.
Et aujourd’hui on veut nous expliquer et faire croire et faire avaler que Ben Ali était seul à la tête d’un troupeau de moutons inoffensifs tel un berger, on change de berger et tout ira bien.
J’appelle cela se moquer des tunisiens, se moquer de leur révolution et de ses martyrs. La révolution, pour ceux qui en ignorent la définition,veut dire rupture avec le passé ses hommes et son système. Cela veut dire aussi demander des comptes à tous ceux qui ont servi, avec zèle et conviction,le système ses crimes, ses erreurs et ses injustices. Quand on participe au pouvoir on assume les conséquences de ses actes.
A partir de là on fait le tri entre:
1- Les serviteurs zélés du 1er cercle qui sont complices du système et qui doivent assumer publiquement leurs erreurs et répondre, le cas échéant devant la justice, de leurs actes et méfaits.
Certains membres de cette commission pourraient faire partie de cette catégorie de serviteurs zélés et complices.
2- les serviteurs obligés du système, ceux du 2eme cercle, non engagés politiquement, qui ne pouvaient pas faire autrement que travailler sous le système sans zèle ni conviction (hauts fonctionnaires, cadres et professions libérales). Ceux-là doivent être laissés tranquilles sauf implication avérée dans des crimes ou délits, mais écartés des grandes responsabilités politiques dans la Tunisie révolutionnaire.
3- Enfin les serviteurs de basses besognes, les petites mains visibles et invisibles qui faisaient subir directement au peuple tunisien les malheurs de tous les jours (petits fonctionnaires corrompus,policiers, miliciens du RCD, indicateurs de quartier et autres profiteurs et exécuteurs sans foi ni loi) ceux-là doivent être désignés, nommés et maudits, le cas échéant, poursuivis, jugés et condamnés.
Pour faire ce travail d’équité et de justice, la révolution ne doit faire confiance qu’a elle même. D’où l’importance de la création d’un Conseil National de la Révolution avec des représentants dans toutes les villes du pays.
Lequel Conseil aura pour mission:
1- De maintenir la flamme révolution en veille – pour la rallumer à tout moment- jusqu’à aboutissement total des revendications du peuple. Il continuera à animer la marche vers la liberté et la démocratie par des actions spectaculaires: manifestations et sittings périodiques, occupation de l’espace public,actions de grèves et débrayages brèves mais répétées de telle façon que le pouvoir ne se sente pas libre de faire ce qu’il veut qu’il se rende compte qu’il est sous pression permanente pour ne pas commettre des erreurs et des égarements.
2- Le Conseil aura pour rôle aussi de surveiller de prêt, au jour le jour, le travail de ce pouvoir provisoire et d’intervenir à chaque fois qu’il s’avère nécessaire, pour corriger sa marche vers la démocratie: faire changer le premier ministre si nécessaire ( comme cela a été fait) demander et obtenir la démission d’un ministre zélé qui poursuit des objectifs autres que ceux désirés par le peuple. Exercer la pression sur ces commissions de réformes et d’enquêtes qui ont été désignées dans la précipitation et dont certains membres s’avèrent être des serviteurs zélés de la dictature et qui risquent de vider le projet révolutionnaire de ses substances.
Il est encore temps de critiquer au grand jour la composition de ces commissions et de menacer de rejeter leurs conclusions en bloc, si elles osent remettre en cause nos principes fondamentaux: l’arabité, l’islamité et l’unité socioculturelle du pays.
Une révolution est un acte de changement radical ayant pour objectif la rupture avec le passé, surtout quand ce passé est fait d’années noires de malheurs et de douleurs. Une révolution se paie en prix fort, le prix du sang des martyrs, gare à ceux qui cherchent à la détourner de ses objectifs.
la REVOLUTION TUNSIENNE ne fonctionne plus:doit plus RADICALE et besoin bases idiologiques.
il faut tuee Leila Trabelsi et Modammer Gaddafi
ces eux qu’ils donnent l’argents via Trabelsis et au RCDst ,ces eux payent pour EX-Polices (en chaumage depuis 18 JAN 2011)et au “Baltagia” nouveau diff.Groupe BANDIDOS ca 30% ont quittes’ l’ecole tot sont du Banlieu Tunis sud la ou ily a beaucoups des fous islamistes et criminelles .le morale sera rien contre l’argent.
ils n’ont rien des autres solutions ,les mosquees’ ou les Trabelsist.
article kemil bech ti7chi hedi “si elles osent remettre en cause nos principes fondamentaux: l’arabité, l’islamité et l’unité socioculturelle du pays.” ken lahidt logit revolutionaire mouch assez bech etgochna! :) hawil marra o5ra!
