Par Les Pacifistes de Tunis
Dans tous les pays arabes, les populations sont foncièrement pro-palestiniennes…. Elles l’affirment clairement et nettement. Les hôtes étrangers (“occidentaux”) sont souvent “choqués” par l’ « étonnante » liberté de parole des gens à la maison comme dans la rue, femmes et hommes indistinctement. La femme et l’homme de la rue emploient naturellement des termes (en relation avec la Palestine, par exemple) médiatiquement censurés en Europe et ailleurs.
Jusqu’à il y a un an, ils ne pouvaient pas le faire librement car des régimes comme celui de Ben Ali et Moubarak les censuraient (par « proxy », dirait-on technologiquement…) pour le compte du Système.
C’est cela que ce dernier tente à présent contenir, particulièrement depuis l’étincelle tunisienne qui a permis maintenant aux populations (Tunisie, Egypte, etc.) d’aborder ces sujets sans tabous.
Donc, ce n’est pas seulement au Yémen que « les USA combattent la démocratie » (Michel Collon) mais dans tous ces pays. En d’autres termes, les USA (et leurs alliés) veulent voir « émerger » des « démocraties » avec des critères fallacieux: parlez de tout sauf du problème fondamental que constitue….le sionisme.
En ce sens, les USA encouragent l’usage systématique de trois autres opiums avec les peuples arabes :
1-la multiplication des chaînes télévisées soi-disant religieuses (avec tout notre respect pour l’islam populaire, authentique et la spiritualité et religion intérieurement vécues, jamais manipulées) animées par des cheikhs médiatiquement corrects du moment qu’ils n’abordent pas la question centrale ci-dessus, sans parler de l’islamisme meurtrier d’Al-Jazeera (Al-Qaradawy and Co, Ltd…).
2-le football télévisé également (avec tout notre respect pour ce jeu populaire, authentique, dans la rue et les stades, non manipulé à des fins politiques, nationalistes et bellicistes). Al-Jazeera dispose ainsi d’une chaîne consacrée entièrement à cet opium, très regardée partout dans tout le monde arabe, particulièrement dans les cafés.
3- le « sexe » (avec tout notre respect pour la liberté sexuelle non imposée par des produits pernicieux de l’impérialisme décadent (Lénine : « Le gauchisme, maladie infantile du communisme ») visant à déstabiliser de l’intérieur des sociétés entières, souvent « traditionnelles », en Asie et en Afrique. Or, le modèle de liberté sexuelle se trouve plutôt dans les horribles « dictatures » de Cuba et du Venezuela. Les dirigeants de ces derniers Etats ont résisté intelligemment à cette même invasion de la pornographie présentée en toute impudence par l’impérialisme comme « innocente » alors que cette dernière n’a rien à voir, ni avec l’érotisme traditionnel ni avec la sensualité orientale [1]. Elle vise en fait à dénaturer les relations entre les deux sexes et devient tragiquement, partout, une arme de guerre [2-3]. Pourquoi les viols sont-ils, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, devenus systématiques et fréquents à chaque guerre (Irak, Libye, etc.). Les tortionnaires n’étaient-ils pas « gavés » de pornographie made-in-the-USA [4-5]? En ce sens, la Tunisie est encore une fois « pionnière » avec des débats « bidon » et biaisés -comme les « Occidentaux » les aiment tant- pour savoir si, oui ou non, il faut autoriser l’entrée de la pornographie dans les foyers tunisiens [6] …
————————————————————————————–
Petite bibliographie :
[1] Yasmin Alibahai-Brown : « De la sensualité asiatique ; ou de la supériorité de l’Orient sur l’Occident en matière de sexe », pages 68-77. In : Stephen Bayley, Editions Autrement (France)à, 2002.
[2] Bekele AB, van Aken MA, Dubas JS. Sexual violence victimization among female secondary school students in eastern Ethiopia.Violence Vict. 2011;26(5):608-30.
“Using a cross-sectional sample of 764 female secondary school students from eastern Ethiopia, multivariate analyses revealed that high-rejection sensitivity, having multiple sexual partners, the frequent watching of pornography […] are factors associated with higher levels of sexual violence victimization”.
[3] Bellil, Samira a écrit un livre il y a quelques années qui lui ouvrir les portes du féminisme officiel soutenu par le gouvernement français (NPNS en France). Elle y stigmatisait les « jeunes-de-banlieue », l’image en quelque sorte inversée des « jeunes-filles-voilées ». N’empêche qu’entre les nombreuses scènes de viol qu’elle décrit (c’était le sujet du livre), et qui-ont-ému-l’opinion-publique-française, il y en a une où le jeune violeur utilise des images pornographiques (un film sur cassette) en la sommant : « Vas-y, fais comme tu vois ». Personne, à commencer par les féministes officielles, n’a jamais signalé une relation possible entre l’explosion de l’industrie capitaliste du sexe et ses victimes psychologiques (tant la fille que le garçon d’ailleurs). Dénoncer la société du spectacle et de ses images, c’est dénoncer tout le système qui s’est investi là-dedans.
[4] Wayne Madsen. America’s Death Pornography Culture: Celebrating brutal deaths of Qaddafi and Saddam. Global Research, November 2, 2011 http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=27430
[5] La pornographie comme arme moderne de torture. Les Pacifistes de Tunis. 01 déc. 2012 http://lavoixdelalibye.com/?p=2809
[6] Nawaat. Filtrage des sites pornographiques : un test clé pour la ««liberté d’internet»» en Tunisie. 9 fév. 2012 http://nawaat.org/2012/02/09/filtrage-des-sites-pornographiques-un-test-cle-pour-la-liberte-dinternet-en-tunisie/
D’accord mais ce qui serait plus intéressant c’est de savoir que proposez vous et que faites vous chers pacifistes pour remédier a cela. Nous connaissons tous ces problèmes et nous sommes conscients de ces faux débats et de ces dangers qui nous encerclent. Que proposez-vous? car moi personnellement je trouve que ce que je suis en train de faire dans ma sphère privée est insuffisant. La violence, l’ignorance, l’intolérance nous étranglent. Elles étranglent le monde entier et on a l’impression que c’est trop tard pour réagir.
