Le scénario paraissait au départ fort improbable. Impensable même ! Mais les jours passant, ses contours se mettent pourtant peu à peu à se préciser. Et il apparaît alors clair qu’un tel scénario a bien été pensé, réfléchi, et mis à exécution à grands renforts de ‘liquidités’.
Le premier épisode de ce scénario s’est écrit il y a de ça maintenant deux ans. Dans l’empressement et face au chaos qui menaçait au lendemain de la Révolution, le commun des citoyens a vu réapparaitre devant ses yeux le vieux Béji Caid Essebsi, déambulant tel un mort-vivant tout droit revenu de sa tombe. Quelque peu crédule, un tantinet résigné, et n’ayant pas été invité à donner son avis, ce même tunisien ne pouvait alors qu’entériner de telles retrouvailles. Faute de mieux, pensait-il ! Dans une pénombre que l’on sait propice à masquer les détails des choses, le vieil homme pouvait alors un temps apparaître comme un saint, tout auréolé de son diadème de sage ! Un vieux sage, qui, à bien y regarder, n’a en vérité de sagesse que le nombre d’années qu’il affiche sur son compteur temporel et les strates de rides empilées sur le visage. Lui ayant déjà consacré ici même toute une chronique, je n’ai nulle intention à m’attarder de nouveau sur ce personnage tout à la fois pathétique, écoeurant, et néanmoins romanesque !
Celui que ses adorateurs zélés appellent ‘Si Béji’, ayant tous été allaités au biberon du ‘ta9fif’ et élevés dans le culte de l’adoration et l’agenouillement au maître, n’est autre qu’un vieux renard de la politique. Adepte de la tactique dite des étapes dont il a dû sûrement se gaver auprès de son défunt mentor Bourguiba. Une stratégie qui avait déjà fait ses preuves, permettent à l’ancien despote d’évincer un à un tous ses adversaires politiques et jusqu’à finir par asseoir un règne sans partage ni contestation. ‘Si Béji’, tout comme son parcours le révèle, est ainsi un éternel revenant. Rompu à l’exercice du retournement de veste et à la ramification des alliances. Et c’est sans doute ce qui a fait croire à bien de tunisiens, aussi naïfs que la célèbre autruche qui s’enfonce la tête dans le sable pour se croire à l’abri de tout danger, que le retour du vieil homme au-devant de la scène n’était cette fois-ci qu’un épiphénomène sans lendemain, tout juste suscité par les circonstances. Persuadés tous, moi le premier, que le vieux ne faisait là que se livrer à son ultime parade ; le temps, qui lui est inéluctablement compté, devant logiquement se charger de le renvoyer définitivement aux oubliettes… Que de légèreté ! Que d’idiotie même !
La suite, les Tunisiens la connaissent. En spectateurs fatalistes, ils ont dû d’abord se rendre à l’évidence que le vieux avait encore plus d’un tour dans son compteur et n’entend nullement rendre l’âme de sitôt ; l’ambition politique et l’ivresse du pouvoir étant de longue date connues pour être des élixirs de jouvence et des boosters de longévité. Et puis, et c’est là que réside le nœud de la discorde, ces mêmes tunisiens allaient s’apercevoir au fil des jours que le vieux était loin d’être seul, et était même porteur d’un ‘projet’ ! Et seul alors un dupe pouvait ne pas voir toute la horde de frelons affamés qui se bousculaient par derrière, tous empressés de s’y frayer une place. La simple personne de BCE ne servant en réalité que de paravent à tous les anciens Rcdistes et autres nostalgiques du bourguibisme qui, loin d’avoir abdiqué, voyaient là une fenêtre entrouverte pour regagner une maison de laquelle ils se sont fait chasser et venir se replacer dans le jeu politique. Le lancement de ‘Nidaa Tounes’ n’allait être ainsi que l’aboutissement, toute logique, de cette première phase du scénario. ‘Nidaa Tounes’, un nom qui, venu d’anciens conspirateurs ayant été au cœur de toutes les dérives mafieuses et acteurs centraux des politiques désastreuses adoptées sur des décennies entières, -il n’y a pour s’en convaincre qu’à parcourir du regard le parterre des têtes placées aux premiers rangs des meetings de ce parti-, sonne en lui-même comme une provocation ! La Tunisie (Tounes), si riche de sa jeunesse et d’une Révolution qui se veut fondatrice d’une conduite nouvelle et d’un ‘destin nouveau’, a-t-elle seulement un jour fait appel (Nidaa) à ces vieux de la vieille pour qu’ils lui redessinent un avenir ?
La réussite, car il faut bien admettre que c’en est une, de cette première étape du scénario n’aurait sans doute pas pu s’accomplir, si ce n’était l’argent ! De l’argent qui, dans un pays que l’on dit exsangue, ne semble pas manquer aux caisses de ce parti. Il semble même s’y verser à flots ! De l’avis même du trésorier dudit parti qui invité un soir sur les plateaux de la malodorante Nessma, toute acquise à sa cause, ne s’embarrassait pas de le clamer : « Oui, nous sommes un parti riche »… Et comment !
Une richesse amassée au prix d’un appauvrissement soutenu infligé sur des décennies durant au petit peuple. Une richesse faite de l’extorsion et de la spoliation de centaines de biens mal-acquis qui demeurent, et le resteront hélas, entre les mains des dignitaires de l’ancien régime et autres entrepreneurs véreux qui se savent mal-aimés et sous la menace de poursuites, et qui ne lésineront pas sur les moyens pour appuyer un parti dont ils savent pouvoir compter pour se blanchir les mains et se refaire une virginité. Une richesse tout aussi bâtie par le détournement fait, au vu et au su même des forces de sécurité censées ouvrir l’œil dans le seul aéroport du pays (-et ce jusque sous l’exercice de Laârayedh au Ministère de l’Intérieur), de centaines de kilos d’or en lingots (voir l’article de Nice-Matin daté du 16 février 2013, et intitulé : ‘L’or sale de Ben Ali est-il passé impunément par Nice ?’).
