La France se dirige t-elle vers l’interdiction du port du voile à l’université ?
Du moins, certains le préconisent. Le 5 août 2013, le quotidien Le Monde a publié le rapport remis par le Haut conseil à l’intégration (HCI) à l’Observatoire de la laïcité. Le Monde évoque un « rapport alarmiste et une proposition polémique ». Il est à noter que le HCI n’a qu’un rôle consultatif.
Le voile dans le viseur
Le rapport débute sur une tentative de dresser un état des lieux. Sans être très précis, il assure que les atteintes à la laïcité se font de plus en plus nombreuses dans les universités françaises et que des résistances se développent même à certains enseignements. Puis, le rapport émet douze propositions. La plus forte est celle conseillant l’adoption d’une loi qui interdirait tout bonnement « les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse » dans les universités françaises, du moins « dans les salles de cours, lieux et situations d’enseignement et de recherche des établissements publics d’enseignement supérieur »…
Pour tous, il semble clair que la proposition cible avant tout le voile porté par les musulmanes. Julien Salingue, étudiant en thèse, qui collabore à un observatoire indépendant des médias et se penche régulièrement sur la question de l’islamophobie, remarque :
« Le Monde ne s’y est pas trompé et a immédiatement parlé d’une loi concernant le port du voile. »
Prêtes à manifester ?
Le texte n’était pas censé être diffusé si tôt, selon les déclarations de Benoît Normand, le secrétaire général du HCI. Divulgué durant la période des vacances, il n’a pas encore suscité de remous, mais seulement des réactions dans les médias. Mais, promet Khadija, une jeune étudiante parisienne qui porte le voile :
« Je n’hésiterai pas à manifester pour défendre mon droit à étudier, et mes amies qui sont dans le même cas que moi feront de même. »
Un jeune chargé de cours, étudiant en arabe à Paris lui aussi, s’avoue « effaré par cette proposition ». A son sens :
« Cette proposition vise avant tout les femmes voilées. Des personnes qui viennent souvent de quartiers populaires, se battent pour mener à bien leurs études. Les stigmatiser ainsi est insultant et contre-productif. » Et de rappeler : « Déjà, interdire le voile dans le secondaire, c’était une drôle d’idée, mais à la rigueur, on parlait de filles mineures. Dans le cas des étudiantes, ce sont des majeures ! »
Le principal syndicat étudiant en France, l’UNEF, s’est dit, dans un communiqué, favorable à certaines propositions émises dans le rapport du HCI, mais a dénoncé « la stigmatisation de l’islam » et « l’hypocrisie antimusulmane ». Selon le syndicat étudiant :
« Une telle attitude renforce les réflexes communautaires plutôt que de les combattre efficacement. »
Le président de la conférence des présidents d’université, Jean-Loup Salzmann, s’est lui-même dit, dans la presse française, contre la proposition de loi.
Si le débat venait à durer jusqu’à la rentrée universitaire, il promet d’être chaud. Et pour ceux qui tiennent à l’adoption d’une telle loi, le travail s’annonce ardu. En effet, rappellent certains titres français, un doyen d’université avait déjà tenté, il y a une vingtaine d’année, d’interdire l’accès de la fac à des jeunes femmes voilées. Le Conseil d’Etat, instance majeure en France, avait empêché cette interdiction, et il faudrait contourner cette jurisprudence pour adopter une loi prohibant le port du voile à l’université.
Quand on a l’incendie chez soi on ne va pas crier “au feu” parce que ça sent le brûlé chez les autres. L’islamophobie belliqueuse qui est en train de déchirer la société tunisienne est beaucoup plus répugnante que celle qui pollue la France.
Le faux argument pour interdire le foulard islamique en France est celui de la laïcité qui proscrit les signes religieux dans l’espace public ou les signes religieux arborés par des fonctionnaires de la république laïque. Je trouve cela très convaincant lorsque je vois Nabila Tabouri présenter le journal sur France2 avec une croix ostentatoire au cou ou bien quand je vois l’ancien président français Nicolas Sarkozy en visite à Jérusalem affublé d’une kippa sur le crâne. Quand il a visité la Tunisie il n’a mis ni jebba ni séroual ni chéchia ni même bouquet de jasmin derrière l’oreille.
Heureusement que la France est le pays de Descartes, symbole du raisonnement analytique qui permet de se mettre de l’ordre dans les idées. Mais est-ce toujours le cas? Je vais me contenter de deux exemples. L’un concerne Arno Klarsfeld, citoyen juif israélo français, mais soldat de l’armée israélienne. Après avoir fait son service militaire en Israël, pays en guerre, il retourne en France et au lieu de lui demander de rendre des comptes on lui confie de nombreuses fonctions officielles. Sa dernière récompense par Sarkozy a été sa nomination de Président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Ce n’est pas la peine de faire un dessin pour illustrer l’objectivité d’un sioniste israélien, ex-militaire d’une armée d’occupation d’un pays arabe, chargé d’un dossier lui conférant un pouvoir sur les immigrés maghrébins et musulmans. L’autre exemple est celui du très médiatisé soldat franco-israélien Gilad Shalit capturé à la frontière entre Israël et la bande de Gaza par un commando palestinien. La France entière était indignée, non parce qu’un de ses citoyens se battait dans une armée d’occupation étrangère, mais parce qu’il était devenu prisonnier de guerre. Personne ne lui a fait le reproche qu’on adresse aujourd’hui aux jeunes français d’origine maghébine qui rejoignent la révolution syrienne et deviennent automatiquement des terroristes aux yeux de la république. A la libération de Shalit, le président Sarkozy lui écrit une lettre personnelle publiée dans tous les médias français pour lui exprimer le grand bonheur et l’émotion de ses compatriotes. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, grand ami de la Tunisie, déclare: “J’accueille avec un immense soulagement la nouvelle de la libération de notre compatriote Gilad Shalit”. Essayez maintenant de vous y retrouver, dans ces imbroglios politico religieux de la laïcité française.
