Commençons pourtant par le parti majoritaire. Sans perdre de temps à tourner autour du pot, je n’ai jamais fait de mystère autour du fait que le parti Ennahdha représente un danger pour la réussite de la transition démocratique tunisienne.
Il l’est si le but est une véritable représentativité de toutes les composantes du peuple, quelque soit leur appartenance religieuse, confessionnelle, idéologique, sociale ou même ethnique ; l’égalité inconditionnelle entre eux, y compris les différents sexes ; l’établissement d’un vrai Etat de droit ; la séparation des pouvoirs ; la liberté de conscience, d’expression, d’information, du travail syndical et politique, etc.
A ces réserves, j’ajoute la longanimité d’Ennahdha envers les salafistes ; le refus de dissoudre les Ligues de la protection de la révolution impliquées dans des actes de violence et de harcèlement, et même un meurtre ; l’abstention à signer des accords contre la propagation de la violence ; la distribution de postes clé à des membres d’Ennahdha ; l’infiltration de djihadistes dans le système de l’enseignement ; le silence approbateur sur des prêches incitant au meurtre d’opposants ; le recrutement ouvert de jeunes Tunisiens pour le djihad en Syrie et de jeunes Tunisiennes pour un soi-disant djihad du Nikah ; l’introduction d’un cheikh proche du wahhabisme dans la fonction de Moufti de la Tunisie ; les tentatives de saper les libertés dans la constitution ; l’éviction trop souple de Rachid Ammar, chef d’état-major des armées.
A moins qu’il ne se cache un autre plan derrière cette démission… ? La crainte que son successeur soit un homme d’Ennahdha ; à moins que lui-même ne poursuive des ambitions qui ne font qu’attendre le bon moment ? Des voix imprudentes appellent déjà à le nommer président de la République.
Et pour conclure cette longue liste : les hautes pénalités pour de simples délits de conscience, alors que des actes de vandalisme ou même de terrorisme issus de salafistes et de néosalafistes nahdhaouis sont accompagnés de beaucoup de compréhension et de grâce.
Ce sont suffisamment d’actes illicites pour retirer à ce parti l’assurance de persister à diriger la destinée de la Tunisie.
Pourtant, je ne peux pas manquer d’appeler à rester vigilant car, en fait, Ennahdha est loin d’être le seul danger qui menace la Tunisie dans cette étape transitionnelle. Les vraies intentions poursuivies par les dirigeants de l’armée, en restant neutres avant et suite à la fuite de Ben Ali, ne sont toujours pas tout à fait démasquées.
Les plus grands perdants de l’écroulement de la dictature de Ben Ali représentent eux aussi un danger à prendre en considération ; comme du moins une partie des agents de sécurité, qui se sont laissés impliquer dans des actes de tortures et qui sont présumés craindre une vraie démocratisation, car celle-ci engendrera leurs déferrement devant la justice.
Ca n’est pas moins le cas d’une partie de l’opposition, qui n’a pas toujours brillé par une vraie âme démocratique et paraissait assez souvent être dirigée par le seul désir de vouloir aboutir au pouvoir. Sans parler de tous les protagonistes extérieurs qui, sans doute, ne poursuivent pas tous avec bienveillance les petits progrès de la Tunisie.
Alors, quelles conclusions en tirer ?
Établissons un inventaire : le quatrième brouillon de la constitution est proche de l’adoption, si les points réclamés par les experts sont modifiés. Ceux-ci se laissent vite retirer, mais sont cruciaux pour déterminer un avenir autodéterminé, responsable, à l’abri de l’arbitraire ou bien de sceller la future dictature, pour ne pas dire théocratie.
Les sondages les moins favorables à l’égard d’Ennahdha prédisent que celle-ci ne peut plus compter que sur environ 12 % des voix. La dissolution de l’ANC, le vote d’une nouvelle assemblée, ferait peut-être changer l’équilibre en faveur de l’opposition « moderniste ». Mais se prétendre moderne, séculaire ou laïque ne présente pas de garantie, en soit, à être plus démocrate.