De l’or extrait des entrailles de la banque centrale tunisienne et qui, j’en suis convaincu, ne fait que transiter pour mieux s’échanger et revenir sous forme de ‘liquide’ garnir encore les caisses dudit parti. Des liasses de billets qui, en l’absence de tout contrôle, affluent de toutes parts pour soutenir la contre-offensive organisée. L’argent étant le nerf de la guerre, il y a là largement de quoi mener à bien l’entreprise de ‘réhabilitation’, et repartir corrompre de nouveau, comme ils en ont si bien l’habitude, et par milliers hélas, des petites gens en détresse, et jusqu’à même des élus du peuple. Le dernier exemple venant de Adnane Haji qui, prétextant vouloir pactiser avec le diable pour exorciser sa paranoïa maladive envers Ennahdha, ne s’est pas privé d’aller y faire un tour. L’histoire de ce dernier ne révèle pas l’exacte montant de la somme qu’on a dû lui remettre en sous-main, ni le détail des propositions alléchantes d’une carrière future qu’on a également dû lui miroiter !
Et pendant ce temps… Que faisait donc le pauvre tunisien ?
Exténué à courir d’un épicier à l’autre pour dénicher une brique de lait pour ses enfants, et à arpenter tous les marchés du coin pour dégoter quelques carottes à prix abordable de quoi au moins garnir un peu son couscous, le petit citoyen se débat de plus en plus dans un quotidien qui le noie de toutes parts et ne lui laisse plus beaucoup de temps, ni de forces, à une quelconque réflexion. Lassé des turpitudes de ses élus et d’une fichue Constitution qui n’est pas prête à voir un jour le jour (!), ce même pauvre citoyen ne sait plus où donner de la tête et se voit contraint à ranger ses dernières illusions aux oubliettes. Assistant à ce qui l’entoure presque apathique, sans réelle réaction, ne pouvant ainsi que regarder des têtes de l’ancien régime parader d’un plateau-télé à l’autre, et réhabituant ses oreilles à un néologisme que l’on croyait appartenir à jamais au passé (le Destour, le néo et l’ancien, et tout le tralala qui va avec).
Le temps finissant toujours par accomplir son œuvre, un tel travail de sape a peu à peu dépeint sur les esprits ; et ce n’est alors plus aujourd’hui la seule guignolesque Nessma qui se fait la porte-parole de BCE et de son parti. Acceptant de lui emboîter le pas, Hannibal à son tour semble avoir largement révisé sa ‘ligne éditoriale’, permettant ainsi à l’un de ses présentateurs vedettes, j’ai nommé Walid Ezzaraa, d’annoncer clairement la couleur. Ce dernier, flanqué de Habib Jgham et autre Hala Dhaouadi, tous connus pour avoir été des petites faillotes au solde de Leïla et de sa cour (il n’y a qu’à aller jeter un œil sur leurs anciens papiers de presse !), dans son émission faussement intitulée ‘Bila moujaamala’ (traduisons : Sans complaisance !) datée du 5 Avril 2013, parlant alors de la fête des martyrs qui se préparait pour le 9 Avril, est allé jusqu’à oser une infamante précision : « La fête des vrais martyrs… pas les faux ! » (entendons par là, car nous ne sommes pas aussi bêtes que ce décervelé le pense, que les récents morts de la révolution, eux, ne mériteraient pas un tel titre !). Le crétin à la carrure de pitbull et à la cervelle de sardine, finissant même son émission par lancer un ‘subliminal’ appel -mais qui là encore ne nous aura pas échappé !- en direction de son nouveau mentor ‘Si Béji’, pour qu’il reprenne vite la direction des choses et les remette en ordre… Honte à vous, bande de traîtres ! Des tonnes et des tonnes de honte déversées au-dessus de vos têtes ! Et que puisse l’Histoire se charger de vous expédier au fin fond de sa déchetterie, pour que vous alliez y rejoindre votre cher maître et sa coiffeuse d’épouse. Car c’est sans doute là, et uniquement là, au bon milieu de la pourriture de votre espèce, baignant dans la puanteur jusqu’au cou, que vous vous sentiriez le mieux !
La suite et fin du scénario ne fait que se préciser de jour en jour. Au pôle de l’Union pour la Tunisie, noyauté par ’Nidaa Tounes’, est venu se joindre un deuxième : Le Front Destourien. Regroupés autour d’al Moubadara du sinistre Kamel Morjane, ce sont cette fois-ci les durs des durs du défunt RCD qui pointent le museau et reforment leurs rangs. Un conglomérat de partis qui n’ont de programmes ni de valeurs communes que d’avoir été au cœur du RCD. Pilotés par des hommes tous au passé lugubre, si lourd de compromission et de traîtrise. Morjane, dans un entretien accordé au journal ‘Achourouk’ daté du 1er avril, parlait lui-même de l’hypothèse d’aller rejoindre Nidaa Tounes pour, selon ses dires, faire fusionner la famille destourienne. BCE ne fait ces jours-ci que lui tendre la main. Et il est ainsi fort à parier que ces deux pôles, aux aspirations et aux méthodes communes, et qui faisaient jusqu’ici mine de s’ignorer, vont finir dans peu de temps, les échéances électorales approchant, par s’enlacer. Enserrant alors dans leur étreinte, jusqu’à l’étouffement, la pauvre Tunisie… Le scénario aura alors été parachevé !
L’aboutissement d’un tel scénario, je ne sais si cela mérite d’être précisé, ne serait sans doute pas à déplaire à nos amis occidentaux. ‘Si Béji’, à ce qui se dit, est un homme qui reçoit beaucoup. Et beaucoup lui prêtent l’oreille. La real-politique finissant toujours par l’emporter sur les bonnes intentions, les occidentaux qui voient d’un mauvais œil l’islamisation des rives sud de la méditerranée, ne ménageront pas leur effort pour appuyer des anciens partenaires qu’ils savent bien plus maniables et autrement plus coopératifs avec eux.
