تهرّب رئيس الوزراء المؤقت، الباجي قائد السبسي، من توضيح موقف حكومته من الملفّ القضائي، تماما مثلما فعل قبله وزير العدل، الأزهر القروي الشابي، تهرّب يفرض أكثر من تساؤل لبطئ المحاكمات، من جهة، ولسخافة لوائح الاتهامات الموجهة لبعض رموز النظام السابق، من جهة أخرى. فصهر الرئيس المخلوع، عماد الطرابلسي، مثلا، يواجه تهمة يتيمة تتمثّل في فتح حساب بنكي في فرنسا بالعملة الصعبة لا يتجاوز رصيده 83 ألف يورو ! في المقابل، تدعو الحكومة الأصواتَ المنادية بالتعجيل بالمحاسبة بالمبادرة بإثارة قضايا ضدّ المتورّطين في العهد السابق.
في الوقت ذاته، لا تكاد تمرّ مداخلة للسيد قائد السبسي دون أن يذكّر بضرورة استعادة الدولة لهيبتها. ولا أخال أنّ أحدا منّا ليس حريصا على ذلك. لكن، أيّ هيبة يقصد السيد رئيس الحكومة ؟ ثمّ كيف للدولة أن تستعيد هيبتها وهي تتخلّى، اليوم، عن معركة القضاء وهي من أمّهات معارك اللحظة ؟
بل إنّ الأداء الحكومي في هذا الملفّ بالذات يطرح أكثر من نقطة استفهام. فتجميد قضاة متّهمين بالفساد في العهد البائد إجراء غير قانوني، لأنّ التجميد يفترض تبريرا والتبرير سيحيلنا حتما إلى تجاوزات والتجاوزات يجب أن تتبعها عقوبات. أكثر من ذلك، يحقّ للقضاة المجمَّدين الطعن في قرار التجميد أمام المحكمة الإدارية للأسباب الآنف ذكرها.
وينسحب ذلك على حلّ جهازي أمن الدولة والبوليس السياسي. فقرار الحلّ، هنا، لا يخلّص المواطن من هذين الجهازين المُتغوّلين القائمين على خرق الدستور بقدر ما هو ينقذ قادتهما وعناصرهما من المساءلة. ويبدو ذلك أكثر وضوحا حين يلمّح وزير الداخلية المقال، فرحات الراجحي، إلى شبه استحالة تتبّع المذنبين بتعلّة هرمية التراتبية في إعطاء التعليمات داخل الأجهزة الأمنية.
مثل هذه المبرّرات غير الدقيقة تعكس إغفال أصحاب القرار حقيقة أنّ أجهزة الدولة، في العهد السابق، هي التي نالت من هيبتها. فالدوس على مؤسسة القضاء وعدم محاسبة المذنبين من قادة وعناصر أمنيين هو الاستخفاف بهيبة الدولة بعينه. وعليه، يُفترض أن تبادر الدولة، الآن، بفتح الملفّات ورفع القضايا بصفتها الطرف المتضرّر من تجاوزات العهد السابق، احتراما لمبدأ استمرارية الدولة la continuité de l’Etat.
وفي ظلّ التلاعب السياسي بهذا الشأن الحسّاس، لا يمكن أن تتوفّر الظروف الملائمة لمحاكمات عادلة تعطي لكلّ ذي حقّ حقّه دون إرساء إطار للعدالة الانتقالية التي يمكن تلخيص أركانها في النقاط التالية:
أوّلا : تحديد المسؤوليات، مع التأكيد على سيادة القانون وإقامة العدل على قدم المساواة
ثانيا: الكشف عن الحقائق وفتح المجال للشهادات الشخصية لأولئك الذين تضرروا في العهد السابق
ثالثا: المصالحة التي تفترض التزاما حقيقيا للمضيّ قدما في المحاسبة دون أعذار لأيّ شكل من أشكال التعامل السلبيّ مع جرائم النظام السابق
رابعا: الإصلاح الحقيقي والدائم للمؤسسات بحيث لا يتلخّص التغيير في مجرّد فرار بن علي
خامسا : التعويض عن الضرر المادي والمعنوي للدولة وللمواطن المتضرّرين
إنّ العدالة الانتقالية هي حجر الأساس لبناء نظام تعدّدي ديمقراطي يرسي دولة القانون والمؤسسات. كما أنّه الضامن الأوّل والأخير للقطع مع الماضي وتجنيب البلاد أيّ نزعة للانتقام أو التشفّي. فهل يُعقل أن يرى المتضرّرُ جلاّدَه محافظا على منصبه أو نافذا بجلده من المحاسبة ؟ المسألة تتجاوز مجرّد العدالة لتشمل إعادة بناء الثقة بين الدولة والمواطن. فلا هيبة للدولة دون ثقة المواطن في مؤسساتها.
Je suis d’accord avec vous Mr. Bassam amis ne voyez vous pas qu’il faut donner du temps au temps. C’est bien de rester vigilant et de faire des commentaires. Il est crutial de controler ce gouvernement mais il serait immature et non raisonnable d’appeler en ce moment à des sit-in; C’est de la destabilisation pure et dure !
