Revendications sociales : la grogne menace tout le pays

Les temps sont durs pour le gouvernement : émeutes à Siliana en décembre, à Ben Guerdane, au Kef et à Aguereb en janvier, auxquelles il faut ajouter la colère des cheminots, des enseignants, des magistrats et d’un nombre croissant de corps de métier. Entre répression aveugle et surdité, les autorités peinent à répondre à la multiplication des mouvements sociaux.

Les mouvements sociaux enflamment Ben Guerdane

Depuis la mi-décembre, le point de passage de Ras Jedir entre la Tunisie et la Libye cristallise les tensions entre les autorités et la population de la région, très dépendante du commerce parallèle transfrontalier. Le 13 décembre, la route entre Ben Guerdane et le poste frontalier avait été bloquée pendant plusieurs heures par des manifestants protestant contre l’interdiction d’importation de marchandises libyennes imposée par Tripoli.

La presse internationale et le deuxième anniversaire de la chute de Ben Ali

C’est une impression d’apathie qui ressort en parcourant la presse internationale ce 14 janvier à la recherche d’articles sur le deuxième anniversaire de la chute de Ben Ali. La majorité relate simplement les marches organisées à Tunis à cette occasion. Les quelques articles d’analyse donnent dans l’ensemble l’image d’une Tunisie engluée dans une transition qui ne tient pas ses promesses.

Le remaniement gouvernemental : l’Arlésienne de la politique en 2012

Voilà des mois qu’on en parle sans le voir venir. Le remaniement ministériel tant attendu est évoqué avec insistance depuis l’été. En juillet déjà, plusieurs articles se faisaient l’écho de la nomination imminente d’un nouveau gouvernement. Les rumeurs et les paris allaient bon train quant aux ministres qui seraient démis de leurs fonctions et aux nouvelles nominations.

Le gouvernement islamiste face au terrorisme islamique

Plusieurs versions existent quant aux évènements qui ont provoqué la mort de l’adjudant de la garde nationale Anis Jlassi (27 ans) le 10 décembre dernier. L’officielle veut que le militaire ait répondu à l’appel d’un citoyen affirmant avoir aperçu des individus armés près de la localité de Bou Chebka, dans le gouvernorat de Kasserine, à 2 km de la frontière avec l’Algérie. Arrivant sur place, il aurait été touché par des tirs d’hommes en armes ensuite identifiés comme appartenant à un groupe islamistes.

Inscrivez-vous

à notre newsletter

pour ne rien rater de nawaat.org