Ne s’improvise pas démocrate qui veut !
Face à une telle conspiration, il convient d’abord de rappeler une vérité toute simple. Redire et marteler que toute révolution se doit d’être une rupture radicale et irréversible avec le passé. Une remise en question profonde qui doit toucher tout autant à l’état d’esprit qu’aux attitudes et aux pratiques de ce passé. C’est ce qui me faisait dire, dans l’une de mes toutes premières chroniques post-révolution : « Maintenant que la Révolution s’est faite dans la rue, il faudra penser à la faire aussi dans les têtes ! »
Le risque d’un retour à la tyrannie n’est ni du délire paranoïaque, ni une facétie intellectuelle de l’esprit. Ce risque existe bel et bien. Et toutes les révolutions s’en sont trouvées un jour ou l’autre confronté.
J’ose alors, avec toute l’humilité qui s’impose, m’ériger ici en porte-voix de tous ces hommes et femmes qui n’ont d’autre à défendre que cette dignité qui leur avait été longtemps confisquée, et qui se sentent aujourd’hui si fiers de l’avoir reconquise au prix du sang et de beaucoup de souffrance. M’élever pour dire : « Nous Tunisiens, et aussi grandes que puissent être nos déceptions et nos frustrations, nous ne voulons pas d’un retour en arrière ! ». Tous convaincus d’une chose : Ne s’improvise pas démocrate qui veut ! Et encore moins s’agissant d’individus qui, toute leur vie durant, n’ont su faire autre chose que se remplir les poches en volant impunément les couches les plus déshéritées de leur peuple. Des voyous aux cols blancs qui, élection après l’autre, passant outre la volonté du peuple, ne se sont fait aucun scrupule à bourrer les urnes, rien que pour se faire leur place à eux au soleil (‘Si Béji’ lui-même en sait quelque chose !). Des malfrats qui ont trempé jusqu’au cou dans les manigances d’un parti qui n’a cessé d’épier le peuple jusque dans son sommeil, et qui faisait de l’oppression une conduite et un art de gouvernance… Ceux-là, nous Tunisiens, nous n’en voulons plus pour présider de nouveau à notre destin !
Face à une telle menace, une mobilisation citoyenne s’impose. A chacun d’entre-nous, et à nous tous. Il ne peut y avoir de conduite autre que celle-là. Une union du cœur d’abord, et de la raison aussi. Une union républicaine, fédératrice, désintéressée de toute arrière-pensée partisane, et qui regrouperait côte-à-côte toutes les forces de gauche comme de droite. Car, face au péril, toutes les convictions se confondent et se fondent en une, et une seule : le patriotisme. Ce même patriotisme qui nous a vus un jour nous soulever comme un seul corps pour crier ‘Dégage !’, et qui devra continuer à dicter notre ligne de conduite en ces temps difficiles. Le patriotisme, un socle commun auquel nous devons tous plus que jamais nous attacher, pour continuer à nourrir nos aspirations à cette liberté tant désirée et à entretenir nos rêves d’un futur meilleur… Le patriotisme, comme unique rempart pour faire échec au retour de La Bête.
Bla bla bla bla
Un zombie égaré et hagard du CPR … casse-toi pov’con…
C’est un fait, la politique moderne est ainsi organisée. Les fonds dont disposent chaque parti commandent leur capacité à être visible dans les médias et sur le terrain. A partir du moment ou un politicien n’a pas commis de crime, aussi médiocre soit-il, celui-ci est éligible (doit-on ne plus lire un journaliste qui ferait des fautes d’orthographes)… C’est la démocratie !
La question que vous ne posez pas, c’est que les fonds disponibles ne financent aujourd’hui que 2 modèles (qualifiés de) totalitaires : l’un théocratique, l’autre tribal ! Où se trouve la dignité, je me le demande?
En tout état de cause, la démocratie n’est pas un état de fait, mais un régime caractérisé par un processus continue et une situation d’équilibre entre les pouvoirs. Les chances avancent et vous avez raison sur un point : La lutte continue !
La Tunisie est aux Tunisiens et il ne faut pas qu’ils baissent la garde face à aucun être ou organisation avide de pouvoir ou envieux de ses acquis.
Je ne voterai ni pour les RCdistes de Nida tounes, ni pour les singes d’ennahda et ni aucune association de malfaiteur politique autour de Nida tounes et Ennahda. Je donnerai ma voix a un petit parti qui a les mains propres dans ses rangs et qui a des competences dans leurs partis
article haineux.
“Tout ce qui est excessif est insignifiant”
j’aurai mordu si vous aviez esquissé même une petit critique envers les autres. elbeji et nidaa sont à l’origine du mal voire ils sont le mal même, à ce point vous êtes obsédé par elbeji et nidaa?
même l’échec gouvernemental actuel vous l’attribuez à elbeji et nidaa?
profitez puisque c’est le moment,de faire appel aux services d’un des cheikhs invités par ennahdha. apparemment c’est leur fort les “ROKAYA” ils vous aideront surement à vous débarrassez du “gine” elbeji qui vous obsède.
j’espère pour vous que vous avez la même obsession pour trouver un travail. bonne chance dans vos recherches mais je vous conseille lors de vos éventuelles entretiens d’embauche de vous montrez moins haineux moins obsédé et surtout plus mesuré.
Cher Averoes,
Un petit bonjour d’abord à toi et à tous les intervenants sur ce forum. Tout commentaire, aussi désagréable soit-il, est recevable. Et je me refuse, et me refuserai toujours, de censurer qui que ce soit !
