Ce récit est celui d’une fonctionnaire tunisienne (A.H) qui travaille dans un des Ministères actuels. Il dénonce les pratiques en internes et les coulisses des ministères qui échappent aux plumes et aux caméras des médias.
La fonctionnaire crie au scandale en constatant qu’en interne les choses sont restées au statu quo et ce au sein de son ministère et des autres ministères , on garde les personnes méconnues du public mais dont les magouilles sont connues par les fonctionnaires de l’état. Elle dénonce “l’existence d’au moins 2000 cadres et directeurs pro RCD, formés sous l’ancien régime , dont la moyenne d’âge est de 50 à 60 ans et qui ont tout intérêt à tirer le système vers le bas.”
Une révolution est un changement en profondeur, un changement radical. Il faut couper avec le passé et éliminer tous ce qui nous lie avec un régime contesté et désormais refusé par tout le peuple.
Je m’adresse ici essentiellement aux jeunes qui ont été longtemps marginalisés dans ce pays, surtout sur le plan politique, et qui doivent prendre conscience qu’ils seront, dans vingt ans, les dirigeants du pays ; et ce futur nous le construisons ensemble dès aujourd’hui !!
A travers ce texte, je voudrais susciter la conscience de tous et de chacun ; Aujourd’hui nos revendications prennent toute leur légitimité. Aujourd’hui le rêve peut devenir réalité !!
Mais pour rêver, il faut dissoudre tout le système hérité du régime de Ben Ali. Il ne s’agit pas seulement de renvoyer les gens du RCD, et il ne s’agit pas non plus d’évincer les ministres ayant appartenu à ce parti. L’enjeu est plus important et doit être vu de manière plus radicale. Ce qu’il faudrait c’est de dissoudre le système établi par la politique de Ben Ali de l’intérieur, en s’attaquant à l’administration publique tunisienne. Le gouvernement ce n’est que la façade, une vitrine qui cache un réseau ancré dans tout le système administratif et judiciaire tunisien. Le système interne à l’administration publique tunisienne constitue une imbrication de réseaux d’intérêts, formés par des fonctionnaires et hauts cadres de l’Etat, qui ont longtemps profité du fonctionnement voulu défaillant et corrompu de l’administration publique. Ces réseaux partent de l’administration centrale, où la concentration de hauts cadres est la plus importante, vers les administrations régionales, essentiellement dirigées par les gouverneurs, et allant jusqu’au simple « omda », un policier réincarné ! Tous ces gens constituent des maillons du système, et y ont puisé de près ou de loin. Tous ces gens représentent encore le système de dictature et de corruption.
C’est ça aussi le régime de Ben Ali ! Outre la malversation et les pratiques illégales de deux familles malhonnêtes qui s’accaparaient le pouvoir, il ya aussi une population de 400 mille fonctionnaires qui ont baigné dans un système tyrannique et corrompu, bien gardé par les alliés du RCD que par ceux qui profitaient de ce réseau mafieux formé par les membres des deux familles Ben Ali et Trabelsi.
Alors, maintenant il faudrait être catégorique quant à la réforme en profondeur de l’administration publique. Oui pour un gouvernement indépendant et compétent, et non pour la préservation des hauts cadres de l’Etat, qui ne faisaient que servir leurs intérêts et l’intérêt de personnes corrompues et opportunistes qu’ils servaient.
Il faut bien penser à la menace posée par les hauts cadres de la fonction publique, et tous les autres cadres occupant les soit-disons postes politiques (directeurs généraux, secrétaires généraux, chefs de cabinets, gouverneurs et chefs de délégation, cadres et présidente de la Cours des Comptes, composition du tribunal administratif et des instances de contrôle tels que le Contrôle Général des Finances, le Contrôle Général des Services publics.. etc). Bon nombre de ces personnes n’ont pas intérêt à ce que le système change et ils risquent de constituer un contre poids très important qui va tirer vers le bas toutes les décisions de réforme et les revendications engendrées par cette révolution.
