تغطيّة أوليّة للمسيرة الوطنيّة لحملة #مانيش_مسامح

Le 12 septembre, nous avons assisté au symbolique. Ceci n’est pas une non adhésion populaire à la contestation, sachant que le peuple dès la veille entend parler de la possible re-étude de la feuille, et puis BCE, le 11, a rencontré Hamma El Hammami pour lui garantir la supériorité de la constitution à toute action/proposition politique qui émane du pouvoir. De plus, avant Hamma, notre Bajbouj a rencontré le secrétaire général de l’UGTT, l’emblématiquement/ou contre versé Abbassi, qui lui-même, juste après sa rencontre avec le président, a rencontré le bureau exécutif et a affirmé que l’UGTT va se consacrer aux luttes syndicales, et que la politique est l’affaire des partis, et que personne (aucun parti) ne doit compter sur la centrale ouvrière pour porter avec lui ou à sa place des questions politiques. Hamma El Hammami a eu droit le jour même, au chef du gouvernement et au ministre de l’intérieur juste après la rencontre du président. Examen de conscience, ou épreuves ? L’ordre du jour du 11 septembre 2015, pour certains, était bien chargé ! ?

En final, le quartet du dialogue national a pris la chose en main pour garantir la révision de la feuille du président, ou proposer une feuille intermédiaire avec un consensus plus large.

Résultat au niveau du pouvoir et des contestataires, ni perdant ni gagnant, mais le peuple reste sur sa faim, et notre économie demeure encore otage de nos faiblesses partagées pour mieux prendre la chose économie en main.

Pour finir, la visite de madame Lagarde, présidente de l’ FMI, a mis lors de sa visite du 8 et 9 septembre tout le monde devant la réalité que la Tunisie doit prendre en compte. En ce sens elle a rencontré et le président, le chef du gouvernement et la coalition au pouvoir, quel marathon ! ?

Qui commande alors? Et de quelle réconciliation économique et financière parle-t-on?