Par Slim Dali,
Un article paru sur Nawaat est en faveur de l’annulation de la dette en Tunisie. Les limites de cette demande ainsi que la situation budgétaire de la Tunisie, amènent à concevoir que le pays doit payer sa dette et solliciter plutôt de nouveaux prêts pour des investissements productifs et créateurs de richesse.
Les limites d’une demande d’annulation de dette
Depuis peu, on voit émerger des demandes émanant du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) ou d’autres groupes le soutenant, pour l’annulation de la dette « odieuse » et « illégitime ». Deux concepts qu’il convient brièvement de présenter avant de montrer les limites d’une telle demande. La dette odieuse est une dette contractée par des régimes oppressifs ou corrompus non pas pour répondre aux intérêts et aux besoins de l’Etat, mais pour leur propre usage ou pour l’achat d’armes. Une dette illégitime est une dette qui, du fait de son remboursement, ne permet pas au gouvernement concerné de mener des politiques sociales vitales pour les populations. La dictature de Mobutu au Zaïre, de l’Argentine ou le régime de l’apartheid en Afrique du Sud, sont les cas les plus souvent cités.
La dette de la Tunisie ne se retrouve ni dans le premier concept, ni dans l’autre. Certes, le régime de Ben Ali était une dictature où la corruption était pratiquée. Mais il serait plus juste de préciser que l’enrichissement gargantuesque des familles proches du pouvoir était principalement le fait d’une main mise du secteur privé et dans une bien moindre mesure de la captation de certaines recettes du Trésor Public, plutôt que de l’utilisation directe de l’endettement de l’Etat. D’ailleurs, la Banque Centrale de Tunisie a annoncé fin février que les banques tunisiennes ont consacré 2,5 milliards de Dinars au financement de 182 entreprises liées à la famille du président déchu. Plusieurs membres de cette famille sont accusés d’avoir illégalement pris des participations (partielles ou entières) dans des entreprises publiques ou de s’être accaparé gratuitement des domaines appartenant à l’Etat. Ces spoliations n’ont pas nécessité un accroissement de la dette et vont être restitués, dans le droit, à l’Etat.
Cette demande d’annulation de dette peut relever d’une certaine absurdité si on devait aller au terme de sa logique. En effet, demander l’annulation de la dette parce qu’elle a été contractée sous Ben Ali, reviendrait à se séparer des différents biens publics (infrastructures, écoles, hôpitaux, éclairage…) qui ont nécessité un emprunt public pour assurer leur construction sous l’ancien régime. Néanmoins, réclamer que les avoirs des familles de Ben Ali, et il est important de pouvoir les récupérer, servent à financer le service de la dette ou à assurer des programmes d’investissement (ce qui reviendrait au même, le second évitant d’accroître le premier), est tout à fait acceptable.
La Tunisie doit honorer sa dette
Après la « crise des ciseaux » dans les années 1980, combinant les chute des prix des matières premières exportées et de l’augmentation des taux d’intérêt, et qui a conduit à une forte détérioration des finances publiques en Tunisie, le Programme d’ajustement structurel (PAS) a été proposé par le FMI. Au-delà des impacts sociaux engendrés par le PAS, qu’il conviendra d’analyser précisément, la Tunisie a fait preuve d’une grande rigueur dans la gestion de sa dette qui représente 42,9% du PIB en 2009 et avec un déficit public de 3,0%, selon les données de la Banque Centrale. Par ces observations en dessous des seuils fixés par le traité de Maastricht et à partir desquels la dette de l’Etat peut devenir insoutenable (60% pour la dette et 3,0% pour le déficit public), on admettra que la Tunisie est un pays peu endetté. De ce fait, une demande d’annulation de la dette bilatérale (de pays à pays) ou multilatérale n’est pas justifiée, au regard de la situation peu enviable de pays en développement présentant un endettement très excessif. Un investissement public nécessitant toujours un emprunt – règle s’appliquant à tous les Etats du monde – la Tunisie doit plutôt solliciter un soutien important des banques de développement. Différents outils financiers existent comme les prêts bonifiés qui permettent de faire bénéficier un pays d’un montant emprunté à faible taux d’intérêt grâce à une aide de l’Etat prêteur. D’ailleurs la Banque Africaine de Développement ou la Banque Européenne d’Investissement, que l’auteur de l’article mis en référence estime absurdement qu’elle a financé la dictature ces dernières années, ont déjà des projets de financement avec la Tunisie.
Plutôt que de demander une assistance non justifiée, qui impacterait notre crédibilité, il est primordial que la Tunisie sollicite un soutien des différents bailleurs internationaux pour assurer des projets d’investissement de moyen terme. Car ce sont précisément les nouveaux projets qui pourront générer de l’activité, donc créer des emplois et permettre – c’est une impérieuse nécessité – de remédier au malaise social qui prévaut dans les régions de l’intérieur. Un endettement maîtrisé est donc nécessaire pour construire un nouveau modèle économique en Tunisie, capable de créer de la richesse dans toutes les régions et pour tous les Tunisiens.
