Par Dahi Saber
Qu’est-ce qu’une contre révolution politique ? C’est le fait de noyer le caractère social d’une révolution à dimension planétaire, la Révolution tunisienne, dans une confusion politique destinée à amortir son élan, donc une transformation socioéconomique profonde, en lui substituant un ravalement politique et institutionnel sur lequel se fixent, se réduisent puis s’émoussent les aspirations populaires. Cet abcès de fixation a un nom : l’Assemblée constituante. Les acteurs conscients ou involontaires de cette contre-révolution ont aussi une identité : le Gouvernement provisoire et l’autoproclamé Conseil National de Protection de la Révolution.
Si la Révolution tunisienne est une révolution inédite, c’est qu’elle constitue en premier lieu et à l’évidence l’unique soulèvement populaire dans l’histoire de l’humanité contre une tyrannie exécrable qui, sans direction politique et sans références idéologiques, a évolué en révolution sociale. Bien plus, la révolution n’a été possible dans un premier temps que par la grâce de ce vide politico-idéologique qui, éliminant toute possibilité de compromis partisan , toute propension à discuter au lieu d’agir, a permis à la frange la plus déterminée du peuple tunisien, « les marginaux qualitatifs » , la jeunesse instruite, pragmatique et radicale de l‘après 7 novembre 1987, de prendre sans usurpation la direction du soulèvement, le doter d’une mécanique simple et rudimentaire et le faire aboutir à la « forme indéterminée » de dualité de pouvoir que vit de fait la Tunisie depuis le 14 janvier 2011.
Comme par effet papillon, cette mécanique révolutionnaire amorcée par un stoïque acte de contestation individuel, a pris au dépourvu et déjoué toutes les stratégies préventives contre insurrectionnelles nationales et internationales. Sa progression d’une région à l’autre était fulgurante. Mais elle progressait surtout dans une autre direction d’une manière aussi implacable et avec le même rythme soutenu; dans toutes les couches et catégories sociales de la population sans exception notoire. La Révolution Tunisienne, en effet, en même temps qu’elle s’étendait régionalement, elle préfigurait son projet de société qui ralliait en chemin la plupart des forces sociales et sans lequel la révolution n’aurait pas été socialement fédératrice: « Emploi, Liberté, Dignité Nationale ».
Un système socioéconomique débarrassé d’abord de ses entraves mafieuses, basé sur l’emploi et le développement régional – premier objectif de la révolution, capable d’assurer par effet d’entrainement la prospérité pour tous. Un New Deal volontariste, la libération des forces productives, qui intègre des centaines de milliers de sans-travail endémiques dans les circuits productifs avec pour résultat inévitable l’élargissement de la sphère et des intérêts économiques de l’ensemble de la population. C’est ce projet/levier de relance par l’emploi dans le cadre d’un Etat social associé à la liberté d’initiative dans tous les aspects de la vie citoyenne qui confère à la Révolution tunisienne son caractère social.
Un tel projet de société devant nécessairement avoir pour corollaire un régime démocratique, c’est ici que la revendication de liberté, dans sa dimension politique, devient plus intelligible et s’insère naturellement dans ce devenir social. Sous cet aspect, la révolution a réussi à créer les éléments d’une dualité de pouvoir réelle en comblant la vacuité du pouvoir central, là où elle le pouvait, par les comités de défense de la révolution qui, fussent-ils provisoires ou permanents, ont été les outils inventés par la jeunesse révolutionnaire pour rendre concrète la participation du peuple dans les décisions politiques et, partant, la reconstruction démocratique du nouvel Etat d’une manière horizontale, du bas de la pyramide vers le haut. Sauf que cette aspiration populaire à un régime démocratique participatif, par opposition à une démocratie « procurative », n’a pas réussi à trouver son expression politique qui ne pouvait procéder d’aucun modèle classique ou se référer idéologiquement à une composante quelconque des forces politiques existantes avant le 14 janvier et qu’on appelle conventionnellement l’opposition politique au régime de Ben Ali. Il fallait l’inventer. Et c’est là que la révolution s’est trouvée bloquée. Si la révolution a identifié la tête du régime comme le maillon faible à partir duquel devait se démanteler tout le pouvoir, la contre-révolution en revanche a décelé que le maillon faible de cette « révolution étonnante » c’est bien l’absence de son expression politique. La restructuration de l’ancien pouvoir autour de la récupération de l’expression politique de la révolution par le biais de l’association de toutes les formations politiques traditionnelles – curieusement ressuscitées quelques heures seulement après la défection de Ben Ali – est désormais une stratégie politique.
