L’allocution de Mr Fouad Mbazaa, Président de la République par intérim, le 30 avril 2011, à l’occasion de la fête des travailleurs, a véhiculé une vision de l’avenir social et économique de la Tunisie tout aussi rassurante qu’optimiste. Un discours qui contraste avec l’esprit du programme économique et social à court terme du Gouvernement Provisoire qui a annoncé un avenir moins radieux, sinon dramatique, pour des centaines de milliers de salariés à défaut de mesures d’urgence. Ce programme en 17 points étant élaboré par des technocrates, il se peut que l’optimisme ne soit pas de rigueur chez ces techniciens de la décision politique. Reste qu’un programme gouvernemental ne pourrait être le reflet des humeurs mais plutôt de l’esprit de celui qui le conçoit. De la finalité qui le sous-tend. Voici l’esprit de ce programme tel que présenté par Mr Elyes Jouini .
« De la peine, des larmes et de la sueur ». C’est sous ce titre peu optimiste, que Mr Elyes Jouini a publié le 10/04/2011 un article sur le site www.leaders.com.tn dans lequel il expose les trois vérités de ce programme en citant à l’appui Winston Churchill. Rappelons que Mr E. Jouini a été du 27 janvier au 1er mars 2011 ministre chargé des réformes économiques et sociales dans le gouvernement Mohamed Ghannouchi. Son opinion personnelle, sa vision de l’avenir, prend par conséquent plus d’intérêt si on considère qu’elle reflète celle d’un ancien ministre technocrate qui était chargé de poser les jalons des réformes stratégiques cruciales pour la Tunisie postrévolutionnaire. Un pionnier du programme du Gouvernement Provisoire.
Dans cet article, le lecteur est d’abord éclairé sur le programme d’action pour la réalisation des réformes tant attendues après le 14 janvier. A partir d’une approche incompréhensible pour le profane, ce programme repose sur trois piliers : « peine, larmes et sueur ». D’ailleurs c’est ce que l’auteur affirme être « le discours de vérité » et l’essence même du plan d’action de l’actuel gouvernement Caid Essebsi en général. Pour les incrédules voici ce qu’avance d’emblée et sans détours Mr Jouini : « Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur” c’est avec ces mots que Churchill s’adresse à la Chambre des Communes le 13 mai 1940 pour y présenter son plan d’action gouvernementale. Aujourd’hui, c’est ce même discours de vérité que le gouvernement commence à tenir ».
Mais pourquoi le Gouvernement devrait-il tenir un discours de vérité gris et résigné en pleine euphorie révolutionnaire? Nous gâcher la fête. En quoi les propos de Churchill aux pires moments de l’histoire de l’Angleterre qualifieraient-ils une nouvelle ère de l’histoire de la Tunisie pleine de promesses et d’espoir ? Le lecteur chercherait en vain les contours de cette blitzkrieg qui nous menace et qui justifie un tel discours pour le moins inquiétant. On lui indique juste que « ce discours de vérité, il est possible de le tenir en Tunisie en raison même de la maturité de notre société et de nos structures économiques. » ( ?) ! La seule certitude dans ce conflit annoncé par Mr E. Jouini c’est qu’il importe peu contre qui on va se battre du moment que la victoire est assurée. Et il cite encore W. Churchill : « la victoire, la victoire à tout prix, la victoire en dépit de la terreur, la victoire aussi long et dur que soit le chemin qui nous y mènera ; car sans victoire, il n’y a pas de survie ».
Coutumièrement, les technocrates, les personnes qui possèdent les compétences techniques, sont habitués à manier des chiffres et des courbes. Le maniement des citations est une discipline qui peut parfois leur être rebutante. C’est pourquoi on va se placer sur leur terrain de prédilection pour essayer de pénétrer dans les arcanes de leurs pensées et les rendre accessibles aux communs des mortels.
