Cette année, après 23 ans de jeun, le ventre creux et vide de tout espoir en un avenir meilleur, nous n’allons toujours pas fêter “Aid el fater”.

Assoiffés de liberté, affamés de Justice, nous allons, malgré nous, continuer encore et encore à jeûner…

Nous regarderons cette table et ce festin qui furent mis pour nous, une nape en drapeau, sans jamais faire honneur à ce que nos Martyrs nous ont servi sur un plateau d’argent.

Nous n’avions cependant pas grand chose à faire si ce n’était servir quant à nous…notre Patrie, mais nous en fûmes incapables…

Aidkom Mabrouk, Sebsi, Chiboub, Kallel et autres oligarches…

Le peuple, lui continue d’avoir le ventre vide, en attendant que sonne l’heure où il pourra enfin rompre le jeun et ses chaines…