Un remake du Pacte National qui a suivi le coup d’Etat de Palais du 7 novembre 1987 et dans lequel le régime et les institutions seraient maintenus sous la coupe des caciques du Rassemblement Constitutionnel Démocratique a été envisagé comme première phase pour jauger le degré de détermination de la révolution à atteindre ses objectifs; voir si elle se serait contentée d’un changement de Palais . L’opposition politique étant sensiblement composée des mêmes formations d’antan, mais plus amoindrie, serait disposée à cautionner un nouveau pacte novembriste moyennant quelques concessions. Ce « déjà vu », portant l’empreinte des « conseillers autochtones » du premier Gouvernement provisoire, fût voué à l’échec malgré la répression et les tentatives tendant à l’étouffement de la révolution par le chaos méthodique, à savoir, le chaos médiatique, le chaos économique et le chaos sécuritaire (lâcher de snipers, de repris de justice et de salafistes, grèves « postrévolutionnaires »). Même l’apparent désarroi du premier Gouvernement provisoire, l’impotence de ses ministres contribuait au chaos général par le chaos politique faisant suite à ses conscientes décisions impromptues et malencontreuses. Toutefois, c’est ce même gouvernement qui allait ouvrir la marche vers la dénaturation politique du contenu social de la révolution, l’abcès de fixation de la légitimité constitutionnelle, l’article 56 ou 57 de la Constitution sur lesquels vont glisser tous les débats à travers une orchestration médiatique d’une dimension jusque-là inconnue.
Avec la pression de la rue qui a culminé avec le premier siège de la Casbah et la chasse systématique aux représentants locaux de l’ancien régime, il était clair qu’on ne pouvait faire du neuf avec du vieux. Désormais, toute la classe politique qui avait brillé par son absence durant le processus révolutionnaire, sera réhabilitée, impliquée et organisée en partis et courants pour contribuer à détourner la révolution de ses objectifs sociaux réels et la canaliser vers un ravalement politique et institutionnel. Ce revirement portant l’empreinte des « conseillers français » du gouvernement devait nécessairement passer par le torpillage du régime du parti unique , de ses excroissances institutionnelles et de son imbrication dans l’appareil de l’Etat. Mais comment maintenir le pouvoir en changeant de régime ? Comment concilier entre le reliquat de l’ancien régime encore puissant et les formations politiques qui n’ont pas participé à la révolution, mais qui sont prêtes à participer à la contre-révolution si elles trouvent leur compte dans un nouveau régime ? Comment faire passer les intérêts des classes politiques pour l’expression politique de la révolution ? La réponse est simple. C’est le régime de la partitocratie, l’hégémonie des partis, « fille directe du régime du parti unique, dont elle est la version tentaculaire sous la forme du pluralisme ». C’est ce point de ralliement final de la classe politique qui explique actuellement les consensus, les unanimités et les alliances politiques sans fondement. L’autodissolution du RCD et sa recomposition en autant de partis nouveaux reflète parfaitement cette marche vers la dictature des partis et qu’on appelle par ironie « la transition démocratique ».
A peine quelques jours après la fuite peu glorieuse de Ben Ali, en pleine campagne de psychose sécuritaire, un agglutinement de formations politiques subitement constituées en « Front du 14 janvier » – sur la base de la communauté de l’idéologie (et non la communauté idéologique) et de l’absence de programmes, appelle à la tenue d’une Assemblée constituante élue démocratiquement. Comme son nom l’indique, cette assemblée aurait pour principale tâche la rédaction d’une nouvelle Constitution. Le ton est donné. A l’instar du Gouvernement provisoire, pour ce Front, la Révolution tunisienne est réduite à un problème constitutionnel. Soit dit en passant, le Front du 14 janvier est composé de mouvances politiques dont le dernier souci programmatique est l’élaboration d’une nouvelle Constitution. Pourtant, c’est à partir de ces mouvances qui prônent la dictature du prolétariat et les coups d’Etat militaires que le légalisme constitutionnel s’est « popularisé » pour être assimilé à une revendication révolutionnaire qui ne tardera pas à éclipser toutes les autres. Mais cet agglutinement jacobin n’est pas encore le cartel politique en mesure de noyer le caractère social de la révolution et encore moins de l’encadrer politiquement.