Félicitations pour votre excellent commentaire. En effet, la chose la plus importante pour les Tunisiens, devant un tel « complot » (l’expression n’est pas de nous [1]) 1001 fois (comme les Mille et Une Nuits, chef d’œuvre arabo-indo-persan universel d’érotisme)[2] plus sournois que celui contre la Libye ou la Syrie, est la prise de conscience, donc clairvoyante et dépassionnée.
Nous ne parlons donc pas ici de l’érotisme classique et Dieu sait que nous les Arabes, avec nos poètes érotiques comme Abou Nawa ou le Chiekh Nafzaoui , n’avons pas de leçon à recevoir de l’« Occident ».
Surtout, sachez dire non quitte à vous voir qualifier de « réactionnaire » ou d’« anti –révolutionnaire ». La pornographie gratuite, animée, à domicile et en famille avec Tata Khadija, sans rien payer, pour tous, n’a rien d’un slogan révolutionnaire ; tout le contraire ! Il n’y a rien de plus réactionnaire que cette arme de destruction massive que le capitalisme mondial en phase de décomposition a produit. C’est l’anti-humanisme par excellence.
La pornographie (pas l’image ou le texte, fixes, contrairement à l’étymologie statique (« graphos ») qui n’a plus de sens aujourd’hui) pose un problème majeur à toutes les sociétés du monde aujourd’hui. La pornographie dénature les relations entre les sexes (voir, par exemple, les écrits de Cécile Sales).
Pour une autre longue liste de problèmes (inattendus parfois car les naïfs croient que la pornographie est un « jeu » (d’adultes…) « innocent » ) que pose la mondialisation de la pornographie (celle dont nous parlons ici) depuis un quart de siècle, nous renvoyons aux excellentes recherches du Pr Richard Poulin à l’Université d’Ottawa au Canada [3].
Surtout, méfiez-vous des agents du Système comme, par exemple, le journal Libération (France) qui prétend s’immiscer dans le débat. Le fait que ce média réactionnaire ait récemment saisi l’affaire « Attounsia » en dit long [4-5]. Défendant la « liberté » d’action de l’industrie hyper-capitaliste de la pornographie, ce média s’était notamment illustré il y a quelques années en publiant sous forme d’un tableau de deux pages (« cahier central ») des sexes d’hommes de toutes dimensions et couleurs… Aux yeux de don Comité de Rédaction, cela devait en effet relever d’un acte très « révolutionnaire » d’autant plus qu’il s’agissait d’une publicité commerciale pour la non moins « révolutionnaire » société « United Colors of Benetton » …
Puisqu’il s’agit de la France, restons-y encore un peu en rappelant que ce faux-débat sur la pornographie gratuite pour tous y a déjà eu lieu. Et ce furent des individus et organisations encore très « révolutionnaires » comme Bernard Henri Lévy et « Reporters Sans Frontières » (voir leur rôle, comme celui du journal Libération, dans la justification de l’invasion de la Libye – 150 000 morts «« pour protéger les civils»»[6-7], ce qui relève aussi d’une autre forme criminelle de « pornographie »…)[8] qui défendirent à l’époque la « liberté » sacrée d’inonder tous les recoins de la planète avec des images pornographiques.
[1] The Pornography Conspiracy [Le complot mondial de la pornographie]
http://snippits-and-slappits.blogspot.com/2009/08/thhttpwwwbloggercomimgblankgife.html
[2] Les Mille et Une Nuits ont surpris et enchanté les « Occidentaux » pendant des siècles, jusqu’à l’invasion de la pornographie, particulièrement depuis 1997 quand le totalitaire Congrès US a refusé, au nom de la « liberté », de permettre d’identifier (par exemple au moyen d’un suffixe : « pn ») les sites pornographiques dont il est question maintenant en Tunisie.
[3] Richard Poulin. Recherches universitaires sur la mondialisation de l’industrie du sexe
http://www.sciencessociales.uottawa.ca/soc/fra/profdetails.asp?ID=297&pageID=2
[4] Nawaat. Filtrage des sites pornographiques : un test clé pour la ««liberté d’internet»» en Tunisie. 9 fév. 2012
http://nawaat.org/portail/2012/02/09/filtrage-des-sites-pornographiques-un-test-cle-pour-la-liberte-dinternet-en-tunisie/
[5] Elodie Auffray. Tunisie: trois journalistes arrêtés pour une couv’ osée. 16 fév. 2012.
http://www.liberation.fr/monde/01012390402-tunisie-trois-journalistes-arretes-pour-une-couv-osee
[6] Jean-Pierre Perrin. Le sinistre pitre de Syrte. Portrait. En quarante-deux ans de règne et de méandres, le jeune officier nationaliste qui prit le pouvoir en 1969 se mua en tyran aventureux, pour finir en bouffon violent et imprévisible. « Libération », 21 oct. 2011
http://www.liberation.fr/monde/01012366946-le-sinistre-pitre-de-syrte
[7] Comment on établit un « portrait » de Gaddafi quand on écrit pour un « journal » de la presse atlantiste. Les Pacifistes de Tunis. Ecrits sur le vif (29 nov. 2011). Critique d’un article de la presse « ordinaire »
http://bit.ly/xqERuJ
[8] Robert Charvin. L’intervention en Libye et la violation de la légalité internationale : un retour à la pseudo « morale internationale » du XIX° siècle. 23 décembre 2011. Robert Charvin, juriste, professeur émérite de droit (spécialisé dans les relations internationales) à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Ex-doyen de la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Nice.
http://www.afrique-asie.fr/index.php/category/maghreb/actualite/article/l-intervention-en-libye-et-la-violation-de-la-legalite-internationale-un-retour-a-la-pseudo-morale-internationale-du-xix-siecle
LA PORNOGRAPHIE EN LIBRE ACCES, UN ANTI-HUMANISME ET UNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE DE SOCIETES AFRICAINE ET ASIATIQUE
Merci pour votre commentaire. En effet, la chose la plus importante pour les Tunisiens, devant un tel «complot» (l’expression n’est pas de nous mais de chercheurs spécialisés sur ce sujet) est de bien réfléchir.
La confusion entre pornographie et érotisme est l’une des ruses utilisées par ses agents. Par exemple, la pornographie n’a absolument rien à voir avec les Mille et Une Nuits, chef d’œuvre arabo-indo-persan universel contenant des scènes d’érotisme qui a enchanté les « Occidentaux » pendant des siècles. Aujourd’hui, il y a une invasion de la pornographie,, particulièrement depuis 1997 quand le totalitaire Congrès US a refusé, au nom de la « liberté », de permettre d’identifier (par exemple au moyen d’un suffixe : « pn ») les sites pornographiques dont il est question maintenant en Tunisie.