Mr Mustapha Kamel vous auriez put faire plus court en demandant juste une chasse aux sorcieres et d’installer une guilotine à l’avenue pour y passer la moitié du peuple tunisien xxx
C’est ça pour vous une revolution !!! j’espere que vous faites parti d’une minorité ou alors Lampadusa aura de beaux jours devant elle xxx
@Mustapha Kamal: tu y va un peu fort quand même, on ne peut pas jugé ni punir tous le monde, d’ailleurs ce n’est pas le but et ce n’est pas très “joli” comme mentalité!
et voila les ultra révolutionnaires qui pointent du nez, il faut tuer le monde, car si on devait pendre ceux qui ont trempé dans le système d’une manière ou d’une autre beaucoup de tunsiens y passeraient et peut être même l’auteur de ce torchon. Si tu veux lancer la loi de la vendetta, c’en est fini de la révolution. Ce qu’il faut c’est la réconciliation nationale, bien entendu pas avec les gros malfrats qui ont pourri le pays, mais les petits flics racketteurs, les délegués corrompus, les fonctionnaires à bakchich, les profs qui baclent leurs cours pour donner des leçons particulières ruineuses pour les plus modestes, etc Doi-t-on les tuer tous ??? Allons cet extrêmisme est absolument suspect
Révolution blanche, mains propres et peuple civilisé
j’ai pour habitude de ne pas répondre aux critiques adressées à mes posts par respect de la liberté de parole, chaque s’exprime comme il veut, comme il peut dans le respect de l’autre.
Néanmoins,il arrive que la critique se transforme en attaque personnelle exprimant une réelle mauvaise foi, ou du moins une mauvaise compréhension de mes propos. Là je ne peux pas me taire considérant qu’il est de mon devoir d’apporter quelques réponses à ce qui se dit sur moi.
On a parlé dans trois réponses au moins de mort, de tuer, d’éradiquer, alors même que je n’ai pas dit une seule fois qu’il faut tuer qui que ce soit ( Ben Ali et son système l’ont bien fait avant il ne faut pas en rajouter. Du reste j’ai horreur des tueries aveugles, des jugements bâcles, des procès expéditifs, des injustices commises au nom de la raison d’État, de la loi du plus fort qui s’exerce sur les plus faibles.
Oui j’étais témoins durant un quart de siècle en étant que journaliste professionnel international, de tant de malheurs et d’injustices pour faire l’avocat général du diable et envoyer les gens à la pendaison jusqu’à mort s’en suive.
Non que les gens se rassurent je suis contre l’injustice d’où quelle vienne, mais aussi pour la justice sans exception aucune.
Nous avons fait une révolution sans concession qui continue sa marche vers ses objectifs, nous avons à passer au crible un lourd passé dictatorial de 23 ans de répression de torture de corruption et d’injustice.
Nous voulons savoir qui a fait quoi comment et pourquoi. Nous devons appeler un chat un chat et désigner par leur nom ceux qui ont trempé dans cette machine à réprimer à voler les biens et à violer la dignité humaine. Où est le mal? Nous devons transmettre aux générations futures la vérité sur les faits commis et leur enseigner dans les écoles, la vraie histoire de ce qui s’est passé pour que cela ne recommence pas.
Si nous avions dévoilé il 40 ou 30 ans ce que avait fait Bourguiba au lendemain de l’indépendance en 1956 de mauvaises choses, nous n’aurions pas eu, peut être,Ben Ali et son système mafieux.
Je n’ai pas demandé l’envoi de qui conque à la guillotine mais j’ai dit il faut désigner les coupables actifs, les coupables passifs et les exécutants de basses besognes. Il revient aux commissions d’enquête de dire: qui a fait quoi et à la justice neutre et souveraine de décider de punir, blâmer ou de pardonner.
Moi je suis un simple témoin et citoyen qui s’exprime librement.
Enfin je voudrais signaler ici une réalité capitale une vérité historique à savoir le degré de responsabilité,de civilité et de respect de la vie humaine atteint par les peuples tunisiens, égyptiens et libyens dans leurs révolutions respectives.
En effet nous connaissons l’histoire, ses révolutions leurs tueries, leurs massacres, leurs exodes,leurs destructions leurs procès expéditives: révolution française, révolution russe, révolution mexicaine, révolution chinoise et j’en passe.
Chacune des ses révolutions avait fait entre quelques centaines de milliers de morts au minimum et quelques dizaines de millions de morts au maximum.