Slim Dali pour El Mouwaten
bah oui, la Tunisie doit payer ses dettes comme toute entreprise qui souhaite garder son crédit, dans un monde où la confiance a un coût.
que savez vous sur la lois pompidou du 73 en france obligeant des etat souvrains comme la france a s’endetter au lieu de creer ca propre monnaie pour faire tourner la roue economiq et facilter la creation de richesse , toute en s’imposant des interet a ces credit
puis que savez vous sur les banque islamiq
Maintenant si les créanciers veulent bien faire un geste de solidarité c’est autre chause.
Il y avait un moment un projet d’anulation des dettes des pays africains qui feraient preuve de bonne gouvernance.
Si l’on dégage par les élections tous ceux qui feraient écrouler l’économie avec une idéologie dogmatique, il se pourrait bien que d’autres annulent la dette de la Tunisie.
Suivant l’espoir que l’on est capable d’apporter par notre projet de société après le 25 juillet, on peut créer une dynamique positive.
En résumé nous avons deux fardeaux, notre dette et des mouvements populistes et dogmatiques.
L’Armme’ TUN THRAB THARBTOU min les cauffres OK ?
et pouquoi l’EX-Yougoslavie et l’EX RDA n’ont pas payees leur dettes ?
je vous donne un EXP: un VOLEUR a cacher l’argent chez ton voisin
pourquoi les autres voisin qu’ils payent?
meme l’EU discute sur un plan 50 % les avoirs du Clain ZABA pour la Tunisie sinon 3 Mio.Tunisen refuges vers l’Europe.
il ya des autres possibiltes’ !!!!nous avons les clefs!!!!
mais le sujet quel Garantee nous donnes le GOV TUNISIENNE ? c-confience …apres 2 ans ….2015 BLACK OUT dans les bourses.
Je ne partage pas le point de vue de l’auteur; je pense que l’analyse proposée est incomplète et partisane. Pourquoi et comment? Incomplète parce qu’elle démonte seulement les raisons classiques avancées pour annuler la dette. Partisane, parce qu’elle utilise la logique des bailleurs de fonds: rembourser pour pouvoir emprunter de nouveau entr’autre
Il fallait aborder aussi:
– Quels sont les termes et les conditions de ces prêts? Si c’est un négoce et ça l’est, est-ce que les deux parties y trouvent leurs comptes? Si je suis dans le besoin, et que je doive emprunter 5 Dinars pour nourrir ma famille, est-il juste que je doive rembourser 50, si dans les délais impartis, je suis toujours pauvre?
– Pourquoi me donner de l’argent d’une main, et me soutirer toutes mes autres richesses de l’autre en me dictant une politique économique véreuse: privatisation à tout bout de champ, même des fleurons de mon économie: cimenteries, Tunisair, AMS, et j’en passe…
– Pourquoi un pays comme la Malaisie qui n’est jamais entré dans le jeu des dettes et de leurs remboursements selon les termes du FMI n’a pas subi la crise financière de plein fouet?
– Pourquoi dois-je transformer TOUTE mon économie en marchandises se vendant tous les jours dans le marché des gueux, c’est-à-dire la bourse? Est-ce que la bourse a plus d’avantages que de défauts pour mon économie? N’est-elle pas plutôt l’attrape-nigauds et le socle de toutes les spéculations? Est-ce que nous avons besoin d’une bourse en Tunisie? Ou alors cette question ne se pose même pas, parce qu’on nous a tellement lavé le cerveau qu’on a fini par croire qu’elle est le soleil…
Bref, au lieu de répondre dans la logique de l’économie ultra-libérale (croulante aujourd’hui et souffrant tous les maux…) nous avons besoin de poser les problèmes structurels de notre économie, et nous devons ABSOLUMENT nous permettre de tout revoir; parce que LA REVOLUTION c’est ça aussi
voir les preuves les accords entre Orange et Marwan Mabrouk
ou sont les 250 Mio EUR ?
qui payent les dettes pour la France ?
M Abou-Hakim,
Je ne sais rien de l’économie. Je suis au même niveau que quelqu’un qui utilise son pc sans savoir comment il fonctionne. je suis de ce fait un exemple assez classique, et représentatif d’une grande majorité des citoyens…
Cependant, je partage votre conclusion, laquelle, si j’ai bien compris est un rejet pur et simple de l’ultra-libéralisme, et un espoir bien affirmé de confirmer la révolution par le choix d’un système économique plus équitable,sinon, éthique.
La difficulté pour moi et pour mes semblables est de faire le tri parmi toutes les propositions qui fatalement nous seront présentées, de décoder pour des non-initiés les pièges que véhiculent les fameux « éléments de langage » . Et les néo-cons vont nous en créer.
