Credit photo : Zoubier Souissi

Un portail électronique tunisien connu pour ses intox, a publié aujourd’hui un article rapportant de fausses informations concernant le viol de la jeune fille par deux policiers, le 3 septembre dernier.

Selon ce site, le juge d’instruction aurait convoqué, aujourd’hui, les 3 policiers accusés du viol pour, soit-disant, les informer des résultats du rapport du médecin légiste. Toujours selon le site le rapport nierait l’existence de traces de violence. Ce même article s’aventure même à conclure que cela prouve l’inexistence du viol.

Nous avons contacté des avocats de la victime qui démentent la convocation des accusés par le juge d’instruction. D’autre part ils nous ont confié que le rapport du médecin légiste et les tests ADN étaient disponibles depuis plus de dix jours. Le rapport médical atteste d’une manière incontestable l’existence d’une inflammation au niveau du vagin causée par la pénétration forcée.

Par ailleurs les tests ADN du sperme prélevé sur les sous-vêtements de la victime et sur un papier mouchoir comparé à l’ADN des trois policiers impliqués dans l’affaire et des deux policiers qui se sont, par la suite, rendus sur les lieux, confirment l’implication des deux policiers désignés par la jeune fille comme étant ses agresseurs.

Il est à signaler qu’aucun prélèvement n’a été effectué à l’intérieur du vagin de la jeune fille violée, alors que la procédure l’exige dans les cas de viol.