Le territoire tunisien est divisé en 27 circonscriptions, on peut dénombrer 1519 listes électorales dont le dépôt a été accepté (sur 1624 demandes). Il y a trois catégories de listes: 34 listes de coalitions, 655 listes indépendantes et 830 listes de partis.

Des listes de coalitions sont présentes dans toutes les circonscriptions électorales.
C’est dans la région de l’Ariana qu’ont été déposées le plus grand nombre de listes, les citoyens de cette région devront faire un choix parmi 95 listes. Tandis que la région de Kébili n’en compte que 26.

Le vote porté sur les listes indépendantes sera prépondérant, et c’est dans la région de Jendouba qu’elles sont les plus présentes, avec 58% de listes candidates. Elles ne représentent que 32% dans la circonscription de Béja.

A noter que la jeunesse n’est pas forcément des plus représentée, on sait que 50% des têtes de listes ont plus de 46 ans.

La parité exigée sur les listes électorales est enfin un enjeu de ces élections, mais, nous pouvons constater que les femmes tête de listes n’occupent que 7%, tandis que 93% sont des hommes. Mais cette proportion reste variable car elle tombe à 3% dans les listes indépendantes, mais grimpe à 35% dans les listes de coalition. Les femmes tête de listes sont majoritairement présentes dans la capitale. Le PDM se présente quant à lui comme le parti le plus paritaire, en présentant 16 femmes tête de listes sur 33.

Le vote des personne illéttrées aurait eu une certaine valeur, bien sûr, car on en dénombre 1.8 millions, mais elles n’ont pas été autorisées à voter, malgré l’insistance d’Ennahda.