Pour ma part, s’informer est certes primordial, encore faut-il qu’il y ait une pédagogie basée sur les spécificités tunisiennes…
je ne peux mieux dire j’aurais du m abstenir de mon comment…
Cet article raconte tout et n’importe quoi. Seul le titre est acceptable.
cher Slim Dali
je rend hommage à ton article car il contribue à ouvrir le débat sur la dette tunisienne! je pense sincèrement que ce débat doit être ouvert et étudié en profondeur! Les tunisiens ont besoin de s’approprier de ce débat pour rester souverain et maitre de leur avenir.
je te remercie d’avoir objectivement précisé que l’article (http://nawaat.org/portail/2011/03/11/tunisie-annulons-les-dettes-odieuses-et-illegitimes/#comment-23856) concerne la dette odieuse et illégitime. Il a bien été précisé ceci:”Qui paye ses dettes s’enrichit », du moins au point de vue spirituel. Ceci reste notre philosophie et le fruit de nos valeurs!”
pour ne pas monopoliser les commentaires, je me pencherai que sur un point de ton article pour l’instant, puis je reviendrais plus tard pour apporter d’autre précisions; tu dis: “Ces spoliations n’ont pas nécessité un accroissement de la dette et vont être restitués, dans le droit, à l’Etat”. Là je pense sincèrement que tu te trompes et surtout que rien est garantie sur cette question.
je t’invite (très cordialement) à participer à la conférence de presse de demain midi (elle est publique, donc ouverte à tous):
Invitation
Conférence de presse
Lundi 14 mars 2011
http://www.elteatro.net
Espace El Teatro
Tunis, Belvédère
12h
———————————–
Conférence-débat
Samedi 19 mars 2011
13h – 17h
Espace El Teatro
————————————–
Manifestation
Dimanche 20 mars 2011
Avenue, Med. V, Tunis
11h – 14h
elteatro : espace d’art et de création
http://www.elteatro.net
Comme je ne veut pas anticiper cette conférence de presse, je te promet que demain je t’apporterai la réponse précise au premier point de ton article que je souhaite soulever!
à demain donc!
Amicalement
mehdi khodjet el khil
@ Slim Dali,
me voici de retour avec la réponse à ton affirmation: “Ces spoliations n’ont pas nécessité un accroissement de la dette et vont être restitués, dans le droit, à l’Etat”. Elle est sans argumentation précise.
Avant la dictature de Ben Ali l’endettement de la Tunisie a connu une croissance moyenne de 42,% par an.
Sous le régime de la dictature de Ben Ali l’endettement de la Tunisie a connu une accélération de 1987 à 2009, dont la moyenne a été de 58,7% par an.
Sur la dernière décennie, de 2009 à 2009, l’augmentation de l’endettement de la Tunisie s’est considérablement accélérée pour atteindre un niveau record de 89% par an en moyenne.
(source de donnée= banque mondial)
On est en droit de se demander quels ont été les bénéfices pour les tunisiens de ce sur-endettement, compte tenu de la dégradation de la conjoncture économique et sociale à l’intérieur du pays et plus particulièrement dans ses régions reculées : Qui a profité de la dette de la Tunisie ? Dans quelle mesure cet endettement a profité au seul dictateur ?
De plus,
Avant la dictature de Ben Ali, sur la période comprise entre 1970 et 1987, la Tunisie a bénéficié d’un financement NET de la part des institutions étrangères à hauteur de 2 766 Millions de dinars tunisiens ;
Pendant la dictature de Ben Ali, sur la période comprise entre 1987 et 2009, la Tunisie s’est transformée en source de financement pour les institutions financières étrangères à hauteur de 6 582 Millions de dinars tunisiens
On est droit de se poser ses questions:
Qu’aurait on pu réaliser avec 6 582 Millions de dinars tunisiens en faveur du peuple???
Comment accepter de payer une dette odieuse et illégitime alors même que la Tunisie ne bénéficie plus,aujourd’hui, de financement net extérieure???
Comment sortir de néo-libéralisme abusif, qui assujetti l’économie et la politique du pays sous le jonc de puissances étrangères???
Sommes-nous sortie de la dictature économique néolibérale, à l’heure actuelle???
Qui peut nous garantir le retour dans le pays des avoirs de Ben Ali qu’il nous a volé et spolié???
Donc,
Si la Tunisie a connu un développement économique ces dernières décennies, celui-ci aurait du être d’une plus grande ampleur s’il n’y avait eu les détournements massifs, les fraudes mafieuses et comme tu le dis si bien”l’enrichissement gargantuesque des familles proches du pouvoir”, l’ensemble exécutés par l’ex-dictateur.
En réalité, Ben Ali a ralenti la croissance du pays notamment en négligeant les régions reculées du pays et ce de manière considérable et à œuvrer pour apporter un financement net vers des pays étranger !
Ben Ali à spolier le pays de l’intérieur et à permis une autre spoliation de l’extérieur!
tu pourras trouver le détails des calculs avec graphes à l’appui sur:
http://www.facebook.com/note.php?note_id=117010155043041
toutes les données sources ont été fournit par la banque mondiale
merci pour ton attention!
mehdi khodjet el khil
Mehdi Khodjet el Khil,
Avant tout, je te remercie de m’avoir répondu de façon argumentée. Un avis sans argument n’ayant que peu de valeur.
