Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi profitent d’un exil doré en Arabie malgré une myriade de condamnations, alors que la première des révolutions du Printemps arabe fête ses deux ans ce lundi. Mais, leur clan a connu des fortunes diverses.
Le couple Ben Ali en exil doré malgré de nombreuses condamnations
Le couple Ben AliL’ex-président et sa seconde épouse vivent en Arabie Saoudite depuis le 14 janvier 2011 et leur départ de Tunisie qui consacra la révolution. Le couple dément avoir fui, affirmant avoir été dupé par des responsables du régime pour quitter le pays. Ben Ali communique sporadiquement via des communiqués d’un avocat libanais.
Son épouse a publié en 2012 un livre « Ma Vérité » dans lequel elle rejette les accusations de corruption et de dérive dictatoriale du régime déchu. Le couple est condamné dès juin 2011 à 35 ans de prison pour des malversations. Ben Ali a par la suite écopé à deux reprises de la prison à vie pour la répression des manifestations lors de la révolution. Ensemble ou séparément, le couple a été condamné dans plusieurs autres affaires.
Le clan Trabelsi – El Materi
La famille Trabelsi qui avait placé l’économie du pays sous coupe réglée a connu des fortunes diverses après la révolution. Belhassen, frère de l’ex-première dame et figure de proue du clan, a pris la fuite et vit au Canada. Il a été condamné notamment par contumace à de lourdes peines pour trafic de devises, de métaux précieux et détention de pièces archéologiques.
Sakher El Materi, gendre préféré de Ben Ali, a lui dû quitter son refuge au Qatar en décembre 2012. Brièvement interpellé aux Seychelles, il vit toujours en exil. Cet homme d’affaires de 31 ans a été condamné par contumace à plusieurs lourdes peines pour blanchiment d’argent notamment.
Imed, neveu de Leïla, est lui la principale figure de la famille à avoir été arrêtée. Poursuivi dans plusieurs affaires de corruption, il a écopé de maintes peines allant de deux à vingt ans de prison. Son père, Mohamed Naceur Trabelsi, est lui aussi en détention en Tunisie tout comme Moncef, un autre frère de Leïla.
Confiscation des biens du clan
L’empire économique de la famille (grande distribution, téléphonie, médias, bâtiment, automobile, immobilier etc.) a été démantelé. Une partie a été privatisée mais des pans entiers restent sous le contrôle d’administrateurs judiciaires nommés par l’Etat.
Le gouvernement a par ailleurs lancé fin décembre une vaste exposition des biens du clan. La vente de dizaines de voitures de luxe et de milliers de bijoux, meubles, vêtements et oeuvres d’arts doivent rapporter à la Tunisie au moins 10 millions d’euros, selon des estimations des autorités.
Rached Cherif
Notre révolution balayera tous ceux qui ne s’inscrivent pas dans la démocratie, le pluralisme et dans l’intérêt général. Les objectifs de la révolution passent par cette inscription sans contre partie à par vivre ensemble libres et solidaires. La Tunisie a besoin d’un certain nationalisme/patriotisme pour que tout le monde s’inscrit dans un processus de développement qui met fin à la marginalisation dont souffre certaines régions depuis des siècles et que la colonisation et l’état de l’indépendance (sous Bourguiba et ben Ali) a continué de marginaliser et d’exclure, à l’injustice sociale et économique qui a touché toutes les couches populaires dans toutes les régions et qui met fin une fin définitive à toute dictature. La Tunisie n’oubliera jamais la mafia sayah&eskhirie, ni la mafia trabelsi&ben Ali. Vive la justice transitionnelle, oui pour l’égalité des chances, oui pour les valeurs du travail, mort à l’évasion fiscale, merci Bouazizi, merci nos martyrs et nos blessés de la révolution et du bassin minier, merci pour ceux et celles qui n’ont jamais baissé la tête contre la dictature et qui ont goutté la torture, l’exclusion sociale… Thaya tounis. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
Le mal est fait ! 2 ans dèjà de reflexion.Quand le simple citoyen se reveille ? De nature nous sommes mediterranien ,speed ,solidaire et gai.Les forts au pouvoir(avant et actuels)ont bien enregistré un message qui est :Ne soyez pas gourmand et ne vous vous tromper plus.Le tunisien n’acceptera jamais à être roulé.Il parait simple,modeste,pauvre materielement;mais à cheval sur les princies.C’est dans ses racines qu’existe le pardon,la parole,la pitiée,le sens de l’entre aide et la dignité;mais le double façe ,le profit, le gain exorbitant sur le compte des gouverés est éxclu de sa tête.Rouler les gens ou bien se montrer plus intelligent est un court chemin avec un goufre à l’extremité.A mon avis, attendre d’eux un miracle,ou bien pour couper notre soiffe,ne va pas être pour demain.Chacun doit se reconstruire avec ses moyens de bord en pensant toujours en priorité à ses proches dont le voisin.Ne demander pas comment faire? Il faut commencer et vous allez vous retrouver ensemble vers un bien commun.
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