Il est bien beau de décider la neutralité de l’administration publique, mais il sera bien difficile de la mettre en œuvre, parce que la réticence est grande des la part de ceux qui ont intérêt à perpétuer un système malsain, opaque et corrompu. Dans chaque ministère et dans chaque organisme public il y a des garants du système. Des gens individualistes, appliquant la loi du plus fort, ayant eu l’habitude d’être chouchoutés par leurs collègues hypocrites. Moi qui suis au sein de ce système je dis toujours que dans chaque administration il y a de petits dictateurs. Alors il devient primordial dans les circonstances actuelles de bien faire attention à ces gens, et de prévoir des mécanismes pour les écarter et pour leur enlever tout pouvoir illégal, et plus loin encore, ils doivent être jugés sur tous le mal qu’ils ont imposés à leurs collègues et sur la mauvaise image de l’administration publique, dont ils sont aussi responsables.
L’intention de ce récit est de sensibiliser les gens, surtout les jeunes, quant à l’impératif de changer l’administration publique et les hautes instances de contrôle de l’état. Tous les textes juridiques doivent être revus et réaménagés. L’époque de Ben Ali a connu une grande instrumentalisation des lois, ainsi qu’une surcharge en textes réglementaires (Ben Ali à lui seul signait des milliers de décrets chaque année sans respecter le principe de hiérarchie des textes légaux, il se prononçait sur tout et se permettait même de changer des lois par des décrets ! sans compter les circulaires illégales et despotiques que produisaient les ministres).
Toutes ces pratiques et bien d’autres ont engendré une administration publique caractérisée par la culture du laisser-aller, du mutisme, de l’injustice et l’inégalité du traitement ; tout est permis aux cadres les plus forts, ceux qui soutenaient le système de Ben Ali, et qui étaient soutenus par ses alliés, et par les alliés des capitalistes immoraux, sans scrupule et sans limites. Le système de ben Ali est ancré dans le fonctionnement de l’administration publique, et il ne faut pas sous-estimer sa force et son ampleur.
Je voudrai attirer votre attention sur un indice important qui soutient ces propos. Si on observe bien la composition du gouvernement de transition telle que annoncée au début, on remarque que le premier ministre n’a pas touché aux ministères piliers, et surtout au premier ministère. Ceci peut montrer la mauvaise foi et la volonté bien maquillée de garder les gros lots du système construit par le régime Ben Ali. Sachant que le premier ministère constitue un condensé de cadres sortants de l’Ecole Nationale d’Administration, ayant reçu un lavage de cerveau les préparant à se fondre dans le système corrompu et injuste, et qui les dissuade de s’y opposer pour ne pas subir la colère des plus grands.
En définitif, il faut dissoudre le système de l’intérieur. Il fait l’affaiblir en virant les croque-morts et les « dinosaures » de la haute fonction publique, et en révisant les textes juridiques fondamentaux qui organisent le fonctionnement de l’administration publique. Commencer par renvoyer tous les directeurs maintenus après l’âge de la retraite, et opérer des changements organisationnels au niveau de la distribution des effectifs, en donnant la chance aux jeunes d’occuper de participer à la prise de décision à haut niveau. Aussi prévoir de nouvelles méthodes de recrutement afin que les jeunes compétences tunisiennes puissent contribuer au changement radical du système et soient plus motivés pour intégrer la fonction publique, en leur donnant une plus grande marge d’expression et d’action.
Nous disons « dégage » aux garants du système !! Vous avez raté votre chance de préserver les intérêts de ce pays ! Laissez les jeunes ambitieux construire l’avenir de la Tunisie !!
A.H
Une voix parmi celles des jeunes Tunisiens
[…] This post was mentioned on Twitter by Nawaat de Tunisie and tnsportmanager, Kenz-Eddine. Kenz-Eddine said: Témoignage : Un cri poussé de l’intérieur du système, héritage du régime de Ben Ali – Tunisia http://t.co/MkIOQc4 via @nawaat #Sidibouzid […]
Je suis parfaitement d’accord, mais c’est une entreprise colossale, une deuxième révolution dans la révolution…Tout est à refaire en Tunisie, tout le monde se plaint du “système”, tous même les policiers….”On”(il faut définir ce “on” tout d’abord) sera obligé de se battre contre une organisation interne,des Tunisiens n’oublions pas, difficilement condamnables sans preuves, en évitant à tout prix de tomber dans “la chasse aux sorcières”….
Que Dieu nous vienne en aide,qu’on soit unis et prospère…
Quand l’Armée patriote désarmera la Police, toute la police coupable de ses crimes, les hauts fonctionnaires sentiront le vent du boulet et.. tourneront leurs vestes !