Il faut pas non plus voir le complot partout
***mais et pas amis !!!
Merci pour cette contribution.
Il est à relever aussi que le premier ministre a évacuer pratiquement toutes les questions se rapportant à ces aspects et notamment celles portant sur les snipers, évoquant au passage le fait que certains avocats ont pris l’initiative de porter plainte contre des pontes de l’ancien régime; se posant toutefois la question sur la légitimité de leur action.
Je suis tt à fait pour la séparation des pouvoirs et surtout l’indépendance de la justice.
1) Mais vu qu’il y a aussi un abus de pouvoir, une corruption et des dépassements au sein des juristes mêmes, à qui on va confier la tâche de poursuivre les malfaiteurs de l’ex régime.
La priorité ici devient d’assinir d’abord le corps de la justice tunisienne?
2)Est ce qu’il est permis de dépasser les articles de loi afin d’arrêter les corrompus; vu qu’il y a une pénuerie de preuves ou qu’ils ont détruit ou dissimulé ces preuves; où est-il impératif de bien respecter at appliquer la loi afin de lesinculper et les arrêter dans les règles de l’art?
Personnellement je crois que la meilleure solution est de faire passer la loi au dessus de tout, si on veut être une société de droit, même si ça pourra permettre à des pourritures de filer et échapper à la punition.
A ce que j’ai compris aussi, la priorité hébergée par le gvt transitoire est toujours l’économie ce que je ne déplore pas, puisque c’est sa tâche primordiale.
Je suis tt à fait pour la séparation des pouvoirs et surtout l’indépendance de la justice.
1) Mais vu qu’il y a aussi un abus de pouvoir, une corruption et des dépassements au sein des juristes mêmes, à qui on va confier la tâche de poursuivre les malfaiteurs de l’ex régime.
La priorité ici devient d’assinir d’abord le corps de la justice tunisienne?
2)Est ce qu’il est permis de dépasser les articles de loi afin d’arrêter les corrompus; vu qu’il y a une pénuerie de preuves ou qu’ils ont détruit ou dissimulé ces preuves; où est-il impératif de bien respecter at appliquer la loi afin de lesinculper et les arrêter dans les règles de l’art?
Personnellement je crois que la meilleure solution est de faire passer la loi au dessus de tout, si on veut être une société de droit, même si ça pourra permettre à des pourritures de filer et échapper à la punition.
la revolution doit revolter tout le systeme pour aboutir au chemin de la refonte.
il faut oser toucher tout les hauts responsables de l’administrations et des institutions qui ont contribue directement ou indirectement pour renforcer le systeme de BAT ,sans forcement les accuser mais pour enlever primo ,la peur de feuilleter librement les dossiers ,sans protection ou sans interdiction !! bas tous les organigrammes etablis sur des bases de collaboration et d’obeissance avec le systeme de la mafia ! les anciens responsables ne peuvent pas avoir une main avec l’ancien systeme et autre avec la revolution !! si non on ne peut pas parler ni de remedier le systeme ni le chambarder ,et les anciens pions de ben ali continueront a camoufler ce qu’ils peuvent aux medias sans changement de fonds .
chacun d’entre ceux qui travaille dans une administration publique ou banque etatique peut assurer que rien ne se perd ,tout se transforme ,et la realite n’est pas a la portee ,meme de ceux qui executent dans les institutions !
quels mecanismes pour assurer la transition a un systeme democrate et d’institution ? Et comment assurer la confiance dans les institutions de l’ETAT, avec ceux qui ont representer ces institutions dans l’ex regime!! l’ETAT de droit et d’institutions etait aussi un gros titre en gras qui parait quotidiennement!!
@ Ellou : l’Etat doit se porter partie civile contre Ben Ali et ses sbires. C’est l’ideal, d’autant plus que c’est l’Etat en soi qui a paye le plus lourd tribut durant la dictature.
@ Maina : la justice transitionnelle ne remet pas en cause la separation entre le pouvoir executif et la justice. Ce mecanisme a vu le jour en 1974 et a donne ses fruits, notamment dans les Balkans, en Afrique du Sud et en Amerique Latine.
@ Democrate Libre : Il faut assainir l’Etat. C’est une priorite aujourd’hui, sinon il y aura toujours un effet Boomerang. Justice doit etre faite.
@ Samira : Le temps au temps veut dire repousser une echeance crucial. Personnellement, j’ai peu de la vengeance. Il y a des gens qui ont connu les affres de la dictature aux moyens de differentes atrocites. Actuellement, on fait des sits-in ou des greves parce que des employes savent tout de leurs patrons. Il faut ouvrir tous les dossiers et mettre les points sur les “i”. Il est inadmissible que des tortionnaires soient toujours a leurs postes.
Je pense que la vergence n’est pas le bon ingrédient pour reconstruire notre démocratie. Il ne faut pas oublier que tout le système a été pourri, et tout le monde a été complice même ceux qui n’ont rien fait.
