Par Mohamed Ali bejaoui.

D’abord honneur et gloire aux martyrs de notre armée et tous les martyrs de notre révolution. J’écris ces lignes essayant de cerner les differents aspects de ses événements surtout leur perception en Tunisie.

D’abord il est évident que la désignation des responsables de ces actes terroristes serait hâtive et sans preuves suffisantes.

L’Aqmi est la piste privilégiée du gouvernement a travers les services de notre fameux Ministère de L’intérieur, mais la piste régionale vue la situation en Libye et la position floue du gouvernement algérien ne serait en aucuns cas négligeable de même que celle intérieure.

Surtout dans le climat d’insécurité maintenue et attisé par les organes sécuritaires appartenant au Ministère de L’intérieur véritable état dans l’état ,que le gouvernement provisoire ne veut pas ou ne peu pas contrôlé. Aussi, la quasi paralysie de la justice dans le processus de transition face aux criminels du régime excepté quelques actions cahoteuses et sans envergure. En résumé le crime profite a beaucoup.

Dans ce brouillard je constate la quasi unanimité des médias tunisiens publics et privés surtout audiovisuel a appuyer la version officielle et a sonner l’alarme du terrorisme et d’Alqaida et le glas de la sécurité et de sa nécessité.

D’autre part je vois a travers facebook et twitter une attaque contre le gouvernement et ses médias en présentant ces événements comme mise en scène de la terreur extrémiste dans la tentative de reprise du contrôle du pays et l’étouffement de la révolution et ces prérogatives par le soucis sécuritaire, en somme un remake du 07 novembre. Enfin, la vérité est a chercher ailleurs.

Cet article ne cherche pas a établir la vérité, mais je ne fais que constater le contraste criant entre ces deux visions.

Pour conclure je suis contraint de constater que les médias tunisiens sont toujours sous la coupe de celui qui gouverne et que le citoyen tunisien critique, doute, suspecte et accuse a travers le réseaux encore et encore.

Bejaoui Mohamed Ali