Je reviens au foulard islamique. Pourquoi son interdiction devrait-elle être une priorité en France? Si j’étais un français pas trop con, je commencerais par me demander s’il n’y a pas d’autres priorités. Je n’hésiterais pas à rendre visite à l’écrivain Jacob Cohen, juif né au Maroc, pour lui poser la question. Jacob Cohen s’est fait agresser par deux fois en plein jour et en plein coeur de Paris, au Boulevard Saint-Germain, par des voyous qui l’ont arrosé de peinture puis ont diffusé la vidéo sur leur site internet. Ces agresseurs n’étaient nullement des étudiantes musulmanes niqabées ou voilées mais une racaille de juifs sionistes. Ils voulaient punir l’écrivain pour son militantisme pour la cause palestinienne et pour avoir dénoncé une 5ème colonne d’agents du Mossad en France. La plainte de Jacob Cohen n’a pas abouti car le ministre de l’intérieur chargé de faire respecter l’ordre, l’immigré espagnol Manolo Valls, se vante dans ses interviews d’être marié à une juive et d’être 100% fidéle à la communauté juive et à Israël. Il est donc du côté du bon communautarisme et pas de celui décrié des musulmans qui refusent de s’intégrer. Voici le texte de la lettre que lui a envoyée Jacob Cohen: ” Ce qui se passe en ce moment en France vous déshonore. Je vous dénie le titre de Républicain. J’ai été agressé, en tant qu’écrivain juif antisioniste, par la Ligue de Défense Juive, LDJ, qui a filmé et posté l’agression. Vos services n’ont pas levé le petit doigt pour les arrêter. Plainte a été déposée au commissariat du 4e. Mais je ne me fais aucune illusion sur la suite. Vous avez de tout temps, comme toutes les autorités de la République, et en premier lieu le Président, affirmé votre soutien indéfectible au CRIF et à son bras armé, la LDJ aux méthodes fascistes. Si j’avais été un écrivain sioniste membre du CRIF agressé par des islamistes, le tollé que cela aurait provoqué. Vous n’avez ni le sens de la justice ni la volonté de mener une politique équilibrée. L’Histoire vous jugera.”
Le CRIF est cette organisation juive sioniste, protectrice du recteur Kazdaghli, qui lui a presque consacré un numéro special de sa revue, avec une photo géante, vantant son héroisme quand il a interdit l’accès de sa faculté à une niqabée. Le monde est petit. Du temps de Ben Ali Kazdaghli était justement chargé des relations avec le Crif, de même qu’il était un promoteur de la Chaire Ben Ali pour le dialogue des Civilisations. Je me demande si Ben Ali a jamais su ce que le mot civilisation signifiait.
A propos de la Ligue de Défense Juive, c’est un mouvement qui a été créé aux Etats-Unis par le fasciste israélien le rabbin Meir Kahane puis s’est répandue dans plusieurs pays du monde, dont la France. Elle est considérée par le FBI comme un groupe terroriste et une organisation juive violente et extrémiste. D’autres la décrivent comme un groupe de haine anti-arabe. A côté d’un militantisme agressif l’organisation est coupable de plusieurs attentats et assassinats aux États-Unis contre des intérêts arabes et soviétiques, car tout comme les Femen la LDJ hait aussi les Russes accusés de réprimer les juifs. Bien qu’elle soit listée comme la deuxième organisation terroriste la plus active aux États-Unis, la LDJ a toute latitude pour opérer impunément en France car elle n’est pas aussi dangereuse qu’un foulard islamique sur la tête d’une étudiante.
L’écrivain Jacob Cohen, en plus de sa sympathie pour la cause palestinienne s’est fait détester en publiant un livre ayant comme titre Le printemps des Sayanim. Les sayanim sont des agents dormants du Mossad, établis en dehors d’Israël et prêts à enter en action sur appel. D’après l’auteur, ils ont essayé de le recruter à cause de son nom mais ils sont tombés sur un os car il est un anti-sioniste convaincu. Sayanim désigne aussi les juifs de la diaspora prêts à collaborer avec le Mossad par sentiment de patriotisme envers Israël. D’après Jacob Cohen le nombre de sayanim en France serait de 3000 environ. De par le monde ils seraient 50.000. Leur rôle est primordial dans les entreprises d’espionnage ou de manipulation médiatique par la propagande et la désinformation. D’après Jacob Cohen ils sont présents à la télé française, dans d’autres médias, dans l’industrie cinématographique et la finance. Cohen se demande pourquoi les médias français qui parlent bien d’Israël et du Mossad ne mentionnent jamais cette espèce de 5e colonne. Et maintenant: Le danger pour la France vient-il vraiment du foulard islamique?
Je n’ai aucune possibilité d’intervenir en Tunisie, mais en France, le voile ne passera pas. Je serai parmi les personnes qui soutiendront cette loi.
Que les femmes qui veulent porter le voile et ainsi, insidieusement, stigmatiser celles qui ne le portent pas et choisissent de vivre à l’occidentale, aillent donc faire les malignes en Afghanistan et en Arabie Saoudite.
La France est un pays laïc, pas de place pour le prosélytisme rampant des pseudo voilées et des pseudo barbus, ces hypocrites inadaptés qui aimeraient tous nous ramener aux temps des cavernes, là où leur nullité était moins évidente sans doute.
Pas de voile en France.
@Fathi: tout ce que tu dis est vrai; En France ça fait des dizaines d’années qu’on parle des musulmans à toute les sauces, qu’on les montre du doigt, qu’on les stigmatise, qu’on les traite comme des citoyens de seconde zone.
Combien de femmes agréssées, combien d’enfant bafoués dans les écoles, à cause d’un reportage à la con !?