La menace, selon Mr. E. Jouini c’est un collapsus économique, c’est-à-dire un écroulement économique subit. En effet, il estime que de 520 000 chômeurs en 2010 ce nombre pourrait atteindre 700 000 en juillet 2011, juste au moment des élections de la Constituante. Alors que le Ministre du Développement Régional affirme ne pas disposer de statistiques fiables, cette projection est empruntée au Ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi qui a déclaré la perte de 10 000 emplois pendant la révolution auxquels s’ajoutent plus de 30 000 travailleurs rentrés de Lybie. Mais comme ça ne fait pas le compte pour en faire une catastrophe, soit 40% de chômeurs en plus par rapport au 13 janvier, il faudra inclure 80 000 autres emplois menacés tous secteurs confondus. Cette argumentation est aussi étayée par la « catastrophe » annoncée par le Ministre du Tourisme et du Commerce relative au secteur touristique qui emploie 400 000 personnes et contribue à hauteur de 7% du PIB. Sombre tableau si on inclut encore les expectatives d’une croissance quasi nulle au lieu des 5% prévus pour 2011 selon les déclarations du Ministre des Finances.
Pourtant en consultant les chiffres publiés par l’Institut National de la Statistique, cet alarmisme partagé par bon nombre d’actuels ministres technocrates est dans une large mesure injustifié. Durant le 1er trimestre 2011 notre balance commerciale s’est améliorée comparativement à la même période 2010. Le taux de couverture est passé de 73,1% à 79,2% avec une amélioration nette des exportations de 10,3%. Même la régression de 12% de l’indice d’ensemble de la production industrielle pour les 2 premiers mois 2011 est due à la conjoncture extra économique et surtout aux problèmes très spécifiques du secteur minier. En aucun cela ne correspond à un trend baissier ou une débâcle économique annoncée. Il est vrai que la révolution « n’a pas de prix mais qu’en revanche elle a un coût ». Mais la Tunisie, contre vents et marées, est économiquement bien mieux portante depuis que Ben Ali en a été chassé.
Même si on admet l’improbable et l’impensable, une crise de type 1929 chez nous, le rôle d’un gouvernement de technocrates, c’est-à-dire de l’Etat, c’est de l’empêcher sinon à quoi servirait un gouvernement. Mais l’ancien ministre déclare que « la solution ne viendra pas de l’Etat seul …et qu’il nous faut donc attirer des capitaux ». Mais qui serait disposé à investir chez nous si le Gouvernement lui-même et la Banque Centrale crient à hue et à dia, à qui veut les entendre, que notre économie menace de s’écrouler ? Comment attirer les 5 milliards de dinars qui, selon le Ministre des Finances, seraient nécessaires pour renflouer notre économie nationale si les sirènes d’alarmes sont tirées de toutes parts ? C’est comme si on voulait rassurer un marché financier en annonçant un crach inéluctable.
Mais Mr Jouini, connu aussi pour être « le sauveur des patrons », suggère, pour défaire ce nœud gordien, qu’il faudrait d’abord payer nos dettes extérieures « et ce n’est pas en proclamant unilatéralement l’annulation de la dette que l’on rassurera les investisseurs ».Voici donc dévoilé ce discours de vérité salvateur, cette trilogie « de la peine, des larmes et de la sueur ». Le peuple devrait suer et peiner pour payer ces dettes même si ces dettes ont été contractées par un régime odieux. En vertu de quel principe ou modélisation macroéconomique, diriez-vous, la richesse est créée à partir du paiement de la dette des autres ? Eh bien, et c’est là la subtilité du raisonnement, car ici on ne parle plus d’économique mais de principes éthiques. Pour créer la richesse en attirant de nouveaux capitaux, il faudrait juste que le peuple tunisien déclare « ..qu’il n’a qu’une seule parole…et qu’il honore la dette tout en poursuivant ceux qui ont abusé de sa confiance pour récupérer jusqu’au dernier dinar » ! A partir des ressources morales du peuple tunisien on peut avoir des ressources financières…et Mr E. Jouini affirme plus loin qu’il ne s’agit point d’idéologie.
