عندما قالوا: “اسمعوا منا ولا تسمعوا عنا”، كان من الواضح أن لديهم مشكلة في التواصل مع الآخرين، لأسباب لا يعترفون بأنها تتصل بهم وإنما بغيرهم. ومع ذلك فقد استصوب الكثيرون قولهم، واستمر منذئذ السماع إليهم ولم يتوقف السماع عنهم بطبيعة الحال، فلا أحد يستطيع أن يمنع ذلك. وعلى أية حال فقد سنحت لهم الفرصة بعد الثورة ليقولوا ما يريدون قوله، وزادوا بأن قاموا بأشياء أنكروا بعضها، وعزوا بعضها الآخر إلى أخطاء، وسكتوا عن غيرها، وافتخروا بأخرى.
إلا أن ما سمعناه منهم، لا يخدمهم بالضرورة، بل أنه لا يختلف كثيرا في مفعوله عما نسمعه عنهم من مناوئيهم. ويكفي هنا السماع إلى الشعارات التي رفعوها تحت أسوار مدينة القيروان، يوم 20 ماي، والتي نقلتها صفحة “ملتقى أنصار الشريعة” وهي أكبر صفحة لهم على الفيس بوك. وبالتالي لا مجال لنكران تلك الشعارات أو التفصي منها أو القول بدسّها عليهم، أو بأن صفوفهم مخترقة. ذلك أن لا أحد من زعمائهم الحاضرين بينهم أبدى استنكاره أو رفضه لها. إلا أني أكتفي من بينها بالشعار الذي بدا مركزيا ورفعوه بحماس ملفت للانتباه “لا دستور لا قانون، قال الله، قال الرسول”.
الشطر الأول من هذا الشعار يعني أنهم ينكرون مؤسسة الدولة التي تسهر على تنظيم العلاقة بين مواطنيها. وإلى هذا الحد هم ليسوا بدعا، حيث أن الحركات الفوضوية أيضا تنكر وجود السلطة، وهناك من يرفض الدولة من منطلق ديني، من ذلك حركة ناطوري كارتا اليهودية التي تذهب إلى حد عدم استخراج بطاقات الهوية أو جوازات السفر كما لا يتداوى أتباعها في المستشفيات العمومية ولا يدرس أبناؤهم في المدارس الحكومية. وهؤلاء أيضا يرفضون الدولة من منطلق يعتقدون أنه ديني، حيث جعلوا الدساتير والقوانين في تعارض مع النص الديني، إلا أن النصف الثاني من شعارهم يعني أحد أمرين:
1- إما أنه يُوحَى لهم وبالتالي يصبحون أصحاب التفسير “الوحيد والصحيح” لما قاله الله وقاله الرسول. وفي هذه الحالة عليهم أن يقنعونا بذلك عقلا أو حتى نقلا، كما عليهم أن يبينوا لنا أن ما قاله الله ورسوله يتناقض مع وجود الدولة، ومع تنظيم الحياة بين البشر بقوانين ودساتير.
2- أو أنهم يعتبرون أن النص الديني من الوضوح ما لا يختلف حوله اثنان. ولا شك أن ذلك يستحيل عليهم، استحالة أن يفسروا سبب الاختلافات المذهبية التي شقت التاريخ الإسلامي.
وعلى أية حال فحتى لو اتفق معهم المؤمنون جميعا، فمن يعطيهم الحق لأن يفرضوا رؤيتهم على غير المؤمنين؟ ذلك أن الشعارات التي أسمعونا إياها في القيروان، كان لها مفعول أشنع مما لو كنا نكتفي بالسماع عنهم، خاصة بعد أن امتدت أيديهم لتنفيذ ما يرونه حقا بالقوة، في تحدّ سافر للدولة ومؤسساتها ولدورها أيضا، مثلما جرى في سيدي بوزيد ثم في جندوبة. حيث أنهم يهدفون من وراء الاعتداء على الحانات إحراج حركة النهضة لإبراز عدم التزامها الديني، ويضربون في نفس الوقت بقوة الاقتصاد الوطني من خلال تقديم صورة سيئة عن الوضع الأمني. وبين هذا وذاك فإن حرق إدارات تابعة للدولة أو الإضرار بممتلكات الغير، يعتبر من الجرائم التي يعاقب عليها القانون وإلا انتفى دور الدولة، وإن أي تساهل بهذا الصدد سيفهم بصفة واسعة على أنه عجز أو خوف. وحيث أن صُنّاع الفوضى يتضامنون دائما مع بعضهم البعض حتى ولو لم تكن بينهم علاقة عضوية، والخشية حينئذ أن يؤدي ذلك إلى اتساع رقعة الانفلات ولا أحد بإمكانه أن يفعل شيئا إذا ما خرج الأمر عن دائرة السيطرة.