Surtout, sachez dire non quitte à vous voir qualifier de « réactionnaire » ou d’« anti –révolutionnaire ». La pornographie gratuite, animée, à domicile et en famille avec Tata Khadija, sans rien payer, pour tous, N’A RIEN D’UN SLOGAN REVOLUTIONNAIRE ; TOUT LE CONTRAIRE ! Il n’y a rien de plus réactionnaire que cette arme de destruction massive que le capitalisme mondial en phase de décomposition a produit. C’est un ANTI-HUMANISME par excellence.
La pornographie (pas l’image ou le texte, fixes, contrairement à l’étymologie statique (« graphos ») qui n’a plus de sens aujourd’hui) pose un problème majeur à toutes les sociétés du monde aujourd’hui. La pornographie DENATURE LES RELATIONS ENTRE LES SEXES (voir, par exemple ce qu’en dit un chercheur comme Cécile Sales).
Pour une autre longue liste de problèmes (inattendus parfois car les naïfs croient que la pornographie est un « jeu » (d’adultes…) « innocent » ) que pose la mondialisation de la pornographie (celle dont nous parlons ici) depuis un quart de siècle, nous renvoyons aux EXCELLENTES RECHERCHES DU PR RICHARD POULIN à l’Université d’Ottawa au Canada.
Surtout, méfiez-vous des agents du Système et des médias donneurs de leçons sur la liberté (particulièrement en France) et qui prétendent s’immiscer dans le débat. L’un d’entre eux (français dont nous nous voyons contraint de taire le nom ici mais que nous pouvons vous révéler dans une correspondance privée) s’était notamment illustré il y a quelques années en publiant sous forme d’un tableau de deux pages (« cahier central ») des sexes d’hommes de toutes dimensions et couleurs… Aux yeux de son Comité de Rédaction, cela devait en effet relever d’un acte très « révolutionnaire » d’autant plus qu’il s’agissait d’une publicité commerciale pour la non moins « révolutionnaire » société « United Colors of Benetton » …
Ne nous voilons pas la face : est-ce de cela que les Tunisiens veulent débattre en permanence de ces chose et oublier les questions centrales comme le travail et le logement: « est-ce bien ? », « est-ce mal ? », « faut-il censurer ?», etc. ?
Puisqu’il s’agit de la France, restons-y encore un peu en rappelant que ce faux-débat sur la pornographie gratuite pour tous y a déjà eu lieu. Et ce furent des individus et organisations encore très « révolutionnaires » comme Bernard Henri Lévy et « Reporters Sans Frontières » (qui ont justifié l’invasion de la Libye – avec ses 150 000 morts gratuits «« pour protéger les civils»» ; voir l’article de Robert Charvin, Doyen de l’Université de Nice, à propos de ce sommet de l’horreur du « droit international ») qui défendirent à l’époque la « liberté » sacrée d’inonder tous les recoins de la planète avec des images pornographiques.
J’ai eut la mauvaise idée de lire voter article en mangeant des noisettes et j’ai failli m’étrangler, en particulier sur le passage de “Cuba, véritable modèle de la liberté sexuelle” … savez vous que pendant des décennies de la dictature de Castro, les homosexuels cubains ont été arrétés, détenus et torturés ?
Vous ne considérez peut être pas les homos comme des êtres humains, peut être les considérez vous comme des pervers justes bons pour servir de punching ball et soulager les vices des policiers et autres gardiens de la vertus qui aiment tant emprisonner, humilier, tabasser, torturer ou violer les homos… on se demande qui est vraiment pervers dans cette histoire.
Et puis dans votre obsession anti pornographie, épargnez les théories simplistes anti américaines : regardez les estampes japonaises du moyen âge … bourrées de “porno”, les sculptures de la Mésopotamie et de la Grèce antique, encore plein de pornographie, les poèmes arabes, encore et toujours de la pornographie…
Si vous avez peur des sexualités, faites une psychanalyse, arrêter de dénoncer un complot mondial orchestré par le grand satan et le Mossad.
Et puis le raisonnement sur la pornographie comme cause des viols … c’est affligeant ! pour ne parler que de l’histoire récente, les guerres au Congo et dans le reste de l’Afrique centrale ont été des lieux d’usage massif du viol comme arme de guerre, de même que les guerres dans l’ex Yougoslavie. Dans un cas, pays pauvres avec très peu d’Internet, de cinémas et de possibilité pour visionner des films pornos, dans un second cas, pays à peine sorti de la période communiste qui n’était pas favorable à la pornographie.
Vous pensez vraiment qu’il y a plus de viols aux Pays Bas (un exemple parmi d’autre de pays jugé libertin) que dans les pays qui censurent le porno ? Quelle grande naïveté ! Je dirais au contraire que dans les régions du monde ou la liberté sexuelle est grande, ou la plupart des personnes peuvent s’épanouir sexuellement, entre adultes consentants, comme ils le souhaitent, et bien c’est dans ce genre de pays que la frustration diminue et que le nombre de viols diminue.
Israël et les US commettent tellement d’horreurs réelles que ce serait mieux de se concentrer dessus plutôt que s’éparpiller sur les prétendus complots visant à détruire l’Afrique ou l’Asie en utilisant des armes telles que le porno… çà c’est du populisme c’est tout et çà tire les débats politiques vers le bas.
A la différence des « Occidentaux », les Tunisiens ont heureusement, dans leur grande majorité, acquis un esprit très critique. Ils ne « goberont » jamais ce que les officines de la CIA comme Reporters Sans Frontières qui s’intéressent tant à notre pays, racontent sur Cuba. Dans ce dernier pays, sous embargo depuis 60 ans, la liberté sexuelle est réelle et elle se distingue radicalement de toute la pornographie moderne vendue comme « modèle « (de développement moral) au monde entier. C’est cela l’intelligence des ses dirigeants historiques et intellectuels comme Fidel Castro et Ernesto Che Guevara. Les homosexuels à Cuba, c’est un autre débat à rapprocher, si vous voulez, du combat des homosexuels en Tunisie. Pour cela, vous pouvez compter sur le journal « chéri » et très « révolutionnaire » Libération (France)[1].