Il est instructif de rappeler que le caractère social de la Révolution française de 1789 a été noyé par les partis politiques dans l’Assemblée constituante qui a fini par voter l’exclusion du peuple des décisions politiques ! L’histoire a démontré que si les révolutions ne sont pas reproductibles, les contre-révolutions le sont parfaitement. Un plagiat contre révolutionnaire pur et simple auquel cas, s’il devait être transposé à la réalité tunisienne, devait correspondre à une Assemblée, un Gouvernement provisoire et un Directoire. Des « ressources » empruntées à la contre-révolution française qui seront tunisifiées et réallouées suivant les besoins du moment et les rapports de force.
Alors que le Gouvernement provisoire est issu d’une génération spontanée, le Directoire, le Conseil National pour la Protection de la Révolution (CNPR) est un pur produit de synthèse. Dans la logique d’instauration de la partitocratie, autour de l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens se sont liguées miraculeusement vingt-sept autres formations sans lien apparent entre elles sauf la revendication d’une Assemblée constituante. Naturellement ce Conseil, pour jouer son rôle de Directoire, prétendait aussi au contrôle de l’Exécutif ; sinon une part de ses attributions. Même si le CNPR et le Gouvernement provisoire sont d’accord quant au principe de l’Assemblée constituante, la démarcation vis-à-vis de celui-ci était nécessaire pour la reprise en main de « la révolution des têtes pleines » par la classe politique qui agit désormais d’une manière unifiée, ses intérêts étant homogènes.
L’acte de naissance du CNPR étant en lui-même une usurpation préméditée de l’identité des conseils locaux et régionaux de protection de la révolution , la direction du deuxième sit-in de la Casbah a été usurpée par le Directoire en vertu des capacités mobilisatrices de l’UGTT. Les revendications sociales ont disparu au profit de l’Assemblée constituante pour inaugurer la nouvelle ère de politisation de masse avec en prime des shows politiques du mouvement Ennahdha et du Front du 14 janvier, principales formations à la remorque de la Centrale Syndicale. Le départ des réfractaires au régime de la partitocratie au sein du Gouvernement provisoire étant assuré par la Casbah2, aucune action entreprise en dehors du cadre du Directoire n’est plus tolérée. La révolution est devenue une affaire d’experts en Droit constitutionnel et de partis dont la profusion entretient la dérive politique et écrase la société civile. Le CNPR s’est placé ainsi comme l’élément moteur de la contre-révolution politique. Reste que pour exclure le peuple des décisions politiques, boucler la boucle, il fallait une Assemblée.
Dans le régime de la partitocratie, le pouvoir politique est détenu par les partis qui se réunissent dans une Assemblée. Qu’elle soit Constituante ou Parlementaire, il importe peu puisque dans les deux cas ce sont les secrétaires généraux des partis qui légifèrent. L’Assemblée constituante n’étant qu’une revendication/leurre pour détourner la révolution de ses objectifs, la tenue d’élections à la date butoir du 24 juillet est facultative puisque l’Assemblée s’est déjà constituée dans l’Instance Supérieure pour la Réalisation des Objectifs de la Révolution ISROR qui vient à peine de confectionner le Code électoral assurant l’hégémonie des partis sur la vie politique et sur la société civile. La boucle est bouclée.
Dahi Saber
a nice chackchouka.
all things in what comes out is only a guess.
don’t know what I’m digesting
do you know what you are cooking?.
but thanks just the same.
Pour financer la révolution les 10 000 millions de Dinar de BenAliBaba ont fait pschitt
D’un régime mafieux, la Tunisie est passée à un régime mafieux qui sort de prison, la prison Benalienne pour beaucoup des vendus, certains patriotes diraient des traitres.
A un moment donné il faut voir les choses en face, la révolution a été belle elle n’a pas abouti.
Rien de nouveau à l’horizon…si ce n’est le nouveau protectorat que veut établir la France sur la Tunisie et qui bloque les révolutionnaires.