Maintenant on comprend mieux son recours récurrent aux citations de W. Churchill. Dans la lignée des ministres technocrates du Gouvernement Provisoire, il amplifie l’atmosphère de terreur pour faire du paiement de la dette extérieure puis le surendettement une condition sine qua non de ce qu’il appelle « la survie ». D’ailleurs Mr Jaloul Ayed, Ministre des Finances, va plus loin en laissant entendre qu’il y va de notre souveraineté nationale. Une capitulation sans conditions au lieu de la victoire annoncée.
Alors que la Tunisie s’est attirée la sympathie du monde entier y compris des milieux financiers étrangers qui ne ratent pas une occasion pour nous exprimer leur soutien, le Gouvernement ne veut ni rapatrier nos fonds subtilisés ni négocier nos dettes indument contractées. Même pas un réechelonnement ou un moratoire comme cela s’est toujours pratiqué. Si le refus de négocier la dette extérieure est un choix stratégique qui n’est pas du ressort d’un gouvernement provisoire alors il n’est pas de son ressort non plus de recourir à l’endettement à long terme dans un contexte de « manque de visibilité ».
Cela sans compter que ces fonds seraient injectés à la hâte et en pure perte dans les circuits non épurés où règne encore la bureaucratie, l’incompétence et la corruption ; le système benaliste étant encore en place. « Attirer les capitaux », comme aime bien le répéter Mr E. Jouini, n’attirerait que des ennuis en défaut de la bonne gouvernance. Les programmes de développement de Ben Ali sont dans le texte plus audacieux que le programme à court terme en 17 points de l’actuel gouvernement provisoire. Et pourtant, cela a conduit à faire de la Tunisie un pays déshérité. Faute de nous soulager de nos peines, les mesures d’urgence financées par l’endettement, nous soulageront de nos sous puisqu’elles s’exercent dans le cadre des mécanismes de l’ancien régime. Et cela les technocrates le savent. Au point de nous demander s’ils ne sont là qu’en tant que représentants de nos créanciers.
Le gouvernement pouvait négocier la dette contractée par le régime benaliste en faisant appel au principe juridique de « la dette odieuse », c’est-à-dire la non reconnaissance par l’Etat, lors d’une transition démocratique, des dettes contractées par un régime dictatorial ayant servi contre les intérêts des citoyens. Mais la position des technocrates du gouvernement fait peu de cas des intérêts des citoyens et préfère capituler.
Cette attitude irresponsable ne mène qu’ à une chose. Et comme Mr E. Jouini aime bien citer W. Churchill, nous lui emboitons le pas en citant encore ce dernier pour qualifier cette attitude du Gouvernement : « Vous avez eu le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ».
Notes :
1- Winston Churchill était Premier Ministre britannique lors de la deuxième guerre mondiale 1939-45
« De la peine, des larmes et de la sueur »,non mais ,ce Jouini successeur de Ghannouchi “artisan du libéralisme et de la privatisation et des intérêts étrangers “la France en premier” que veux t-il de nous celui là,nous asservir davantage à l’occident ??? ce gouvernement illégitime,n’a aucun droit de s’occuper des affaires du pays et encore moins de décider pour nous ce que nous voulons prendre comme direction économique pour le pays ,et certainement pas la vieille politique d’Escroquerie économique en place,Le medef et la clique des esclavagistes,qu’ils dégagent Tous,nous ne sommes pas les esclaves du capital et de leur serves et le pays n’est pas à vendre,et on ne veux pas de leur crédits en échange de notre propre asservissement ! Jouini va rejoindre ton ancêtre Ghannouchi et sa politique de spoliation !!!