أبحكم الجاهلية تبغون
لا حكم غير حكم الله عز و جل
الشريعة الشريعة و لو كره الكارهون
CE “mouvement”, mouvement qui se veux “salafiste”, c’est à dire à dire à l’image de nos ancêtres et aïeux , est un nid de prétentieux et opportunistes , qui croient et trouve une facilité de convaincre par le sacret avec des repenties ( c’est le statut de la plus part de ce que je connais comme convertis et que j’appelle “les niko-barbés”) qui croient se racheter une virginité par le biais de ce qu’ils admettent comme ce qu’aurai pu faire nos aïeux, alors que deux ou trois vies de repentie pourrai ne pas être suffisantes pour se racheter une nouvel conduite , et là je parle de ceux que je connait et connaissait ( racailles , voleurs de paraboles et auto-cassettes , vendeurs de chitte et cachets , fouteurs de troubles, parasite icônes de l’insécurité dans les cartiers, chez qui nos enfant, écoliers et lycéen(ne)s achètaient leur premier joint) . la situation de confusion que provoque leur semblant de projet chez le citoyen(ne) moyen(ne) ( classe majoritaire ) qui craint ou confond entre combattre ces voyous , ce qui as l’air de combattre l’islam , et, défendre l’islam on combattant ces parasites . On sait tous, que les combattre juridiquement et sévir envers leurs rassemblement et déclarations , résulte tout simplement à les déplacer dudomaine public vers la clandestinité , en plus un texte qui punis des écrits ou des slogans ou rassemblement , peux éroder d’autres libertés fondamentales , et si on pense à une loi ciblée, ça as tout pour ne pas être constitutionnelle .
les combattre “idée à idée” CAD laïcs modérés et progressistes VS salafistes , est à mon avis une idée fausse , qui n’aura comme résultat que divisé une société en voie de ” CHANGEMENT ( et pas réforme, car il s’agit d’une révolution ) et favoriser la violence . La clef et la solution est entre les mains de nos religieux , qui au lieu de nous parler de l’aspect folklorique ( dans le bon sens du mot) de notre religion
tel que: si tu fait un voyage ou tu est malade , tu ne jeune pas .
– la ” lincocine” rompt le jeune .
– comment raser sa barbe.
– pisser debout ou assit.
– comment corriger les oublies et les erreurs des prières ………….et moult banalités ( badihiettes) dont je pense , qu’embellir le temps libre que peux consacrer un religieux dans un monde de plus en plus exigent pour assister à la prière collective , c’est lui faire perdre son temps , un temps qu’il aurai pu le consacrer pour comprendre sa vrais religion et son coté philosophique profond .
leur première victime est le “mouvement de la renaissance”( harakat annahdha) . qui sachant qu’une bonne partie de ses sympathisants sont une classe moyenne, qui est en confusion envers les “salafistes” qui disent ” allahou akbar” aussi violent soit-il, et, ceux et celles qui défendent ” persepolis ” et ” la rabbi la sidi” obstinément’ avec une terminologie que le moins que l’on puissent dire étrangères , pour ne pas dire “blasphématoires à leur goût. D’où une hésitation manifeste et flagrante ,qui régie leurs actes et décisions, et dépasse leur audace et imagination issu d’un amateurisme ( apanage de touts les autres parti politique) et d’un faut calcul électoraliste , du fait qu’ils pensent que seul les gens qui fréquentent les mosquées qui constituent leur base électoral . le plus regrettable et révoltant ( c’est le cas de le dire) , que la majorité ( pour ne pas dire 99,99% chiffre que je déteste) de ces salafistes , ont pu regagner leur pays ou trouver des tribunes pour parler ( jactance) , grâce ( à dieu bien sure mais…..) à ces jeunes qui constituent touts les genres humaine , depuis celui celle qui fait sa prière à l’heure , jusqu’à ceux et celles qui font des partouzes le soir ou qui forment des couples unisexe .
de ma part, quand je vois un jeune avec un pantalon qui tombe sur ses fesses ( ceux qu’on appelait virilement tarlouz) je me dit , que ceux qui ont baissés leurs frocs et garder le restes , sont mieux que ceux qui limitent leur honneur à verrouiller leurs pantalons, et qui se sont prosternés pour ne pas dire à quatre pattes , ou du moins c’est ce que j’ai constaté .
@un âne
Tu est le plus grand khwanji au monde ce n’est pas la peine de les diviser en plusieurs mouvement et nous faire comprendre que moussa ce n’est moussa el Haj tous des saletés et toi tu est leurs chefs même pas les enfants de la maternelle ne sont pas dupe a ce jeux que tu est entrain de jouer,minable comme tu est ???
@ VERITAS, bonjour,
c’est pas pour vous dire des méchancetés ou vous rappelé la bassesse de votre niveau dont vous devrez avoir conscience , mais c’est juste un conseil humain à défaut d’être amical , ne vous laissez pas aller vers l’abime et, prenez vous en main , je croit qu’il y as encore quelque chose à récupérer chez vous, si c’est bénin bien sure . ceci dit, votre cervelle qui se trimbale en nuisette, laisse entrevoir par le biais de vos “écrits” une âme aigrie qui souffre l’AUTRE et le DIFFÉRENT . votre dernier commentaire dit tout de vous, et ne laisse pas de doute même à une femme de ménage dans un hôpital, pour faire une diagnostique objective de votre cas . en attendant , évitez SVP la proximité des objets tranchants , on ne sait pas si à un moment et au court de vos crises hystérique répétitives , vous serez tenter de vous coupez les veines . soignez vous bon sang ! on as besoin d’électeurs aux prochaines échéances électorales .
signer : mouhttem le démocrate,
PS : cause toujours tu m’intéresse ./
mouhtem bjr
a defaut de leur remplir le ventre ou le porte monnaie, ils leur remplissent le cerveau .Et ca c valable sous n importe quel systeme religieux ou laic , dictatorial ou democratique. Qand on comprendra une bonne fois pour toute que la democratie ne mene pas a la prosperite mais plutot l inverse,, que le seul chemin vers la democratie c d abord la prosperite. Or dans l inconscient collectif democratie = richesse .Sinon je vous rejoint tout a fait sur le comportement de certains des notre en france.