Patriotes tunisien(ne)s, allez au bout de votre DÉLIVRANCE.
c’est exactement ce qu’il faut faire pour mener à bien cette révolution, bien que ça sera un travail de longue haleine… il serait donc plus opportun de commencer par la dissolution du noyau dur de l’ancien régime, càd le clan trabelsi: tous les fonctionnaires qui étaient liés aux membres de ce clan, et qui ont bénéficié, sans raison, du système de corruption et de favoritisme, à commencer par les Ministres, les PDG , les DG, les D, les ambassadeurs,… toutefois, je croix que les fonctionnaires surtout des Ministères, devraient procéder à nétoyer l’administration (dans chaque administration on connait les éléments concernés)et ce à l’instar d’autres département (assurance, tunis-air, journal la presse)
Bravo!je souscris complètement !Ces PDG ,directo ss directo qui doublent leurs salaires par des avantages en nature:1 voiture pr eux et 1 pr Mme et 1 pr les gosses +bons carburant + tel +…..? alors que d’autres n’ont rien! Ou est la transparence? Je demande pardon a mes enfants,aux jeunes de ne pas avoir pu réagir + tôt vu ts les pbs qu’on leur lègue.appel a toutes les bonnes volontés de rachat.
Je suis tres tres inquiet de la tournure que la Revolution des Jasmins est en train de prendre:
1- On a limoge ZINE AL HARIBIN BOUL ALIH.
2- On a annihile le RCD
3- On a rallie la Police a notre cause, l’armee etait deja de notre part.
Maintenant on veut tout et tout a la fois, je m’explique:
On veut demettre le Gouvernement Provisoire et son President
On veut faire table rase de tous le Fonctionnaires Ministeriels parce qu’ils etaient en collusion avec l’ancien regime.
Vous vous rendez compte du resultat ?
Il n’y aura plus un seul organe
pour diriger le Pays et veiller a sa surete et sa securite, a entreprendre et mettre en place les lois qui vont gouverner les prochaines elections, a engager les pays amis, a payer les fonctionnaires, a ravitailler les hopitaux, les prisons, les nurseries,
les ecoles, les facultes, en bref ce sera le plus grand vacuum qu’un pays aura connu dans l’histoire.
Et devine un peu qui veut cette situation? Ceux qui ont les yeux braques sur le palais de Carthage, les arivistes arrives, les intihazya qui ont deja commence a jeter les fondations pour leur accession au pouvoir en declarant etre a l’origine de la revolution.
Encore un peu ils vont declarer etre des martyrs tombes sous les balles mais resuscites par un miracle divin.
Tunisiennes et Tunisiens faites attention – Faites attention! ne gachez pas votre Revolution et soyez moderes comme vous l’avez toujours ete dans vos revendications; Une chose a la fois, comme Bourguiba disait aux Arabes en 1967: prends et revendique
Khouth wa talib.
Gens de bonne fois ou etes vous passes: Ou sont les Ahamed Mestiri, Habib Boulares, Smail Boulahia, la patrie a besoin de vous, sortez de l’ombre pour jeter un peu de lumiere sur le futur de notre chere patrie
“révolution du jasmin”… Ce terme pue la main des USA…
Que 2 délégués (1 femme + 1 homme) par Comités de Quartiers soient rassemblés à Tunis ou mieux Sidi Bouzid… et que ce rassemblement se proclame Assemblée du Peuple Tunisien…
.. et vous verrez les suppôts du régime fuir comme BenAli ou retourner leurs vestes !
Patriotes, allez au bout de votre délivrance.
Là est tout le cœur du problème ainsi que celui de la solution qui devrait faire sortir notre pays de plusieurs décennies de corruption. La revendication du peuple de changer de gouvernement est tout à fait légitime mais il ne faut pas oublier qu’actuellement le pays tourne en économie ralenti.
Il faut maintenir la pression sur ce gouvernement mais par des voies autres que celle de la rue. Les journalistes doivent reprendre le relais et continuer à exercer la pression que fait peser actuellement la rue sur le gouvernement. Que se soit des journalistes des médias traditionnels tel que la télévision ou journaux mais eux aussi tous les Tunisien qui se sont senti une âme de journaliste au travers des différents blogs ou Facebook.