Merci à l’auteur de remettre les pendules à l’heure. Vous auriez pu aussi parler du fameux “manifeste des 200” ou encore de la participation du gouvernement provisoire au G8 sans être clair sur ce qu’il va y chercher ?
Nous avions fait un droit de réponse à M. Jouini déjà qui allait dans le même sens que vous. A lire ici : http://dettetunisie.over-blog.com/article-droit-de-reponse-a-elyes-jouini-71522160.html
Bien à vous,
Le seul hic, c’est que le gouvernement était, en principe et il l’est encore, un gouvernement provisoire, chargé de l’expédition des affaires courantes. Et cela fait un gros hic.
Mr Jouini pouvait élaborer tous les plans qu’il voulait, mais ce n’était surement pas au gouvernement provisoire de le faire. Mr Jouini était chargé de la coordination entre les ministères, soit. Mais il était aussi chargé des réformes administratives, économiques et sociales, si mes souvenirs sont bons. Les missions les importantes de Mr Jouini sont donc hors des compétences du gouvernement provisoire. Ce hiatus participait des innombrables erreurs politiques et d’appréciation de Mr Ghanouchi (que je trouve personnellement assez sympathique), mais surtout de ses conseillers (suivez mon regard, HEK et compagnie). Une erreur notamment dans la définition des priorités, qui auraient dû être centrées sur le rétablissement de la sécurité, le lancement d’enquêtes sur le cercle très élargi du RCD, des hauts fonctionnaires et du patronat qui s’est enrichi sous Ben Ali, la remise à plat des conditions de privatisation de dizaines d’entreprises publiques, etc… tout en relançant a minima la machine économique. Au lieu de cela, qu’a t-on vu, un gouvernement soit disant de technocrates, mais en réalité d’entrepreneurs (il ne faut pas confondre les 2). Et une série de décisions risibles et illégitimes telles que les décrets concernant la peine de mort ou la cour pénale internationale.
Pour en revenir aux perspectives économiques, tout le monde savait (et pas uniquement Mr Jouini), que les Tunisiens, un peu dilettantes si on veut, devraient regretter sur ce plan et uniquement sur ce plan, la période du RCD ( Comment le travail pouvait-il être une Valeur dans un système où tous les 15 mètres, vous avez un Café ?). Car ils allaient devoir retrousser les manches et travailler et apprendre à aimer le travail.
the causes of tunisia problems are the tunisians:
our laisser faire attitude in the hope that a saviour will descend
and present us with ready made solutions be it financial,security
or otherwise.
that the good life will be upon us,that ain’t gonna happen.
we are dillusional in our thinking,satisfied in the ordinary life,.
we find all excuses for our misfortunes either by blaming others
or justifying it for all sorts of reasonings.
to cite some of our failures and how we justify them?:
who let france in: the tunisians and our ignorance.
we had 56 years under despots and we just got up but still foggy.
we made ourselves a carpet and let the tyrants walk all over us.
we allowed the public service do as they please without questioning their below par performance.
we tolerated the most savage security do to us the inthinkable and
didn’t rise to put a halt to such a practices.
we keep hamming the mantra of not being blessed by natural resources,forgetting the most important resource is human resouce.
neither japan,sweeden,denmark,luxenburg,belgium,switzerland have
more natural resources than us .
their biggest capital are their population and where do they stand.
how do we compare to them?.
do we aim high and emulate those societies or do we want to be 1400
years back to the future?.
saoudi arabia isn’t my aspiration as nation now or then.
the notion that our education is good may be very questionable?.
that relativity is to what? and which countries we like to compare.
all the excuses on earth won’t solve our problems,what is needed a clear set of goals using our strengh but also to aim high.
we must reward exellence,promote sense of fairness,be open minded,
receptive to other people,new ideas,accept plurality,… and guard a sense of justice and morality.
a thanks to all participants in nawaat platform.
