Les régimes ayant subi les colères populaires, provoquant leur chute, se revoient remis sur la scène du pouvoir absolu,qu’il s’agisse de l’Egypte qui re-voit son vieux régime militaire reprendre les rênes du pays a travers le président le général Abdel Fattah el-Sisi ou de la Tunisie connue pour son régime policier, régime qui reprend son activité de plein droit a travers Mr Beji Caid Essebsi ex-directeur de la sûreté nationale et ex-ministre de l’intérieur devenant président de la 2e république, nommant de ce fait son chef de gouvernement Habib Essid ex-chef de cabinet du ministre de l’Intérieur sous Ben Ali, ministre de l’Intérieur et conseiller auprès du Premier ministre chargé des Affaires sécuritaires sous Hamadi Jebali. Bref, tout ce qu’il faut pour relancer l’Etat policier par excellence, se distinguant spécifiquement par ses caractéristiques totalitaires ou l’utilisation de moyens radicaux pour assurer le contrôle social.
Pour ces deux régimes le message de l’oncle Sam est clair, ne jamais se rebeller contre le maître, jouer le jeux de la démocratie partielle tout en prêtant allégeance totale à l’oncle Sam, et suivre ses consignes à la lettre. On se rappellera du fameux passage de Condoleezza Rice en Tunisie en 2008, où elle a pressé le gouvernement tunisien d’accélérer les réformes politiques dans le but d’instaurer cette fameuse démocratie partielle; réformes refusées à l’époque par le dictateur Ben Ali et qu’on retrouve comme par enchantement 4 ans après la fuite de l’ancien despote.
On doit cesser de rêver, les anciens régimes de ces deux dictatures ont été restaurés dans une parfaite perfection, si celui de l’Egypte a vu lors de sa restauration un passage sanguinaire, celui de la Tunisie était plus clément et s’est vu restauré « démocratiquement ». Il s’agit d’une stratégie géopolitique d’envergure internationale qui dépasserait nos petites querelles et soucis quotidiens. Alors, approuvons, jouons l’hypocrite ou quittons ce pays car pour garantir ses intérêts l’oncle Sam n’est pas prêt à changer un régime qui a toujours gagné.
Au vue de l’article, l’auteur n’est pas démocrate, ce qui de nos jours laisse suggérer une proximité idéologique avec marzouki et les autres fascistes, perdants aigris des élections. Ça me fait mal au cœur de voir le début retour du fascisme dans mon pays, à travers ce genre d’articles, et les politiciens de type CPR proche de ce genre de thèses anti-démocratique. A eux, je n’ai qu’un seul message : la démocratie est le moins pire des systèmes, acceptez-le ! Faite passer le message à soudani aussi, à l’occasion
Pour eux, ce qui ‘est fait est fait et ne peut être défait, Marx ironise sur la répétition de l’histoire : « L’histoire se répète toujours deux fois : la première fois comme une tragédie, la deuxième comme une comédie »[1].
Dans toute l’histoire politique des peuples, l’établissement d’une démocratie stable est un processus en deux étapes ou plus. L’ancien Régime avec ses alliés de gauches naïfs se sont opposés à une démocratisation complète et ont travaillé activement à réprimer le mouvement tout entier. Les résultats furent désastreux.
La fuite de Ben Ali, c’était pour eux la solution unique et une belle aubaine pour avorter la révolution du 17 décembre, c’est pourquoi après quatre ans de cette fuite, nous nous savons rien sur la réalité, les circonstances de son départ. Donc ils ont tout fait pour nous faire croire que la révolution c’est le 14 janvier, le 14 janvier était le coup de l’anti-révolution. Oui, ce coup était fort, était stratégique, beaucoup de gens pensent que la partie est terminée quand le dictateur est parti, mais ce départ était leur ruse pour sauver leur peau et garder leur intérêt.
Ils nous considèrent comme des fanatiques déterminés à abolir la «tunisianité », mais il faut démontrer que c’est nous la Tunisie c’est nous « le Sel de la terre », nous sommes l’espoir et l’avenir.