La justice doit maintenant prendre la relève et engagé des poursuites non pas que sur la famille de Ben Ali mais sur toute l’administration qui à été gangréné par la corruption. Il faut mettre en place un pouvoir de balance entre le gouvernement et le peuple et la justice peut tenir se rôle. Ce sera une tâche rude et extrêmement longue mais c’est le seul moyen de pouvoir rebondir sur une administration saine. Je pense qu’il serait judicieux pour le gouvernement actuel de nommé un ministre de la “corruption” qui pourrai mettre en place une sorte de plan Marshal de nettoyage de l’administration.
On devra toujours rester vigilant, mais on doit surtout maintenant envisager l’avenir et reconstruire notre pays dans des bases saines !
Oui Mr Haddad, J’adhère à tous vos voeux que je comprends comme un appel à la dignité
Quand à moi, on ne peut pas se contenter d’un premier ministre comme celui là…
La rue est à sa place . c’est elle qui a fait fuir Ben Ali. La rue ne cherche pas à se substituer à la justice. Elle demande justice, et rien d’autre. Et la justice de ce pays est à reconstruire entièrement.
Je pense qu’en changeant de premier ministre, la négociation de cette transition vers une gouvernance éthique sera moins problématique. Et à ce que je sache, les femmes et les hommes de bonne volonté, capables de diriger un gouvernement de transition, ne manquent pas en Tunisie !
Pour rappel, le système économique tunisien est vérolé par Ben Ali et sa cour, et donc, forcément les corrections – par la justice – coûteront cher au pays.
J’appelle de tous mes voeux à un rétablissement réel de justice pour tous les laissés pour compte par le système de Ben Ali.
Remarques sur l’exigence de l’indépendance et sur la omposition
des deux Commissions relatives aux réformes politiques et à la corruption annoncée par M.GHANNOUCHI le 17 janvier 2001.
Le 17 janvier 2011, le premier ministre tunisien Ghannouchi avait annoncé la nouvelle composition gouvernementale comprenant entre autres la désignation de :
– Yadh ACHOUR comme étant Président de la Commission relative aux réformes politiques
– Abdelfattah AMOR comme Président de la Commission relative à la Corruption et les excès.
Il convient d’emblée de refuser la désignation de ces deux Présidents de ces deux Présidents Y.ACHOUR et Abdelafattah Amor pour les raisons suivantes :
1- La désignation de ces deux Présidents Y.Achour et Abdelfattah AMOR a été proclamée par un Gouvernement qui n’est pas du tout un Gouvernement d’Union Nationale.
En effet, la désignation de ces deux Présidents Y.ACHOUR et Abdellfattah AMOR a été annoncée par GHANNOUCHI le 17 janvier 2001 comme faisant partie du nouveau Gouvernement pour diriger les deux Commissions sur les réformes politiques et sur la Corruption et les excès.
Or le Gouvernement actuel de Mr.GHANNOUCHI n’est pas du tout un Gouvernement d’Union Nationale…Il est composé en majorité de Ministres issus du régime de BEN ALI et ne comporte que très peu de Ministres qui sont issus des partis de l’opposition ne détenant pas des Ministères clefs et qui ont récemment démissionné en majorité. C’est la raison pour laquelle le Peuple Tunisien demande chaque jour la démission en bloc de ce nouveau Gouvernement proclamé le 17 janvier par Mr.GHANNOUCHI qui voit en lui tout simplemnt la continuité du régime de BEN ALI et de sa politique trompeuse. Le peuple tunisien n’a plus confiance dans ce nouveau Gouvernement, y compris les deux Présidents des deux Commissions sur les réformes et la Corruption qui font partie de ce Gouvernement.
Si ce Gouvernement provisoire démissionne, cela entraine également la démission de facto des deux Présidents des deux Commissions.
Par conséquent, la désignation des deux Présidents des deux Commissions sur les réformes et la corruption est illégitime car elle provient d’un Gouvernement provisoire dont l’autorité est aussi illégitime et contesté. C’est ce qui explique qu’il convient de refuser catégoriquement que Yadh ACHOUR et Abdelfattaf AMOR puissent présider respectivement la Commission des réformes et la Commission sur la corruption et les excès.
2-La désignation de Yadh ACHOUR et Abdelfattah AMOR ne reflète pas le caractère de l’indépendance des deux Commissions puiqu’elle a été annoncée par un Gouvernement qui n’est pas d’Union Nationale essentiellement composé de Ministres issus du régime de BEN ALI.