@veritas salut ce n est pas pour deffendre mouhtem(il n a pas besoin de moi pour ca)
mais pour ce coup la ,il a raison .ils sont tous divises .Et pas seulement les islamistes.
@ arthur bjr je suis ravie de vous savoir toujours parmi nous sur nawaat.jai bien peur,et quasiment certaine, que les vrais et bon humanistes ne se soient reveilles trop tard.
@nazou
Tous pareil je sait de ce que je parle et en connaissance de cause,ils marchent tous main dans la main,je te demande juste de regarder le comportement du gouvernement d’ennahda face aux autres,c’est un comportement complice ceux qui veulent se laisser embobiner par moussa ce n’est pas moussa el Haj c’est libre a eux mais j’ai confiance les prochains jours le confirmeront encore plus.
هؤلاء أعداء هذا الدين العظيم قبل أن يكونوا أعداء للوطن و الإنسانية
ولا يأتي تحت غطائهم غير .. الزبراطة و الزطالين الشمامة
طمعا في شيء من رغباته و مصروفه اليومي
والمشاركة في الفتن و البلابل و المواجهات و الصدامات العنيفة و التهجم على الممتلكات و الإستلاءات و السرقات….
أنظروا هل تجد أحدا من بينهم مفكر أو مثقف أو أكاديمي
أو ..أو لتجد خيطا رفيعا من باب الفكر المستنير لكي تستطيع التواصل و التحاور معهم
ولو يعث الرسول العظيم في هذا الزمان
لكانوا أول من تصدوا له و حاربوه
مثل بني اسرائيل عندما حاربوا عيسى عليه السلام و غيره من الأنبياء
@un âne
Un âne démocrate du jamais vu reconnaît que tu est bien un ayatollah et arrête de jouer ce jeux minable malhonnête et hypocrite,arrête de parler pour ne rien dire???
@ VERITAS, bonjour,
excusez moi, mais vous êtes vraiment un Goujat . Au faite, l’âne est parmi les animaux les plus noble de toute la faune , et, y as que les IGNORANTS qui croient qu’il ne l’est pas , d’ailleurs j’aimerai bien vous dire merci pour le compliment . inintelligent va!
@le grand âne
Le spécialiste de l’inversement des rôles des sens bref de tout et de n’importe quoi un vrai dissident khwanji jusqu’à l’os qui ne dis pas son nom ???
@VERITAS, bonjour,
cause toujours, vous êtes un mythos 24 carats , et parano 100 km/h . moi, je me paye votre gueule et je m’amuse comme un chat avec une souris . qu’aurai je fait sans vous ?
@veritas salut
tu a raison ,mais la politique ce n est que ca,des accords et , des desaccords .le tout c que les islamistes ne soient pas les seuls a gouverner,et je suis desolee de le repeter ,mais la seule force politique actuelle qui peut les contrer, et les surveiller ,sont les ex rcd.Parceque l opposition actuel n est pas encore assez structurer et n a pas les moyens financier suffisant.
@nazou,un grand salut à toi
ils veulent embobiner les gens par tout les moyens je suis très pessimiste ils ont déjà prévu un grand trafique pour les élections ils vont pas lâché aussi facilement ils attendait ce moment depuis des décennies ils savent très bien qu’ils vont perdre si tout se passe dans la transparence c’est pour ça ils ont tout prévu et préparer d’avance pour que leur maintient ne leur échappe pas ,ils ont placé des maires nahdaouis ,des gouverneurs,des délégués ,des procureurs de la république et bientôt 12000 flics nahdaouis a l’iraniene qui vont être mis en place très bientôt tout cela ne permet pas d’être optimiste il va falloir les dégagérs avec la force et il va y avoir des morts car la grande majorité est armée jusqu’au dent grâce a leur collègue libyens tu ne peut pas imaginer l’avenir noir de la Tunisie et j’espère me tromper sur tout .
@veritas oui tu a raison ,ils s installent dans la duree, normal maintenant qu ils ont le pouvoir ils vont pas le lacher. Ils forment leur milice,leur police et meme leur combattants.
C pour ca ,que nous devons rester calment, sinon on fini comme la libye ou la syrie.