Selon mon constat, l’opposition, à part quelques exceptions méritoires, se faisait trop souvent remarquer soit par un pragmatisme presque embarrassant à l’égard du parti majoritaire, soit par une fixation sur les postes à pouvoir. Trop souvent on entend que certains veulent présenter leur candidature pour la présidence, mais ne se donnent même pas la peine de prétendre poursuivre un programme de développement quelconque.
De toutes manières, une constitution véritablement représentative de tous les Tunisiens devrait être rédigée par des experts, hommes et femmes, en droit constitutionnel et en histoire ; par des personnes respectées, des jeunes de la révolution, des représentants de la société civile et de tous les courants, y compris les minorités, afin d’aboutir à un vrai contrat social,.
Il est dans la nature des choses d’observer que des partis, chargés de rédiger une constitution, chercheront à préfixer leurs propres intérêts au détriment des autres. Mais ce n’est pas admissible.
Si Ennahdha est exclue du processus transitionnel, la vraie violence s’installera en Tunisie. Si nous faisons appel à l’armée, une dictature militaire s’installera ; l’état d’urgence sera décrété.
Un regard vers l’Égypte suffit pour avoir une idée des implications. Reste à ne pas oublier que Ben Ali provenait de l’armée.
À mon avis, et ce n’est qu’un avis qui s’élabore sur la base des donnés qui me sont accessibles, je recommande à la société civile de mettre tout son poids – manifestation à grand nombre à fin ouverte – pour obtenir les concessions suivantes :
- En aucun cas ne faire appel à l’armée ;
- S’assurer cependant que l’armée et la police ne font rien qui puisse nuire à la contestation légale ;
- Si un nouveau gouvernement est exigé, il serait conseillé que celui-ci soit le plus sommaire possible et que les ministères clefs soient confiés à des personnes politiquement neutres et de confiance générale ;
- Terminer la rédaction de la constitution par des experts de renommée, en collaboration avec des personnalités comme mentionnées ci-dessus, pour aboutir à une vraie démocratie, seule garante de la poursuite d’un travail légal pour l’opposition, mais également, aussi ironique que cela puisse paraître, pour Ennahdha ;
- Exiger la dissolution immédiate des Ligues de la protection de la révolution ;
- Préparer au plus vite de nouvelles élections, mais faire attention à ce que la représentativité soit mieux assurée. Ennahdha a par exemple profité de presque dix voix de plus parce que des candidats indépendants n’ont pas pu ramasser assez de voix pour entrer dans l’Assemblée nationale, ce qui à profité au parti majoritaire ;
- Seule la compétence doit être un critère pour occuper une tâche, et non l’appartenance à un parti. Les gouverneurs devraient être choisis par vote ;
- Aux médias : que soit fait l’appel d’organiser des débats nationaux entre salafistes, néo-salafistes et démocrates. Expliquer l’essence de la démocratie, animer la réconciliation nationale, inviter des experts en économie, en histoire, en théorie d’Etat, etc.
Bravo pour cette analyse que je partage entièrement.
Je me corrige: Ennahdha a par exemple profité de presque dix sièges de députés de plus parce que des candidats indépendants n’ont pas pu ramasser assez de voix pour entrer dans l’Assemblée Nationale, ce qui à profité au parti majoritaire ;
Dans toutes les democraties du monde, la constitution chere Madame a été rédigée par les representants du peuple donc les politiques et non les experts, car ces derniers comme tous
les autres defendent leurs interets de classes, politiques et economiques surtout que la plupart en Tunisie appartiennent aux elites dechues qui ont peur pour le futur de leur hegemonie accquise sous la dictature Le role des juristes n est pas de formuler le continu de la consitution qui est un programme ideologique est politique, mais de dire si la loi est compatible avec l esprit de la constitution. Quant a votre voeux de debats, auquels devraient participer TOUS sans exclusion, j ai vecu personellement la scene suivante : Lors de la derniere emission de l exellent programme de la radio nationale “La Tunisie Culturelle” Mme Emna Mnif a refusé categoriquement de participer aux debats, ayant su qu un des participants etait proche du courant salafiste malgre les prieres de la journaliste. Elle a quitté brusquement le studio disant qu on ne participe pas a des debats avec les fossoyeurs de la democratie ! Qui est Mme Mnif ? Elle est la presidente de la tres laique et moderniste organisation ” Koulouna Tounes” soit : ” La Tunisie c et nous tous ” Pourrions nous donc, nous imaginer la reaction et les conclusions de cette personne proche des salafistes !