Je suis d’accord avec toi sur le manque d’étaiement concernant la restitution des biens mal acquis à l’Etat. En fait, cette affirmation, pleine d’espérance, est basée sur un des objectifs de court terme de la justice Tunisienne.
Ensuite, je tiens à saluer ton travail sur les données de la dette en Tunisie. Néanmoins, je souhaite y apporter un complément qui me paraît indispensable.
Comme tu le soulignes la dette en Tunisie n’a fait que croître depuis 1987. Or, c’est une dette en niveau nominal et il conviendrait avant tout pour ce genre d’analyse, de la corriger de l’inflation, afin d’obtenir un niveau de dette réelle.
Ensuite et c’est là mon point le plus important, je trouve qu’une analyse se basant sur des montants en niveau est erronée. En effet, il faudrait rapporter la dette sur le PIB. Ainsi, sur les 3 dernières années (faute de temps, je n’ai pu faire cet exercice depuis 1987, mais je pourrais le faire), la dette/PIB de la Tunisie est passée de 45,8% en 2007 à 42,9% en 2009. Et je suppose que depuis 1987 ce taux n’a que peu progréssé. Au contraire, suite à la crise des ciseaux évoquée dans l’article et qui a conduit à un endettement excessif de la Tunisie, la dette/PIB est inférieure aujourd’hui qu’au milieu des années 1980.
Si une partie de la dette “odieuse” est avérée et prouvée, alors une demande d’annulation est acceptable. Mais soyons mesuré et prudent avant d’affirmer de facto que la dette tunisienne est odieuse.
Concernant l’enrichissement “guargentuesque” des familles au pouvoir, je réitère mon avis selon lequel celui-ci a été principalement le fait de l’accaparation su secteur privé. L’économie tunisienne était comme une autoroute dans laquelle il existait de multiples péages au premier rang desquels celui des familles régnantes.
Je partage donc ton point en considérant que le régime de Ben Ali a confisqué les fruits de la richesse aux Tunisiens et que le système de péage ayant sauté, on peut espérer une meilleure répartition de cette richesse.
Enfin, le travail qui consiste à répertorier les biens mal acquis par Ben Ali et sa famille doit effectivement se poursuivre, à l’intérieur et à l’extérieur, pour qu’une restitution dans le droit, au peuple Tunisien, soit possible.
Bien à toi,
Slim Dali
Cher slim dali,
je te recommande de ne pas exprimer le service de la dette en % du PIB car ce type de représentation, s’il corrige de facto l’inflation, il ne donne pas un aperçu concret de l’evolution de la dette.
Je me suis donc attaché de représenter l’évolution du service de la dette avec et sans correction de l’inflation pour te démontrer que ce qui tu nous dis précédemment est faux.
Tu trouvera le détail ici: http://www.facebook.com/photo.php?fbid=118393864904670&set=o.185435851497826&ref=nf
Sachant que tu es sensibilisé à ce débat, je souhaite sincèrement t’inviter à participer à notre groupe de réflexion afin que tu puisses y participer
http://www.facebook.com/group.php?gid=39834825962#!/home.php?sk=group_185435851497826&ap=1
Amicalement
Mehdi khodjet el khil
DES MANIPULATEURS TRES DANGEREUX ET BIEN ORGANISES :Faites très attention,des intrus de la milice de BEN ALI et SIRIATI qui jouent le jeu de la révolution et soit disant anti RCD (yharbou fi jourra) sont sur le NET afin de foutre la merde dans le pays, ils se trouvent partout (sur facebook, tweeter, nawwat….), ne les laissez pas faire ; voici leur nom :
Tunilibre
Tounsihorr
Khaffousa
touenAhrar
mkachred3
freedomtun
fakroona
tunisialSfree
takriz
tounsiahourra
tounsiwlidha
le14janvier.com
A SIGNALER
faites suivre ce message partout
BRAVO FALCON EYE
j’ai remarquer leur TEXTES
mais takriz je crois un FRANCO-TUNISIEN gauchiste ?
l’auteur écrit:”Certes, le régime de Ben Ali était une dictature où la corruption était pratiquée. Mais il serait plus juste de préciser que l’enrichissement gargantuesque des familles proches du pouvoir était principalement le fait d’une main mise du secteur privé et dans une bien moindre mesure de la captation de certaines recettes du Trésor Public, plutôt que de l’utilisation directe de l’endettement de l’Etat….”