Si la police ne vous defend pas c quelle ne pardonne pas le denigrement quelle a subie pendant la revolution,alors quelle estime avoir fait son boulot.mais la police n obeit pas non plus a ce gouvernement parcequ elle les connait. Souvient toi quand je te disait qu il ne fallait se rejouir que l ambassadeur ricain retourne en syrie ,tu a vu ce qui c passe apres?. Les islamistes sont redoutables et tres intelligents,il ne faut pas les sous estimez.Ce n est pas pour rien que je suis pour le rcd ou anciens bourguibistes je t assure qu ils sont les seul a nous preservez de ce merdier qui ce prepare,les ricains vont s en mordre les doigts .
les salafistes ,où comment devenir bête et hypocrite pour le compte d’une partie politique et en plus on te fait croire que tu fait tous pour dieu ,on te bourre la tête par la haine et on te fait croire que ton ennemie c’est l’autre et tous et la faute de l’autre ,exemple :les deux tunisiens bêtes et méchant qui ont tué le colonel massoud ils ont cru qu’ils tué un homme pour dieu ,sauf que la vérité qu’ils ont tué un homme bon pour laissé la place à un homme malade pour qu’il prend le pouvoir et la même chose est arrivé à l’époque des hommes bête et méchants qui appartenais à un mouvement salafistes ont détruit les tombes des amis de prophète (sws) parce qu’un homme leur a fait croire que c’est contre la religion sauf que ses tombes existe depuis l’époque de prophète qui n’a jamais demander la destruction des tombes ….et plein d’exemple sur la stupidité des religieux ,on peut écrire un livre avec …
@un âne
Tu est un rat pas un chat comme tes dirigeant d’ennahda tous des rats de prison vous êtes et tout le monde est témoin voilà ta vérité tu essaye de passer pour un ange de dieux loin de la tu n’es qu’un minable des ayatollahs.
@ VERITAS l’ulcère, bonjour,
vous prenez des “tongs” pointure 45 et vous vous donnez des coups sur votre postérieur , ok?
@tunis love
Bien dis et je te remerçie.
@veritas merci mon ami , je te remercie pour ton intelligence et ton amour de la justice.
Les salafismes, courants d’idées ou groupes anarchiques ? Un phénomène d’époque, de liberté ou du vide en pouvoir ?, quel projet pour la Tunisie ?
I- introduction
Par moment de révolution à la tunisienne, révolution de la jeunesse et des chômeurs (hauts diplômes et sans), soutenue sans réserve et immédiatement par la classe populaire et la classe moyenne, mais sans programme social et économique, ni un model culturel et politique, par conséquence avec des objectifs partagés (dignité, liberté, travail) et des moyens proposés/consentis par nature et dans la spontanéité/gravité de la situation (démocratie, justice transitionnelle, réconciliation nationale) le tout dans un régime républicain qui fait unanimité, et culturellement « pour la grande majorité des acteurs politiques et société civile » une ouverture sur le monde extérieur sans tabou avec un certain respect des singularités pour le besoin de l’identitaire ou l’affirmation de la différence, d’où l’acceptation collective de la transition du pouvoir par les institutions et puis par la construction et l’organisation d’un processus d’étapes (dissolution de deux chambres du parlement, président de transition, gouvernements de transition, créer la haute instance pour la défense des objectifs de la révolution…, l’ISIE) afin qu’élection transparente s’organise et que la légitimité des nouveaux hommes et femmes de l’état se prend par les urnes et idem pour la légalité.
II- le nouveau en discours politique et courants d’idée légalisé ou en attente.
Pendant la période de transition (l’après ben Ali harab) la société a permis l’apparition sur la seine publique de tout phénomène d’idée, culturel, politique … (nouveaux, ou anciennement réprimés…) qui se distinguent par le discours et les pratiques de la grande majorité des acteurs sociaux culturels et politiques. Sur le plan du discours politique/idéologique qui ne fait pas démocratie par sa nature d’origine, on a eu droit essentiellement à trois nouveaux courants reconnus légalement. Pour l’honnêteté et il faut le dire, ces courants politiques à ma connaissance ont fini d’accepter le jeu démocratique et la nécessité de la transparence de leurs actions politiques. – le discours universaliste « kilafa » avec le parti de Tahrir, même s’il n’a pas eu sa légalisation pour faute d’intégration de la démocratie comme l’outil politique pour gagner la majorité politique et à défaut de laisser le pouvoir (la passation démocratique du pouvoir d’une majorité à une autre), il représente toutefois, toute un discours politique bien identifié et avec des solides références en matiere de pensée politique, – l’internationale communiste avec le POCT, tous on a lu le grand slogan lors du congrès du parti oumamiyoun wa lakin wataniyoun, et la lutte des classes reste encore un élément qui fait encore la particularité du POCT, (je ne pas l’info que le POCT abandonne la lutte des classes). – et le parti Elbaas, qui dans notre image collective, une fois arriver au pouvoir (…), voila nous avons l’expérience en Irak, et en Syrie… ces expériences ne joueront pas en sa faveur en matière des libertés individuels et en pluralisme politique.
– l’actuel parti du développement et de la justice, parti salafiste, qui a intégré dans sa pensée politique le jeu démocratique, et il condamne les violences et les attaques contre les adversaires politiques et idéologiques, reste bien sur à convaincre davantage par les manières et les outils de son militantisme politique, et sur ce terrain de militantisme tous les partis sont invités à la transparence, donc à convaincre et à renforcer la démocratie et ses outils.
– Dernièrement la dissidence de Mr Abderaouf Ayad (CPR), semble être une dissidence nationaliste de droite, vu ses déclarations au sujet de Hitler. Le nationalisme arabe était toujours un nationalisme de gauche (donc valeurs universelles et progressistes), les expériences en dictatures politiques, celle de Nasser est référence en ce paradoxe de progressisme et dictature, mérite d’être ré observée et ré restituée). Ce nouveau nationalisme de droite s’il se confirme, devient très préoccupant.