Et après, que ce soit au Maroc ou en Tunisie on déroule le tapis rouge à ces memes Français qui nous pourissent la vie tous les jours. Où est la fierté là dedans ? Le Français est un facho dans ses genes, y’a qu’à voir le nombre de collabos durant la seconde guerre mondiale, y’en avait pas un pour rattrapper l’autre!
Pour le Français lambda un “Arabe” c’est bon à tenir une épicerie de nuit, point barre!
“Le Français est un facho dans ses genes”
Du fond de trou d’ignorance et d’ignominie, ne saisis tu pas l’absurdité de cette affirmation ? Quand on parle de tare génétique, qui donc est le facho ???
Hole, c’est asshole que tu devrais t’appeler
@Hole
avec vos propos, votre place n’est pas dans une épicerie de nuit mais plutôt dans un asile psychiatrique de nuit comme de jour. ne venez pas éclabousser et parasiter la Tunisie avec vos frustrations et complexes de banlieue française.
Les juifs très religieux et sionistes dégagent de France vers Israël.et au fond c’est logique de leur point de vue,mais je pense que l’islamiste qui se déguise avec un qamis et affuble sa femme d’une burkha devrait lui aussi être logique et dégager vers le qatar ou le Pakistan où il pourrait vivre sa névrose en toute quiétude.
le voiles est une menace pour la laïcité , il devrait même l’interdire dans les rues ,
@averoes : les usurpateurs comme toi je les fume
@Hole :Loool. Tu vas fumer ras lamboute. Tu vas crever avec ta haine.
une étude récente au canada,les usa et au uk a bien montré que le pourcentage de la réussite dans les établissements scolaires(dans ces pays) chez les musulmans(notamment les filles) et plus élevé que celui de ces collègues!!!! cherchez l’erreur!!!! même chose en France est très logique!!!(malgré les chiffres incorrecte de la délinquance,selon le ministère de l’intérieure)
quand on parle des musulmans de France,on dis que la société française est une société laïque,et quand on parle de l’islam en générale,ils nous disent que la société française est une société de racines judeo-chrétienne!!!!! illogique et fastidieux ,et puis que dire de ses juifs loubavitchs (orthodoxe et parfois ultra,ce que vous savez pas qu’une femme juif orthodoxe elle refuse même de donner sa main a l’assistante sociale qui vient chez elle!!!!)
quand on sait très bien qu’un agent des services secret Suisse refuse l’ordre des ses patrons,il sera assassiné le lendemain!!! cet agent étais chargé d’assassiner à la voiture piégé le frère de tarik ramadan,hani ramadan,qui selon eux :il fait un fracas, donc l’islam leurs gênent et bien évidement le foulard très chère de la musulmane……donc leurs pensée se base sur quoi? sur une bouteille de vin rouge et parfois blanc.
Soit la version francaise de la laicité pervertie qui n existe dans aucun autre pays democratique occidental sauf dans le pays des droits de l homme (sic!) : une version dont on se moque dans les autres pays democratique mais que le Beni Oui Oui tunisiens tels que yadh Bn Achour, Kazdaghli , Belaid et autres pseudo-experts des elites de Ben Ali veulent coute que coute imposer dans la nouvelle constitution au nom de leurs interets de classe et pour s assurer la protection de leur neo-coloniale mere patrie…..
A lire quelques uns de ces commentaires on dirait que leurs auteurs n’ont pas pris conscience de l’anti islamisme qui monte dans le monde où les agressions contre de pacifiques musulmans se multiplient des USA, à l’Australie et l’Angleterre en passant par la Norvège, la Suède et l’Allemagne tandis que l’extrême droite se développe. Contrairement à ce qui est parfois écrit ici, la France où l’islamophobie, certes, progresse, n’est pas le pays le moins tolérant et le plus islamophobe. Il y a aujourd’hui une méfiance quasi générale envers l’Islam qui monte dans l’Occident et en France ce qui préoccupe les démocrates
Mais qui est responsable de cette situation sinon ceux qui colportent une image déformée de l’Islam, ceux qui provoquent quotidiennement l’un des fondements du pays, la laïcité, en exigeant des médecins femmes pour leurs épouses dans les hopitaux, en refusant de serrer la main des femmes, en demandant des jours spécifiques aux femmes dans les piscines, en allant faire le Jihad là où ils peuvent, en multipliant les actions prosélythes.. Chaque jour des centaines de musulmans dans le monde sont massacrés par d’autres musulmans de l’Indonésie, à l’Afrique du nord et subsaharienne en passant par le Moyen Orient et l’Egypte,
Je suis Français, démocrate, laïque, athée et républicain. Mais, comme beaucoup d’autres Français, même si je suis athée, je connais les racines judéo-chrétiennes de ma culture et ne les rejette pas. Je respecte la culture des autres mais ne veux pas la voir se substituer à la mienne. Je suis contre tous les communautarismes, pied-noir, corse, breton, arabe ou musulman. Je me battrai toujours pour que les droits citoyens de tous les Français,quelles que soient leur origine, leur, race, leur culture d’origine, leur sexe ou leur religion soient respectés sans aucune restriction, aussi minime soit elle. . C’est pourquoi je ne suis pas islamophobe bien au contraire, mais, oui, je suis islamistophobe.
@averoes : je ne sais pas ce que c’est ras lamboute . ce n’est pas de la haine que je transmet, ce que je vois d’ici, c’est que les mêmes techniques du contrôle des masses sont utilisés en Tunisie sous couvert de débat d’idée. Alors comme d’habitude il faut bien un ennemi à abattre, aujourd’hui c’est Pierre et demain ça sera Paul, en attendant c’est toujours les mêmes qui s’en mettent plein les poches.