Pour le reste, j’aurais juste aimé que tu lises mes autres chroniques parues ici-même pour t’apercevoir que je ne suis pas tendre, non plus, avec d’autres hommes et partis politiques, ni avec ces ‘Chouyoukhs’ que tu cites ! Et si je me montres aussi ‘catégorique” dans mon jugement de ‘Si Béji’ et de sa bande d’Rcdistes corrompus, c’est qu’il y a là le poids d’une histoire écrite sur plus de 60 ans, et qui m’offre suffisamment du recul pour le faire ! Et en démocrate, indépendant de tout courant politique, ce recul-là je ne peux l’appliquer aux autres, Ennahdha comprise.
Une dernière chose, merci pour tes conseils concernant un éventuel entretien d’embauche, même si je n’en ai pas besoin pour le moment. Je suis enseignant, et cela me comble largement.
bonjour Habib
Je commence par présenter mes excuses si j’étais offensant avec la petite pointe sarcastique.
Vous êtes indépendant de tout courant politique, je le suis également et je ferai mon choix comme tous les tunisiens le jour j en fonction d’un ensemble de valeurs qui m’animent.
Je trouve vraiment que vous êtes excessif et je vais essayez de le démontrer.
Vous dites que vous avez le recul sur 60ans d’histoire qui vous permet de condamner elbeji et consort tout en épargnant les autres ennahdha y compris. Vous semblez ignorer la nature du discours d’ennahdha à l’époque et le modèle de société auquel elle appelait, et sans évoquer la nature de son action violente qui a fait l’objet d’un aveu de la part de notre ancien premier ministre «ejbali », je pensais que cela aurait pu heurter votre fibre démocrate et déclencher même une petite condamnation. Inutile de vous faire étalage de la littérature nahdhaoui et leur relation idéologique de l’époque pour vous démontrer qu’ils étaient aux antipodes de la démocratie. Vous pouvez dire qu’ils ont changé et qu’ils ne sont plus porteurs de ces penchants, je peux vous conforter en disant que même notre gauche a subi la loi du temps et qu’elle a muri depuis. Alors pourquoi accorder ce bénéfice aux autres et en exclure elbeji ? Vous allez me dire peut être que les autres n’ont pas mouillé avec le pouvoir. Là, je reviens encore aux 60ans de recul pour vous dire et on fait quoi des fortes suspicions voire certitudes selon lesquelles ghannouchi était la fabrication du pouvoir pour contrer l’élan de la gauche en Tunisie. Admettant que cela n’est qu’affabulation, comment justifier cette phrase lapidaire « rabbi elfou9 et ben ali ellouta » ? comment expliquer les échanges des dernières années entre ben ali et ghannouchi en vue d’une réconciliation ? comment ne pas évoquer la fuite organisée par le pouvoir de ghannouchi en laissant les militants d’ennahdha moisir dans les prisons ?
Ils sont rares ceux qui n’ont pas mouillé avec le pouvoir de près ou de loin et si vous suivez l’actualité vous remarquerez qu’on y va de surprise en surprise avec des pseudos révolutionnaires immaculés. Je me refuse de juger sur les intentions et je crois fort à la rédemption. On n’était pas tous des héros comme a dit le chanteur avant la révolution. Accordons ce bénéfice à tout le monde sans exception et jugeant dans le cadre d’une justice transitionnelle les coupables sur des critères objectifs. Et croyez-moi si elbeji avait la moindre incartade sur le plan pénal il aurait plongé depuis belle lurette avec une justice aux mains d’ennahdha. Même pour l’épisode des youssefistes il a reçu le soutien du militant bizertin. Ne faisons pas deux poids deux mesure ; les accusations qui concernent les autres seraient pur fantasme et celle qui touchent elbeji seraient la vérité absolue.
J’ai présenté une approche morale et objective pour vous répondre. J’ai beaucoup d’autres réserves au sujet de votre article surtout le passage « et pendant ce temps là… » C’était le comble où vous attribuez les difficultés économiques des tunisiens à elbeji et consort.
Désolé votre article pue la haine joue sur l’affectif trop agressif et ne présente aucune mesure. Je trouve que c’est un peu brutal pour quelqu’un qui se dit démocrate.
Je ne suis pas un fervent supporteur de elbeji mais l’envie d’être juste et tempéré me pousse à le défendre. Et en tant que démocrate je me trouve plus en phase avec son discours celui du nidaa eljabha elmasar eljomhouri etta7alof.
Une dernière chose ce n’est pas les personnes ou les partis qui importent c’est surtout les valeurs et la démocratie.
Merci, vous m eviter un long commentaire de ce torchon,
Cet article pue la haine et a par l’insulte, je n ai trouvé aucun argument construit dedans.
Je propose a ce monsieur d etre , comme pas mal de pseudo gachiste, les idots utiles des islamistes, de les soutenir pour un kasba 5, et l exclusion des bourguibistes etc.. et de finir au final comme finisse les idots utiles de tout temps et en tout lieu, aux oubliettes eux et leurs idéologies basiques (ps, un conseil à l’auteur, lisez un peu Machiavel et déniaisez vous)
Bravo Habib. Tu as marqué dans le mille. Tu as touché le talon d’Achille de ces pauvres abrutis, là où ça fait le plus mal. Incapables d’avancer des arguments dont leurs neurones atrophiés sont incapables ils s’imaginent pouvoir donner le change avec une fausse nonchalance ou en éructant des grossièretés. Mais comme on dit: les cons, ça ose tout; c’est comme ça qu’on les reconnaît. J’en rencontre aussi quelquefois. Surtout ne pas discuter avec eux. Tu es sur le bon chemin. Si Béji, aussi, bien que pour lui ce ne sera pas celui de la présidence mais plutôt celui du Jellaz. Je reconnais qu’il est moins con que ses adeptes, car son plan c’est de crever en président pour avoir des funérailles nationales. Mais je parie qu’en fin de compte, c’est sa famille qui en sera pour ses frais, et pas le contribuable.