cher Karim je vous invite à lire ceci :
“L’élaboration de la nouvelle Constitution française 1958
On distingue trois grandes étapes dans la formation de cette nouvelle Constitution :
la première est l’élaboration d’un avant-projet de Constitution, qui débute le 29 juillet. Deux organes participent à la préparation de cet avant-projet : le Comité d’experts, constitué de hauts fonctionnaires, et le Comité interministériel formé notamment du général de Gaulle et du Garde des Sceaux, Michel Debré. Ces deux comités vont s’appuyer sur différentes propositions posées par la gauche comme par la droite depuis 1920 et fondées sur le renforcement du pouvoir exécutif par rapport au pouvoir législatif ;
la deuxième étape est l’intervention du Comité consultatif formé par le Parlement pour délibérer sur cet avant-projet. Le Comité consultatif propose quelques changements, qui ne modifient pas l’économie générale du texte, et dont certains seront retenus ;
enfin, dernière étape, l’avant-projet modifié est, dès le 15 août 1958, examiné par le Conseil d’État.
Le texte issu de toutes ces interventions sera, le 28 septembre 1958, adopté par les électeurs français, consultés par référendum, à une majorité de 82,6 % des voix. La Constitution est promulguée par René Coty le 4 octobre 1958.”
cela leur a pris 3 mois. le problème se situait sur le régime politique parce que les droits fondamentaux faisaient l’objet de consensus avec la charte des droits de l’homme. ce n’est pas le cas des tunisiens. vos histoires d’ancien régime n’ont rien à faire dans la constitution.
Cher Averoes ,
La fracture reelle entre les elites formées depuis l independance par les dictatures de Bourguiba et de Ben Ali et le peuple de la Tunisie profonde, illustre leur incapacité totale a communiquer intelligemment avec leur concitoyens. En voulant convaincre ces derniers
ils se referent a kierkegaard, Foucault, Rousseau, Voltaire et autres erudits occidentaux dont la majorité de leur concitoyens n ont jamais entendu parler, alors qu ils pourraient mieux convaincre en se referant a par exemple Omar Ibn Al khattab et autres milliers
d erudits et sages que la civilisation islamique a enfanté et que la majorité des tunisiens respecte, connait et s identifie avec.. Au lieu d argumenter vous me presentez le processus de la constitution francais sans commentaire ? Pourquoi devrais je m inspirer de la constitution francaise et non celle de l Inde ? Pourquoi delaisser entre autre le riche heritage constitutionel islamique qui chante la gloire de la choura a titre d exemple et dont probablement les elites de l apres l independance n ont jamais entendu grace a la modernite pervertie de Bourguiba et de Ben Ali…
@karim
il faut bien comprendre le rôle d’une constitution dans un régime qu’on veut démocratique.
-1 Garantir à chacun le respect de ses droits : la constitution est nécessaire pour garantir les droits fondamentaux des citoyens. Elle pose, par exemple, le principe de l’égalité des citoyens devant la loi, fait du suffrage universel (Suffrage universel : Droit de vote accordé à tous les citoyens majeurs) la source de la légitimité et permet à chacun de faire entendre sa cause devant un tribunal indépendant. Elle permet ainsi d’écarter l’arbitraire en permettant à tous les citoyens de connaître les différents organes de l’État.