Détrompez-vous, cher monsieur. Nous considérons les homosexuels comme des êtres humains à part entière et c’est aussi la position du gouvernement cubain. L’erreur de certains homosexuels (ceux qui se font le plus entendre leur voix à travers les médias réactionnaires au service de l’impérialisme comme Libération (France) ou Reporters Sans Frontières (France)), a été, historiquement, de militer pour « la liberté de la pornographie », donc pour celle de l’industrie du capitalisme décadent en voie de décomposition. En appelant un chat un chat, il s’agissait de ne « pas règlementer » la pollution de l’éther hertzien et cybernétique par des images animées permanentes et imposées de rapports sexuels en tous genres. Ces « homosexuels » croyaient faire avancer leur cause de cette manière.
Les autres homosexuels qui ont oublié leur petit égo et levé leurs yeux de leur nombril en prenant fait et cause pour les populations du monde victimes de l’impérialisme, n’ont jamais rencontré les problèmes que vous citez. Vos arguments sont ceux des débats stériles et hypocrites dont raffolent les médias français comme Libération. La torture des homosexuels à Cuba est un canular aussi grossier que celui qui a été utilisé pour justifier la guerre contre la Libye ou ceux contre la Syrie actuellement [2-3].
Si dénoncer la pornographie comme arme sournoise de guerre (de la prison d’Abou-Graïb en Irak à l’empalement de Gaddafi), c’est, selon vous, « faire-de-« l’anti-américanisme-primaire », alors nous laissons les lecteurs Tunisiens (dont beaucoup se sont levés contre la menée impérialiste contre l’Irak en 2003) juger par eux-mêmes.
Quant à vos estampes japonaises, de Mésopotamie et de Grèce antique (mais vous oubliez aussi les grottes indiennes, cher ami…), là encore, cela n’a rien à voir avec le torrent mondial de pornographie dynamique qui se déverse partout [4]. L’érotisme est l’horizon de la pornographie. Or, cette dernière, sous sa forme moderne (technologique, froide, violente, mondialisée) a fait disparaître cet horizon. Et si l’érotisme a souvent des dimensions sacrées (voir l’hindouisme en particulier), la pornographie moderne est bien une prostituée athée, donc reflétant à merveille les rapports de domination impérialiste que nous vivons en ce début de vingt et unième siècle.
Quant à vos ricanements au sujet du Mossad, ils révèlent vos orientations politiques : celles-là mêmes d’un journal aussi réactionnaire que Libération. Les Tunisiens sont désormais libérés, politiquement et sexuellement, et donc suffisamment intelligents pour rejeter votre soupe « libertaire », véritable opium des peuples que Marx et Engels n’ont pas décrit parce qu’à l’époque, la pornographie, qui existait, n’imbibait pas le quotidien des prolétaires. A ce sujet, on peut noter que la pornographie et ses faux-débats constitue un « cache sexe » des pseudo-révolutionnaires en pleine décadence morale et intellectuelle (voir l’ouvrage majeur de Lénine : « le gauchisme, maladie infantile du communisme » ou visiter la Rue Lénine dans le coeur de la capitale tunisienne). Le même grand révolutionnaire avait précocement observé sur la question de l’amour libre que « ce n’était pas aussi simple que de boire un verre d’eau ». Ici nous dirions : « kima sobli nochrob »…
Selon vous, les Pays-Bas seraient un modèle dans ce domaine. Or, et il faut le souligner aux Tunisiens qui n’ont pas eu l’occasion de visiter ce pays, que des quartiers entiers (« Red District », « quartier rouge ») d’Amsterdam, leur capitale, sont voués à la prostitution et à la marchandisation capitaliste des corps (dans ce qu’elle a de plus odieux). C’est cela votre « modèle » de « libération sexuelle » que vous proposez aux Tunisiens ?
Il ne s’agit pas de censurer la liberté sexuelle et d’ailleurs l’Islam ne le fait pas. Dans ce domaine « libertin » (comme vous dites) et « libertaire », les « anarchistes » sont connus pour un fameux slogan : « Curés hors des chambres à coucher ! ». Or, ici en Tunisie, et pour des raisons sociologiques complexes propres à la civilisation musulmane, les curés ne s’immiscent pas dans la sphère privée. En dehors des espaces publics, les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent. Cette position est peut être critiquable mais c’est ainsi que les Musulmans vivent depuis 14 siècles. Cependant, ces derniers n’acceptent pas que la pornographie made-in-the-USA, en particulier et entre autres, ne se substitue à l’épanouissement de leurs enfants ; particulièrement quand elle prétend insidieusement se charger de leur éducation sexuelle.
Dans de nombreux pays (africains et asiatiques en particulier), les médecins se rendent compte quotidiennement des ravages de la « pornographie pour tous »[5]. A ce sujet, en France, les statistiques fournies par les associations de familles et les psychologues sont éloquentes. Et puisque vous nous invitez à « faire une psychanalyse », sachez que même Elisabeth Roudinesco, psychanalyste freudienne (France) qu’on ne peut qualifier de « ringarde » du point de vue des questions relatives à la sexualité, a considéré que la pornographie n’était pas innocente. Le livre de Samira Bellil («L’enfer des tournantes», c’est-à-dire celui de viols où plusieurs hommes agressent sexuellement une femme « à tour de rôle »), instrumentalisé à des fins politiciennes par la « gauche » en décomposition morale, en est l’illustration. L’un des épisodes décrit comment un jeune violeur dit à Samira en lui imposant contre son gré des images (cassette vidéo pornographique – nous sommes dans les années 80-90): « Vas-y, fais comme tu vois »…
Oui, dans un pays comme Cuba qui protège son projet révolutionnaire et humaniste du flot de pornographie impérialiste moderne venant de son voisin du Nord, il n’y a pas le même taux de viols que dans ce dernier (la fréquence des viols aux USA se chiffre en unités ou dizaines par heure, si nous nous souvenons bien). Ces chiffres ne peuvent « faire froid dans le dos » qu’à une femme. Or, vous êtes visiblement un homme terriblement égoïste.