En attendant, pour nous occuper et faire diversion, voici ce qu’on nous a promis :
Démocratie = Démon’cratie > Satan (Amalgamée à liberté, mais ça n’a rien à voir)
Laïcité = Lacry’ cité > Police > Satan (Encore une fois on pense liberté, mais ça n’a rien à voir)
Capitalisme = Crapulatisme> Grand banditisme > Satan (Promesse de plus d’argent, donc de liberté, mais il s’agit de l’asservissement par le travail pour engraisser l’oligarchie)
On vous les vend à toutes les sauces, mais les libertés que l’on vous promet sont autant de leurre
Rien n’est légitime dans ce gouvernement et ses sbires car personne n’est élu du peuple.
Oui la contre révolution est en marche.Son but est de s’accaparer en exclusivité le pouvoir décisionnel. Pour cla il faut “exclure le peuple des décisions politiques” comme vous l’avez si bien dit.Le CISROR et sa future progéniture l’ASSEMBLEE CONSTITUANTE sont les outils de la contre révolution.Consciente ou inconsciente? Peu importe.Car l’aboutissement du “projet contre révolutionnaire” sera dramatique et ce quelque soit sa forme ou sa couleur.
Le pouvoir en place a mis un couvercle sur la marmite de la contestation populaire, mais ça ne l’empêchera pas d’exploser
Toutes les “craties” doivent répondre aux besoins du peuple qui est, jusqu’à ce jour considéré comme la dernière roue de la charrette!!Les partis qui veulent se partager le gâteau de la révolution ne représentent pas le peuple (les adhérents de tous les partis ne devraient pas dépasser les 100000),ceux qui agissent au nom de leur parti ne sont pas patriotes; car au moment ou la Tunisie a le plus besoin de ses citoyens ces messieurs se sont réunis en conclave fermé pour “prendre la place de BenALI) à coups de constitutionnalité des textes, de parité, de laïcité, de copinage et d’alliances contre-nature pendant que les gouvernements provisoires piétinent, comme dépassés par une réalité hideuse chaotique d’un pays qui a été mis à sac par une bande de brigands!!
La révolution Tunisienne est inédite les remèdes doivent être extraordinaires quelques recommandation pour la commission….:
– les jeunes qui ont fait la révolution sont des jeunes instruits, sans ambition politique, ils vous ont offert la liberté ayez au moins la reconnaissance du ventre, essayez de satisfaire leurs exigences Ô combien patriotiques, raisonnables et structurées, demandez leurs conseil, vous verrez que leurs étude et le chômage qui les as bloqué devant leur PC en ont fait des philosophes férus de politique de liberté décidés à faire régner une démocratie juste, productive et équitable!!
– Essayez, en tant que juristes de venir en aide au GP pour accélérer le jugement de toutes les personnes qui ont été impliqués dans le pillage de la Tunisie, pour démettre de leurs fonctions tous les corrompus du régime de BenAli: il suffit de regarder de plus prêt les dossiers comptables des institutions et autres ministères…, de contrôler les listes des RCDistes qui continuent à paralyser la fonction publique (je le vis tous les jours),faire un tour dans les dossiers des archives Tunisiennes, de la conservation foncière, des gouvernorats, des municipalités qui prenaient leurs conseillers contre services rendus ou contre”sonnantes et trébuchantes” je vous rappelle que la femme qui aurait giflé un homme (même si c’est Bouazizi) est restée en prison pendant 4mois pour…
– Messieurs de la politique la meilleure compagne que vous puissiez faire pour ramener le peuple vers vous c’est de prouver aujourd’hui que vous pouvez être efficaces, en remettant le pays sur la voie..
Si nous aurons une partitocratie ce sera en grande partie à cause du système d’élections de la Constituante qui a été choisie. Mza proposition depuis des semaines était très simple. Le vote de la Constituante ne doit pas nous amener à choisir des partis, mais à sélectionner les personnalités nationales auquelles nous faisons confiance pour fonder l’avenir politique de la Tunisie; je disais d’ailleurs que les membres de la Constituante ne devraient pas avoir le droit de se présenter aux élections parlementaires et/ou présidentielles à venir.
C’est un peu l’esprit tunisien de Kbar El Houma (les Sages du Quartier) qui débattraient et qui nous donneraient les règles du jeu politique. Mais comme il y a tellement d’excités aujourd’hui autour de la politique, la sagesse a disparu…
Après la Constituante, les partis politiques, les indépendants, les pros de la politiques etc. pourront présenter leurs programmes et se confronter lors des élections.