-2 Définir les différents organes de l’État selon le principe de la séparation des pouvoirs : la constitution organise les pouvoirs publics composant l’État en séparant le législatif, l’exécutif et le judiciaire afin de permettre l’équilibre des différents pouvoirs.
une fois que vous allez assimiler ces points vous allez comprendre que le débat idéologique n’a pas sa place. on peut discuter des aspects fonctionnels d’une constitution en gardant l’esprit des séparations des pouvoirs. mais ne vient pas limiter mes droits fondamentaux au nom de votre idéologie parce que la constitution doit garantir l’égalité entre tous les citoyens tunisiens. j’espère que vous allez abandonner votre esprit partisan quand vous parler de constitution.
Affirmer que la religion de la Tunisie et l islam et que son identité est arabo-musulmane ne contredit pas les libertés fondamentales. Que les monarques britaniques doivent etre les chefs de l eglise nationale et qu ils doivent etre anglicans ne contredit pas les libertés fondamentales vivantes en Angleterre .Mais bien sur si on croit que la constitution francaise et le modele absolu, il suffirait de la copier et on n aura pas besoin de demander l avis du peuple tunisien ignare et obscurantiste avec l aide des juristes appartenant aux elites de la dictature, Iyadh ben Achour , Belaid…bien entendu…
mais je le sais très bien. les américains aussi jurent sur la bible et les autres peuvent jurer sur le coran et sur leur dollar c’est marqué god bless america. même en France personne ne fait la guerre à l’islam. et bien c’est super, on peut s’entendre si vous me dites que les libertés fondamentales sont garanties. alors vient défendre jabeur et amina avec moi. vient on ridiculise ceux qui veulent pourchasser les fattara. vient on écrit sur notre constitution que le président peut être non musulman. vient on invente notre laïcité qui nous évite de voir un ministre du culte qui ment en disant avoir entendu “tounes 7orra wel islam 3ala barra”. vient on arrête ensemble ceux qui commercent avec la religion. les ennemis de l’islam sont de votre imagination,il y a des personnes qui veulent de la liberté et il faut réagir avec eux. vous imaginez que ghannouchi compare ses adversaires politiques aux renégats . est ce que vous pouvez accepter ce délire.
ennahdha ne me dérange pas dans la mesure où il ne va pas chercher à limiter les libertés des autres au nom d’une certaine lecture de l’islam. il est là le problème de l’islam politique. le danger c’est quand j’entends “acha3b moslem wa lan yastaslem” vous pensez que brahmi était mécréant? il est là le délire et le danger de l’islam politique qui se sert de la religion.
@ averoes
L’exemple de la France n’est pas vraiment celui à suivre puisque c’est celui qui a mené à 2 pouvoirs présidentiels “forts” chez nous.
Sans parler des scandales politico-financiers à répétition dans cette république qui n’est qu’une donneuse de leçon
@HKH
le système est un sujet qu’on peut discuter avec l’idée de séparation des pouvoirs. on peut réfléchir ensemble pour éviter de concentrer les pouvoirs et créer les mécanismes de contrôle et les conditions de la transparence…………………………………..c’est un sujet immense même en France certains appellent à une 6ème république pour parer aux lacunes de la cinquième. l’organisation des pouvoirs on en discute (parlementaire, présidentiel,mixte,………………………)
ce n’est pas le système en lui même qui a engendré les dictatures de bourguiba et ben ali, c’est surtout l’exercice des pouvoirs. c’est la culture démocratique qui peut nous éviter la dictature mais cela ne suffit pas il faut créer les garde-fous justice indépendante, médias indépendants,transparence pour le citoyens …………………………………………………il faut tout un système qui limite les abus parce que ykhafou rabbi ou démocrate et tout ces baratins ne suffisent pas.
les scandale vous en aurez moins quand vous avez une action politique transparente des médias libres et surtout une justice indépendante qui réagit et qui enquête et sanctionne.
je n’ai pas compris votre “donneuse de leçon”
par contre les droits fondamentaux et les libertés individuelles l’égalité entre citoyens indépendamment de leur genre de leur couleur de leur religion cela doit être une ligne rouge.