La légalité en matière de reconnaissance politique doit être conditionnée par l’intégration de chaque parti aux objectifs de la révolution et à considérer l’enjeu démocratie comme un enjeu partagé et durable. Par conséquence logique et naturelle, il reste à tous les partis, à nous convaincre, comme-même, à travers leurs pratiques militantes et propositions politiques, que la démocratie demeurera s’ils sont au pouvoir par les urnes l’outil et le mécanisme de relation dans la société et entre la société et l’état. Pour l’optimiste que je suis, je pense qu’ils sont capables de faire leurs preuves dans le sens des objectifs de la révolution et particulièrement en démocratie, c’est un défis historique à tout le monde et nullement à eux trois uniquement.
En dehors des ces cinq lignes politiques autant identifiées et historiquement connues et où on trouve plusieurs publications qui expliquent leurs philosophies de base, et ils se référent dans leur majorité à des expériences du verbe gouverner et du monde pouvoir. Ces expériences, on ne peut pas d’une manière ou d’une autre dire qu’elles sont toutes noires ou toutes blanches, déjà dans leurs époques elles étaient critiquées, aujourd’hui les temps en changés et surtout en Tunisie on est et grâce à nos martyres dans un espaces des libertés qui ne pas à négocier certes, mais chaque démocratie a besoin de légiférer pour garantir le meilleur fonctionnement, personne ne conteste le verbe légiférer et l’état a besoin et a le devoir de prendre sa place, personne n’est au dessus de la loi.
III- groupes et bandes en action.
– D’autres groupes se référant au salafisme jihadiste, ont apparu sur la seine (la police et l’armée ont eu raison sur eux). Vu plusieurs données sociales et de territoire « en précarité… », politiques et géopolitiques (la géostratégie) locale « les contres révolution » et qui dépassent aussi les frontières nationales, la situation de la Libye (…), …, la menace de ces groupes et leurs alliés reste à l’ordre du jour. Le peuple doit préserver sa démocratie, l’état doit jouer son rôle à tous les niveaux (voila vite fait et avec tous les raccourcis). – D’autres groupes perturbateurs de l’ordre public et de l’ordre religieux dans les mosquées se référèrent au salafisme avec la dite religiosité de leurs tenus vestimentaires et allure externe (barbe, Djellaba, épais, bâton) qui essayent d’imposer un certain comportement vestimentaire (hijab…) et relationnel (femme-homme) contre la mixité. Ces groupes dans leurs majorité sont fragiles et très facile d’être infiltrés et même utilisés pour d’autres fins contre révolutionnaire, nuire à l’état et à la révolution. – Des groupes de contre bande bien organisés qui ont soufflet le chaud sur les prix (grande hausse des prix, en désobéissance revendiquée haut et fort, aux recommandations de l’état et de ses services de contrôle), au niveau des marchandises, le consommateur a souffert (rareté de certaines produits de 1ère nécessité), et pour les biens (+ + + de vole des voitures, motos, bétail…). – D’autres (individus et familles) ont sauté sur l’occasion de l’absence des services de l’état, ils ont construit sur les terres de l’état et d’autrui.
– les agressions en public aux acteurs de théâtre, ou à certains acteurs du théâtre.
– agressions même aux journalistes qui ont essayé de couvrir certains procès. Libertés menacées et attaquées, par l’effet de la liberté ? De l’absence de l’autorité de l’état ? Par moment de liberté et de rétrécissement de la place de la loi toutes les suppositions et les lectures sont permises publiquement. Justes ou fausses, ce n’est pas notre question ici.
– même la milice rcdiste a violenté des journalistes venus pour la couverture des réunions politiques.
IV- exercices des libertés, et frustration des certains.
– Mais aussi du côté de la laïcité, on trouve des dures, les « extrémistes » laïcs, ou laïcs sans compassion, qui ne négocient pas leurs libertés, ont exercé leur droit à la liberté lors des démonstrations/manifestations (Persepolis,…) culturelles qui ont choqué (par l’effet de la surprise, de la nouveauté… peut importe).
La longue liste des nouveautés en phénomènes, actions, pratiques, seines de démonstration de force « défilés de puissance », exercices des libertés culturelles… ces pratiques sont nouvelles sur la seine de partage collectif télévision, cinéma, espace public, théâtre, mosquées… et elles ne sont pas inconnues à l’ensemble de la population. Tout cela pour dire que le vide créé par de recul de l’autorité ou de la terreur de l’état par la fuite du dictateur a profité presque à toute envie et divers excès de trouver une place sur la seine de partage collective. La révolution et le vide (en autorité de l’état) ont offert l’espace à se manifester.
Tout simplement, la liberté à atteint un niveau d’expression, de manifestation, de pratique et d’association dépassant des limités en matière des valeurs morales/sociétales plus ou moins anciennement (avant ben Ali harab ) collectivement partagées et même pour certaines seines (libertés) dépassant l’ordre juridique en vigueur « la loi en vigueur», ou bien, disant, tout simplement dépassants les règles qui faisaient ordre sociétal/social/public lors de la présence de l’état avant le 14 janvier 2011 (par la force de la tradition, de la dictature et du projet culturel du régime unique, par la force du modernisme permis, résultat du travail de longue haleine des mouvements des lumières pour certaines opérations/manifestations culturelles, pour d’autres elles sont parues choquantes par la force du consensus qui s’est imposé par le temps…), peut importe la cause.