Mais la Constituante devait être l’expression directe de la volonté du peuple et de la révolution, transformée en règles du jeu politique, en fondement de la vie politique future.
Je partage tout a fait cette analyse.
Heureusement, nous sommes nombreux a ne pas vouloir se laisser berner et rater cette chance unique du peuple tunisien.
Avant que ce ne soit trop tard, il faut hurler les bonnes idées et initiatives.
Il faut aussi constituer une voix de masse et une taille critique: Facebook, les blogs, la rue, … Les mêmes recettes qui nous ont permis de faire dégager ben ali peuvent nous aider a reconstruire la Tunisie que nous voulons!!
S. El-ayoubi
Première Pancarte à afficher dans les manifs:
Les Membres de la Constituante ne doivent pas se présenter aux élections successives
لا يُسمح لأعضاء المجلس التأسيسي بالترشح للانتخابات اللاحقة
De cette manière, il y aura plein de membres des partis qui ne se présenteront pas à la Constituante, parce qu’ils voudront se présenter aux élections successives. On fera ainsi un premier ménage-nettoyage
Deuxième Pancarte:
Partis politiques, ne touchez pas à Notre Constituante
إلى الأحزاب السياسية: لا دخل لكم في المجلس التأسيسي
Troisième Pancarte
إلى الأحزاب السياسية: إما المجلس التأسيسي أو الانتخابات البرلمانية/الرئاسية
Partis politiques, choisissez: La Constituante ou les parlementaires/présidentielles
Quatrième Pancarte
Partis politiques, ne soyez pas juge et partie
إلى الأحزاب السياسية: لا تكونوا حكمًا وخصمًا في الوقت نفسه
Cinquième Pancarte:
La Constituante = Le Conseil des Sages en Tunisie
المجلس التأسيسي = مجلس حكماء الجمهورية التونسية
Mais attention, Très Important: avant d’adopter ces slogans, il faut demander l’avis de plusieurs personnes sur Nawaat comme Dahi Saber; Mondher Sfar; Mokhtar Yahyaoui; la Rédaction de Nawaat et les leaders d’opinion indépendants de tout parti…
Si nous nous trompons, ils nous corrigeront
Si notre choix est bon, ils le confirmeront…
Bien je vois que ça bouge, à la bonne heure. Les manifs c’est bien coupler à des grèves ciblées c’est très efficace!
Sixième pancarte :
La police doit se ranger du coté du peuple, la police avec nous!
Septième pancarte :
Les tunisiens ne veulent pas d’un second protectorat, Français reprenez vos 350 Millions d’Euros!
Huitième pancarte:
Non au nucléaire en Tunisie
Neuvième pancarte :
La Tunisie ne veut pas être complice du massacre impérialiste en Libye
Dixième pancarte :
Où sont passés les 10 000 millions de dinar de BenAliBaba !?
but if we observe the situation in tunisia that :
the tun.gov .or islamic political party and other those support Kaddafi I THINK their Altimeter OUT OF SERVICE .
the PROCESS Trabelsi is very DANGEROUS !!!
the TUN.JUSTICE !!! is the basic need for dimocracy and for social grouth .
Quoiqu’on en pense, Kadhafi relève la tête du monde Arabe, il faut donc le soutenir par devoir de résistance.
Il est le fils spirituel de tous les grands leaders historique, dans la droite lignée de Jamāl Abd al-Nāssir, Gamal Abdel Nasser, جمال عبد الناصر.
Si els leaders historiques arabes s’amusent à faire tirer au tank, missille, etc etc. sur ses propres villes, on n’a plus besoin de checrher tres loin pourquoi le monde arabe et la région la plus sous développer au monde aujourd’hui. On continue à parler de sionisme, franc maçon, français , etc etc, mais eux rigolent bien de nous parcequ’a la fin, c est nous les loosers. Je souhaite que la Tunisie soit en mesure de se battre economiquement et culturellement avec l’occident, et c est pas en prenant khaddafi (le type qui veut faire une rivière dans le déser avec l’argent des libyens et qui a volé 150 milliards de dollars)en exemple qu on va y arriver. votre commentaire est déprimant.