@ Hole
Vous ne connaissez pas le sens de “ras lambout” ? Imaginez un entonnoir avec une queue d’oû s’écoule du liquide. Mais vous connaissez le sens populaire de “fumer” à préciser pour les lecteurs non avertis: “casser la gueule”. Savez-vous que dans le milieu c’est aussi un synonyme de brûler, flamber, tuer. Ainsi l’on peut dire que l’on a “fumé” Belaïd et Brahmi. Belle argumentation pour défendre vos idées.
@Emilio
complètement d’accord avec votre analyse
@Hole
Laissez tomber « ras lamboute » mots tunisiens vulgaires que j’ai écrits sous le coup de la colère. Le contrôle des masses n’a jamais été le débat d’idées. Le contrôle des masses, quand vous faites appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion (ennemis de l’islam, identité en danger, l’islam en danger, les français nous aimes pas ils sont tous fachos…), quand vous maintenez le public dans l’ignorance et la bêtise, quand vous encourager le public à se maintenir dans la médiocrité. Je vous laisse le loisir de reconnaitre par vous-même les islamistes dans ces techniques.
Le débat d’idées est le moteur des civilisations que les islamistes n’ont cessé de casser dans le monde arabo musulman. Tout le génie de cette civilisation a été tué par les obscurantistes. On a maltraité Averroès, Avicenne et bien d’autres penseurs scientifiques et religieux au nom d’une lecture rigoriste et biaisé de l’islam. On a tué l’amour le rêve la poésie la beauté la liberté et l’intelligence au profit de la superstition et l’obscurantisme. L’article évoque des résistances à certains enseignements, Je vous donne un petit exemple, Vous devez connaitre la nature des réactions de certains islamistes au sujet de la théorie de l’évolution.
-Ali ibn Abbas al-Majusi (?-982 ou 994) a expliqué l’origine des espèces par la voie de la sélection naturelle neuf siècles avant Darwin
-Nasir ad-Din at-Tusi (1201-1274) suggère la sélection des meilleurs et l’adaptation des espèces pour l’évolution environ six siècles avant Darwin.
– Ibn Khaldoun (1338-1405) recourt aux notions d’ordre, de structure, de plan, de rapports entre les êtres et des permutations réciproques, de progrès graduel de la création et de continuum des êtres vivants. Il suggère également la transformation progressive et organisée du minéral vers le végétal, l’animal, le singe et finalement l’Homme.
Il écrit ainsi que : « « le plan humain est atteint à partir du monde des singes (qirada). »
L’islamisme est la mort des libertés et de la civilisation.
Il faut que les français résistent à ce fléau. Les tunisiens se sentent menacés dans leur vie par ce phénomène, il ne faut pas céder.
Tout ça je le sais, le siècles des lumières il était chez nous alors qu’en Europe il y avait le Moyen Age.
“Fumer” c’est avant tout détruire, détruire un argument. Certes c’est violent, mais il signifit aussi préserver. Par ésemple le Saumon fumé, que l’on peut toujours consommer après l’avoir fumé.
Youth was once mine till old age evicted it.
knowledge hasn’t got an owner but accessed to those who seek it.
smoked salmon has an exquisite taste but thatcan’t be said to carbonised
brains…..that’s the fossil domain ya Omar.
smoke your joint but roll it in a niquab cloth. which is a symbolic way of cutting
a person from the rest,a barrier that leads to a cut off eventually to education .
in the lands of where niquab is prevalent: you can barely see girls attain their pretentiual.
a cloth of segregation,a cloth strangulation,a cloth of a devaluation to one half of us.
should you value your niquab above your education?: you can but do it in the appropriate
land….afghanistan,somalia,pakistan.iran,saoudi arabia where your rights will be guaranteed.
Tunisia shortly will soon open a niquab only university : with a strict dress code for students,
teacher ,staff and only female teachers swell.
want segragation at it’s best than vote annahda and may your dreams come true
want to fullfil your wishes than don’t blame france,we have our shortfall more than france.
Voici la totalité de l’article:
Une nouvelle fois, la question du voile islamique agite l’opinion, en plein coeur de l’été, à la suite d’un rapport du Haut Comité de l’intégration en forme de testament, et qui a été diffusé avant d’avoir été rendu public. Il fait le constat que les établissements d’enseignement supérieur sont le théâtre de nombreuses entorses à la laïcité et que, dans certaines universités, le nombre des jeunes filles voilées est en plein essor, la revendication d’ouverture de salles de prière forte, la mixité et les enseignements qui ne sont pas conformes à l’islam rigoriste contestés, en même temps que se multiplient les associations culturelles, paravents d’un prosélytisme actif. On ne peut qu’adhérer à la proposition qu’il émet de prohiber dans les établissements d’enseignement supérieur “les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse”.
Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l’édition abonnés
Le problème est que cette question est encadrée par une loi qui a été votée en 2004 après des débats houleux dans la société et au Parlement. Celle-ci interdit le port de tout signe religieux ostensible dans les collèges et lycées, mais ne dit rien des établissements d’enseignement supérieur où seul le voile intégral est prohibé depuis 2011, comme dans tous les lieux publics français. Il n’appartient pas aux présidents d’université et à leurs conseils d’en décider autrement. Tout recours à une éventuelle réglementation antivoile dans les établissements serait facilement gagné par les contrevenants. Et l’on comprend que le gouvernement et un certain nombre de parlementaires de toutes sensibilités n’aient pas envie de raviver la guerre du voile, alors que l’application des lois existantes est déjà si difficile, surtout la seconde.
Les présidents d’université non plus d’ailleurs, d’autant que l’actuel président de leur Conférence veille sur les destinées de l’université Paris-Nord qui, avec l’université Paris-8 à Saint-Denis, est l’une des plus concernées par ce problème, compte tenu de son recrutement de proximité, et qu’il souhaite éviter tout affrontement sur ses campus.