tout a fait d’accord avec vous ‘notre pays traverse actuellement une période difficile “économiquement”comme il l’a été sous ben ali et sa clique ;faire appel aux investisseurs étrangers ne fait qu’empirer notre situation envers la dette extérieure, l’exemple du Nigeria est manifeste et saute aux yeux comme plusieurs pays dans le tier- monde
selon ZIGLER (l’empire du mal) les pays qui s’en sortent le mieux SONT ceux qui demeurent maitres chez eux
je suis entièrement favorable aux programmes de développement SUD-SUD A mon avis l’avenir de notre pays réside et se consolide dans les échanges avec le sud et les pays émergents qu’a faire toujours appel au nord pour qu’il nous enfonce encore un peu plus pour protéger ses intérêts et celui de l’immonde mondialisation
nawaat ce matin:Sorry. Error 404: Page Not Found ?????
http://www.tustex.com/commun.php?code_com=13070
L’économiste et ancien ministre Elyés Jouini réunit ce mardi 17 mai 2011 un nombre d’économistes de renom autour du premier ministre Béji Caid Essebsi. Il s’agit, entre autres, du prix Nobel Joseph Stiglitz, de Jean-Louis Reiffers (Femis, Doyen de l’Université de la Méditérranée à Aix) et Olivier Pastré, spécialiste de la finance islamique
Stiglitz qui est certainement le meilleur allié de la tunisie car explicitement contre l’organisation économique mondiale actuelle qui met la Tunisie dans la situation d’un développement/croissance par la dette plutôt que par la micro-économie. Nous devons porter les voies du peuple au G8 et non celle de Jouini. Nous devons plaider l’annulation de la dette exterieure au G8 plutot que de contracter de nouvelle dette aujourd’hui plus que jamais inutile et nuisible à l’avenir de la tunisie.
Elyes juoini, cherche a prendre le devant de la scène pour l’occuper et occulter les voies alternatives à l’endettement. Son action est antagoniste au intérêts du pays. Si il y en a un dont il faut se méfier comme de la peste, c’est bien du psychologue des marchés. Il a appris à l’école que la psychologie du système de la croissance par la dette est uniquement basée sur la confiance irréfléchie du peuple. C’est uniquement pour des raisons lobbyistes qu’il a appelé à plusieurs reprises à l’endettement nouveau de 5milliards de dollars sans être capable de les justifier autre qu’en prétendant accomplir les objectifs de la révolution qu’il ne souhaite pas en réalité. Elyes jouini, par ces textes et ces appels, est actuellement un des hommes les plus dangereux pour l’économie tunisienne et son avenir. Il faut contrer ses objectifs et maintenir nos revendications devant la BCT et le G8. ELYES JOUINI DEGAGE
ELYES JOUINI l’ami INTIME de Marwan mabrouk ,les trabelsi et zaba….la tunisie n’a pas besoin de ses “compétences” en matiere economique….. Mr jouini était bien mélé à une sombre affaire sur la bourse de tunis.. veut-il vendre la tunisie au medef????bien sur ce MR avec son épouse professeur à HEC aiment bcp trop les affaires fructueuses!!!!l’économie tunisienne(gros gateau à partager entre amis) et le flou qui y règne en ce moment est propice à ces prédateurs..
ca c remetre les pendules e l heurre mon frere c tchnocrate des salon parisien venu pour preserver les denier de leurs amis ont en a pas besion le maché financier a de multiple facette et il existe des gens qui savent encore bien investir et nous tunisiens nous resteront toujours un bon investissement c vrp de la dette un mot degage
Churchill est le plus grand criminel et racist;
surtrout envers les arabes…Il est souvent mentionne’ comme. Churchill a dit une fois une fois que les arbes comprennent seulement la force, car ils sont sauvages par nature…
Mister Jouini;
Il faut demander d’abord qu’on nous rend les Milliards voles’ par la mafia et les technocrates qui ont travaille’ pour le bandit Ben Ali… Pour commander Churchill est une grave error. Ce type est un criminel et racist de peremiere classe…
JUINI & CO DEGAGEZ! Votre petit copain de l’FMI est en tôle.Qui vous a mandaté afin que vous puissiez contracter de nouveaux prêts accablants pour l’économie tunisienne ? Un gouvernement provisoire n’a pas ce genre de prérogatives. Mais quand on reçoit les ordres du MEDEF on transgresse les lois et on méprise son peuple.