Pourquoi exclure les utilisations des dettes extérieures,il n’est pas du tout exclu que la PIOVRA qui suçait de tous les rouages de l’économie de notre pays n’ait pas abusé de quelque manière que ce soit des crédits contractés par le pays. Il est a signaler aussi que les pourvoyeurs de fonds imposent des conditions pour garantir la bonne utilisation des crédits et éviter les abus des personnes politiques ou leurs proches et entourage. Ils ont des mécanismes de suivi je pense, et toute défaillance est de nature à les impliquer dans les abus(ne serait ce pour le silence). Il ne faut il ne faut jamais croire que c’est des saints! …
je suis d’avis avec Abou-Hakim qui commente:”je pense que l’analyse proposée est incomplète et partisane”
il faut payer la dette en dinar et nationalisé tout ce que le fmi banque mondiale ect nous a obligé de privatisé.faites marcher la planche a billet tunisien,donnons leur du papier et récupérons nos entreprises.les usa le font bien pourquoi pas nous.
je crois qu’il y a aussi une certaine “hirondelle” qui ne fait que usurper le pseudonyme et même les paroles d’une autre personne qui intervenait beaucoup dans les forums.
hirondelle à appelé à aller organiser des manif contre les gens de la kasba soit disant pour “protéger la révolution”…
Elle a surtout voulu provoquer une bagarre entre les deux camps.
L’article de slim Dali est plein de choses fausses qui peuvent induire les gens en erreur.
J’ai commencé à lire cet article avec curiosité et tok dès le premier paragraphe, il n’ y a que des erreurs. slim dali ne sait même pas ce que c’est qu’une dette “odieuse “et il présente des définitions erronées et incomplètes. On peut penser que la Tunisie doit régler ses dettes mais il faut connaître les choses dont on parle.
contrairement à ce que prétend Dali, la “dette odieuse” s’ applique bel et bien à la Tunisie qui passe par une transition démocratique après avoir été sous une dictature (c’est l’une des définitions de la dette “odieuse”).
Il faut que Nawaat surveille un peu les articles qui sont postés.
populisme
TUNISIA MUST HONOR IT’S DEPT AND KEEP IT’S REPUTATION INTACT.
Tunisia cannot lose credibilty or will find the path of futur
loaded with hurdles.
a suggestion to overcome the current hurdles and meet it’s
obligation will be:
issue 4 treasury notes or bonds in 5 years,10 years,15 years
and 20 years.
these notes can be converted or sold in open market and redeemed on maturity.
a fixed 5% interest conpounding and redeemed on maturity.
this will be an attractive investment option backed by a state.
to whom this bonds or treasury notes should be sold?.
only to tunisians in the form 1000$ A UNIT.
MORE THAN A MILLION MATURE TUNISIANS RESIDING OVERSEAS AND A FEW
TUNISIANS IN TUNISIA CAN AFFORD TO PURCHASE SUCH UNITS.
THEY CAN BUY IT FOR THEMSELVES AS PENSION,OR A PRESENT TO SECURE A GRAND CHILD FUTURE AND SO ON.
THESE UNITS ARE A GOVERMENT BACKED AND CAN BE SOLD ON OPEN MARKET
IF THE PURCHASER HAS A NEED FOR HIS MONEY IN AN EMERGENCY.
A PERIOD OF THREE YEARS SHOULD BE GIVEN TO ALLOW PUBLIC TO OPTIMISE
THE PURCHASE OF NUMEROUS UNITS ACCORDING TO THEIR CAPACITY TO DO SO.
STRENGH AND ADVANTAGE OF THIS PROJECT:
A SAFE INVESTMENT,GUARANTEED RETURN ON CAPITAL AND INTEREST,
YOUR WAY TO SAY YOU OWN A SLICE OF TUNISIA,DOING FOR YOURSELF
AND GIVING TUNISIA A HAND IN TIME OF NEED,TUNISIA OWES IT TO TUNISIA
AND NO RUTHLESS INTERNATIONAL PRESSURE,
CONVERTABLE IN USA DOLLARS,A BIT OF NATIONALISME IN TWO WAY TRAFFIC
DO IT FOR YOUSELF DO IT FOR TUNISIA
A WIN WIN SITUATION.
RAISE A DECENT AMOUNT,HALT TO RETIRE INTERNATION OBLIGATION
AND HALF FOR DEVELOPMENT.
TUNISIA WILL BE SINGING THE BLUES BY RAISING 20 BILLIONS USA DOLLARS.
GO TUNISIA GO,
Si l’endettement est bénéfique et source de richesse et de développement pour le pays, tel qu’il a été rapporté dans cet article, alors ou est il cet essor économique ? Puisque maintenant, ça fait des décennies qu’on s’endette.
En réalité on ne constate que, plus de chômage, plus d’inflation, dégradation du social, et surtout la courbe d’endettement est toujours exponentiellement ascendante… donc encore plus de dépendance.
Concernant la crise des années 80, la cause c’est l’augmentation des taux d’intérêt de 4% à 16%, par la réserve fédérale américaine, car les américains ont imprimé beaucoup d’argent, (lutte contre l’inflation : jargon économique) sans création de richesse correspondante, et profitant de leur situation de superpuissance, en imposant le dollar comme monnaie mondiale. (la plus part des prêts sont contractés en dollars)
C’est-à-dire qu’il faut plus de dollars pour rembourser les prêts contractés avant l’augmentation des taux. Donc les pays endetté, du tiers monde, se sont retrouvés obligés de brader leurs matières premières, d’où la baisse des marchés des matières premières. D’où la grosse arnaque.