Le choix du Premier Ministre GHANNOUCHI de Y.ACHOUR et de Abdelfattah AMOR ne reflète aucun caractère d’indépendance des deux Commissions puisque ces deux Présidents vont diriger l’orientation et le travail des Commissions comme bon leur semble et non comme le désire le Peuple Tunisien. En effet, Mr.GHANNOUCHI avait déclaré à la télévision nationale tunisenne le 21 janvier 2011 vers 21h30 que le choix de ces deux Présidentsa a été retenu en raison de leurs compétences et que ces deux Présidents sont complétement indépendants de son autorité pour diriger les deux Commissions comme bon leur semble. Et c’est essentiellement là le danger non pas de l’indépendance des deux Comissions mais plutôt de leur dépendance totale à ce Gouvernement contesté qui leur a accordé une entière confiance.
En effet, Yadh ACHOUR et Abdelfattah AMOR ont reçu aussi la confiance de Fouad MBAZZAA Président par intérim et président de l’Assemblée nationale dont les élus comme les élus de la Chambre des Conseillers présidée par A.KALLEL sont tous des élus désignés de l’époque de BEN ALI. Comment peut-on avoir confiance à ces deux Présidents désignés par un Gouvernement contesté pour diriger l’avenir de la Tunisie quand le Peuple Tunisien lui-même ne souhaite plus être dirigé par ce Gouvernement provisoire et ces élus qui ne lui inspirent pas du tout confiance ? Il va de soi que la désignation de Y.ACHOUR et Abdellfattah AMOR n’inspire plus confiance pour le peuple tunisien.
L’argument consistant à dire par GHANNOUCHI que son choix de ces deux Présdients en raison de leur compétence est franchement inacceptable car parmi le peuple tunisien il y’a beaucoup d’autres personnalités compétentes qui pourraient mieux représenter l’intérêt et les revendications du peuple tunisien que Y.ACHOUR et Abdelfattah AMOR qui ont été longtemps considérés par BEN ALI et son régime comme des idéologues partisans. D’ailleurs, Y.ACHOUR et Abdelfattah AMOR sont des anciens Professeurs de Droit Punblic en Tunisie aujourd’ui à la retraite. Le frère de Yadh ACHOUR, le nommé Rifaa ACHOUR est également Professeur de Droit Public et il a été membre du Gouvernement de BEN ALI de 2000 à 2002 en tant que SECRETAIRE D’ETAT et dirige actuellement l’Académie internationale de Droit Constituionnel sise en Tunisie et qui regroupait l’élite idéologue du régime du Président BEN ALI durant son règne jusqu’ç ce jour… D’ailleurs, l’Académie internationale de Droit Constitutionnel a été fondée par Abdelfattah AMOR qui désire présider aujourd’ui la Commission sur la Corruption!
Par ailleurs, il faut rappeler le rôle très négatif qui a été joué par certains Professeurs de Droit Public qui ont été lontemps Ministres sous le régime de BEN ALI tels que Sadok CHAABANE,CHARFI,BEN DHIA,LAZHAR BOUAUNI,ZOUHAIER MDHAFFER,etc…
En plus ces quelques enseigants de Droit Public en Tunisie ont rendu d’importants services au régime de BEN ALI pour lui tailler sur mesure en 2002 une Constitution tunisienne lui permettant de rester au pouvoir sans limite de Mandat tout en bénéfiçiant en cas d’empêchement de sa fonction d’immunité ainsi qu’à sa famille lui permettant de fuir en toute légalité. Et c’est ce qui est arrivé aujour’dui malheureusement.
Egalement ces quelques professeurs de Droit Public ont élaboré l’ensemble de l’arsenal législatif d’exclusion et de repression concernant le Code électoral, le Code de la Presse, les lois sur les partis politiques, les lois sur la lutte contre le terrorisme,etc.. Ce qui est paradoxal aujourd’ui c’est que ces quelques professeurs de Droit Public qui ont préparé l’arsenal juridque sous le régime de BEN ALI retournent aujourd’hui leur veste et se présentent encore aujourd’hui comme désirant participer à la modification de l’arsenal juridque de BEN ALI mais toujours en ayant la confiance de GHANNOUCHI et de Fouad MBAZZA.
