L’histoire des peuples nous a toujours permis de garder espoir et de prendre conscience des multiples rapports d’interdépendance, d’entraide, de solidarité et de corrélation entre ceux qui éprouvaient des calamités ou bien des afflictions analogues a travers leur périple de vie selon les conjonctures qui obligent les gens ainsi que les individus à prendre les positions adéquates pour leur survie.
Les migrations des peuples concernés par des situations pareilles ne sont pas rares ; au contraire, elles se manifestaient de manière récurrente chaque fois que les évènements tragiques se déclenchaient au sein de l’un ou de l’autre flanc mitoyen.
L’exemple des populations tunisiennes au cours des années de la résistance à l’occupation française à partir de 1881, nous permet de constater les mêmes aspects, ainsi que les mêmes formes de collaboration, d’assistance et de soutien, historiquement incrustés dans la mentalité de ces communautés dont le destin est commun.
Les formes de secours ne se limitent pas à l’offre d’asile, mais elles se concrétisaient souvent par une collaboration intense et effective d’assistance, si non de collaboration qui devrait aboutir à l’accomplissement des revendications.
En juillet 1882, le retrait et l’exil des dissidents tunisiens vers la tripolitaine à concerné environ 231.367 réfugiés selon les estimations des services coloniaux[1], réparties entre les tribus Hmamma, Jlass, Neffat, Ouled Sidi Tlil, Frachiche, Matmata, Ourghemma, Drid, Ouled Ayyar… ce qui représente approximativement 15.4% de l’ensemble de la population de la Régence qui comptait à cette époque environ 1.5 million d’habitants[2].
C’est un chiffre phénoménal et un poids démographique insupportable pour les confrères libyens. Pourtant l’accueil réservé était à la mesure du sacrifice consenti. L’objectif des réfugiés tunisiens était de fuir l’occupation française afin de mieux préparer une nouvelle offensive vigoureuse sans tomber sous l’autorité du Wali turc de Tripoli qui entretenait des relations de collaboration avec les français dans le but de mater la résistance des tribus tunisiennes, de les refouler vers leurs régions d’origine, ou bien de pouvoir les utiliser contre les objectifs de la France et entretenir l’ambiguïté d’une politique perpétuellement flottante.
Contre un occupant résolu et une autorité turque collaborationniste, méfiante et défaitiste, les insurgés tunisiens n’ont trouvé de soutien que chez leurs compatriotes libyens. Ils ont même fait évoluer leurs opérations contre les militaires français en s’introduisant au plus profond de la Tunisie et en bousculant les limes de défense et d’observation de l’envahisseur : attaques, harcèlement des troupes et destructions des lignes télégraphiques… La Tripolitaine formait la base de départ de leurs incursions ainsi que le refuge pour leurs familles et biens mobiliers. Le climat insurrectionnel ne s’est jamais apaisé qu’en 1884, quand les autorités militaires françaises ont réussi la constitution des troupes Makhzen parmi les tribus des Wdarna et Wirghimma afin de les utiliser contre les dissidents en tant que forces auxiliaires, tout en instituant les Bureaux Arabes afin de collecter les informations et les renseignements sur les déplacements, les positions et les attitudes des autochtones.
En neuf ans de présence française (1881-1890), l’Occupation a investi six généraux successifs[3] et trois ministres Résidents[4], ce qui nous amène à déduire que l’entreprise coloniale ne s’est pas déroulé aussi facilement qu’on le croyait. Plusieurs facteurs ont pu contribuer au ralentissement de cette opération, dont, le sentiment vivace de solidarité entre des individus et des communautés menacées d’anéantissement et de dislocation. Face à ce spectre, la cohésion, la coordination et la compréhension s’imposent comme nécessité inéluctable entre les libyens et les tunisiens, c’est leur destiné, c’est leur vie qu’ils défendaient depuis des siècles contre toutes les formes d’oppression de tyrannie et de dictature.
LETAIEF Mohamed El-Adel
Maître Assistant en Histoire
Université de Tunis.
Sousse le 23 juillet 2011.
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[1] Karoui (H.) & Mahjoubi, (A.), Quand le soleil s’est levé à l’ouest, Tunis, CERES, 1983, p. 147.
[2] Moncef Guen, Les défis de la Tunisie: une analyse économique, éd l’Harmattan, 1988, p. 42.
[3] Forgemol, Logérot, Boulanger, de Dionne, Gillon et Saint Marc.
[4] Roustan, Cambon et Massicault.
Il est toujours édifiant de rafraîchir la mémoire des peuples!
RETRIEVEL says
NEGATIV SIR :
WE HAVE THE RIGHT TO DEFEND OUR COUNTRY AT FIRST
WITHOUT ANY RISK FROM LYBIA .
THE TUNISIAN DONE THEIR SOLIDARITY CAUSE THE OIL AND TRAFFIC MAFIA INTEREST .