La révolte du pain de 84 en Tunisie en est une conséquence, les morts de cette révolte c’est le FMI qui s’assume, la grande part de responsabilité.
Donc nous subissons les catastrophes de cette politique d’endettement, et vous, vous venez nous dire, non c’est bien de s’endetter, d’une part, et d’autre part il faut bien se conduire avec ces vautours.
Donc ce que vous rapportez concernant cette crise, est un argument de plus, pour ne pas payer ses dettes, car c’est comme si vous jouer au Monopoli avec des dés truqués, mais dans votre désavantage.
N’en déplaise aux différents commentateurs, je pense pour ma part, que l’article de Slim Dali est mesuré, argumenté et non partisan. Ce qui est partisan ce sont les commentaires populistes.
Par ailleurs, le commentaire de Colombe qui prétend que l’auteur affirme des choses erronées est très fragile : Mr Slim Dali donne la définition de la dette odieuse et argumente en montrant que la dette de la Tunisie n’entrerait pas ce critère et Colombe affirme au contraire que parce que la Tunisie était sous une dictature alors de fait, il faudrait considérer la dette du pays comme odieuse. Dans ce cas comme dit Dali, que fait-on des routes, de l’aménagement du territoire qui ont nécéssité un endettement ?
Ne faisons pas de confusion, d’amalgames et surtout évitons le populisme, démarche stérile qui ne peut conduire qu’à la division.
Annuler la Dette dite “odieuse”?
Peut-on savoir les conséquences de cette demande ?
L’annulation aurait elle des conséquences sur la solvabilité de notre pays?
Si une demande qui parait à première vue séduisante et dont les conséquences seraient nuisibles, alors méfions nous des propositions démagogiques…
Il faut analyser et réfléchir à tête reposée.
Peut-on savoir si le problème des dettes “odieuses” s’est posée ailleurs pour tirer les leçons.
merci pour votre reflexion elle a le merite d’eclairer la position de la tunisie mais je reste ouvert a la notion de revision de la dette avec des exemple plutot concluants comme le ghana et la malaisie situations tres diferentes mais qui qui ont en commun un defi des ordre du FMI et co, je ne suis pas economiste mais je sais liore le journal… merci pour tout ….
Ce que le CADTM demande, c’est un audit sur la dette, pas l’annulation.
La différence ? Avec un audit des économistes se penchent sur la dette et déterminent quelle est la part qui a servi au pays, et quelle est la part qui a servi aux armes et à la dictature.
A ce moment, juste la part “odieuse” de la dette est annulée.
Mais ce que permet en plus l’audit, c’est de déterminer qui a prêté à la dictature et sous quelles conditions, et ce afin de mettre à nue les financiers étrangers qui ont collaboré avec la dictature.
à enone010 : c’est pas bête, mais seuls les US peuvent faire ça. ( http://www.franceculture.com/plateformes-aux-racines-de-la-crise-economique-pourquoi-les-etats-unis-domineront-encore-le-monde-da ) Sans être expert, je ne penses pas que la Tunisie se remettrait d’un coup comme ça.
En revanche la situation économique de la Tunisie serait bien meilleure avec une partie de la dette annulée, et vous auriez ainsi une meilleure note financière.
Il est parfaitement légitime de se poser la question de la pertinence ou non du remboursement de la dette. beaucoup de raisons très mobilisatrices militent pour, et notamment :
1) cette a été contractée par un régime qui l’a de plus en plus mal utilisée
2) un taux de plus en plus élevé de commissions illicites a grevé les investissements en découlant
Que peut signifier pour nous le non remboursement de la dette? et que peut-il entraîner dans nos relations avec nos partenaires économiques et nos bailleurs?
Je vais essayer de réfléchir d’abord sur les conséquences sur nos relations avec nos partenaires économiques et nos bailleurs, soit :
a) Dans le meilleur des cas, le préteur accepte de céder en tout ou en partie son crédit. Cela ne peut se faire sans conséquences sur la nature des relations que nous aurons par la suite avec le bailleur devenu donateur, qui d’une manière ou d’une autre aura des droits particuliers, des mins plus libres chez nous, que ce soit du fait du laxisme de l’état vis à vis de quelqu’un que l’on ne peut plus considérer que comme “ami”, soit du fait même de l’effet médiatique de la remise ou abandon accordé. Nous serions dans un cas comme dans l’autre réduit à la position de LARBINS, et de république bananière.
b) le préteur n’est pas d’accord et s’entête dans sa position, outre l’arrêt des flux futurs dont nous pourrions avoir besoin, parmi les mesures de rétorsion probable, la saisie de comptes, les attaques judiciaires, et l’arrêt de notre commerce avec la partie en cause. Il y à fort à parier que la perte directe pour une économie de services et d’exportation comme la notre soit au décuple du gain espéré et qui ne sera jamais consolidé autrement que nos esprits.
c) Le plus grave dans une telle démarche c’est qu’elle entraînera nécessairement une grave détérioration de notre position sur le marché financier mondial.