Lorsque j’exerçais les fonctions de président d’université, il m’est arrivé de réintroduire dans un cours – sans joie, je dois le dire – une étudiante voilée qui avait été exclue la semaine précédente par un professeur imprudent et qui avait demandé à un certain nombre de ses amis non étudiants de venir affirmer fortement ses droits. Face au petit air de triomphe qui avait accueilli mon intervention, j’en avais profité pour expliquer qu’elle était dans son droit, mais en même temps que tout le monde peut tirer avantage d’une attitude de discrétion et de respect mutuel, ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler laïcité.
En soi, le fait de porter un voile ne devrait poser aucun problème. La pratique est aussi vieille que l’invention du tissu. Elle concerne parfois les hommes (Touareg, dignitaires orthodoxes, moines catholiques revêtus de leur coule), mais principalement les femmes, dans le but de les protéger de la concupiscence masculine. Les religieuses ont jusqu’à une date récente porté des coiffes directement inspirées de celles des nobles dames du Moyen Age et de la Renaissance. Jackie Kennedy en portait un aux obsèques de son mari le 25 novembre 1963. Il est des pays musulmans où le voile est davantage une parure gracieuse qu’un signe de soustraction au monde et de hargne. C’est le cas à Abou Dhabi, où j’ai pu en 2006 implanter un campus de Paris-Sorbonne, négociant sans difficulté avec les autorités de l’émirat un strict respect de la laïcité.
Le recrutement y est mixte ; il n’y a pas de mosquée sur le campus ; la liberté d’expression est totale à condition qu’elle soit respectueuse de l’islam et strictement neutre sur le plan politique ; les tenues vestimentaires doivent être décentes, mais sont libres. Les étudiantes de nationalité émirienne portent en général l’abaya, qui est un voile lâche d’une grande élégance.
Le problème vient du fait que les revendications et actes de certains jeunes musulmans français, dont le port du voile pour les étudiantes qui en font délibérément le choix, ne sont pas une affirmation tranquille et souriante de leur foi, mais sont voulues comme des provocations, des signes de refus d’un modus vivendi minimal. Cela ne peut qu’entraîner des incompréhensions et des réactions de mépris, voire de haine et de violence. Que faire ? La seule solution consiste à éduquer les jeunes à la laïcité bien avant leur entrée dans l’enseignement supérieur. Mais le souvenir de la Révolution française et de la loi de 1905, clairement antireligieuses, doit conduire à plus de subtilité.
Il faut enseigner le fait religieux à l’école en tenant compte des connaissances scientifiques actuelles, comme les inspecteurs généraux d’histoire et de géographie l’ont bien compris en modifiant en ce sens les programmes des collèges et des lycées. Il faut ensuite expliquer aux jeunes que les religions sont parfaitement respectables, tout autant que l’athéisme ou l’agnosticisme, mais que la diversité de l’éventail culturel de la société française invite à une certaine discrétion dans la manifestation des croyances et valeurs de chacun. Cela n’empêche nullement d’en parler, y compris dans la sphère publique, mais en se gardant de tout défi et de gestes arrogants posés à la face du monde. Les émissions religieuses de France 2 et de France Culture le dimanche matin sont un bon exemple de ce qui est possible.
Enfin, il me semble essentiel dans le contexte actuel d’apprendre les vertus d’une laïcité apaisée à ceux qui se destinent à encadrer leurs coreligionnaires. Cela se pratique assez bien dans les séminaires catholiques, protestants et juifs. Le problème demeure celui de la formation des imams. J’avais en 2005 accepté de participer à un projet commun à plusieurs universités parisiennes et à la Grande Mosquée de Paris. Il s’agissait d’initier les futurs imams de France au droit public français et de leur donner un bagage culturel dans les domaines de l’histoire, de la philosophie, de la sociologie. Le projet a été refusé par le Conseil des études et de la vie universitaire… au nom d’une laïcité laïcarde ! Paradoxe : c’est l’Institut catholique qui l’a finalement mis en place.
@nawaat
Pouvez-vous supprimer mon avant dernier post qui est inutile car l’article est incomplet. Cordialement.
L’article ci-dessus est celui paru dans l’éditon numerique du quotidien français Le Monde.
Il ne faut pas céder devant l’ostentation rétrograde. C’est la même mentalité qui, en Tunisie, au nom de la démocratie et de l’identité tue les libertés et emprisonne les gens pour leurs idées (Jabeur, Amina, …). En France au nom des libertés ils veulent diffuser leur obscurantisme sans se soucier de l’identité des autres. C’est une idéologie messianique et hégémonique.
Aboul Alaa El-Maari (973-1057) fustigeait déjà en son temps les ostentations rétrogrades qui vidaient la religion de toute spiritualité et la transformaient en un mimétisme qui échappe à la raison. Il disait :
« La religion aurait-elle pour fin que vous soigniez vos moustaches ?
Ô nation dont l’ignorance est la risée des nations. »
al-Mutanabbī (915-965) se plaignait déjà de la soumission des femmes, il disait :
« Et, si toutes les femmes étaient semblables à
celles que nous avons perdues (les vraies femmes)
On aurait (alors) préféré les femmes…aux hommes !
La féminité (du nom) du soleil n’a jamais été une tare !
Et, la masculinité (du nom) de la lune, n’est pas un signe de grandeur ! (d’éloges) »
Remarque : En arabe, le soleil est féminin mais la lune est au masculin…
On n’a jamais su gagner cette bataille dans ce qu’on appelle le monde arabo-musulman, je vous laisse apprécier l’humanisme de Aboul Alaa El-Maari au 10ème siècle :
«Les hommes sont poèmes récités par leur destin
Parmi eux le vers libre et le vers enchaîné,»
Réveillez-vous, réveillez-vous, ô égarés !
Vos religions sont subterfuges des Anciens.