Pour ne pas aller chercher trop loin, les révolutions anticommunistes des années 1990 en Europe de l’Est avaient fait des milliers de morts des des côtés: police pour réprimer et révolutionnaires pour se venger. dans La seule Roumanie il y a eu 3000 morts lors de la révolution de 1990.
Un autre exemple quand durant l’année 1944 les alliés libéraient la France de l’occupation allemande et que beaucoup de français avaient collaboré avec les nazis, des tribunaux populaires s’étaient érigés partout en France et des procès expéditifs envoyèrent 15000 collaborateurs français à la guillotine en l’espace de trois mois.
Demain peut être vous verrez ces mêmes français venir nous apprendre nous les arabes adeptes des révolutions blanches les bonnes manières et les civilités.
Que l’on me cite un seul cas de mort par vengeance en Tunisie ou Egypte?
Qu’este ce qu’il nous empêche de nous entretuer et de se venger? notre morale arabo-religieuse (en arabe makarim al akhlaq),et nos valeurs humaines islamiques, notre respect de la vie humaine déclarée sacrée par Dieu notre créateur dans la Qur’an:
والذين لا يقتلون النفس التي حرم الله الا بالحق و لا يزنون ومن يفعل ذلك يلقى اثاما يضاعف له العذاب يوم القيامة و يخلد فيه مهانا…. الاية / سورة الفرقان
Voilà pourquoi les révolutions arabes sont et seront je l’espère des révolutions humaines balances contrairement aux révolutions rouges de sang et de douleur des autres peuples.
les les seuls morts tombées dans nos révolutions sont tués par les polices politiques des régimes corrompus et tortionnaires, des polices sauvages dressées pour tuer tels de chiens de garde.
Quand la révolution tunisienne s’est déclarée je me trouvais à l’étranger, je recevais des informations contradictoires, des images flous de portables des rumeurs, des informations contradictoires: révolte de la fin, du chômage, de la misère disaient les médias étrangers plus ou moins complices des dictatures arabes. il m’étais difficile de me faire une idée précise de ce qui se passait dans mon pays.
Puis nous avons commencée à recevoir les images claires d’al Jazeera, j’ai vu les hommes et leurs slogans et entendu leurs revendications. Là j’ai crié c’est la révolution de la liberté et de la dignité ( الحرية و الكرامة)
J’ai dit regardez les manifestants: Que voyez vous? des jeunes bien portants, bien habillés, l’air heureux qui avancent en rangs serrés bien décidés en découdre avec le régime et son système. Il n’y a ni signes de misère ni signe de pauvreté, je ne vois pas d’affamés qui se disputent des colis alimentaires jetés par dessus un camion ( du reste les habitants de Sidi Bouzid ont refusé l’aide alimentaires et leur été envoyée).
Puis regardez tous ces banderoles, ces écriteaux qui couvrent les têtes des manifestants, qu’est ce que cela vous inspire?
Pour moi un peuple qui s’exprime par l’écrit, qui avance sous une forêt de banderoles multicolores est un peuple instruit et hautement civilisé, un exemple à suivre, un modèle à copier ( ce qui a été fait par les autres peuples arabes, demain peut être par les peuples européens)
Voilà pourquoi, chers électeurs,je ne veux pas que la destinée de cette révolution blanche et hautement civilisé, soit mise entre les mains des hommes de l’ancien régime et ses serviteurs zélés, et ses profiteurs malfaisants.Que l’on sache ce qui s’est passé durant ces 23 ans et de dire qui a fait quoi et la justice en décidera.
Je refuse, en ce qui me concerne que l’on continue à être dirigés par un gouvernement qui a servi 11 ans durant Ben Ali, comme je refuse que l’on nous sorte de sa retraite un vieillard de 86 ans le nommé Caid Essabsi pour diriger un gouvernement censé être au service d’une révolution de jeunes diplômés.
D’accord pour Fouad Al Mabazza’pour éviter le vide constitutionnel, mais sans plus.
Oui chers compatriotes, la Tunisie qui alimente en cadres hautement qualifiés, médecins, ingénieurs,informaticiens, dirigeants d’entreprises et fonctionnaires internationaux la moitié des pays arabes, la totalité des organisations internationales et les grandes multinationales européennes et anglo-saxonnes, cette Tunisie là est capable tout de même de trouver un homme de 40 ans pour prendre son destin en main, provisoirement, à la tête d’un gouvernement de technocrates sans ambitions politiques.
Dans cette période de transition entre servir le pays et la révolution ou préparer son avenir politique il faut choisir.
Monsieur M.K. vous écrivez:
“1- De maintenir la flamme révolution en veille – pour la rallumer à tout moment- jusqu’à aboutissement total des revendications du peuple.”
