Rachid Arhab, ancien grand reporter français, est aujourd’hui membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Il était de passage à Tunis à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Il a profité du séjour pour faire un crochet par l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information, pour donner une conférence aux étudiants. Conférence lors de laquelle il a répondu aux questions des étudiants, à défaut de répondre à celles des journalistes. Ethique, responsabilité professionnelle, cadre juridique, formation, rôle des médias et du CSA… beaucoup de thématiques ont été passées en revue.
Alors que l’INRIC vient de remettre son rapport et ses recommandations sur le paysage médiatique tunisien et que la question du journalisme électronique reste en suspend, Rachid Arhab a donné son avis sur la question.
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Dimanche 06/05 un tunisien a été assasiné gratuitement par un français membre du front national près du consulat de Tunisie à Nice ville dirigé par Christian estrosi ami de Sarko plus raciste que lui il y’en a pas.
Les réseaux sociaux ont été le déclencheur de ce qui s’est passé en Tunisie et ailleurs l’an dernier.
A mon sens le travail du journaliste, pour prendre cet exemple, est d’enquêter et d’informer sur les causes et les conséquences de cet état de fait.
Journaliste ce n’est pas seulement une carte de presse, c’est aussi et surtout, sans compter la rigueur, une objectivité dans l’analyse des faits.
Ce qu’a voulu dire Rachid de mon point de vue c’est que ce n’est pas le blogueur influent qui fait le bon journaliste, c’est la crédibilité des informations contenues dans son blog qui sont importantes. ( Cf. Assange)
Après on peut toujours penser que quoiqu’il en soit on se fait manipulé, mais justement la multiplicité des sources d’informations nous permet d’avoir le meilleur “son de cloche” possible et permis, et donc de se faire sa propre opinion dans les meilleurs conditions possibles.
L’information doit rester publique à tous prix.