Ils disent que le Temps mourra bientôt,
Que les jours sont à bout de souffle.
Ils ont menti – ils ignorent son échéance.
N’écoutez pas ces champions de fourberie.
Les gens voudraient qu’un imam se lève
Et prenne la parole devant une foule muette.
Illusion trompeuse – il n’est d’imam que la raison,
Notre guide de jour comme de nuit.
Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens
qui procurent la terreur à l’aide de versets,
Comme d’autres dans les tavernes
Procurent le plaisir.
Les lois divines ont semé parmi nous la rancune
Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs,
Les corps vont à la poussière.
Aucun savant ne sait où va l’âme.
Malgré moi, je suis sorti en ce bas monde,
Et mon voyage est pour un monde ailleurs.
Cela malgré moi aussi, et Dieu m’en est témoin !
Suis-je prédestiné, entre ces deux mondes,
A accomplir une tâche,
Ou suis-je libre de mes choix ?
Raison – demeures laissées à l’abandon
Ignorance – solides demeures habitées.
La religion – commerce de morts.
Pour cette raison, c’est un objet invendable
parmi les vivants.
L’égaré appelle impie celui qui ne partage pas sa foi.
Malheur à lui ! Quel homme n’a pas connu l’impiété ?
Le Livre est devenu trompettes des égarés,
Et les versets, mélodies.
Ils en ont joué, puis, dans leur infamie,
Les ont agitées comme des épées
Sur l’homme paisible qui veille
Au clair de lune.
Je ne blâme pas l’athée?
Mais plutôt celui qui, craignant l’enfer,
Persiste dans sa furie.
La raison ne peut que s’étonner des lois,
Qu’elles soient païennes, musulmanes,
juives ou chrétiennes.
Vos temples et vos bordels se valent.
Loin de moi, Ô genre humain!
Puissé-je rester sous terre et ne pas me lever
Quand Dieu vous appellera à la résurrection!
Quant à la certitude, elle n’existe pas.
L’apogée de mes efforts se trouve
Dans l’intuition et les pressentiments.
J’ai poussé loin mes recherches
Et mes investigations.
J’affirme, malgré cela,
Que je suis perdu et ignorant.
Le mensonge a détruit
Les habitants de la terre.
Leurs descendants se sont groupés en sectes
Qui ne peuvent fraterniser.
Si l’inimitié n’avait été dans leur nature,
Dès l’origine,
Mosquée, église et synagogue
N’auraient fait qu’une.
La vérité est soleil recouvert de ténèbres –
Elle n’a pas d’aube dans les yeux des humains.
La raison, pour le genre humain
Est un spectre qui passe son chemin.
Foi, incroyance, rumeurs colportées,
Coran, Torah, Évangile
Prescrivant leurs lois …
A toute génération ses mensonges
Que l’on s’empresse de croire et consigner.
Une génération se distinguera-t-elle, un jour,
En suivant la vérité ?
Deux sortes de gens sur la terre :
Ceux qui ont la raison sans religion,
Et ceux qui ont la religion et manquent de raison.
Tous les hommes se hâtent vers la décomposition,
Toutes les religions se valent dans l’égarement.
Si on me demande quelle est ma doctrine,
Elles est claire :
Ne suis-je pas, comme les autres,
Un imbécile ?
@ averoes
Un millénaire à passé, ce texte d’Abu Ala El-Maari est tellement actuel… merci pour votre intervention.
@ Averoes
Magnifique penseur et admirable poète qu’ Abû Alaa El-Maari. Ne s’inscrit t-il pas dans la lignée d’Abû Tâhir Sulaymân (907-944), ce souverain du royaume qarmate de Bahrayn à qui Louis Massignon attribua la paternité de la thèse des “Trois Imposteurs “qui se développa en Europe au grand dam de la papauté et de l’inquisition ? Abu Tahir n’hésitait pas à écrire:
“En ce monde, trois individus ont corrompu les hommes, un berger, un médecin et un chamelier. Et ce chamelier a été le pire escamoteur, le pire prestidigitateur des trois.”
Savez-vous que les djihadistes d’Al Nosra décapitent les statues d’Abu Ala El Maari en Syrie? Quelle bêtise! Quelle régression!
@ Emilio
Malheureusement les hordes de sauvages ont décapité sa statue. Abû Alaa El-Maari est l’auteur de «L’Épitre du Pardon» l’équivalent et l’ancêtre de la « divine comédie » de Dante. Je connaissais la thèse des “Trois Imposteurs “ et son lien (sujet à discussion) avec les Qarmates. Les Qarmates avaient la volonté d’assurer le bonheur et l’égalité des hommes, la justice sociale, le refus d’une direction héréditaire de la communauté musulmane, l’invocation d’un monisme divin qui annule l’idée de pratique religieuse. Niant le caractère divin des cultes, considérant que les religions donnent naissance à des castes et perpétuent l’injustice sociale, l’entreprise des Qarmates est, en ce sens, proprement révolutionnaire. C’était la révolution contre les données islamiques avec forte dimension libertaire sociale voire communiste.
Al Mutanabbi influencé par ce courant se disait prophète et il s’est mis à plagier le coran pour démontrer que les hommes sont capables de faire mieux. A la lecture de son essai ses compagnons lui auraient dit : « qu’il était bien fait mais qu’il ne produisait pas l’impression du vrai Coran ». Pris de colère, Al Mutanabbi répliqua avec finesse « Laissez-le lire pendant 400 ans dans les mosquées, et vous m’en direz des nouvelles ».