Pouvez-vous, pour nous rendre un énorme service, nous dresser la liste des “revendications du peuple”.
Prière de nous indiquer, par la même occasion, la méthode de travail vous ayant permis de dresser cette liste: sondage, vote, référendum ou autre.
Merci.
Chers amis,
Vous êtes tous des gens biens et surement bien instruits voire même encartés dans un parti politique, une secte, ou un ashram quelconque. Essayons de répondre aux questions suivantes, sachant qu’on n’est ni en 1789, ni en 1917, plus proches de la révolution des œillets au Portugal que de mai 1968-
– 1 ère question. Compte tenu de l’absence de pratique politique, d’habitus démocratique non pas depuis Ben Ali, bien avant Bourguiba, qui disons le, est responsable en grande partie de notre malheur actuel, sans méconnaitre ce que cet homme éclairé (et fourbe) a apporté à la Tunisie. C’est donc l’an 0 de la décolonisation, et nous sommes sans aucune pratique politique. Et le diplôme, il y’a bcp de diplômés en Tunisie, ne donne pas une aptitude à l’exercice démocratique.
Interrogez n’importe ingénieur, médecin, ou technicien sur la différence entre régime parlementaire, présidentiel et mixte et vous verrez le résultat. C’est dû à la fois à ce déficit dans l’exercice des libertés auquel on a toujours assisté, mais également aux failles de l’enseignement académique dans ce pays, avec une séparation stupide entre les sciences et les humanités. C’est à dire l’apprentissage de la pensée critique. D’ailleurs ce n’est pas un hasard si la plupart des chefs terroristes ont une formation scientifique en plus de leur endoctrinement religieux. A Polytechnique par exemple en Suisse, en France ou au canada les sciences humaines sont aussi importantes que les matières scientifiques.
Ajoutez à cela et je ne voudrais pas verser dans un essentialisme de mauvais aloi, notre incapacité à penser l’AUTRE en tant qu’autre dans sa différence et à respecter cette différence dès lors qu’elle n’empiète pas sur la liberté collective. Origine tribale, esprit bédouin, etc. les raisons sont nombreuses
Donc nous sommes politiquement handicapés aussi bien en bas qu’en haut. Et que veut dire dans ce contexte le mot peuple ?
Il y’a les gens qui se sont faits tuer, ceux qui manifestent et ceux qui brisent les vitrines
Que faire de tous ceux-là ?
Au lendemain d’une révolution populaire, et en l’absence d’une opposition politique et d’une pratique démocratique ils faut un homme fort et providentiel.
On n’a hélas pas en Tunisie ni un Lénine, ni un Nasser, ni un napoléon, pour à la fois ramener l’ordre, réfaire les institutions, rompre avec le passé et préparer l’avenir. Et il est heureux qu’on n’en ait pas parce qu’il deviendrait un autre dictateur à son tour, et ce n’est pas notre avenir qu’il préparera mais le sien et celui de sa parentèle.
Ghannouchi n’est en toute hypothèse pas l’homme de la situation ? Que faire ? donner le pouvoir à un comoité révolutionnaire par le base, et avant de les élire on assitera à un bain de sang, ils seront immédiatement contestés.
A suivre
Cher Mustapha Kamal,
Je suis d’accord avec vous sur plusieurs points. Notre situation n’est pas comparable à celle de la France après la Libération. Elle se rapproche davantage de celle des pays communistes au lendemain de la chute du mur. Il n’y a eu aucun règlement de compte et c’est hélas l’ancienne nomenklatura qui a constitué le système mafieux qui prévaut actuellement dans beaucoup d’ancien pays de l’Est.
En respectant l’autre, toutes les idees sont bonnes. C’est le moment ou tout tunisien peut s’exprimer librement. Et c’est dans cette divercite d’idees qu’on pourra aboutir a l’idde Sage, dont la revolution a besoin. De ma part, je pense qu’en ce moment delicat on doit bien rationaliser la tache. La tache est claire:
1- il faut rompre avec les instriments, les symboles et l’ideologie de la dictature une fois et pour toute.
2- il faut gerer cette periode transitoire par des tunisiens honetes , competents et libres de toute appartenance partisane.
3- l’elite pateriote du pays doit se casser la tete pour elaborer l’algorime de la reussite de cette revolution noble
4- sans roujir, je crois que chacun d’entre nous les tunisiens, riche ou pauvre, repremeur ou represse…., porte le germe de dictateur et c’est l’heritage inevitable de toute une vie dechiree par toute sorte d’indignite sociale, politique et regionale. Alors corrigeons nous pour qu’on puisse etre enfin des citoiyens dignes de ce pays.
Touaiti Mehri- Ukraine