Au fil du temps, et avec la rigueur qui a toujours pu être assurée au règlement du service de la dette pour lequel la Tunisie peut s’enorgueillir de ne jamais avoir demandé de moratoire depuis la PAS de SFAR et feu BOUAOUAJA. Cette situation a entrainé une amélioration de plus en plus grande des conditions d’emprunt accordées par le marché financier à la Tunisie, nous avons vendu à plusieurs reprises des obligations de l’état sur le marché financier Nippon par exemple à des conditions auxquelles peu de pays même occidentaux ont pu accéder(jusqu’à 2% par an je crois alors que d’autres empruntent sur le même marché à 4 voire 5%).
Une détérioration de l’estime dont jouit le sérieux tunisien en matière de remboursement signifie que nous emprunterons plus cher.
A supposer seulement que nous empruntions avec un taux de 2% de plus seulement c’est une majoration du service de la dette de l’ordre du tiers pour les prêts à long terme(15ans).
or en cas de non remboursement de nos dettes nous risquons beaucoup plus que 2% de majoration, qui ne suffiront m^me pas à couvrir les frais additifs pour que nos créanciers assurent leur dette.
nous serons alors dans la position de celui qui a mangé la poule en une fois et perdu tous les oeufs qu’elle aurait pu donner.
D’une manière générale, les solutions qui semblent faciles sont les plus dangereuses, allons dans la voie de l’insécurité finacière de la Tunise et c’est toute notre économie qui sera poussée ves l’effondrement !!
Alors, nous serons débarrassés de ce tourisme qui nous apporte tant MOUYOUAA, nous serons débarrassés de toute l’économie de services qui fait vivre le pays, nous n’aurions d’autre recours pour diminuer le nombre de chômeurs que de remettre nos femmes dans nos maisons, et pour les hommes remplir les mosquées du matin au soir à prier toute la journée que dieu veuille bien nous secourir, et produire à notre place les biens que nous serons devenus incapables de produire.
complément
le principal effet néfaste n’est même pas celui qui concerne nos relations avec l’étranger, mais plutôt celui qui concerne nos relations entre nous.
Imaginez un pays où ‘LA REVOLUTION A ANNULE LA DETTE”? qui paiera sa dette à son voisin ? à sa banque? a son voisin son frère ou son patron?
qui ne sentira pas en droit de posséder tout ce qu’il y a dans le pays puisque tout ce qui y été construit, l’a été avec les dettes contractées qui n’ont pas été payées?
les arguments ne manqueront pas à tous ceux qui se refusant à donner leur contribution de citoyen à la production, ne cesseront de demander des droits sans avoir jamais rien donné au pays dont ils se réclament!!
L’ESPRIT CITOYEN QUI EST LA BASE MÊME DE LA DÉMOCRATIE SERA SUBSTITUE PAR L’ESPRIT D’ASSISTÉ!!! est-ce celà que nous voulons pour bâtir notre pays, cette question je la pose amicalement à mehdi Koujet EL KHIL et à d’autres.
@ nadia
renseigne-toi avant de parler.
Je ne suis pas contre le fait que la Tunisie paye ses dettes.
Je dis simplement que les définitions avancées par dali sont inexactes parce qu’incomplètes.
Je vais aussi rajouter une chose: une dette peut être illégitime pour un grand nombre de raisons (raisons ignorées par l’article de slim dali) c’est à dire que généralement même un projet mal conçu qui a été à l’origine d’une dette peut rendre cette dette illégitime. Tout comme les projets contraires à la loi ou inadaptés … (les cas sont bien plus nombreux que ce que suggère l’article ci-dessus).
N’en déplaise aux admiratrices de l’auteur, qui parlent de “populisme” sans bien comprendre le mot…
Cela dit la question que l’on se pose sur le paiement de la dette est intéressante et doit forcément être discutée même par ceux qui n’ont pas tous les éléments. Car c’est une chose qui intéresse tout le monde.
autant alors avoir un débat sérieux et sans parti pris.
à hizem med el hachemi.
C’est un raisonnement qui s’appuie uniquement sur la peur, en fait tu te fais le relai d’un chantage.
Il est possible effectivement que les créanciers n’acceptent pas de remettre en cause leur dette. Pourtant ils ont du le faire dans plusieurs pays, équateur et Islande. En Equateur cela à tourner en faveur du peuple. En Islande la partie n’est pas finie.
Si vous obtenez un moratoire et un audit de votre dette, pour que le peuple ne rembourse pas ce qui a été emprunté par Ben Ali, ce sera une décision de justice que vous obtiendrez en votre faveur. C’est à dire que sera validé au plan international le fait que vous n’ayez pas à payer. C’est dans ce sens qu’il faut travailler. Et vous avez les arguments pour le faire.