Mais il y a eu plus ancien, Ibn al-Rawandī (827 – 911) qui disait au sujet du coran : « loin d’être inimitable, est une œuvre littéraire de qualité inférieure, car il n’est ni clair, ni compréhensible, ne possède aucune valeur pratique et n’est certainement pas un livre révélé » il disait aussi : « Il est évident pour nous, comme pour nos adversaires, que la raison est le bien le plus précieux que Dieu a légué à la créature et qu’il est l’instrument par lequel l’homme connaît son Seigneur et ses bienfaits et qui valide les commandements et les interdits, les attraits et les menaces (…). Si le Prophète vient pour confirmer ce que la raison connaît comme bon ou mauvais, licite ou illicite, alors nous considérons sa mission comme nulle et ses preuves inutiles, car la raison nous suffit pour le savoir. Si sa mission contredit les conclusions de la raison, nous rejetons alors le prophète (…). Ce qui est inadmissible dans la prophétie, c’est qu’elle te force à suivre un être humain en tout point semblable à toi, ayant comme toi une âme et une raison, qui mange ce que tu manges et boit ce que tu bois (…). Elle fait de toi un objet dont il use à son gré, un animal à son ordre ou un esclave à son service. Qu’a-t-il [le Prophète] de plus que toi, quel mérite a-t-il sur toi et quelle est, enfin, la preuve de la véracité de son message ? »
Mais voilà, ensuite on a tué le rationalisme et les libres penseurs pour faire place à ibn hambal qui disait « man tamantaka tazandaka », soit que quiconque rationnalise est un hérétique incroyant. Ensuite Ibn Taymiya qui n’avait d’autre argumentaire que : « dieu a dit le prophète a dit ». Et depuis, on est resté dans des lectures littéralistes qui fermaient la porte au progrès et à la réflexion. Ce qui est inquiétant aujourd’hui c’est que le courant littéraliste et traditionnaliste revient en puissance pour nous replonger dans les ténèbres.
@Averoes
De “L’ Epitre du Pardon” de Abul Ala Al Maari à la “Divine Comédie” de Dante Alighieri.
En 1842, la Revue des deux Mondes publiait un article de Charles Labitte intitulé la “Divine Comédie” avant Dante dont voici un extrait de l’introduction:
“Entouré de mystères, assistant comme un acteur égaré et sans souvenir au spectacle de ce monde, l’homme, dès qu’il s’inquiète du problème de sa destinée, a volontiers foi dans l’inconnu, dans l’invisible. La logique le mène à la notion d’une autre vie, les religions la lui enseignent, et dès-lors il se préoccupe de l’existence future : son imagination peuple à son gré ces contrées mystérieuses du châtiment et de la récompense. De là, à l’origine même des sociétés, et, sans parler de l’Orient, dans l’antiquité grecque et latine, une mythologie qui prend l’homme au cercueil, le suit dans les ténèbres de l’autre monde, et vient raconter ce qu’elle sait des morts à ceux qui vivent et qui sont inquiets. A côté de la philosophie qui explique, à côté du dogme qui affirme, la poésie s’empare vite de ce théâtre surnaturel, plein de curiosité et de terreur, d’où elle peut juger le passé et initier à l’avenir.”
On pourrait en conclure que les ressemblances entre “L’Epitre du Pardon” et la “Divine Comédie ” sont fortuites. Je n’en crois rien pour des raisons historiques. Notons bien que cela n’enlève rien au génie de chacun des auteurs qui ,puisant dans l’immense éventail des thèmes que suggère Labitte pour nourrir sa poésie conserve sa propre de créativité.
Oui, “L’Epitre du Pardon » était très certainement connue de Dante lorsqu’il écrivit la « Divine Comédie » et elle fut l’une de ses sources d’inspiration.
Pour mieux le comprendre il faut replacer son l’œuvre de Dante dans son contexte historique. Il naquit en1265, quinze ans après la mort de l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen. ( 1194-1250 ) ce génial homme d’d’Etat qui avait été formé à la sagesse arabe par les savants et les érudits arabes qui l’entouraient dans sa jeunesse à la cour de Sicile où il grandit . Il parlait six langues dont l’arabe. Dans sa remarquable biographie de Freédéric II, Ernst Kantorowicz écrit :
« Les grands hommes ont tous attribué à l’Orient une signification différente mais chez l’empereur Hohenstaufen ce fut une admiration sans limite pour l’esprit arabe qui domina les autres sentiments. Frédéric vécut à une époque où l’Orient était pour les européens la source de tout savoir, de même que l’Italie et la culture romaine l’avaient été pour les Nordiques ou l’Hellade, l’art et la philosophie hellénique pour les Romains eux-mêmes »
Couronné roi de Sicile ou subsistait un importante population arabe parmi laquelle il choisit sa garde pesonnelle à 11 ans (1198), élu roi de Germanie en 1.211 il est couronné en 1215 à Aix la Chapelle où il promet au pape Innocent III, son tuteur, de partir en croisade pour libérér Jérusalem.