C’est pour cela qu’il convient tout simplement d’écarter ces quelques Professeurs de Droit Public qui n’inspirent pas confiance même si aujourd’ui Y.ACHOUR et Abdelfattah AMOR nient leur participation dans ces réalités amères…
Aujourd’hui, il y’a parmi le Peuple Tunisien beacoup de personnalités compétentes autres que ces quelques professeurs de droit Public ou Privé, personnalités qui seraient mieux placées pour servir les intérêts du Peuple Tunisien conformément à sa récente REVOLUTION…que les deux Présidents Yadh ACHOUR et Abdelfattah AMOR…
3- La Présidence des deux Commissions de réforme et de corrutption doit être dirigée et présidée chacune par un collège de Présidents élargie représentatif de l’ensemble du Peuple Tunisien.
En effet, confier la présidence de la Commission de la réforme à la présidence unique par M Yadh ACHOUR, cette désignation unique est lourde de conséquence car l’avenir de l’organisation adminstrative et politique ne doit pas être confié à la légère au bon vouloir d’un seul Président à savoir Yadh ACHOUR qui a toutes les compétences pour diriger les grands axes qui déterminent l’orientaion à donner aux modifications futures de l’arsenal juridque ainsi qu’à la Constituion nouvelle non pas conformément à la volonté de la REVOLUTION DU PEUPLE TUNISIEN mais plutôt conformément à la volonté du Gouvernement provisoire de GHANNOUCHI qui semble être très pressé de jeter les grandes lignes des modfications qui lui permettront de se maintenir au pouvoir par des élections prochaines…
La même remarque s’impose pour Abdelfattah AMOR qui a la charge seul de présider la Commission sur la corruption et les excès et lui donner toutes les orientations possibles. Confier cette mission à la présidence unique A.AMOR est lorde de conséquence car il existe le risque de son manque d’impartialité pour réveler l’ensemble des acteurs de la corruption du régime de Ben Ali ainsi que ses excès notamment concernant les tortures des tunisiens, leurs emprissonnements, leurs meurtres, non seulement concernant les récents évènements issus de la REVOLUTIOn mais aussi concernant l’ensemble des évènements qui ont été commis sous le régime depuis 1987 jusqu’à ce jour sur le Peuple tunisien… Ce n’est du tout sûr!
C’est pour toutes ces raisons qu’il est indispensable de confier la Présidence des deux Commissionsn non pas à des Présidents uniques, mais obligatoirement à des Collèges de Président c’est-à-dire un Collège de Présidents pour présider la Commission des réformes et un Collège de Présidents pour diriger la Commission sur la corruption et les excès. Chaque Commission serait présidée par plusieurs Présidents issus de l’ensemble des gouvernorats de tunisie ainsi que de l’ensemble des partis politiques et syndicats.
il en est de mêle pour la composition de ses Membres et ceci pour répondre au mieux aux revendications du Peuple tunsien.
Fait par G.H
le 23 janvier 2011
quelles données désastreuses? ça rend le combat contre cette vipère RCD plus affreux
noud n’allons pas làcher
J’attendais ce cri depuis les premiers jours de la révolution, étant dans le secteur privé mais travaillant souvent avec l’administration (ou contre elle, je ne peux que confirmer cet état des choses. Cependant, je pense que la fin du système est beaucoup plus simple, vous allez voir qu’une fois les finances du RCD arrêtées, ils seront très facilement écartés et souvent de leur propre gré !
Tenez bon, résistez, continuez, soyez vigilants!
Moi, européenne, je n’ai jamais voulu aller en vacances en Tunisie sous la dictature!
Il y a parfois des choix à faire!
D’une part, vous pensez devoir quand même aider des gens qui travaillent pour gagner leur vie sous une effroyable dictature et d’autre part, vous savez que les infrastructures hotelières sont aux mains des sbires dictatoriaux (et atrocement nouveaux riches). Enfin, vous savez également que certains Européens (les personnalités connues)dépourvus de morale et de sens de l’équité profitent des dictateurs dont il font leurs amis afin de bénéficier d’avantages (en tout genre, que cela soit prostitutionnel, ou autre, en raison de la pauvreté locale, qu’ils exploitent rien que pour satisfaire leurs… besoins, ce qui ressort du mépris le plus vomitif,le plus total pour tout être humain).