DEGAGEZ !Vous êtes en train de vendre le pays et de la façon la plus viles et irresponsable.
DEGAGEZ et allez faire vos courbettes ailleurs !
“Ce n’est pas la FIN
Ce n’est meme pas le Commencement de la FIN
mais c’est peut-etre la FIN du COMMENCEMENT
W. Churchul
HALLO TUNISIAN IT’S NOT THE
E N D
RETRIEVEL says
meme l’OR de Leila chez SDK FMI
comparing winston to juini is akin to:
comparing siver to tin or fitthaa to khazdir.
we don’t produce winstons in tunisia.
winston inspires and fights for england anywhere to save his country
and cheap made juini would put us further in the mess.
apart from that a provisional has no right to sink a nation further
into debt,what would he use the money for?.
buy lacrymogene hand grenades with?
employ more thugs in the police force?
waste it on useless public service?.
a goverment never creates wealth,individuals entrepreneurs can:
so let individuals and corporations do that. they can borrow.
create a sane system,a fair one so individuals have the confidence
to venture and generate wealth?.the right conditions please?.
a goverment is a rail,the people and entrepreneurs are the trains
they do the moving and have the energy.
all goverments are known to be a money wasters,the best are the ones that create the right conditions for individuals to bring their
best out,a goverment should restrict itself to education,health,
security, laws,and helping the least fortunate and no more.
la langue francaise aussi belle soit elle as largement été aprise gratuitement chez nous et cela n as bien sur guere été rentable du coup regardons voire les sans papier tunisiens sont traité comme des paria par les autorités il veulent encore nous asservir avec le dette et leurs patronats li faut envoyer un signe fort remplacer le francais par l anglais et regarder les pays emergents il ont subit se qui nous arrive c sur il seront pas angelique rien sera gratuit bizness is bizness et non l asservissement il faut regler nos compte montrer que nous sommes a la solde de personnes
Il y a longtemps déjà, le 17 ou 18 janvier 2011 j’écrivais, lors de la constitution du gouvernement provisoire de Ghannouchi que c’était une aberration
Un gouvernement provisoire doit, en condensé et dans l’urgence, s’occuper de la gestion immédiate de l’économie, de la sécurité extérieure et intérieure, de la justice, de préparer les élections et tout le reste pouvait être “rassemblé” en un ministère de gestion des Pb majeurs dans les autres domaines ((santé, éducation, culture…)
Non, Ghannouchi a pondu un gouvernement au grand complet avec plus de 25 ministres et autant de secrétaires d’état!(que de futures retraites va devoir payer la jeunesse actuelle!)
BCE a reconduit la même erreur! Mais en plus il s’installe, et tous ses ministres et secrétaires d’état avec, dans son fauteuil bien confortablement!
C’est ce gouvernement qui se permet de prendre des décisions totalement inadéquates pour le pays, de l’endetter encore plus, d’obérer son avenir et celui du peuple tout entier!
Les 20 prochaines années où le peuple tunisien devra payer les anciennes et les nouvelles dettes, BCE ne sera plus de ce monde et tous les ministres et secrétaires d’état qui l’ont accompagné, s’ils sont encore vivants, pourront dire “nous ne sommes pas au pouvoir, nous avons cessé nos fonctions le 24 juillet 2011” et s’en laver les mains!
Ceci est d’autant plus grave que les conseillers de BCE sont les mafiosi d’avant la révolution et que rien n’a été encore réellement mis en place pour supprimer la corruption comme le fait si bien remarquer l’auteur, donc ces mafiosi vont se dépêcher de se remplir les poches!