Quant aux guerres au Congo et en Yougoslavie que vous avez citées parce qu’elles représenteraient des « contre-exemples, vous avez raison de souligner que le torrent pornographique d’internet ne les avaient pas encore atteints. Mais sachez, cher monsieur, que la pornographisation du monde a commencé dès les années 80 [6], avec la diffusion, jusque dans les plus petits villages africains, des cassettes « vidéo » pornographiques. Le contenu était donc le même. Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, le résultat fut le même que celui que nous observons sur tous les champs de bataille livrant la chair des femmes (irakiennes, libyennes, etc.) à la prédation de l’impérialisme incitateur et de ses agents exécutants: des viols massifs. Aujourd’hui, les viols massifs dans le cadre des guerres sont devenus une norme que l’on ne peut expliquer que par la libre « disponibilité » de la pornographie moderne.
Vendre cette dernière comme un ferment d’éducation sexuelle ou, comme vous dites, d«épanouissement sexuel », relève d’une imposture intellectuelle, psychologique et criminellement naïve.
Si les peuples qui sont privés de pornographie seraient «frustrés», comme vous et le journal Libération (France) dites, pourquoi assiste-t-on à ces quantités astronomiques de viols dans les pays « avancés », « développés ? Pourquoi vos médias sont-ils si obsédés par le sexe ?
Avec le contrôle de Facebook, Twitter [7], l’analyse secrète du courrier électronique (Yahoo, Gmail, Hotmail, etc.), l’impérialisme contrôle et oriente désormais les esprits dans le sens des ses intérêts étroitement matériels. Avec la pornographie partout et pour tous, il parfait sa mainmise universelle parce qu’il contrôle désormais cette chose mystérieuse : le désir.
_________________
[1] Elodie Auffray. Tunisie: trois journalistes arrêtés pour une couv’ osée. 16 fév. 2012.
http://www.liberation.fr/monde/01012390402-tunisie-trois-journalistes-arretes-pour-une-couv-osee
[2] Révolutionnaire tunisien, que savais-tu et que sais-tu encore de la Libye ? Les Pacifistes de Tunis, 25 janv. 2012
http://www.mathaba.net/news/?x=629835
[3] Robert Charvin. L’intervention en Libye et la violation de la légalité internationale : un retour à la pseudo « morale internationale » du XIX° siècle. 23 décembre 2011. Robert Charvin, juriste, professeur émérite de droit (spécialisé dans les relations internationales) à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Ex-doyen de la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Nice.
http://www.afrique-asie.fr/index.php/category/maghreb/actualite/article/l-intervention-en-libye-et-la-violation-de-la-legalite-internationale-un-retour-a-la-pseudo-morale-internationale-du-xix-siecle
[4] The Pornography Conspiracy [Le complot mondial de la pornographie]
http://snippits-and-slappits.blogspot.com/2009/08/thhttpwwwbloggercomimgblankgife.html
[5] Bekele AB, van Aken MA, Dubas JS. Sexual violence victimization among female secondary school students in eastern Ethiopia.Violence Vict. 2011;26(5):608-30.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22145540
“Using a cross-sectional sample of 764 female secondary school students from eastern Ethiopia, multivariate analyses revealed that high-rejection sensitivity, having multiple sexual partners, the frequent watching of pornography […] are factors associated with higher levels of sexual violence victimization”.
[6] Richard Poulin. Recherches universitaires sur la mondialisation de l’industrie du sexe
http://www.sciencessociales.uottawa.ca/soc/fra/profdetails.asp?ID=297&pageID=2
[7] Adrian Salbuchi. War for Total Control: Planning the Ultimate ‘Big Brother’ Surveillance Society. 12 Feb 2012
http://www.mathaba.net/news/?x=629887
A la différence des « Occidentaux », les Tunisiens ont heureusement, dans leur grande majorité, acquis un esprit très critique. Ils ne « goberont » jamais ce que les officines de la CIA comme Reporters Sans Frontières qui s’intéressent tant à notre pays, racontent sur Cuba. Dans ce dernier pays, sous embargo depuis 60 ans, la liberté sexuelle est réelle et elle se distingue radicalement de toute la pornographie moderne vendue comme « modèle « (de développement moral) au monde entier. C’est cela l’intelligence des ses dirigeants historiques et intellectuels comme Fidel Castro et Ernesto Che Guevara. Les homosexuels à Cuba, c’est un autre débat à rapprocher, si vous voulez, du combat des homosexuels en Tunisie.
Détrompez-vous, cher monsieur. Nous considérons les homosexuels comme des êtres humains à part entière et c’est aussi la position du gouvernement cubain. L’erreur de certains homosexuels a été, historiquement, de militer pour « la liberté de la pornographie », donc pour celle de l’industrie du capitalisme décadent en voie de décomposition. En appelant un chat un chat, il s’agissait de ne « pas règlementer » la pollution de l’éther hertzien et cybernétique par des images animées permanentes et imposées de rapports sexuels en tous genres. Ces « homosexuels » croyaient faire avancer leur cause de cette manière.
Les autres homosexuels qui ont oublié leur petit égo et levé leurs yeux de leur nombril en prenant fait et cause pour les populations du monde victimes de l’impérialisme, n’ont jamais rencontré les problèmes que vous citez. Vos arguments sont ceux des débats stériles et hypocrites dont raffolent en particulier les médias français. La torture des homosexuels à Cuba est un canular aussi grossier que celui qui a été utilisé pour justifier la guerre contre la Libye ou ceux contre la Syrie actuellement.
Si dénoncer la pornographie comme arme sournoise de guerre (de la prison d’Abou-Graïb en Irak à l’empalement de Gaddafi), c’est, selon vous, « faire-de-« l’anti-américanisme-primaire », alors nous laissons les lecteurs Tunisiens (dont beaucoup se sont levés contre la menée impérialiste contre l’Irak en 2003) juger par eux-mêmes.
Quant à vos estampes japonaises, de Mésopotamie et de Grèce antique (mais vous oubliez aussi les grottes indiennes, cher ami…), là encore, cela n’a rien à voir avec le torrent mondial de pornographie dynamique qui se déverse partout. L’érotisme est l’horizon de la pornographie. Or, cette dernière, sous sa forme moderne (technologique, froide, violente, mondialisée) a fait disparaître cet horizon. Et si l’érotisme a souvent des dimensions sacrées (voir l’hindouisme en particulier), la pornographie moderne est bien une prostituée athée, donc reflétant à merveille les rapports de domination impérialiste que nous vivons en ce début de vingt et unième siècle.