ce qu’il a dit et écrit habib est tout à fait possible , et le sénario se précise comme il l’a décrit , Nida tounis la nouvelle identité du RCD à sa tete beji caid essebsi figure historique de l’encien rgime déchu dans un nouveau look avec une tete bien pleine de pourriture et d’aigreur semble prendre la première force politique face à la TROIKA déchu par l’échec equisant de sa politique sociale et economique et sécuritaire. Malgé tout , je pense et je peux meme dire que les Tunisiens semblent et apparaissent bien conscient de la situation gravissime du pays, et surtout après l’assassinat politique programmée et organisée du ledeur politique de gauche Monsieur CHOUKRI BELAID. Je continue à croire aux Tunisiens,le moment venu prendre le chemin du retour à la rue si vraiment la situation ne s’arrange pas , et seront capableS de faire dégageR toute personne qui ne répondra pas à leur ‘attente et surtout les RCDISTES.
j’adore :” Surtout ne pas discuter avec eux. Tu es sur le bon chemin”
c’est triste le degré de bêtise que certains peuvent débiter mais c’est révélateur de la mentalité et de la Tunisie vers laquelle ils veulent nous trainer. celle de l’enfermement et de l’endoctrinement celle de la confrontation et de la haine. il n’y a plus de débat politique serein et civilisé que des insultes et des attaques.”attadafou3 al2ijtima3i” commence à donner ses fruits. c’est le degré zéro de la politique. pauvre Tunisie.
mais ce qui est triste, c’est qu’après cela on ose se revendiquer démocrate.
on a pas besoin de bagarre minable de politiques, on attend pas l’homme providentiel ou le parti salvateur,on a plutôt besoin de valeurs et d’institutions capables de nous assurer le vivre ensemble.
justement parlons en de ces institutions ces mécanismes de gouvernance et de contrôle qui devraient éviter toute hégémonie et tout retour à la dictature. on en est où? qui s’est le responsable?
les tunisiens devraient s’inquiéter d’avantage pour la constitution les mécanismes de séparation des pouvoirs et autorités de contrôle,bref ils devraient s’inquiéter pour leur démocratie qui sera l’unique garante de l’immunisation contre la dictature. ce n’est pas le fait d’agiter le spectre funeste d’un tel ou un tel homme politique.
il faut que les tunisiens comprennent que ni ghannouchi ni elbeji ni autre peuvent les inquiéter si il y a vraiment une instauration de la démocratie.tout simplement en évitant les concentrations des pouvoirs et en créant les organismes de contrôle, le tout sous le regard d’une société civile vigilante.
pour le moment je constate que la balle est entre les mains d’ennahdha et ses acolytes pour nous offrir cette démocratie. malheureusement il y a d’énormes craintes à l’égard de leurs prestations et leurs orientations.
je préfère rester sur le plan des valeurs pour ne pas mouiller dans vos querelles politiciennes de bas étage, mais à choisir je vous dirai que elbeji et son équipe eljoumhouri elmassar aljbha acha3bia atta7alof iddimo9rati….présentent plus de garanties et de compétences que la troïka.avec leur discours cohérent rassembleur et vraiment démocrate.
soyez sérieux et arrêter vos gamineries politiciennes vous prenez les tunisiens pour des “sidi tata” avec vos énormités farfelues qui vous font perdre toute crédibilité.
je répète:” Tout ce qui est excessif est insignifiant”
Bravo,Habib
Voilà un article ,certes long,mais combien sensé et rationnel;n’en déplaise aux fanatiques de tel ou tel parti(qui deviennent aussi hargneux et butés que les hooligans du foot);je ne décèle aucune haine ni passion dans cette opinion,mais au contraire une réflexion pondérée et calme.Je ne cautionne pas Ennahdha,encore moins le ramassis du RCD.
Vous avez rédigé cette complainte par amour pour votre pays et non pour promouvoir un quelconque parti.Continuez et ignorez les crapauds qui coassent ça et là!bientôt,comme eux ,ils vont se terrer dans la terre,là où ils ont toujours vécu sous la botte des dictateurs.
Cher Habib, je vous sais gré d’un mot-clé que vous avez utilisé dans votre réaction au Dr Habib Kaltoum. Le mot ‘crapaud’ que vous avez utilisé a été mon eurêka. Il m’a aidé à mieux comprendre la différence entre mon attitude qui consiste à ne pas discuter avec les cons, et celle du Dr Habib qui a fait une tentative. Cette tentative lui vaut mon estime. Je me suis d’abord dit: Contrairement à moi, cet homme a l’étoffe d’un saint qui accepte le sacrifice, celui de son temps en l’occurence. Personnellement, au lieu de labourer les terres incultes, je préfère m’adresser aux personnes intelligentes qui ont résisté à la dévastation de la matière grise menée pendant des décennies par Bourguiba/Ben Ali et leurs acolytes. C’est aussi ma façon de ne pas considérer les cons comme représentatifs de notre peuple. Les cons, il y en a partout, même s’ils font beaucoup de bruit sur nos réseaux sociaux. Mais le mot ‘crapaud’ a éclairé ma lanterne. Le docteur Kaltoum est un homme de science avec une formation dans le domaine de la médecine et de la biologie. Les étudiants qui ont choisi cette branche commencent leur formation par des expériences sur les grenouilles et les crapauds, bestioles que personnellement je préfère éviter. Autre chose. Il m’est déjà arrivé d’exprimer ici mon opinion sur Caïd Essebsi. En toute objectivité et sur la base de son passé criminel qui a fasciné Maya Jribi et l’a poussée dans ses bras. Elle me fait penser à la journaliste française Marcela Iacub qui après avoir couché avec DSK a écrit sur lui un livre le décrivant comme mi-homme, mi-cochon. Sportivement, je reconnais que l’analyse de Caïd Essebsi par Habib Kaltoum est meilleure que la mienne. Il a sur moi l’avantage de son expérience à disséquer, non seulement les crapauds et les grenouilles, mais aussi les cadavres conservés dans le formol que j’ai du mal à supporter. Parlant de Caïd Essebsi, j’avais dit que des crapules de son espèce, comme celle de M’bazza, étaient des momies qu’on n’aurait pas dû sortir de leur cercueil de Dracula. Mais Habib Kaltoum, résistant à l’odeur du formol, s’est appliqué à étudier des détails que moi, avec ma faible résistance aux odeurs repoussantes, je me hâte d’éviter en me bouchant le nez. N’est pas médecin qui veut. Notre société a la chance d’avoir en son sein des scientifiques tenaces. Là où un profane comme moi baisse les bras et montre ses talons, ils font preuve de patience et persévèrent même devant les cas désespérés. Serment d’Hippocrate oblige.
