Par les temps qui courent, disposer de quelques milliers barils de pétrole ou quelques kilos d’uranium expose les habitants de la surface sur laquelle sont enfouis ces minerais engendre des convoitises de tout bord.
Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, prétendants du libéralisme à ceux qui prônent l’interventionnisme de l’Etat, des démocrates aux autocrates, sans aucune exception, ils sauront faire les yeux doux ou convaincre par la force des armes (au nom de la géopolitique, des accords d’Amitié et autres artifices diplomatiques) les détenteurs de ces richesses à ne pas en disposer à leurs guises, ni de commercer librement, avec ceux qu’ils veulent au prix qu’ils veulent … ordre mondial oblige. Realpolitik veille !!
Dépourvu de ces atouts naturels, depuis très longtemps, la Tunisie a misé sur le développement de ses Hommes. Le développement de l’éducation a toujours été le credo de nos présidents, une réelle chance pour la Tunisie.
Instruits, nous sommes !
La révolution du 14 janvier porte en elle l’espoir de montrer à la planète entière que nous sommes un peuple civilisé, instruit, capable de se prendre en charge… tout à fait près à se projeter dans l’avenir et proposer un nouveau modèle d’existence. Loin des clichés galvaudés, la Tunisie avec ses hommes et femmes, est prête à initié un mouvement de réconciliation avec elle-même, son passé, son présent et son avenir. Sans intervention étrangère, ni coup d’état militaire, d’une manière pacifique et civilisé, le peuple tunisien a gagné le cœur des citoyens du monde. Sans chichi ni fioriture, nous avons su nous montrer à la hauteur de l’idée de ce que nous sommes. Nous pouvons dire la tête haute, « Yes, we did it ».
Le défit présent réside, cette fois-ci, à proposer le modèle de vie que nous voulons implémenter dans la Tunisie nouvelle. Là aussi, loin des querelles politico-politiciennes, nous avons tout à gagner à être inventif et créatif en « désignant » une esquisse universelle qui fait rêver. Nous sommes au stade où nous avons besoin de voir loin et de quitter nos besoins primaires. La révolution tunisienne n’est pas une révolution de la faim, c’est beaucoup plus que cela c’est une révolution de la dignité. Le peuple a une soif d’accomplissement et de réalisation pour y répondre la politique devrait être de circonstance et dépasser le simple traitement économique.
Bien sûr, les régions reculées, celles qui n’ont pas eu leur part du gâteau doivent constituer la priorité du court terme. Cependant, l’Histoire nous enseigne que les révolutions se réalisent très rarement, à peu près tous les siècles, et lorsqu’elles se réalisent elles impactent non seulement l’avenir d’une nation mais elle irradie les peuples environnants voire même certains dans des contrées très lointaines. Son auréole est aussi large que l’universalité des valeurs inspirées par cette révolution et son aura touche un nombre important de citoyens du monde dépassant la frontière de la nation. Les cas des révolutions, française, russe, et plus récemment l’effondrement du mur de Berlin sont autant d’exemples qui nous interpellent aujourd’hui. Le monde entier attend le dessin post-révolution que nous aurons à proposer à la Tunisie et à son peuple.
La responsabilité historique des jeunes et des moins jeunes est engagée. Les potentialités sont là, l’intelligence existe et s’exprime à travers le monde et sur la toile. Nous n’avons pas le droit de nous décevoir nous-mêmes en ratant une occasion en or comme celle qui se présente aujourd’hui. Nous avons l’immense chance d’interpeller la conscience de nos concitoyens en proposant un nouveau contrat pour le peuple. Le rêve des jours meilleurs est légitime. La démocratie, la liberté, la justice sont des concepts génériques que tout le monde utilise. Nous avons besoin de les traduire en comportements et attitudes. Un cadre de développement de ces comportements est indispensable pour organiser cette évolution.
Nous devons faire très attention aux plats réchauffés qui nous arrivent d’ici ou là !
Nous devons être fiers de notre propre passé.
Nous avons notre présent entre les mains, ne le gâchons pas !
Notre avenir nous sourit et est prêt à nous accueillir !
Le Monde est à Nous !
Akil Sadkaoui
il faut un combat contre la corruption en tunisie!ensuite ,une vrai redistribution des richesses au peuple!
Positifs et actifs les jeunes, pour ne pas avoir à s’en mordre les doigts, quand on se réveillera avec un nouveau dictateur aux commandes, il aura des gens pour le servir, croyez moi, parmi les anciens (RCD…), parmi les riches ( à cause de leurs affaires), parmi les opportunistes de tous bords qui tournent avec le vent…DU PROFIT!!