Tu fais partie de ceux qui ont le cerveau complétement lessivé par les médias
a legitimite question can be asked:
how many political parties can we have before it can be said
enough is enough?.
quoting a blogger who said we will reach 60 parties soon
inchaa allah.
my question ; IS THIS an april fool jokes or a parties weed
infestation?.
some might see it as democratic flower feast but others might
see it as an epedimia leading to a consequential disaster.
could this astronomical number of political parties mop up the
huge number of unemployed and turn them into a political useless
parsites…..maybe???.
nothing is thought through or measured against the likely outcome.
the rash to do anything to mantain a leverage on power and gain a sort of a handle on the situation by this remnant of rcd.
they failed tunisia for 55 years and will continue to do so.
they wouldn’t have a clue to any other way,their confort zone is
corruption,lies,despotisme,maintaining their privilage.
uncorrigable at best and not up to the task.
not good enough to trust or to do the job.
anything they do will be a muddle.
Savez-vous pourquoi les juristes se font appeler “les experts” ???
La réponse à cette question est la réponse à tout le reste.
En réalité ce sont des juristes c’est tout. Ce ne sont pas des experts.
@ Safia
Dans un précédent commentaire concernant une intervention radiophonique de Mr Ghrairi Ghazi alors qu’il occupait le ” poste ” de membre de la commission des réformes avant qu ‘il ne soit promu au ” poste ” de porte parole du CISROR j’ai rappelé quelques unes des obligations professionnelles de l’expert que je n’arrivais pas à déceler dans le travail de la commission d’experts.Un mois et demi plus tard la qualité juridique de leur travail me fait douter de leur savoir.J’ai tendance de plus en plus à leur dénier la qualité de juriste car celle d’experts ils ne la méritent pas.
@Au futur(e)s votant(e)s:
Le multipartisme c’est la théâtralisation de la politique. Ce n’est ni un synonyme de démocratie ni une assurance d’élections transparentes. La démocratie des élections libres est une grosse arnaque, la vraie démocratie c’est des assemblées constituante populaire disséminée sur tout le territoire.
Seul(e), dans l’isoloir, au moment de glisser le bulletin de vote dans l’urne tu te souviendras du mec qui t’as bien fait rire à la télé…tu peux tourner, virer, monter et descendre, mais c’est comme ça que ça se passe.
Pourquoi n’y a t il pas de limitations du nombres de partis politique en fonction du nombre de la population ? Parce que pour mieux régner il faut avant tout diviser, diviser pour mieux régner.
Ils nous cassent les pieds avec des commissions de ceux-ci et de ceux-là, Itihad de ceux-ci et de ceux-là, et un nombre incalculable de partis politiques.
C’est la stratégie, Diviser pour mieux régner !
Les vieux sont quasi tous gangrénés et corrompus, seuls les jeunes sont cultivés, motivés et intègres.
Non la boucle n’est pas bouclée, les élections du 24 juillet est une étape essentielle et nécessaire pour la suite.
La démocratie est à notre portée, nous devons y arriver, notre jeunesse a de la matière grise, n’oubliez pas notre Tunisie est à peine croyable ! Nous avons toujours eu des voleurs chez nous, à commencer par les plus récents nos propres voleurs Ben Ali et Cie, les Français, les ottomans et j’en passe. Vous imaginez-vous malgré tout ce qu’ils ont volé et le pays n’est pas ruiné. Le savez-vous pourquoi ? Vous n’avez pas trouvé la réponse ? C’est pourtant simple !, nous avons une machine à trésors qui s’appelle le peuple tunisien.
Sans aucune prétention, mais il faut appeler un chat un chat, nous sommes beaux, intelligents, ouverts, aimables, respectueux, mais la question qu’est ce qu’on veut de plus ?
Eh ben c’est tout simple, les jeunes ont en marre de se faire voler, et ils veulent conserver, fructifier leurs biens.
Avec tous ses vieux renards, nous pouvons les contrer avec la stratégie, L’union fait la force.
Que pensez-vous de :
-Création d’un mouvement des jeunes démocrates
-Inéligibilité des anciens démons politiques aux moins pour 5 ans et pour certains pourquoi pas pour le reste de leurs vies
oui c’est aux jeunes beaux, intelligents, ouverts, aimables, respectueux cultivés, motivés et intègres, de transformer cette révolution de Jasmin qui pue en une révolution de lumière et de vraie liberté!