Cher Fathi,
Ta plume est magnifique. Et rien que pour ça, je me baisserai bien bas pour te saluer ! Ton commentaire me réconforte, me touche, et m’émeut même !.. Et pour te répondre un peu, j’ai déjà été long dans cet article et je m’en excuses, je me contenterai juste de re-citer une énième fois cette phrase que j’ai déjà écrite dans une ancienne chronique: “Maintenant que la Révolution s’est faite dans la rue, il faudra penser à la faire aussi dans les têtes !” Ce n’est sans doute qu’au prix de cet effort-là que la Révolution pourra être parachevé, et que l’on pourra réellement construire quelque chose ensemble !
Un grand Merci à toi. Et avec toute mon amitié.
Cher Habib,
Ne sois pas si modeste. Ton article m’a mis du baume au coeur. Tu aurais pu continuer plus longtemps, je t’aurais lu avec le même enthousiame. Ton écriture est celle d’un maître. Mais cela suffit ainsi, on ne va pas continuer à se jeter des fleurs. Je me résume en disant qu’après t’avoir rencontré ma conviction qu’il y a encore de l’espoir n’en est que plus forte. En ce temps où les takfiris des tous bords abondent, et pas seulement les barbus, je termine par une citation attribuée par Mathieu au Christ, dans son Sermon sur la Montagne: “Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent”.
Avec toute mon amitié.
Le vrai danger pour la démocratie en Tunisie ce ne sont pas les destouriens mais le danger vient de ceux qui soutiennent les ligues de protection de la révolution à savoir Ennahda et le CPR.
+10000
Sans vous rendre compte, vous êtes en train d’attiser le brasier qui finira tôt au tard par vous réduire en cendre ainsi que tous les rêves de démocratie. Vous ne pouvez pas exister sans désigner votre propre « taghoute » à l’instar des chaâmbistes. Sachez que les flots de votre haine sont aussi assassins que les armes et les mines. Un pseudo patriotisme autoproclamé prêt à donner une grande partie de tunisiens en pâture ou en sacrifice sur l’autel d’une démocratie dont on ignore les contours et le fond. Bravos de flatter et de célébrer votre patriotisme qui exclue et qui méprise. On reproche à certains discours de semer les germes du terrorisme exactement comme vous qui semez les germes de la haine et de la discorde. Toujours l’idée qui pour fédérer il faut créer un ennemi commun. Toujours l’émotivité qui vous guide et non pas la raison.
Il ne vous a jamais effleuré l’esprit un seul moment que tous les épisodes de guerres fratricides et de dictatures n’ont été que le fruit d’une mentalité qui nous habite. Vous ne pensez pas qu’il vaudrait mieux inviter les tunisiens à faire leur introspection et par l’occasion la vôtre au lieu de leur désigner un bouc émissaire. Assez des discours populistes qui pour s’expier d’une faute jettent la responsabilité sur les autres. Tout ce qu’on a vécu était le pur produit de notre société, et vous en êtes le parfait modèle.
« Crapauds » magnifique exemple de correction et de bonne éducation. Je crois que « la tanabazou bil al9abi » vous l’avez effacé de vos livres. Ne vous étonnez pas le jour où une partie de tunisiens viendra vous écraser sans la moindre envie de vous entendre ou discuter avec vous. Vous êtes en train de creuser votre propre tombe car vous entretenez cette mentalité de haine et d’exclusion.
Pavoisez jusqu’au jour où la haine que vous semez vous emportera.
« crapauds » ? Et vous, vous êtes de quelle espèce ?
Pauvre Tunisie.
M habib a un probleme avec l argent !!! et peut etre l or aussi (parcequ il chute ??)………Il faudra que je change de dictionnaire pour comprendre le sens du patriotisme chez notre “chroniquere”……….L argent de doha (vu qu il est halal ) n a pas derangé m habib , cet argent qui a servi à “”acheter” ou ” vendre” des consciences (ghannouchesten en tete !!! le tartour est insgnifiant (prix comme pouvoir )………!!!
Toujours les mêmes histoires éculées,ressassées à tout bout de champ,pour un oui,ou pour un non ! Je vous avoue que,des les premières liges,j’ai été frappé par la violence,et les propos extrêmement revanchards et haineux,et j’ai donc stoppé net ; pas la peine d’aller plus loin ?
Je dirai tout simplement que,je veux bien entendre tous les avis , particulièrement lorsqu’ils résultent d’un travail réfléchi et approfondi,et puis,la question que je pose souvent à celles et ceux qui crachent leur venin , et jettent tous les anathèmes , de vraisemblables aux plus loufoques : avez-vous des preuves sur tout ce que vous insinuez ou avancez à l’endroit de cet homme ?
force est,de constater,que “nenni”,et,à part les convaincu(e)s ,ces balivernes,jamais ne convaincront un esprit critique et éclairé;pourtant je suis preneur ?