Le dépassement violant des frontières de la coutume, de la l’habitude, de la routine existante avant le 14 janvier 2011 et de la dictature, est devenu un plat de résistance qui amuse une tranche de la société, profite à d’autres et choque et réjouit certains. Ces pratiques et expressions nouvelles, marginales, nouvelles libertés acquises ont atteint parfois des sommets de l’anarchie et des pratiques extrêmes qui ont menacé et qui menacent encore, le corps Tunisie, le vivre ensemble en étant toutes et tous libres et responsables et concernés par un destin collectif meilleur que le précédent, donc solidaires autour d’un socle commun et nécessairement consensuel pour les libertés, (mais quelles libertés ?). Toutefois, à mon sens, cette vision du destin commun (avec solidarité et consensus) est par nature aliénante à tout désir individuel ou de groupe qui menace tout élément structurant ce destin commun ou collectif. Il est question des libertés, d’émancipation, des valeurs traditionnelles, des valeurs imposées par le temps devenues habitudes et coutumes, difficile pour le mental collectif ou d’une large composante de la société à les transgresser. Certaines seines ou créations culturelles et artistiques,… choquent une large partie de la population, mais dans sa finalité « malgré la frustration de certains », elles provoquent des questionnements. Des seines de démonstration de force « défilés de puissance » par la référence religion, choquent, frustrent et générèrent la peur et inquiètent pour l’avenir. Quel type de société voulons-nous ensemble ? En plus avec la révolution, la liberté générée, le rétrécissement de la place de l’état (police, justice) sur l’espace public et à l’échelle sociale et économiques (malgré l’état d’urgence), la Tunisie est rentrée dans un travail démocratique malgré tout pour construire un nouveau socle commun en droits démocratiques singulières et universels, où religieux et laïcs, conservateurs et modernistes ont trouvé l’espace et le temps pour débattre et produire des consensus et faire aussi différences.
Les exemples qui on fait choc, donc réaction au niveau de la société et de l’état, sont nombreux : – ceux qui se sont isolés pour faire la prière dans des garages et faire l’appel à la prière que deux fois par jours après leur journée de travail « croyant faire bien », mettant le monde des croyants en perplexe et les services de l’état en difficulté,
– ceux qui ont imposés les règles de la contre bande et ont pris le pouvoir sur le marché et ses règles, imposant des prix dépassant la capacité d’achat du consommateur et dépassant les prix calculés par l’état et ses services,
– ceux et celles qui ont agit d’une manière où d’une autre pour dire leurs tendance sexuelle, homosexualité…,
– la diffusion du film iranien persepolice (retouché ou pas ?),
– les discours de certains prêcheurs fondamentalistes locaux ou venus d’ailleurs…,
– le nikabe aux universités et …, avec toutes les mouvements de résistance, d’impuissance, de dialogue qui ont fonctionné à tous les niveaux de la société, la situation en Tunisie reste en mouvement, l’exercice de l’état s’améliore, les manières de nuire prendront d’autres formes. Et les libertés ? la société et l’état resteront liés par la logique s’opposer/contrôler, c’est la dialectique éternelle. Le contrat social valorisant au citoyen et lui permettant un large espace de participation politique continuera encore à être le lien idéal pour que société et état luttent et résistent contre les régressions.
La liste est longue et riche en questionnement et en peur et inquiétude, mais aussi en recherche de (s) solution (s).
Pour ce qui est du verbe réagir, chacun d’entre nous a eu le plaisir et le droits d’exprimer ce qu’il pense. Normal, nous sommes dans une société où la liberté d’expression est devenue un élément qui meuble l’espace de la réaction. L’état a mis en marche ses moyens pour dire son mot et s’exprimer par ses moyens régaliens (police, justice) sans prétendre avoir réussi, ni échouer totalement. Certains actions qui inquiètent le citoyen (en matière de violence continuent à être, mais l’état commence à travailler pour être présente), c’est une avancée significative, malgré tout. Mais aussi l’état a laissé le débat se faire dans l’espace public et sur les chaines de télévisions et… La société de son côté, n’a pas agit contre l’état (vu la non présence de l’état par la répression de toute liberté, ni par une ligne culturelle unique qu’elle souhaite imposer), mais la société se préserve d’un côté et continue à débattre de l’autre côté.
C’est dans cet espace du vide (absence de dictature policière et culturelle), que la nouvelle Tunisie avance et avancera dans la construction de sa démocratie, de sa nouvelle ouverture sur le monde et sur les cultures et les arts, de ses nouvelles solidarités. Toutes les forces présentes essaient de gagner, mais dans ces types des matchs, les manches sont illimitées, ni il s’agit d’un match de foot, ni de tennis, c’est une affaire de société où liberté et émancipation peuvent s’interroger mutuellement, par moment de démocratie bien sur, faut-il le rappeler encore. La régulation des relations dans l’espace public par l’état, n’est pas qu’une affaire de majorité politique sortie des urnes, c’est une affaire qui conjugue la chose publique, la tradition, les valeurs religieuses et celles qui se veulent universelles, la liberté, l’émancipation. Il ne s’agit pas d’une affaire de démocratie, 50% + 1 tu imposes ce que tu vois juste, loin de là, et heureusement. Les sociétés ne peuvent être que dans le changement et le mouvement. Evidement tout dépend vers où ? Et c’est là où le combat/débat s’installe et il aura surement besoin de l’état pour réguler, réprimer, appuyer, mettre le paquet en moyens pour certaines orientations… la société continue à être unie ou partagé contre l’état, mais avec la présence de l’état et en ayant besoin de l’état.