Tu proposes un dilemme moral. Mais le raisonnement qui le porte est faux. Ce n’est pas le peuple tunisien qui a emprunté de l’argent. Et c’est tout le principe juridique de la “dette odieuse”. Que le peuple n’ai pas à rembourser CE QU’IL N’A PAS EMPRUNTE. Les tunisiens n’ont jamais demandé cette dette et n’en ont pas profité. Pourquoi devrait-ils payer ? Où est la morale dont tu parles ?
Tu ne parles que de peur et de chantage. Tu parles comme si les tunisiens faisaient un avec Ben Ali. Comme si les dettes de celui-ci étaient les dettes d’honneur de la Tunisie.
Or ce sont les gens qui soutenaient Ben Ali CONTRE les tunisiens qui lui ont prêté cet argent. Pour qu’il continue à maintenir les tunisiens dans la servilité. Où est la morale dont tu parles ?
Bonjour à tous.
C’est un débat très ouvert mais je pense assez prématuré. Je participe au groupe de réflexion et la première étape nécessaire et indispensable est la création d’un comité d’audit de la dette. Aujourd’hui, nous avons quelques éléments pour discuter d’une éventuelle annulation de la dette odieuse, mais sans audit cela reste une analyse incomplète. Donc militons tous pour la création d’un comité d’audit, puis sur les résultats des travaux, nous pourront enclencher un débat sur l’annulation ou non et ses conséquences. Chaque chose en son temps.
J’invite tous les tunisiens à analyser le poids du paiement de la dette par année. Sur 2011, rien que le paiement des intérêts représente le 2ème poste de dépense après l’éducation. D’où l’importance de cet audit. Gouverner par la peur, c’est renoncer à sa liberté.
Quand à ceux qui louent le sérieux de la Tunisie, je vous rappelle que ce sérieux à été décrété dans le référentiel des créanciers. Donc oui, pour un créancier, la Tunisie est sérieuse car elle a appliqué les conditionnalités qui accompagnaient les prêts. Mais aujourd’hui, la priorité est d’avoir une vision pour les tunisiens avant les créanciers. Bien entendu, il ne faut pas tomber dans le nationalisme refermé sur soi, mais aujourd’hui c’est à la Tunisie de poser ses conditions et non aux créanciers.
Bonsoir à tous
Je suis pour une audit, de toutes les dettes que nous avons contracté, à la fois celles contractées par l’état, et celles contractées par nos sociétés nationales et notre système bancaire et qui souvent garanties par l’état.
l’audit devrait concerner, à la fois les conditions des accords de prêt, le mode de libération et les flux réels libérés, et surtout le mode d’utilisation.
Avant de se tourner contre les bailleurs nous devons d’abord batailler pour comprendre et ensuite pour nettoyer.
Il est certain qu’une audit sérieuse pourra créer à la fois les arguments et éventuellement les conditions pour gagner une bataille en vue de l’annulation de certaines de nos dettes.
Les dettes dont les détenteurs sont les plus fragiles à mon sens et qu’il aurait peut être moyen de négocier dans de meilleures conditions sont les prêts d’état à état, ou celles accordées par des organismes étatiques étrangers (qu’ils soient arabes, ou occidentaux). Cela peut concerner des armements,mais aussi des projets etc..
A mon avis, tant que nous restons dans le domaine d’état à état, il devrait y avoir moyen d’avancer de manière raisonnée, partie par partie sans ériger en principe, l’annulation de la dette.
Les dettes pour lesquelles je juge qu’il est extrêmement dangereux pour notre avenir de jouer sont celles contractées auprès du marché financier, où le préteur est supposé n’avoir aucune connaissance même du mode d’utilisation, il prête son argent contre un revenu qu’il espère, cela peut être des obligations vendues sur le marché tunisien ou sur d’autres places financières. C’est ce type de marché qui permet d’accéder de la manière la moins chère à l’argent, si nous perdons pied dans ce type de marché, outre les pertes financières liées à l’accroissement du taux de rémunération de l’argent, c’est notre liberté d’emprunter en tant que pays que nous perdrons car il ne nous restera que les prêts d’état à état et qui sont toujours des prêts “liés”.
Action unitaire, suppose que mon argumentation est fondée sur la peur? je me suis relu je n’ai pas eu cette impression!
L’essentiel de ce que je souhaite communiquer est exprimé par un proverbe de chez nous “MA TAATI BLECH KEN EL AKRAB” toute solution de facilité cache derrière elle un poison, méfions nous de la facilité car elle nous mène généralement au chemin opposé à celui que nous souhaitons.
Les parlementaires et les citoyen-ne-s se mobilisent à Bruxelles pour l’annulation de la dette odieuse de la Tunisie
Compte-rendu de la conférence du 24 mars sur la dette tunisienne au Parlement européen à Bruxelles
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24013