Même l’injustice a été institutionnalisée avec les décrets de la lutte contre le terrorisme, sans oublier que la révolution est anticonstitutionnelle aussi.
Je préfère une rupture avec les mauvaises pratiques, et ça ne se fait qu’en se débarrassant des mauvaises habitudes chez chacun d’entre nous, sans jeter l’éponge sur les responsables seulement.
La seule structure qu’il faut nettoyer au karcher c’est la justice a fin qu’elle ne soit plus politisée, et puis la libérer. Le reste va venir de soi.
Je pense qu’on Tunisie nous avons des très bon magistrat qui sont parfaitement capable de faire le ménage c’est pas a Mr Sebssi ou a qq d’autre a le faire
Je trouve aussi qu’ on est trop collé dans le passé et qu’on est entrain de s’auto torturer j’m explique
Notre économie est a bout
le taux de chômage a atteint des niveau historique
Les régions défavorisé souffre encore plus
et nous qq on fait : on est entrain de débattre de la laïcité et de l’islam en s’inventant une petite guerre civil
En crie vengeance contre toute RCDiste, mais est ce qu’on c’est demander qui a fait de ces gens des ogres c’est nous 90% du peuple qui été soit endormie(SILENSIEUX) soit applaudissez bêtement dans les meeting du RCD pour 5 DT et un sandiwich
et de l’indépendance des magistrat qui doit se faire avant tout par des professionnel
Je ne sais pas ou on va, mais par putier, par amour de notre chère patrie pensez un peu au futur a nos enfant engageons nous dans des actions bénévole expliquons aux jeunes les enjeux du élections a venir
Monsieur chalet,
Je suis d’ accord avec vous. Notre priorité aujourd’hui hui est le redressement de notre économie dans un climat de sicurite et de serenite.
….et préparons les élections du 24 juillet
chaque jour qui passe , ne reviendras jamais .
Je vois que monsieur Beji Caid Essebsi a commencer a derapper de la ligne democratuique quand il disait que , ce complaindre est illegal meme si c’est legitime . puis je ne sais pas pourquoi le limogeage du ministre de l’interieur ?
le plus grand probleme de ce gouvernement c’est le manque total de communication avec le peuple.
Jattend avec impatience l’ouverture des urnes pour voter et voir la lumiere de la democratie illuminer notre belle Tunisie ( J’ESPERE BIEN SUR ).
Je suis d’ accord avec vous, c est par les urnes que nous choisirons notre gouvernement. Malheureusement, celui ci est le résultat d’ un demi siècle de dictature, mais nous n avons pas le choix.
Arrêtons la critique a tout va, la critique facile, chacun sait que la démocratie ne peut pas se décréter, mais il faut la construire par les urnes.
Cher Bounenni,
Toutes vos proposiotions sont un peu dépassées parce que il y avait des politiciens qui ont proposé cela avant la révolution et juste après. C´est facile de parler et d´écrire, mais il faudrait peut être mieux analyser les événements qui se déroulent en Tunisie.
Les tunisiens ne veulent plus de théories infertiles, ils veulent des idées à pouvoir pratiquer.
Merci pour autant.
pour tous
je partage l’idee de bounenni
, assainir l’Etat c’est une urgence de revolution ,avoir des dirigeants revolutionnaire ,qui n’ont pas ete une piece du puzzle de la dictature ,qque soit la couleur politique ou economique ,c’est ça qui entrave la revolution c’est que les dis experimentés dans le domaine de gouvernance etatient une piece qque part ds le puzzle de l’ancienne ou neodictature;est il possible d’avoir deux moteurs dans une meme tete ,meme les acteurs dans un film prennent generalement un role similaire parceque convient avec la personnalité !
@ Asma Moncef : Je vous prie de bien vouloir revenir aux papiers que je publiais justement avant la REVOLUTION et depuis 2004 dans la presse locale (Al Mawkef et Attariq Al Jadid) et internationale (The Guardian et The Daily Star).
Je crois qu’avant la REVOLUTION on ne parlait pas de justice transitionnelle et on ne pouvait pas en parler car rares sont ceux ou celles qui voyaient une transition avoir lieu.
هــبة الـــدولة تُكَْتَسَبُ بما تقدمـه هـــذه الدولة لمواطنيهـا من خدمات و ما تتخذه من إجرائيات تجلب لها الاحترام و ألتقدير وليس بالقوة والقمع والبوليس و ليس باتخاذ قرار ُيطِّل به علينا رئيس الحكومة المؤقت
Depuis le 14 janvier, on veut tout avoir et tout de suite, alors que nous n avions rien depuis plus d’ un demi siècle.
Soyons raisonnables, retournons au travail, les vraies reformes sont celles qui seront mises en place par le gouvernement du 24 juillet, le gouvernement ligitimes élu par le peuple, arrêtons les critiques a tout va, remettons nous au travail, mais restons vigilant.