Fiers mais productifs, intelligents mais créatifs,la Tunisie doit être réorganisée selon une stratégie globale porteuse, cohérente, équitable, des programmes pour toutes les régions en fonction de leurs ressources naturelles et humaines, des institutions “assainies” et tournées vers le développement : par le contribuable et pour le contribuable
le chemin pour une nouvelle constitution est tracé, il faut savoir qu’une constitution doit être faite pour gérer la vie du peuple dans toutes ses composantes, moi j’ai l’impression que nos institutionnalistes tournent autour du pot car les choses qu’on devrait discuter maintenant se sont les programme des personnes “CHOISIES” pour tracer l’avenir de la Tunisie; n’allez pas nous dire qu’on doit attendre les élections du 24/ Juillet! NON, les personnes qui figurent aujourd’hui dans la commission… sont soit des présidentiables qui sont entrain de se mettre en place, soit des larbins prêts à les servir pour des miettes, en vérité les futurs “élus “du peuple représentent 80% des membres de la commission pour la réalisation….Autrement dit les élections du 24 Juillet devraient aboutir à l’élection d’un parlement qui aura la légitimité de rédiger la constitution; on aurait alors fait gagner une étape à ce peuple aujourd’hui en proie au doute, aux manipulations, à l’insécurité et la léthargie politique!!
Un régime présidentiel ne devrait même pas être proposé à ce stade étant donné “le poids” des personnalités en vue; les structures de l’état arrivent à l’heure actuelle à maintenir les rouages du fonctionnement administratif, on doit tout faire pour renforcer ces institutions grâce à une vision globale porteuse et compétitive, une stratégie qui pourrait mener la Tunisie vers le développement loin de tout extrémisme de tout obscurantisme qui ne trouve leur nid que dans les atermoiements des décideurs!!!
@bourak
que c’est vrai ce que vous dites la, je reponds quand on est mis a l’ecart on a tendance de ne pas faire confiance en personne et on a pas tort.
cette envie du pouvoir et de ne pas lacher les reines qu’exerce l”elite cette couche bourgeoise qui, il n’ya pas longtemps gracieusement cotoyait le regime benali et ses accolytes.
si on la veut ou pas elle a toujours su s’imposer comme seul representant du peuple.
m.ghannouchi a du etre en prison depuis le 15 janvier tous ses collegues aussi.
les personnes “CHOISIES” comme vous les nommez : qui sont ils? ils etaient ou?
je me demande comment vont ils etre elu par le peuple quand le peuple ne les connait pas ?
combien de temps vont ils consacrer a l’ecriture de la constitution ?
quel genre de gouvernement vont ils installer et pour combien de temps?
je prefere une prolongation du mandat du pourri gouvernement actuel ( il est provisoire) que de donner une carte blanche a ces messieurs qui a la longueur vont se sentir confortables dans leurs positions previligiees et auraient peut etre l’envie de prolonger leur mission.
pourquoi nous n’exigeont pas l’ecriture de notre constitution nous memes ? les islandais l’ont fait il n’ya pas longtemps pourquoi pas les tunisiens ? l’elite n’est qu’une extention de ce qu’on a toujours connu si c’etait au temps du colonialisme francais a l’ere de bourguiba comme celui de benali elle a toujours profite de sa position et a toujours collobore avec le pouvoir et elle l’a toujours fait pour ses propres interets.
je crois qu’on doit bouger, sachant que le vrai sens du mot revolution doit se justifier dans l’acte
supreme d’un remaniement total des “pouvoirs en place”. sinon c’est honteux de parler de revolution aujourdhui et on pourra pas promettre a nos enfants un future meilleur et on ne pourra n’en plus reprocher a nos martyres de nous hanter.
si le peuple tiendra la rue sous sa semelle, si les ouvriers ne veulent plus se laisser exploiter et refusent de travailler pour qui que se soit avant la naissance d’une nouvelle constitution et un gouvernement ELU par le peuple, si les meres exigent ce dont elles sont dignes si si si .
mais et avant tout nous devons nous demander si vraiment on veut vivre libres dans une societe meilleure et si on est pret a payer le prix de cette libertee.
Islande: 25 citoyens ordinaires élus pour rédiger une nouvelle Constitution
le 30 novembre 2010
Un groupe de 25 Islandais a été élu parmi 522 citoyens ordinaires candidats pour participer à la rédaction de la nouvelle Constitution du pays, selon les résultats publiés mardi d’un scrutin qui s’est déroulé samedi.
http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201011/30/01-4347862-islande-25-citoyens-ordinaires-elus-pour-rediger-une-nouvelle-constitution.php
Moi je sais que des constitutionnalistes honorables sont entrain d’écrire la constitution pour la relève de la Tunisie et non pas pour “coller” avec les intérêts d’une minorité d’intellectuels aux abois!!