Ah , j’ai oublié autre chose , car j’estime que je dois jouer franc jeu . L’homme attaque sur cette page , est incontestablement ,de l’avis de tout le monde,et même de ses ennemi(e)s , qui s’est acquitté de ses charge avec beaucoup d’honneur,lorsqu’il était premier ministre de février à octobre 2011,c’est à dire jusqu’aux élections de la constituant , pendant la période la plus difficile de notre histoire ; tout le monde connait la suite !
Par conséquent , je m’apprête à voter , non sans plaisir , en faveur de la coalition réunissant plusieurs partis sous la bannière de Nidaâ Tounès ! On pensera ce qu’on voudra des sondages , mais lui renier le rôle de thermomètre , c’est un pas que je ne franchirai jamais , à bon entendeur !
Cher James,
Un petit bonjour à toi. D’abord, permets-moi de te dire que je trouve que tu te contredis toi-même. Tu le fais, en disant que tu as abandonné de me lire dès les premières lignes, mais en avançant néanmoins une montagne de reproches par la suite ! Comment seulement peut-on critiquer quelqu’un que l’on n’a pas lu (ou plutôt pas eu le courage de le lire !). Tu n’es, hélas, qu’une victime de plus de cette ‘Culture du Zapping’ ! (ou ‘je ne lis que ce qui flatte mon orgueil’ !)
Et plus sérieusement encore, je dois t’avouer cher James, comme aux autres lecteurs de nawaat, que je n’ai écrit cet article que parce que je me sentais le devoir de l’écrire. Je me devais de répondre à ce ‘crétin à la carrure de pitbull et à la cervelle de sardine’ qui, sur un plateau-télé et à une heure de grande écoute (Dimanche à 21 heures), allait dans sa bêtise jusqu’à nier aux récents morts de la Révolution le statut de martyrs (faites l’effort de relire l’article, vous comprendrez !) Je ne pouvais me taire et laisser passer impunie une telle provocation, en pensant à ce que pouvaient ressentir les familles de ces centaines de jeunes fauchés au printemps de leur âge !
@ james-tk
ne perdez pas votre temps à discuter avec les écervelés haineux.c’est de la vermine.
c’est leur doctrine, ils me l’ont apprise aujourd’hui, ils méritent d’être traités comme ils traitent leurs compatriotes.ils veulent la guerre pas le dialogue.
c’est des gens patriotes, de devoir et qui punissent par des articles sur nawat.(lol).
Je comprends très bien ce que vous ressentez ,mais,soyons à la hauteur de la tâche qui nous est incombé. De mon coté , je les combattrai par tous les moyens pacifiques ,par la force de persuasion ,par les idées ,et par les urnes.Montrons-leurs ,que jamais nous ne tomberons dans leur jeu diabolique et stupide ,d’ailleurs, une écrasante majorité de la population dans notre chère pays ,est convaincue de la justesse de cette stratégie ,et l’avait déjà intériorisé !
Je dois dire que ,parfois je survole les commentaires ,en diagonale ,et honnêtement , je suis terrifié par le niveau de violence qui se dégage de leurs propos ; j’ai envie de leurs dire ,que je fais parti de la race humaine qui n’a jamais été tenté de ” jeter le bébé avec l’eau du bain ” , je vous laisse réfléchir là-dessus ,à bon entendeur !
@ james-tk
tout à fait d’accord avec vous. je reconnais une légère incartade mais c’était dans le but de leur faire comprendre que la haine appelle la haine et que l’insulte ne mène nul part.
Sur le même sujet concernant BCE ,un visiteur canadien sur ma page Youtube à laissé un commentaire incendiaire à l’endroit de Béji caïd Essebsi ,disons ,gratuites avec des expressions sorties tout droit du caniveau ,et même moi ,je n’y avais pas échappé à sa vindicte ?
Ma réaction était toute simple ,je lui avais rappelé que ,son post je pourrais le supprimer ,si cela m’enchante ,je ne le ferai pas ,et je ne souhaiterai qu’une seule chose ,votre mère découvrirait le langage fleuri de son cher enfant !
Une petite précision ,ce personnage avait pris comme habitude de visiter ma page ,de temps en temps ,avec une fâcheuse tendance à déverser toute sa haine sur toute la planète ;suite a mon intervention ,il a disparu ,a t-il été secoué par ma réaction ?
“vieux Béji Caid Essebsi, déambulant tel un mort-vivant tout droit revenu de sa tombe.”
“ce personnage tout à la fois pathétique, écoeurant, et néanmoin
où on va?
Cher Leila,
Un petit bonjour à toi.
Parlant de Caïd Essebsi, voici la phrase citée, complète (!) : “…un personnage tout à la fois pathétique, écoeurant, et néanmoins romanesque !”
J’ose espérer que la prochaine fois que vous citeriez quelqu’un, vous feriez un peu plus attention à ne pas le censurer !
Amicalement.
Chère Leila,
À vous lire, je me suis presque mis à pleurer. Je me suis dit: Pauvre Tunisie. Après 60 ans d’indépendance et toute la propagande que nous avons entendue concernant les dépenses et les sacrifices relativement astronomiques faits par notre pays pour éduquer les gens, on en arrive à ce point-là : Des gens qui ne savent pas ou n’osent pas s’exprimer. À quoi donc ont servi les établissement d’enseignement, les discours des politiciens et les activités des cellules destouriennes d’abord, puis celles du RCD ensuite? On n’est quand même pas devenus des perroquets qui se limitent à reproduire des sons ou des textes sans émettre une opinion ? Êtes-vous d’accord avec ce que vous citez ou bien désapprouvez-vous? Je ne sais pas qu’elle était votre intention en collant ces deux citations dans votre réaction sans dire ce que vous en pensez. Ce n’est ni viande ni poisson. Vous sentez-vous limitée par votre connaissance du Français ? Essayez-toujours. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Cependant je ne vous encourage pas à suivre l’exemple de certains cons qui viennent ici dans un Français de charbonnier, certainement appris en balayant les rues de Marseille, nous faire une démonstration de leurs mauvaises manières. Mais je les comprends. À force d’avoir côtoyé les éboueurs ou les charretiers, ils ont appris un langage nécessairement limité. Ne possédant pas un langage adéquat ils sont incapables de formuler des idées. Ils se rabattent donc sur le langage qu’ils ont appris et éructent des conneries et des grossièretés. Les seules pensées qui leur viennent encore à la tête sont d’un niveau primitif: Ils veulent censurer ceux avec lesquels ils ne sont pas d’accord et leur interdire de s’exprimer librement. Ils ne se gênent pas d’insulter ou de vouloir intimider en proférant des menaces d’apocalypse et de violence. Pourtant, ils pourraient dire des gentillesses pour pallier à leur ignorance. Cela leur évitera de se montrer agressifs et incapables de gérer leur agressivité. Mais peut-être sont-ils tout simplement masochistes, et en ce cas il viennent ici se satisfaire en lisant des textes qui les fâchent au lieu d’aller lire des bandes dessinées.
Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec le Français, sachez que tous les Français ne s’expriment pas comme des académiciens ou comme le général De Gaulle. L’ancien président Sarkozy s’exprimait dans un langage de voyou qu’il n’était même pas capable d’écrire lui-même. Le président actuel Hollande bafouille quand il parle et fait des mimiques ridicules de clown qui ont inspiré à Carla Sarkozy de lui consacrer une chanson avec comme titre : Le Pingouin. Dans cette chanson elle le ridiculise et critique ses mauvaises manières et son impolitesse, mettant ainsi fin au mythe de la galanterie française. Elle lui promet de lui donner des leçons de politesse la prochaine fois en lui apprenant à lui baiser la main. Vous voyez donc, chère Leila, qu’on n’est pas obligé de s’aplatir devant les politiciens. Ceux qui choisissent la carrière politique doivent avoir les reins solides et savoir qu’ils s’exposent à des commentaires de tout genre. C’est ce que ne comprennent pas les imbéciles qui s’en prennent personnellement au docteur Habib Kaltoum. Cela ne provient pas seulement de leur déficience intellectuelle mais aussi de leur refus de la démocratie et du respect de la liberté d’expression d’autrui. Ils sont à l’image des deux crapules qui ont tyrannisé la Tunisie depuis son indépendance, Bourguiba le malade mental et Ben Ali le ripou. Si on peut se montrer dur avec les politiciens, surtout lorsque ce sont des salauds répugnants comme Caïd Essebsi, on peut par contre échanger dans le respect avec les autres intervenants, qui ne sont pas des personnages publics mais des citoyens libres d’avoir leur propre opinion et de l’exprimer de leur manière. Si on n’est pas d’accord avec leurs arguments, on le leur fait savoir par des contre-arguments et pas par des insultes. Personnellement, bien que j’ai beaucoup apprécié l’article du docteur Habib Kaltoum, cela ne veut pas dire que je suis d’accord avec lui à 100%. Je trouve qu’il a été trop gentil avec le salaud Caïd Essebsi et qu’il ne l’a pas exposé dans toute sa hideur. Je le lui fais savoir gentiment mais avec le respect qui se doit et auquel Caïd Essebsi n’a aucun droit.
Pour en revenir à vous, si vous ne vous sentez pas à l’aise avec le Français, essayez votre langue maternelle. Vous pouvez le faire en vous référant à des citations en Français, mais commentez-les dans votre propre langue, celle qui vous met à l’aise. C’est ce qu’on appelle communication ou échange et que certains ont du mal à piger.
Est-ce que vous sous rendez compte du degré de violence de vos propos ?
Depuis quand la vieillesse est devenue une tare ,à vous entendre on finira par croire que c’est un cancer ,la peste ou le choléra ,les bras m’en tombent ?
HI HI HI HI HI MDR
Je ne pensais pas autant rigoler sur Nawat.
Oui je me rappelle de lui ce monsieur, il était sur l’avenue Bourguiba le 14 janvier il criait : « bon sang ! Mais expliquez-moi « dégage » vous voulez dire quoi par « dégage ». Les gars ce n’est pas académique tout ça »
Je lui ai répondu : « el7or min ghamza ou lebhim min hamza, désolé frère je n’ai pas le temps-là ».
Lui : « s’il vous plait, j’ai l’habitude de discuter avec d’Ormesson »
Moi : « a qui sait comprendre, peu de mots suffisent, ti sayeb sale7 elacrymo 3ati msad . ti chirrrrrrr »
Et là, il est parti en courant. Et jusqu’à aujourd’hui je ne sais pas s’il avait compris « dégage » ou « chirrrrr ».
Ya rabbi, où on va ?
J’ai toujours été sélectif dans mes choix,vu les torrents d’infos déversés partout où l’on atterrit,faudrait bien passer par ce chemin,car il m’est impossible de tout lire ; et puis ,sincèrement,j’en ai assez des discours incohérents et haineux , qui polluent pratiquement tous les espaces dédiés à la libre expression.Il m’est arrive d’avoir du respect ,voire de la sympathie pour une personne , après avoir lu son article ,pas forcément pour le contenu ,ni les idées , mais tout simplement par son talent narratif , particulièrement lorsqu’on est bien armé pour lire entre les lignes,or,l’on constate de plus en plus,certaines personnes noient délibérément dans la facilité la plus absolue de l’insulte gratuite !
Il y a quelques mois ,sur cette page même ,j’ai eu un échange courtois avec un lecteur sur un excellent exposé de photos sur M’dhilla – المظيلة , ce dernier a utilisé malencontreusement le terme de :” ces gens là “, il n’en fallait pas plus pour que cela provoque en moi une poussée d’urticaire ,j’ai dû lui rappeler que ,ces gens là sont des citoyens et citoyennes tunisiens,…! Il s’en est excusé ,et le sujet était clos.