Le pape meurt l’année suivante et le voila tranquile pour quelque temps : il préfère vivre dans ses palais aux magnifiques jardins de Palerme, entouré de savants, de poètes et d’érudits arabes. En 1220 il est élu empereur du Saint Empire Germanique et couronné à la basilique Saint Pierre de Rome. Les pressions reprennent pour qu’il entreprenne la croisade mais il retourne en Sicile et tergiverse. En 1.222 le nouveau pape Grégoire IX l’excomunie. Frédéric décide de partir en croisade l’année suivante mais,,conseillé par l’émir Fahr ed Din à qui le lient de puissants liens d’amitié et mettant à profit ses relations cordiales avec le sultan Al Kamil, il négocie. On dit qu’il aurait affirmé à Saladin, oncle du sultan, qu’il ne ferait pas mourir ses hommes pour récupérer « un ‘tombeau vide » et que celui-ci lui aurait répondu que, mise a part la zone sacrée d’Haran ech Cherif, il ne ferait pas tuer un seul musulman pour les quelques champs d’oliviers de Jérusalem. La sixième croisade se déroula donc sans effusion de sang ce que lui reprocha le pape qui lui en voulait de vivre entouré dArabes hérétiques et le soupçonnait de diffuser en Europe le « Traité des trois Imposteurs ». Il fut à nouveau excomunié. Mais cela ne fit qu’accroitre sa popularité. L’époque, en effet, n’était pas à la «guerre des civilisations » comme elle l’est aujourd’hui. .Ernst Kantorowiscz écrit dans l’ouvrage cité plus haut :
«Le monde d’alors, Orient et Occident, n’était qu’une grande Koinè chevaleresque où les barrières de la religion n’étaient plus infranchissables, surtout pour les chevaliers.. On peut même dire que les normes aristocratiques de la chevalerie ont pris forme en Orient, en Perse, plus tot qu’en Orient comme la poésie épique de ferdousi et bien d’autres témoignages le laissent supposer. En Orient comme en Occident, le sentiment de communauté chevaleresque était très vivace et dans les romans courtois occidentaux, le chevalier sarrazin apparaît toujours comme noble et courtois ». Il suffit d’évoquer Feirefis, le frère tacheté de perceval, ou le compagnon d’Ortnit, le sage paen Zacharie, le Médor de l’Arioste et surtout Saladin, gloire de toute la chevalerie occidentale, auquel Dante réserva une place dans l’Elysée des grands poètes et héros païens en dépit que c’est lui qui enleva Jérusalem aux chrétiens »
Et nous revenons à Dante et à l’influence de « L’Epitre du Pardon » sur la « Divine Comédie »..
Frédéric de Hohenstaufen s’intéressait aux arts et aux sciences, notamment aux mathématiques, à l’architecture, au droit, à la philosophie et à la poésie. Il avait fait venir à Palerme les plus grands savants arabes et d’occident. En 1232 il fonda l’Ecole Poétique Sicilienne dont les membres étaient en majorité des personnages de sa cour et ses meilleurs amis qui partageaient son intérêt pour les artset et les sciences fortement influencé comme on l’a vu par la culture arabe..
On connaît peu de choses sur l’éducation de Dante mais on sait qu’il se lia d’amitié avec le poète toscan Guido Cavalcanti qui avait entrepris de diffuser l’héritage de « L’Ecole Poétique Sicilienne » en Toscane, traduisant et diffusant ses œuvres ce qui donnera naissance au Dolce Stil Novo qui marque la fin de la suprématie de la langue ecclésisatique, le latin, au profit d’une langue laïque, la langue vulgaire toscane que Dante Alighieri mettra au service d’une expression noble et recherchée.
Si l’on prend en compte cette jonction entre « L’Ecole Poétique Sicilienne » et la poésie toscane à l’heure où Dante commence à s’y intéresser il est quasimment impossible qu’il n’ait pas eu connaissance de « L’Epitre du pardon.».
C
@ kamel ben mohamed
@ hole
@ karim
Votre esprit est bien pauvre messieurs… Je me demande si le racisme est né de votre bêtise ou si c’est la racisme qui vous à rendu aussi bête.
La France est un pays laïc, le voile n’a pas sa place dans nos rues. Que l’on arrête de s’insurger, la séparation de la religion et de l’état devrait être de l’histoire ancienne.
Et pour les esprits étriqués, je propose de la lecture:
http://www.blog.sami-aldeeb.com/2014/06/15/sami-aldeeb-y-a-t-il-un-moyen-pour-faire-evoluer-lislam-afin-de-ladapter-aux-droits-de-lhomme/
A bon entendeur.
Bonjour,
La laïcité ne consiste pas à “neutraliser” les gens. La laïcité, c’est la neutralité de l’Etat, l’état doit traiter tout le monde de façon égalitaire et et neutre et impartial. A la fac et dans les université, les étudiants sont des usagers du service public, ils n’ont pas à “être neutre” d’ailleurs qu’est ce qu’être neutre ?
Donc les étudiants sont libre de manifester et d’exprimer leurs convictions, même religieuse, c’est pour celà que le voile est permis. En soit, ce n’est pas un soucis, le voile ne pose aucun problème par rapport à la laicité. L’interdire serait d’ailleurs problématique, car en France, on vie dans un état laique, qui dit laique dit liberté de conscience et d’opinion, et égalité de traitement pour tout les usagers du service publique. Donc interdir le voile serait très problématique légalement ( la laicité assurant l’égalité et la non discrimination car les étudiantes voilées ne sont pas fonctionnaire, donc pas soumise à l’exigence de neutralité).
Après , porter le voile est une mauvaise chose en France, mais ça n’a rien à voir avec la laïcité, le port du voile est pas bien car il est mal vue de montrer son appartenance religieuse, ceci ne justifie pas d’interdiction du voile à la fac, mais on devrait inviter celle qui le porte à y réfléchir. Simplement les traiter comme des adultes et reconnaitre leurs droits, mais leur dire que c’est mal vue, mais que nos principes de liberté et d’égalité s’adresse à tous, même à elles. On ne peut pas invoquer la laïcité pour des restriction des liberté d’expression et de religion, c’est une chose mauvaise pour la République.
Et leur faire comprendre que nous les respectons pour ce qu’elles sont, que ce qui est dans leurs têtes nous intéresse plus que ce qu’il y a sur leurs têtes.
Il est mieux qu’elles aient accès à l’éducation et aux hautes études, d’ailleurs j’ai une amie, elle portait le voile à l’université en France, elle est allée très loin dans ses études, et elle a finalement compris que son voile ne lui apportait rien , qu’on l’a respectait autant sans. Et qu’elle ne perdait rien de sa valeur en ne le portant plus.
La République doit traiter les gens sans discrimination. Qu’une femme choisissent de se voiler, ok, mais par contre, les troubles ne doivent pas être tolérer, tout refus de mixité, tentative de censurer les cours, perturabation etc. doit être poursuivis.