France donneuse de leçon car après avoir sauver ZABA elle veut nous dire ce qui est bien (laïcisme) et pas bien (islamisme politique)
Quand Valls refuse de serrer la main à Marzouki en public à l’assemblée nationale c’est au tunisien qu’il affirme le mépris français pour le vote tunisien
vous pensez quoi du premier ministre qui nous sort un communiqué disant que la France soutient l’ANC. il faut arrêter ce genre de chose. le problème est tuniso tunisien. oubliez la France, vous parlez à un tunisien aban 3an jad. ils peuvent dire ce qu’ils veulent les français on peut être d’accord ou pas avec eux mais on est pas en guerre. je ne vais pas t’accuser d’être qatari ou je ne sais quoi. j’adore certains qui défendaient l’arabie saoudite bec et ongle pour défendre l’islam en fermant les yeux sur BEN ali ensuite ils l’attaquent parce qu’elle a aidé le changement en Égypte. il faut être cohérent dans la vie.
cher Karim,
Je vous ai présenté le processus d’élaboration de la constitution française pour vous montrer les rôles des comités d’experts et interministériel et ensuite le conseil d’état. Un processus proche des revendications de l’opposition et d’une grande partie de la population.
Je suis fière de mon histoire et de mon patrimoine mais cela ne m’empêche pas d’avoir un regard critique et une ouverture sur le monde. On s’inspire des français des indiens des chinois (le précieux Confucius) et même des tribus africaines ou amazoniennes qui ont une sensibilité énorme pour la nature et l’environnement qui peut nous aider à développer une sensibilité écologique. J’ai grandi et je me suis construit sous les régimes de Bourguiba et de Ben ALI et cela ne m’a pas empêché de gouter aux délices de la civilisation arabo musulmane et d’être ébloui par les idées universelles. Les droits de l’Homme et la démocratie je trouve leurs traces dans l’islam et dans la civilisation arabo-musulmane en général. Quand le calife Omar nous dit : « Si une mule trébuche en Irak, Allah m’en demandera des comptes: pourquoi tu ne lui as pas réparé la route, ô Omar?»
Il y a là une leçon terrible du sens de l’état et du service publique qui est loin de certains ministres qui sont sortis après l’assassinat de Brahmi pour nous dire « et alors, c’est un accident ». Aujourd’hui on veut que nos politiques affirment cette responsabilité mais vis-à-vis du peuple en premier lieu et la responsabilité envers dieu on laissera dieu s’en charger. C’est le virus ghannouchi qui est venu développer les idées « ennemis de l’islam » « danger pour l’identité » pour des fins purement politiques. Pour Bourguiba allez revoir ses discours et écouter aussi Abou ya3reb El marzouki qui dit que Bourguiba n’a fait que s’appuyer sur une lecture progressiste de l’islam.
Ne mélangez pas critique de la civilisation arabo musulmane et critique de l’islam. Sortez de cette vision. Oui le peuple il faut savoir l’écouter mais il ne faut pas non plus instrumentaliser ses sentiments religieux et identitaires. Je n’ai pas envie d’infantiliser le peuple et rétablir la figure paternaliste, je n’ai pas envie non plus qu’on joue de ses sentiments.
L’histoire de la Tunisie et du Maghreb en général est un tiraillement entre orient et occident. Carthaginois (phéniciens orientaux) contre romains. Arabes contre berbères byzantins et wisigoths. Turcs contre espagnoles. Tunisiens contre français. Aujourd’hui, on essaie de nous réinventer ce genre de conflit. Je pense qu’il est temps de nous affirmer en tant que tunisiens conscients des accumulations de civilisations, ouverts sur le monde et sur tous les espaces géopolitiques maghrébin africain arabo-musulman occidental……………..il faut que les tunisiens se débarrassent des clichés partisans et s’unir autour des libertés et de la démocratie qui garantissent le vivre ensemble et la gestion pacifique de nos envies politiques.
http://www.youtube.com/watch?v=SHgqUTBFip8