Au sujet du phénomène salafiste (surtout l’anarchique, le jihadiste, les groupes qui s’auto-apportent une légitimité par la façade « longue barbe, djellaba » perturbateurs de l’espace public et dans les mosquées), plusieurs de nos hommes politiques, sociologues… ont émis des avis. Le plus inquiétant pour moi est de considérer ce phénomène « qui ose défier les règles du vivre ensemble (le respect) et la loi de l’état, de la république, les lois qui font ordre public et font gagner l’espace public en sécurité » comme un phénomène passager.
Pour moi dire que le phénomène (salafiste jihadiste ou anarchique) est un phénomène passager, c’est plutôt être dans le discours et non pas dans la réponse (c’est un discours pour rassurer l’étranger, ou faussement minimiser le phénomène, ou pour s’empêcher de voir la source du problème dans l’absence d’une alternative économique et culturelle, être dans l’attentisme). En Tunisie on est dans ce vide qui est devenu par l’effet de (ben Ali harab) un espace d’expression libre, des propositions multiples, des divers débats…, afin de réussir en mouvement et en dynamique le changement (autre chose que la dictature) et gagner en démocratie et en dignité et en bien et mieux vivre ensemble.
Le phénomène salafiste (par ces méthodes d’agir « violence du verbe et physique ») vient perturber cette dynamique de changement par le débat et la démocratie dans cet espace de pluralisme gagné par la révolution. Le phénomène salafiste est un phénomène d’époque où injustice sociale, disparités territoriales et faiblesse/absence de l’état font partie du réel vécu, donc palpable. Le salafisme comme il est proposé aujourd’hui (valeurs, mode de vie et méthodes) ne pourra pas être l’alternative à la dictature. L’alternative c’est une autre société où se conjugue liberté, justice et développement, le tout dans un espace-temps où se conjugue aussi respect, émancipation, solidarité et pluralisme.
Ce phénomène salafiste jihadis, salafiste perturbateur et anarchique, n’est pas un phénomène qui offre un refuge identitaire (une recherche de sécurité dans le passé, par les outils du passé) pour être en conformité avec un modèle, dit sacré. C’est un phénomène de délinquance sociale, qui se transformera et mutera dans ses méthodes fur et à mesure de l’absence de l’état ou de sa présence. Donc il ne pas passager il est mutants, et c’est à la société d’être en veille active par le savoir, la culture, la démocratie et l’ouverture sur le monde.
V- la Tunisie des efforts demandés et des résultats à atteindre, et les objectifs de la révolution ?
Je pense que la Tunisie pour qu’elle réussi le changement pour un lendemain meilleur, elle doit se pencher sur son projet jeunesse en mettant fort l’accent sur l’éducatif, le culturel, l’apprentissage de la création et de la critique (l’esprit critique), de l’inventivité, de l’ouverture sur l’autre, ainsi on gagnera en démocratie, en émancipation, en pluralisme, en développement, par conséquence en vivre mieux et bien ensemble. Je pense que le projet culturel ne pourra pas être pensé en dehors de la jeunesse, il s’agit d’un projet de génération en génération et non pas uniquement d’un besoin d’âge. La petite enfance ce le dessin, les ados au sport, les jeunes au cinéma et les adultes au théâtre ou à l’opéra. C’est plus complexe que par le facile. Nous avons vécu durant des siècles où c’est uniquement la place sociale qui a décidé de l’avenir des enfants (des jeunes) (capital économique, culturel, symbolique) (avec une absence significative de l’état central, donc carence totale en politiques publique en matière de projet jeunesse), résultat : on avait alors plusieurs jeunesses. L’état de l’indépendance qui c’est voulu providence, donc responsable du tout (éducation, logement, santé, culture…), ne nous a pas offert une société qui favorise la créativité, qui respecte le choix, et qui offre le pluralisme et le possible historique en la chance à tous les territoires du pays où urbain et rural se joignent par le biais du développement et de la réussite des générations. L’offre (culturelle, sociale, économique, en éducation, en droit à la mobilité) de cet état de l’indépendance était déséquilibrée et à sens unique (garantir une belle image au pouvoir de l’état à l’étranger) accompagnée au même temps, par une dictature politique et la favorisation « par le lien familial, le lien du parti, le lien d’un réseau d’intérêt », des espaces d’activités économiques et d’investissement d’intérêt mafieux, excluant et spoliateurs. Durant 55 ans on a perdu en développement, en pluralisme, on a perdu en justice sociale et en justice tout simplement.