Votre révolution est donc aussi la nôtre! Vous ne pouvez imaginer combien les peuples européens ou occidentaux qui ploient sous les multiples crises, en reculant chaque fois sous le joug financier assorti de la corruption mentale de “leurs représentants” pourtant élus pour représenter l’intérêt général du peuple qu’ils trahissent constamment, sans aucun sens de la Res Publica, vous sont reconnaissants!
Une chose importante : ne vous laissez pas envahir par la religion. Car toutes ces personnalités corrompues en seraient très heureuses!Ils pourraient dire “voyez, d’une tyrannie à l’autre”!Et finalement, ben ali et ils gagneraient!
Ne vous volez pas votre révolution, ne nous volez pas votre-notre révolution!
Le message que votre peuple donne au monde nous sauve nous aussi!
Ils ont peur! Grâce à vous!
Bien sûr, ils vont rajouter une couche de “distraction” “divertissement” pour apaiser le peuple européen.
Ils ont peur!
Vous êtes aussi nos sauveurs!
Restez laïcs et républicains.. et de surcroît démocrates et libres!
Un rêve sous le soleil tunisien!
Ce serait la première fois au monde!
Alors j’irai bien sûr en vacances en Tunisie! Faire (un peu à ma modeste échelle) tourner l’économie!Payer avec plaisir, pour la première fois de ma vie! (Au lieu de payer avec dégoût toute l’année en Europe)
Il y a une chanson de 2010, d’un groupe français “Eiffel” dont les paroles sont étrangement prémonitoires (vous l’avez accompli, nous en rêvons):
Pop-Rock Eiffel A Tout Moment La Rue
A chacun de nos souffles
Au moindre murmure des bas fonds
C’est dans l’air comme un chant qui s’étrangle
Que d’un pavé de fortune
Contre le tintamarre du pognon
A tout moment la rue peut aussi dire non (x2)
C’est un pincement de lèvres
Et la peur qui perle d’un front
La faune et la flore à cran en haillons
Et l’éclat de nos palpitants
Dans l’ombre du marteau pilon
A tout moment la rue peut aussi dire non (x2)
Non comme un oui
Aux arbres chevelus
A tout ce qui nous lie
Quand la nuit remue
Aux astres et aux Déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple rêve
A tout moment la rue peut aussi dire…
Et si quelques points noirs
En cols blancs poivrent nos cieux
D’ondes occultes en tubes longs et creux
A bien compter le monde
Est x fois plus nombreux
Que ces trois cent familles qui sur la rue ont pignon
A tout moment elle peut aussi dire non
Comme un oui
Aux arbres chevelus
A tout ce qui nous lie
Quand la nuit remue
Aux astres et aux Déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple rêve il aime
Disposer de lui même (x2)
Non comme un oui
Aux arbres chevelus
A toutes ces nuits qui nous lient
Et même si elles ont trop bu
C’est aux astres et aux Déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple crève
A tout moment la rue peut aussi dire…
A chacun de nos souffles
Au moindre murmure des bas fonds
C’est dans l’air comme un chant qui s’étrangle
Que d’un pavé de fortune
Contre le tintamarre du pognon
A tout moment la rue peut aussi dire non (ad lib)
Simple pourtant!
Quelle est la principale pensée d’un corrompu? Le fric, partout, tout le temps et n’importe comment!
Coupez le tuyau du fric!
Il s’asphyxie, il disparaît, il s’en va..
Je suis d’accord avec démocrate.
En plus cela permettra de filtrer au sein du RCD qui changera de nom d’ici peu la raccaille qui l’ont infiltré depuis l’arrivé des Ben bliss au pouvoir.
Il me semble que nous devrions ne plus parler de Benali car cela cache l’impotence de ce gouvernement qui ne maitrise rien même pas les rudiments de la communication.Ce gouvernement de pacotille qui n’hésite pas à mettre en péril notre pays par son incroyable incompétence.
Mr Gahnnouchi l’a assez dit, il ne savait rien, n’était au courant de rien, avait peur comme nous…en supposant que cela soit vraisemblable, que fait il encore à la tête du gouvernement?Il n’a aucune expérience ni expertise à y apporter.Tout au plus des conseils sur le domaine économique!
Laissez le fauteuil messieurs, nous pardonnerons les erreurs que feront des gens propres et hors nomenklatura mais pas à vous!Rompez!