Quant à vos ricanements au sujet du Mossad, ils révèlent certainement vos orientations politiques. Les Tunisiens sont désormais libérés, politiquement et sexuellement, et donc suffisamment intelligents pour rejeter votre soupe « libertaire», véritable opium des peuples que Marx et Engels n’ont pas décrit parce qu’à l’époque, la pornographie, qui existait, n’imbibait pas le quotidien des prolétaires. A ce sujet, on peut noter que la pornographie et ses faux-débats constitue un « cache sexe » des pseudo-révolutionnaires en pleine décadence morale et intellectuelle (voir l’ouvrage majeur de Lénine : « le gauchisme, maladie infantile du communisme » ou visiter la Rue Lénine dans le cœur de la capitale tunisienne). Le même grand révolutionnaire avait précocement observé sur la question de l’amour libre que « ce n’était pas aussi simple que de boire un verre d’eau ». Ici nous dirions : « kima sobli nochrob »…
Selon vous, les Pays-Bas seraient un modèle dans ce domaine. Or, et il faut le souligner aux Tunisiens qui n’ont pas eu l’occasion de visiter ce pays, que des quartiers entiers (« Red District », « quartier rouge ») d’Amsterdam, leur capitale, sont voués à la prostitution et à la marchandisation capitaliste des corps (dans ce qu’elle a de plus odieux). C’est cela votre « modèle » de « libération sexuelle » que vous proposez aux Tunisiens ?
Il ne s’agit pas de censurer la liberté sexuelle et d’ailleurs l’Islam ne le fait pas. Dans ce domaine « libertin » (comme vous dites) et « libertaire », les « anarchistes » sont connus pour un fameux slogan : « Curés hors des chambres à coucher! ». Or, ici en Tunisie, et pour des raisons sociologiques complexes propres à la civilisation musulmane, les curés ne s’immiscent pas dans la sphère privée. En dehors des espaces publics, les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent. Cette position est peut être critiquable mais c’est ainsi que les Musulmans vivent depuis 14 siècles. Cependant, ces derniers n’acceptent pas que la pornographie made-in-the-USA, en particulier et entre autres, ne se substitue à l’épanouissement de leurs enfants ; particulièrement quand elle prétend insidieusement se charger de leur éducation sexuelle.
Dans de nombreux pays (africains et asiatiques en particulier), les médecins se rendent compte quotidiennement des ravages de la « pornographie pour tous ». A ce sujet, en France, les statistiques fournies par les associations de familles et les psychologues sont éloquentes. Et puisque vous nous invitez à « faire une psychanalyse », sachez que même Elisabeth Roudinesco, psychanalyste freudienne (France) qu’on ne peut qualifier de « ringarde » du point de vue des questions relatives à la sexualité, a considéré que la pornographie n’était pas innocente. Le livre de Samira Bellil («L’enfer des tournantes», c’est-à-dire celui de viols où plusieurs hommes agressent sexuellement une femme « à tour de rôle »), instrumentalisé à des fins politiciennes par la « gauche » en décomposition morale, en est l’illustration. L’un des épisodes décrit comment un jeune violeur dit à Samira en lui imposant contre son gré des images (cassette vidéo pornographique – nous sommes dans les années 80-90): « Vas-y, fais comme tu vois »…
Oui, dans un pays comme Cuba qui protège son projet révolutionnaire et humaniste du flot de pornographie impérialiste moderne venant de son voisin du Nord, il n’y a pas le même taux de viols que dans ce dernier (la fréquence des viols aux USA se chiffre en unités ou dizaines par heure, si nous nous souvenons bien). Ces chiffres ne peuvent «faire froid dans le dos» qu’à une femme. Or, vous êtes visiblement un homme terriblement égoïste.
Quant aux guerres au Congo et en Yougoslavie que vous avez citées parce qu’elles représenteraient des « contre-exemples, vous avez raison de souligner que le torrent pornographique d’internet ne les avaient pas encore atteints. Mais sachez, cher monsieur, que la pornographisation du monde a commencé dès les années 80, avec la diffusion, jusque dans les plus petits villages africains, des cassettes « vidéo » pornographiques. Le contenu était donc le même. Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, le résultat fut le même que celui que nous observons sur tous les champs de bataille livrant la chair des femmes (irakiennes, libyennes, etc.) à la prédation de l’impérialisme incitateur et de ses agents exécutants: des viols massifs. Aujourd’hui, les viols massifs dans le cadre des guerres sont devenus une norme que l’on ne peut expliquer que par la libre « disponibilité » de la pornographie moderne.
Vendre cette dernière comme un ferment d’éducation sexuelle ou, comme vous dites, d«épanouissement sexuel », relève d’une imposture intellectuelle, psychologique et criminellement naïve.
Si les peuples qui sont privés de pornographie seraient «frustrés», comme vous dites, pourquoi assiste-t-on à ces quantités astronomiques de viols dans les pays « avancés », « développés ? Pourquoi vos médias sont-ils si obsédés par le sexe ?
Avec le contrôle de Facebook, Twitter, l’analyse secrète du courrier électronique (Yahoo, Gmail, Hotmail, etc.), l’impérialisme contrôle et oriente désormais les esprits dans le sens des ses intérêts étroitement matériels. Avec la pornographie partout et pour tous, il parfait sa mainmise universelle parce qu’il contrôle désormais cette chose mystérieuse : le désir.
Chez les opérateurs internet il y’a un filtre qui s’appelle le contrôle parentale il suffit de l’activer et il n’ya plus de site porno chez vous c’est aussi simple que ça pourquoi vous cherchez toujours quelqu’un qu’il le fasse pour vous,ça m’étonne pas de vous bande de feneant va..!!
« Le contrôle parental » est déjà proposé en France par exemple. C’est un piège. Il fonctionne très mal avec des populations pourtant très «éduquées».
Alors allez parler de «paramétrage du degré de filtrage» souhaité par les parents aux villageois de Marnissa ou aux familles de Sidi Bouzid…
Toutes les enquêtes en France montrent qu’en dépit de ces «gadgets» technologiques, une majorité d’enfants a visionné des films pornographiques dès l’âge de 11 ans. C’est cela l’éducation sexuelle que veulent les Tunisiens ?
En Tunisie, c’est bien sûr le néo-colonialiste «Orange» (introduit grâce à Ben Ali, merci…) qui va vendre son logiciel de «contrôle parental» (il le fait à 5 euros par mois en France).
Sachez dire non, révolutionaires tunisiens!