NO NO AND ONE MILLION NO NEVER
WE ARE TUNISIAN
WE ARE THE CHILDREN OF HABIB BOURGUIBA THEIR VISION BASED ON EDUCATION AND INTERNATIONAL MULTICULTURES-
I CANNOT READ THE LYBIAN NEWSPAPER
PLS. CLOSE THE BORDER
IF NOT YOU WILL BE REGRET
YOU REGRET
IT WILL BE MANY PROBLEMS
AND ALSO COULD BE A NEW WAR IN NA BETWEEN TUNISIA AND LYBIA THERE MANY DIFFRENT SORRRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY.
ETWENSA YHEZOU FIL GOFFA TAMIIN FIL PETROL
MA AHLA ERRKOUB ALA ETHAWRA YA RACHED GHANNOUCHI
RETRIEVEL says
YA WILDI FIK ALA ROUHEK
RAHOM LES LYBIENS YAKRAHOKOM ET EN PLUS ILS ONT TUE’ DES TUNISIENS
FERMEZ LES FRONTIERES
EN NE PEUT PAS MELANGER L’HUILE ET L’EAU
RETRIEVEL says
SOMALYA NEED URG HELP THAN THE CAMELS FROM LYBIA
RETRIEVEL- MSG- SURPRISE DE LA REVOLUTION says
meme les opposant Lybiens n’aime pas les TUNISIE .
oublier ces betes
oui au soutien des libyens mais pas au cnt meme si la tunisie a ete obligee de les reconnaitre grace au chantage
Dis-nous quelle sorte de chantage le CNT a exercé sur le gouvernement tunisien pour l’obliger à le reconnaitre?
On sait que le dictateur Kadhafi a appuyé son ami Zaba lors de la révolution tunisienne.
if the axe of shit mbazza/bce were a true representatif of tunisians:they would’ve firmly closed the border to representatives
of kaddafi and cut him of his last oxygene breath.
kaddafi would’ve caputilated earlier knowing that he has no where
to hide or run.
allowing kaddafi and his mob time and use of tunisia as safety valve to reach the exterior ended costing thousands of libyan lives.
it permitted kaddafi to swither as the snake he always was and murder more civilans.
a prompt closure of the border to kaddafi woul’ve sent a message
to him:his time is up,game is over and libyans had enough of his clowning,madness,thuggery.
what other option kaddafi could he have done?;none apart run into the sahara and oblivion.
unless bou shit flikaa shows his sahara hospitality and humanisme.
as both kaddafi and bouteflika are the same batch of shit bacteria
of the junta toy soldiers kind.
has the t goverment been firm we would have saved lives,faced less problems with refugees and by that I would ‘ve left only civilian
victims of kaddafi in.
why did TG waited so long to recognise libyans revolutionaries?
because you never wanted them to succeed as you ‘re trying to drown
the tunisian one.
scew the arab league,the african union?; are a colection of turd heads,kleptomanics and more….
waste of a breath to consider they represent their populations.
l attentat de cherchell et regarde bien al qaida en libye moi a votre place je surveillerai bien mes frontieres le 2em irak est en route
J’espère que non, ca suffit la violence, les libyens eux sont deja en europe pour négocier l’avenir de la libye, ou en sont les tunisiens?
RETRIEVEL says
@ SON OF CARTHAGE
THANK’S 4 YR GOOD COMMENT
BUT PLS:
CLOSE THE BORDER LYB AND ALG
IF NOT YOU WILL REGRET
Mon grand père a fait partie de tunisiens exilés par les français. En libye, il a continué la résistance … Contre les italiens!
Il était un compagnon de combat d’omar El Mokhtar et autres résistants. Jeune, c est avec émotion que nous – ses petits enfants – lisions une lettre décrivant une bataille héroïque contre les blindés italiens, a dos de chameau, qui lui était adressée de la part du grand Omar El Mokhtar … Le sort des 2 peuples, comme celui de tout le Maghreb sont intimement liés. Les derniers mois le confirment!
sou en france des charognards se sont mit a table alors que l adversaire n est pas encore mort ,c totalement indecent et eceurant des civils libyens des immigres africains sont massacres c une horreur ,et pour finir c meme charognards se bouffron le nez entre eux ils sont assoiffes de petrole.mais rien rien et absolument rien ne sauvera leur economie. ce net pas une guerre intermusulmane
MA ahla ERROUKOUB ala ETHAWRA says
C- MIEUX UN NOUVEAU PROTECTORAT FRANCAIS EN TUNISIE, ET ITALIEN EN LYBIE Q’UN UN NOUVEAU DICTATUTRE OU UNE SECTE ISLAMISTE .
LES 95 % DE CES POPULATIONS SONT DES BERBERES ET ORG MEDITERRANINNE
pourquoi doit on reflechir avant de crier gloire http://obamaslibya.com/