C’est avéré que dire la vérité, être honnête et juste, ne suffit pas, il faut trouver tous les moyens pour défendre cette vérité pour qu’elle brille au-dessus de leurs têtes. Pour eux : « Nous devons,pour tout résumer, participer à la dernière échappée aux côtés des champions du moment (…). Telle est pour nous maîtres la loi du monde »[2]
Les médias, les mensonges et la propagande sont leurs armes de destruction des consciences les plus faibles. Mais pour nous la révolution travaille comme un principe de pureté, de mixité indépassable, comme une loi de purification non négociable à l’intérieur de toutes les représentations, toutes les oppositions paradigmatiques qui seraient négociables, médiatisables ou dialectisables.
de plus en plus je sens que nawaat devient excessive dans ses commentaires & points de vue !!! ayez les pieds sur terre et ne rêvez pas beaucoup ! l’esprit critique n’est pas synonyme d’utopie !
Toujours des stratégies géopolitique et des oncles Sam et des sahaynas et des et des et des qui ne finissent plus.
Toujours ça nous dépasse et toujours les pauvres nous. Pour quand le changement de ces discours, pour quand que cette mella va comprendre qu’il y aura toujours des non tunisiens qui chercherons toujours à protéger leurs intérêts et que c’est légitime et qu’il faut faire pareil pour devenir adulte.
il n’y aura jamais de tounes prospère et libre sans intégrer dans notre équation politique les 2 éléments suivants : le facteur intelligence et protection d’intérêts, et la variable des non tunisiens qui sont dans l’obligation de protéger leurs intérêts nationaux, qu’ils le font déjà et qu’ils le feront toujours. Il faut apprendre à vivre et conjuguer avec sinon il y aura toujours des “stratégies géopolitiques d’envergure internationale qui dépasserait nos petites querelles et soucis quotidiens”
lol Malla 7ala 9allou Parfaite perfection…et dictature a travers la démocratie. Des théories jdoud a la rab3a, des conneries d’adolescence politique ou un overload do conspiracy theories vomited in a form of a Nawaat article.
Nawaat “donne la parole à tous ceux qui, par leur engagement citoyen, la prennent, la portent et la diffusent”. 3andi fi mokhok? 3abar
Que nous apprend cet article qui ressemble davantage à une harangue électorale de place de marché? Que la Tunisie est du camp de l’oncle Sam, qu’elle serait un pion parmi d’autres sur l’échiquier des stratègies américaines?
On voudrait nous faire accroire au retour de la dictature, et pour faire bonne mesure on réfère à l’exemple égyptien, en concédant une seule différence quand à l’étendue de la violence ou son absence dans l’entreprise de retour de l’ordre (ANCIEN).
Il s’agit, visiblement, d’une opération concertée rassemblant dans un mème mouvement de protestation -protestation contre l’issue d’élections démocratiques- les perdants (pas tous!) d’une dispute où la violence atteignit des sommets ce qui rend leur déception si grande et l’amertume vengeresse. On retrouve les islamistes, des gens des partis qui firent les beaux jours de Ennahdha lui servant la soupe jusqu’au jour où leur service devint inutile. Des gens des beaux quartiers, si fiers et suffisants, maniant plusieurs dialectes -et des plus cotés sur le marché des valeurs linguistiques- qui nous renseignent sur sur ce qu’il convient de savoir et comment le comprendre afin d’y faire face. En somme, toutes choses qui appartiennent naturellement à leur classe: savoir, décider et commander aux autres.
Ce qui rassemble tous ces gens, c’est de n’avoir rien fait -ou presque- pour qu’éclose ce qu’on appela “révolution”. Alors, aujourd’hui, ils nous parlent de démocratie partielle. Sans doute, parce qu’avoir recouvré des droits importants et des libertés élémentaires était choses dérisoires.
Oh mon dieu!!! n’est-il pas de limite a ces theories du complot, et a ces fantasmes? C’est tellement irrationel.
Des propos tellement derisoires et en faillite qui n’ont aucune valeur contributive a l’analyse et a la lecture saine et scientifique des evenements.
A defaut de theories et d’explications objectives, coherentes et intelligibles, on a droit a un deferlement de crieurs de l’agora deambulant leur vulgaire marchandise.