Encore une fois, vive les boucs émissaires!!! Le porno n’est pas, malheureusement, que sur internet. On le retrouve aussi sur les chaines satellitaires (et là, c’est pas la France…) ou en K7 vidéo (planqués au fond du vidéo club et loué dans des boites avec un faux nom). Là non plus, c’est pas la France qui a dupliqué les K7, ni qui a obligé des Tunisiens à les louer et les visionner!!!
Pour ce qui est du contrôle parentale, ça marche. Il y a des logiciels, la possibilité de mettre un mot de passe sur l’ordinateur et puis la surveillance (c’est le meilleur contrôle parentale).
Enfin, la force de l’interdit fait que quoi que vous fassiez, ceux et celles qui veulent voir des trucs porno y arriveront toujours qq soient leurs âges!!!!
Cessez de gesticuler, Gestiofou. On est d’accord avec vous.
Rappelez-vous que le débat a été ouvert sur ce site à l’occasion de l’interview avec le directeur de l’agence de « règlementation » de l’Internet en Tunisie. Ce haut fonctionnaire a dit souhaiter ne pas devoir « filtrer » la pornographie (images fixes et animées) parce qu’il assimile un une telle opération à de la « censure ». Evidemment nous ne partageons pas cette vue d’esprit pour deux raisons principales:
-d’une part, nous sommes déjà « dedans » jusqu’au cou, comme vous dites.
-d’autre part, la question est très sensible dans les sociétés musulmanes qui sont ainsi exposées à ce que leur religion et leur culture millénaire a toujours refusé. La pornographie est une anti-thèse de l’islam. Et avec tous ces débats sur le voile, etc., la possibilité d’une pornographie omniprésente dans nos sociétés devient une véritable bombe à retardement (ou à fragmentation, c’est comme vous voulez). Nous parlons d’arme de destruction massive des sociétés : de leur intérieur même. Les concepteurs du Cheval de Troie pornographique visent l’implosion (= si vous voulez, « explosion » de l’intérieur) des sociétés musulmanes en les inondant d’images animées de rapports sexuels.
Si nous étions des laïcs « purs et durs », nous dirions qu’il ne faut pas laisser ce débat aux « islamistes ». Mais, d’un autre côté, on ne peut pas rester les bras croisés devant un complot mondial aussi sournois parce que l’arme pornographie ne touche pas des immeubles (comme en Afghanistan, Irak, Libye) mais l’enfant, la femme et l’homme en leur for intérieur et plus exactement au fin fond de leur désir, cette chose si mystérieuse.
Devant une attaque d’une telle ampleur (présenté comme anodine ou « innocente » par les avocats de la pornographie), le mieux est de demander conseil à des Etats progressistes qui ont eu à contrer une telle invasion. Dans ce domaine, il y a Cuba (Fidel et Raul Castro, Che Guevara, etc.), le Vénézuela (Hugo Chavez, etc.), et même la Chine qui sait que si la pornographie made in the USA s’insinue dans sa société de 2 milliards d’individus, c’est fini pour sa culture plusieurs fois millénaire (confucianisme, etc.), son histoire, sa civilisation.
Les Cubains, les Chinois mais les Russes aussi ont donc développé des « robinets » et des barrières efficaces (comme les ANTI-MISSILES font face aux MISSILES, vous comprenez ?) contre l’invasion pornographique conçue pour saper les sociétés des ennemis stratégiques des Etats Unis d’Amérique.
Le 14 janvier 2011, la Tunisie a été perçue par la Maison Blanche comme très dangereuse pour l’avenir du monde. C’est pourquoi, selon la stratégie US du « Containment », il fallait faire quelque chose pour arrêter sa « révolution ». Ils (Sarkozy et le G8 à Paris avec Sebsi en mai 2011) ont d’abord promis 25 MILLIARDS D’EUROS pour que les Tunisiens restent sages pendant qu’ils détruisaient tout le tissu social et économique de la Libye (bombardement). Les Tunisiens, bien sur, ne verront jamais la couleur de ces 25 milliards d’euros.
Vous comprenez ?
« Leur » guerre est « officiellement » terminée mais ils savent que la résistance (comme en Irak) est en train de croître. C’est la raison de la venue vendredi prochain d’Hitlery CLINTON (qui a applaudi à la mort de Gaddafi comme Ponce Pilate s’était lavé les mains à la mort du Christ.
D’ailleurs elle a utilisé les mêmes termes romains : « Je suis venue, j’ai vu, il (Gaddafi) est mort. Et elle a, de manière pornographique au sens propre, éclaté de rire devant les caméras). Vous vous souvenez ?
Elle vient donc encore pour droguer le peuple tunisien : le faire encore et toujours patienter (pendant qu’ils mettent en place tous les contrôles afin d’empêcher la Révolution tunisienne de démarrer effectivement. En effet, un an après, la liaison n’est pas encore établie avec la Révolution égyptienne et surtout, la solidarité des masses tunisiennes et égyptiennes ne s’est pas encore manifestée sérieusement face aux Contras (contre-révolutionnaires) en Libye et en Syrie.
Bref, l’inondation pornographique de la Tunisie est un moyen dont dispose l’impérialisme (rappelez-vous les statistiques de la production pornographique mondiale citées plus haut) pour créer, où et quand il le souhaite, de la BALBALA permanente et faire dévier l’intérêt des Tunisiens des choses centrales : à savoir la Révolution.
NOTE: à propos de vos cassettes, bien sur que ce n’est pas la France qui les a « dupliquées » comme vous dites. Mais où leur contenu a-t-il été produit ? Comme nous l’avons dit, le marché tunisien de la production pornographique est encore ridiculement faible.
Quant au « contrôle parental », c’est évident pour vous et la preuve est que vous êtes capables de publier des commentaires sur ce site. Donc, vous savez lire, écrire, manipuler des boutons, des logiciels, etc. Nous disions que même chez les ««peuples avancés»» comme les Français, les parents ne savent pas (ou parfois ne veulent pas) faire fonctionner ces logiciels. Beaucoup de parents disent aussi : un « décodeur » ou un « code » va attirer l’attention de nos enfants sur ce qui « est interdit ».
QUESTION : Pourquoi certains veulent-il diffuser partout des ordures et faire garantir cette liberté de polluer par une loi?