Ce qui me parait plus grave c’est que ce sont tous les tunisiens qui se comportent à l’égard de ce gouvernement comme s’il était légitime qui lui donnent sa légitimité de fait!
Il est grand temps de rappeler les “serviteurs du peuple” que sont les dirigeants actuels, que ce sont eux qui justement les serviteur, et les empêcher de continuer à nuire à l’état.
Peut-être que la Tunisie a besoin d’aide mais c’est alors:
– pour récupérer ses biens (allez voir l’Égypte!)
– pour ne pas aller vers un surendettement
– pour mettre en place des garde-fous étroits de la gestion de ses deniers et de ses créances
NON POUR FAIRE DE LA CAVALERIE comme le gouvernement actuel!
N’OUBLIEZ PAS!
http://www.facebook.com/photo.php?fbid=131450916930151&set=o.185435851497826&type=1&theater
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=VIV20110509&articleId=24699
Tous le 22 mai à la bourse du Travail de Tunis!
Winston Churchill s’adressait à des anglais : il faut donc détacher la Tunisie du continent ensuite la construction des ponts et des tunnels créera de l’emploi . Sans rire la Tunisie a des dettes elle doit les payer mais pas a des taux qui correspondent qu’a la rapacité du système bancaire mondial. Ne vous faites pas étouffer comme les grecs ou les portugais ne cédez pas aux menaces des profiteurs.
Ou est passé mon commentaire?
La liberté d’expression cela doit être pour tout le monde et pas seulement pour nawaat.
“Cela sans compter que ces fonds seraient injectés à la hâte et en pure perte dans les circuits non épurés où règne encore la bureaucratie, l’incompétence et la corruption ; le système benaliste étant encore en place.”
C’est la seule phrase intéressante. Le reste n’est qu’un pamphlet sans intérêt qui discrèdite la cause de la dette odieuse.
@ l’auteur
Bonjour,
Je ne sais pas si c’est approprié, mais à la lecture de votre texte, que je trouve intéressant, je voudrais vous communiquer une réponse que j’avais faite à un entretien de M. Fathi Chamkhi, porte-parole de l’association Raid ATTAC, accordé à gnet.tn et publié le 17 avril dernier.
Voici le texte de mon intervention:
Même si je suis antimondialiste, je reconnais de nombreux mérites à Raid ATTAC, et le contenu de l’interview de M. Fathi CHAMKHI n’est pas des moindres. Notamment sa réponse à la question “Depuis la révolution du 14 janvier…Qu’en dites-vous ?”.
Oui, “Les aides, c’est de l’hypocrisie”. Mais, au-delà de l’hypocrisie et du fardeau économique que représente l'”aide”, cette dernière, surtout celle provenant des puissances occidentales, est surtout un fardeau CULTUREL. Feu Jean Baudrillard avait coutume de dire que la logique économique est inversement proportionnelle à la logique culturelle, en ce sens que plus l’Occident donne, plus il gagne et plus les pays du tiers-monde – je sais que cette expression est démodée, voire totalement bannie, “mondialisation” oblige- reçoivent, plus ils perdent. Nous perdons notre indépendance, mais aussi nos valeurs et notre identité culturelle (je sais, ça fait “islamiste”, mais je ne le suis pas. Heureusement, la défense des valeurs culturelles n’est pas le monopole des “islamistes”)
Cette “aide” n’est donc pas un cadeau ou un don, car ce dernier n’a de sens, surtout dans notre culture, que s’il est rendu (voir Marcel Mauss, mais aussi nos coutumes ancestrales).
Afin de corroborer l’idée de Baudrillard, l’économiste et philosophe Serge Latouche, devenu “objecteur de croissance” de surcroît, avait, lui, coutume, d’illustrer sa critique de l’ “aide” par cet implacable “Timeo Danaos et dona ferentes” (Virgile, Enéide, livre II, v. 49), qu’il traduisait librement par “Je crains les Occidentaux , surtout (ou même) lorsqu’ils font des présents”.
