Hier au tribunal militaire du Kef la sécurité militaire a confisqué a Ramzi Bettaieb journaliste de Nawaat deux flipcams alors qu’il filmait les plaidoyers du procès des martyrs.
Par ce geste, l’institution militaire applique certe la loi, mais une loi injuste et insensée. Plus d’un an après le départ de Ben Ali, on se permet encore de poser des obstacles face à l’accessibilité de l’information, surtout dans un dossier crucial et historique comme celui des procès impliquant les responsables des meurtres durant la révolution.
Contrairement à tous les procès semblables dans des pays qui ont connu des phases de transition, les procès des martyrs de la révolution ne sont pas diffusés par la télevision nationale et la présence des journalistes est protocolaire, avec la permission d’enregistrer que 3 minutes.
Aujourd’hui seule l’institution militaire possède la totalité des enregistrements des procès. Une main mise inquiétante sur une partie importante de notre mémoire collective alors que de plus en plus d’éléments permettent de soupçonner l’implication de certains corps de l’armée dans la répression du soulèvement populaire qui a délivré le pays des griffes de la mafia du dictateur en fuite.
D’autre part, le commandant Mohamed Takkari de la sécurité militaire a fait savoir à Ramzi Bettaieb que Nawaat était sujet de surveillance rapprochée à cause d’articles jugés hostiles par l’institution militaire et pour sa diffusion de larges extraits du déroulement des procès des martyrs.
Nous prenons note des déclarations du commandant Takkari on lui rappelant que nous ne faisons que ce que nous estimons être notre mission. Quand à la transmission du déroulement des procès des martyrs et de ceux relatifs aux responsables de l’ancien régime nous continuerons à l’exiger comme un droit impératif dans cette phase de transition.
comme je suis un citoyen je sais tres bien que pour filmer des coins sensibles il faut avoir une autorisation avant de filmer si apres la revolution on peut filmer a notre guise monsieur nawaat tu es fautif la loi est encore applicable et c est normal de confisquer vos camera il semble qu’ils vont effacer to film et rendre tes camera et estime toi heureux de ne pas etre traduit devant le tribunal militaire filmer sans autorisation et on ne donne pas de faux infos sous pretexte vous avez publier un aricle anti-militaire soyons honnete ??
D’abord qu’est ce qu’un article “anti-militaire” ? l’institution militaire n’est pas au dessus des critiques, arretons de définir des tabous ridicules, et puis est ce que l’institution militaire est un tout homogène et utopiquement intègre ? j’en doute fort ! je crois cependant que la majorité des officiers de terrain qui ont servi durant la révolution sont intègres. Concernant le fait de filmer “des coins sensibles” et bien vous m’épatez, est ce qu’un procès historique dans le cadre de la justice transitionnelle est un “coin sensible” ? et je vous rappele que Ben Ali commandait un régime répressif par loi ! le bon sens, la logique et le contexte révolutionnaire sont au dessus des “lois”, surtout quand elles sont héritées de dictatures !
المشكلة لهنا ماهاش في المؤسسة العسكرية لانها لم تقم الا بتطبيق القانون. المشكلة في المجلس التأسيسي الذي لم يلغي العمل بالعديد من القوانين القمعية حتى بعد حوالي ستة اشهر من انطلاق اعماله. وبالتالي الغضب والاحتجاج يكون ضد المجلس التأسيسي لأنه هو السلطة الوحيدة القادرة على تغيير الامور. الغريب في الامر ان المقال لم يذكر المجلس التأسيسي لا من قريب ولا من بعيد!!!
…?
Printemps arabe tunisien PERDU!!!
@nawaat il ne vous viendrait pas a l idee, que l armee et le gouvernement actuel ,n aient pas envie que l opinion tunisienne sache,qui a tire sur les manifestants ?
ce qui m etonne c qu ils n aient pas encore sorti la carte “secret defense “
la loi , est faite pour être appliquer , ou pour l’enfreindre . des fois, celui qui veux enfreindre la loi , tombe face à face avec celui qui l’applique , et là, la loi deviens injuste et insensée . ça me rappel la manifestation des riches de guerre ( ceux qui font de la contre bande avec nos fruits et légume avec la Libye)contre la confiscation de leurs marchandises . le comble , c’est que ces délinquants trouve des tribunes pour jouer les victimes , et dans le cas de “nawaat” , il s’agit de corporatisme flagrant et du narcissisme pour ne pas dire autre chose . bienvenu a la dictature de l’anarchisme, de liberté d’expression et de transparence .
Il n’est pas choquant, même dans une démocratie, que les prises de vue (photo et vidéo) soit interdites durant un procès. C’est aussi le cas en France, afin de préserver la tranquilité des débats. L’essentiel étant que les journalistes aient accès à la salle durant la procédure et puissent en relater du déroulement et du contenu. Camarades, il faut mieux choisir ses combats!
[…] même lors du procès des martyrs du Kef le journaliste de Nawaat Ramzi Bettaieb a subi la confiscation de ses deux caméras et privé d’accès au tribunal pour couvrir le procè…. Il a observé une grève de la faim pour interpeller la société civile.Il a ensuite continué […]