REPONSE : pour vendre des soi-disant moyens de s’en préserver… Nous disons : autant interdire le dépôt des ordures comme les sociétés arabo-christiano-judéo-musulmanes (pour ce qui nous concerne directement) l’ont fait pendant des longs siècles sans jamais vivre dans la « frustration » sexuelle comme ces ««peuples avancés»» pensent parfois à notre sujet. Ce sont eux, avec leurs torrents de pornographie, qui vivent dans la misère sexuelle la plus totale. Il suffit de consulter les statistiques des viols dans leurs sociétés (1,7 viol toutes les minutes aux Etats Unis).
Peut-on vivre (heureux) sans pornographie (animée) polluant l’espace public en permanence ? Notre réponse est : OUI. Nous n’avons rien contre tout ce qui fait en privé. Comme Marx, nous pensons que le sexe est une chose personnelle et qu’il ne doit pas devenir l’opium du peuple (des prolétaires en particulier) sans parler des dangers liés aux viols que sa consommation suscite (il y a désormais un consensus des psychologues de la famille sur ce sujet).
Or, l’impérialisme souhaite contrôler les esprits et les corps. La pornographie (animée en particulier) est une marchandisation des corps des femmes et des hommes. Parler de pédo-pornographie (liée aux enfants) comme unique problème est une hypocrisie aussi immense que de proposer, comme solution au problème israélo-palestinien, la création de 2 Etats séparés. La pornographie s’oppose aux valeurs du socialisme (où l’islam et toutes les religions ont leur place en raison de leur fondements égalitaristes et donc socialistes ; comme on l’a vue en dans la Libye socialiste et libertaire pendant 42 ans). Le socialisme est l’avenir de l’humanité.
Chacun doit etre libre de voir ce qu il veux.Les paroles de wajdi ghoneim sont la vraie pornographie qui choque.par contre une belle fille nue n a rien de chocant parceque c est beau.
C’est un faux-débat. C’était vrai avec la pornographie (notion statique d’image, de texte fixes) classique : les « belles filles nues » comme vous dites. Tout le monde aime les « belles filles nues ». Cela, c’est de l’érotisme pour dire les choses vite. La pornographie dont il s’agit ici dans le débat national biaisé, c’est autre chose. Dites-le à votre mère et à votre père. Que tous les Tunisiens sachent bien de quoi il est question. La pornographie moderne, ce sont des images animées, des rapports sexuels en gros plan, entre toutes sortes de sexes et sur des millions d’écrans pendant des heures (cas d’un film par exemple).
Aujourd’hui, avec la technologie, il ne s’agit plus d’érotisme. L’image est animée et circule partout et elle est imposée, qu’on le veuille ou non, et les moins préparés intellectuellement (adolescents, handicapés, illettrés, etc.) sont la proie de cette vicieuse arme impérialiste destinée à saper les structures sociales des sociétés africaine et asiatique pour les punir de leur refus de se plier aux diktats (c’est ça la vraie dictature) impérialistes. Pensez à la prison d’Abou-Ghraib en Irak. Pourquoi ces supplices pornographiques dégradants ? Réfléchissez bien.
Oui, comme vous dites, la vraie pornographie, c’est avant tout le discours politique « ordinaire ». En effet, que dire de ces « révolutionnaires » tunisiens qui prétendent donner des leçons sur la « liberté » et la « censure », eux qui ont étouffé en toute complicité toute voix sur la Libye durant les 7 mois de son bombardement par l’OTAN [1-2]? Ne sont-ce pas eux qui publient de la pornographie éditoriale et politique depuis le début de leur « révolution » ? Comment qualifier alors cette production audio-visuelle qu’ils servent du matin au soir en répétant, jusqu’à la nausée, des slogans creux et des images factices [3] ? La politique, écrivit un jour l’ex-diplomate et poète national syrien Nizar Qabbani, très cité ces derniers temps, c’est de la pornographie…
[1] Chercheurs tunisiens : L’autre voix sur la guerre en Libye. 21 oct. 2011
http://www.rissala.tn/index.php/2011-06-17-03-51-37/294-2011-06-17-03-46-58/4202-2011-11-18-17-44-42.html (Arabic)
http://allainjules.com/2011/10/21/libye-l%E2%80%99autre-voix-sur-la-guerre-en-libye/ (French)
[2] Révolutionnaire tunisien, que savais-tu et que sais-tu encore de la Libye ? Les Pacifistes de Tunis, 25 janv. 2012
http://www.mathaba.net/news/?x=629835
[3] Tunisie-Libye : les dérives télévisuelles nées de la sacralisation ad nauseam d’une « révolution » avortée. Les Pacifistes de Tunis, 18 janvier 2012.
http://albared.org/node/188
@ pacifiste
Vous ne l’êtes nullement,pourquoi se cacher sur un pseudo qui reflète le contraire de ce qu’on est,c’est la devise d’ennahda qui a toujours peur que ses masques tombe.du nifak du matin au soir et toute la vie pour aller encore plus loin tout ça pour suivre leurs maîtres des pays du golf.
De quel « pseudo » parlez-vous, Véritas ? Les Pacifistes de Tunis est une organisation, pacifiste comme son nom l’indique. Et aujourd’hui, il ne peut y avoir de pacifisme sans anti-impérialisme conséquent.
De quel « pseudo » parlez-vous, Véritas? Les Pacifistes de Tunis est une organisation, pacifiste comme son nom l’indique. Et aujourd’hui, il ne peut y avoir de pacifisme sans anti-impérialisme conséquent.
Nous avons publié une longue série d’articles et participé à des événements touchant à l’avenir de la Tunisie. Si vous voulez nous rejoindre dans notre combat (et vous verrez que nous ne sommes pas seulement un ordinateur), venez demain à la manifestation contre la venue de la Chef de file de l’impérialisme soutenant les contre-révolutionnaires syriens et tout ça dans notre pays…. Soyez nombreux.
Mais au fait « Véritas », qui êtes-vous en vérité ? Est-ce un nom pour cacher la vérité ou bien êtes-vous une organisation de défense des consommateurs ?
fabiie la pornographie n a rien a voir avec une belle fille nue.
se sont des images crues vulgaire et choquantes .
en france un enfant et son jeune copain se sont filmes avec la plus jeune soeur de l un deux et ils l ont diffuse sur internet.
ils avait reproduit se qu ils avais vu sur internet.
je vous laisse imaginer leur traumatismes et la culpabilite de leur parents,ah mais c vraie la democratie ne culpabilise que les parents
jamais la societe moderne
Très bonne analyse.