Tahar
un jour un sage African a dit l’endroit qui a été visité par un occidental ne sera plus jamais le mème
Je suis tout a fait d’accord avec cet article. Nous avons un gouvernement provisoire sans vision (a part le règne de la peur) et aucun débat sur les orientations stratégiques du pays. Pourtant, on s’applique a des rafistolages incohérents et des engagements couteux qui risquent de plomber l’avenir du pays. Nous avons toute la matière grise pour un vaste débat sur l’avenir économique et social du pays.
Ils m’énervent , ils ont censuré mon message qui dit pourtant la vérité. En Tunisie, il ne faut pas parler du régionalisme de certains parce que cette forme là de racisme, c’est leur gagne pain depuis 23 ans.
quand on fait ce genre de discours c est qu on prepare un echec.Si monsieur jouini n est pas capable qu il le dise,il y en a d autresqui peuvent relever le defi.Nous n avons pas besoin de defaitistes,nous avons besoin de gens solides qui sont capables de donner de l espoir a des tunisiens qui ont beaucoup soufferts.Un medecin ne dit jamais a un malade,il n y a plus d espoir……
un médecin a DEVOIR d’informer son malade et le défaut d’information est punissable par la justice!
Ce gouvernement illégitime, n’a aucun droit de s’occuper des affaires du pays et encore moins de décider pour nous ce que nous voulons prendre comme direction économique pour le pays. Jouini va rejoindre ton ancêtre Ghannouchi et sa politique de spoliation.
Ton discourt sur France inter ne m’a pas convaincu. Enlève ton masque et DEGAGE.
Encore une fois, ce gouvernement est ILLEGITIME ; donc tu es illégitime.
Comme ça était dit, nous avons besoin de gens solides qui sont capables de donner de l’espoir et surtout pas pour plomber le pays.
Nous restons vigilons.
La Tunisie doit faire du commerce avec les pays arabes et africains sa nouvelle priorité. Si l’Algérie refuse d’ouvrir son marché, le maroc le fera, l’Égypte également. Il n’y a pas de mal à commercer avec la france vu que c’est un des rares pays avec lesquels nous avons des excédents commerciaux. Mais nous sommes trop dépendants de la France. Les entreprises tunisiennes doivent s’organiser en lobbys sectoriels et aller prospecter ensemble de nouveaux marchés, en europe germanique, en scandinavie, au royaume uni, en europe centrale. Et bien sur dans le monde émergent qui nous entoure ( maghreb, monde arabe, afrique, asie). Il ne faut négliger aucun marché, l’Italie et la France sont les poids lourds de notre commerce or ce sont 2 économies en panne et sur le déclin.
Au niveau de l’investissement, il n’y a pas de mal à s’ouvrir à l’investissement, s’il est productif et non spéculatif, s’il est écologique et durable et s’il implique un transfert de compétences ou de technologies. Ne faire que du low cost ne nous permettra jamais d’atteindre les 8% à 10% de croissance nécessaires pour résorber rapidement le chômage.
Les Tunisiens doivent être maîtres chez eux, il faut rendre ce pays suffisamment attractif par la qualité de sa main d’œuvre, des ses infrastructures et des ambitions régionales qu’il offre, pour que les investisseurs ne viennent plus en tunisie parce qu’ils hésitaient entre la roumanie, le maroc et la tunisie, mais parce qu’il est impensable de ne pas être présent en Tunisie.
Il faut aussi se préparer au fait que notre pays subira les conséquences de la révolution, de la hausse de la criminalité, du terrorisme même, et que le secteur touristique risque de s’effondrer bien plus longtemps que prévu. D’autres secteurs doivent prendre le relais. Exporter toujours plus sera notre seul salut.