L’état de l’indépendance a falsifié son offre culturelle, il a limité son offre en développement et il a trompé le peuple par son offre en liberté et en dignité (l’offre politique), (évidement en terme d’héritage, le tout n’est pas noir, mais le tout est déséquilibré, d’un territoire à l’autre, d’un espace de vie à l’autre), même à l’étranger les tunisiens n’étaient pas égaux, le contrôle policé a déséquilibré l’égalité républicaine et l’espace sécurisant pour l’individu est devenu le parti politique (psd, rcd). Par conséquence l’opération (ben Ali harb) nous a laissé avec plusieurs jeunesses et pas qu’une seule société, et ce n’est pas que le déséquilibre en équipements entre un territoire et un autre qui à décidé de cette situation de grave et profondes inégalités, le mal est plus profond (…).
Le 17 décembre, le symbolique, intervient pour réunir un peuple contre un dictateur spoliateur. Le 14 janvier on gagne en liberté et en pluralisme. Le défit démocratique s’impose (comment organiser tout ça ?), c’est à nous de le construire et de le gagner. La place du culturel, du savoir, de la justice sociale, du type de modèle de développement choisi, nos taux et degrés de réussite décideront du niveau d’ouverture et de niveau de disponibilité au débat dans la société. Le chemin parcouru en développement et en justice sociale décidera des apports et des limites de nos avancées en démocratie, en sécurité et en pluralisme qui seront réalisées dans le sens d’un progrès social, humain et historique collectif. Donc c’est à nous de faire le bon choix politique.
Cette nouvelle époque qui s’offre à nous doit nous mener à travailler ensemble sur les éléments et les mécanismes qui ont fait rupture du lien social et du lien politique entre état et peuple, entre citoyen et politique, entre territoire marginalisé et territoire choisi pour assoir la belle image d’un régime despotique, les éléments de rupture entre une grande masse et culture, entre certaine jeunesse et pluralisme, entre rural et urbain et qui ont creusé les écarts entre les classes sociaux et provoquer les fractures (sociale, culturelle, énergétique, numérique et informationnelle …). Et puis donner la place aux mécanismes qui permettent de construire notre nouvelle société de justice sociale, de liberté et d’égalité des chances.
Les mécanismes de la casse sociale consacrés par la dictature durant plus qu’un demi siècle ont eu plusieurs axes d’action (culturel, politique, économique…) afin d’établir des frontières rigides entre les personnes et les groupes et garantir aux gens du système, leurs singulières belles vies (l’image de développement en Tunisie est une belle démonstration, d’un déséquilibre d’accès à la culture, à l’école, à l’eau potable…).
Néanmoins, c’est à nous de mettre les moyens et de dépasser les frontières de l’immobilisme et de faire tomber les limites et les barrières. Le sécuritaire n’a de sens que quant-il y a dégâts (…), troubles publics et menaces sérieuses et bien identifiées. On ne ressoude pas le problème des idées extrémistes qui n’admettent pas l’ouverture, le pluralisme et la démocratie, par le sécuritaire, mais nécessairement on a besoin de la sécurité, c’est a nos politiques de faire les bons choix et d’être constamment présents par les moyens de l’état (des politiques publiques pour toutes et tous (logement, santé, école, eau potable pour toutes et tous…), la violence légitime de l’état « police-justice » est une politique publique aussi), c’est le sens et l’intérêt individuel/commun de notre délégation de pouvoir par le vote et l’objectif de notre choix libre et éclairé (le bulletin dans urne) en servitude volontaire. Maintenant, faut-il insister, pour dire encore que les moyens de l’état ne sont pas que les moyens régaliens (police, justice), c’est aussi les moyens de l’état providence (moyens en culture, santé, loisirs…). Le défit démocratique et en pluralisme ne pourront être gagnés qu’en gagnant le défit en justice sociale et en sécurité (fur et à mesure évidement, dans le cadre d’un parcours de nos politiques publiques qui rassure, donc palpable, et où le constat en développement et en accès aux droits démocratiques se vit et se sent).
La révolution du 14 janvier n’est pas pour travailler sur l’artificiel pour le besoin d’une nouvelle image petitement et limitativement représentative, d’une classe sociale ou d’une autre, d’une majorité politique ou d’une autre, c’est un travail de rupture avec les manières de la dictature et la construction d’une autre culture de faire. L’urgence en sécurité s’impose, une réponse à la grande urgence sociale (précarité extrême) s’impose aussi. Ainsi la révolution de 14 janvier demeurera la révolution de la dignité, pour l’urbain et le rural, l’homme et la femme, et où besoin en sécurité et en liberté se conjugueront simultanément pour signifier la cohérence de l’action de l’état et permettre un climat de sécurité aux citoyens, aux étrangers, aux investisseurs et aux touristes.
Il s’agit alors d’avancer pour la bonne cause de toutes et tous, et non pas pour la cause d’une couleur ou d’une odeur, le jasmin… Nos deux couleurs collectives sont le rouge et le blanc, notre odeur nationale est le sang des martyres et blessés de la révolution et notre espoir collectif et la dignité et le développement, ainsi les barrières tombent et on gagne en pluralisme et en valeurs qui nous unissent. Le pluralisme se construit par le débat et l’échange et non pas par/et à travers les jugements des valeurs et les irruptions dans les mosquées et sur l’espace public (sit-in, grève anarchique, agression physique…) pour nuire à la liberté et mettre en danger l’intégrité physique des individus et les biens. Pour gagner en pluralisme, en démocratie, et en égalité des chances, C’est un travail sur les représentations, nos propres représentations, qui nous attend aussi. Bon été à toutes et à tous.ben Ali harab. Mandhouj Tarek.