L’INS et son directeur Habib Fourati s’offusquent du fait que leurs chiffres soient contestés, non pas par les organisations internationales, qui étaient obligées de s’y référer pour l’élaboration de leurs rapports sur la Tunisie (le FMI avait émis des réserves éloquentes concernant le mythique taux de chômage à 14% sans parler du faramineux taux de croissance supérieur à 5%…)
Cette fois-ci, ce sont bien des Tunisiens qui ne se laissent pas berner, à l’exemple de Mohamed Ennaceur, Ministre des Affaires Sociales, qui ramène le taux de pauvreté suprême des Tunisiens à 24,7%, soit un quart de nos concitoyens qui peinent à se nourrir, sans parler des autres besoins vitaux tels l’accès à la santé (le gouvernorat de Kasserine ne dispose que d’un hôpital faiblement équipé, obligeant les habitants à se rendre à Sfax ou Tunis, sans parler des médicaments inaccessibles).
Les chiffres de l’INS ont servi ZABA par le passé pour faire croire au miracle tunisien. Pour mémoire, lors de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté en octobre 2009, la Tunisie de ZABA annonçait officiellement un taux de 3,8% ! (1)
Le devoir de L’INS et ses dirigeants aujourd’hui est d’apporter leur pierre à l’édifice afin d’aider les politiciens à élaborer des stratégies de réponses appropriées. Ils doivent se rappeler que c’est le peuple tunisien qui paie leur salaire, non pas les dirigeants passés ou présents. On n’en est pas à se parer de feuille de vigne.
La réaction déplacée et non professionnelle des dirigeants de l’INS appelle une seule décision: les remplacer par des gens compétents sans passé de collabo. Et le terme n’est pas assez fort.
Alyssa
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Tunisie/Pauvreté : L’INS avance ses propres chiffres
La question de la mesure de pauvreté est l’une des principales préoccupations de l’institut national des statistiques à laquelle a été consacrée, mardi, une conférence de presse pour présenter les méthodologies adoptées pour calculer les indicateurs de pauvreté et de chômage.
Habib Fourati, directeur central à l’institut national de la statistique, a contesté les derniers chiffres sur la pauvreté et le chômage, annoncés par le ministère des Affaires sociales devant l’Instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, lesquelles statistiques affirment que 24,7 % de la population vivent sous le seuil de la pauvreté.
Pour déterminer le taux de pauvreté en Tunisie, le ministère des Affaires sociale a adopté la méthodologie de la Banque mondiale. Celle-ci considère deux lignes distinctes d’appréciation de la pauvreté: la ligne de «pauvreté extrême» et la ligne de «pauvreté supérieure».
La ligne de pauvreté extrême tient compte de l’évaluation du coût des calories dont une personne a besoin chaque jour pour vivre, tandis que la pauvreté supérieure considère le niveau de dépenses en produits non alimentaires. La récente enquête vient de démontrer que 11,5% de la population, soit environ 1,2 millions de Tunisiens, vivent sous le seuil de pauvreté supérieure.
Mais le directeur central à l’institut national de la statistique s’est vigoureusement élevé contre cette méthodologie, dont il a affirmé, qu’elle ne prend en compte que certaines catégories sociales de la population tunisienne. Ces spécialistes estiment que le système adopté ne correspond pas «aux standards scientifiques».
La démarche du ministère des Affaires sociales ne tient effectivement pas compte de l’évolution des revenus de ces familles vivant dans la précarité, des revenus qui varient et ne peuvent être appréciés sur un laps de temps défini.
L’estimation se fonde sur le pourcentage de la population vivant avec moins de 2 dollars par jour (1,37 euro ou 2,75 dinars). D’autres pays comme le Maroc (pauvreté supérieure à 13%) et l’Egypte (18%) ont officiellement adopté ce mode de calcul.
En dehors des listes de familles qui perçoivent des allocations de la caisse de Sécurité sociale ou d’allocations inférieures au salaire minimum garanti, le ministère a également tenu compte des familles qui bénéficient de cartes de soins à frais réduits, dont le revenu n’excède pas le salaire minimum.
L’Institut national de la statistique tunisien estime, quant à lui, que les familles profitant d’indemnités, d’allocations vieillesse ou d’autres programmes sociaux ne peuvent pas être considérées comme des familles pauvres, selon le programme en vigueur dans toutes les études scientifiques internationales.
Selon lui, il s’agit de calculer un seuil de pauvreté, en partant d’une population de référence à faible revenu. Il s’agit de la frange de la population située autour du 20e percentile des dépenses des ménages. Le calcul du seuil comporte deux étapes : le calcul de la composante alimentaire et le calcul de la composante non alimentaire du seuil.
La composante alimentaire est calculée sur la base du coût de la calorie de la ration alimentaire et du besoin énergétique minimum de la population de référence. Quant à la composante non alimentaire, à savoir l’habillement, habitation … du seuil, elle est estimée selon les mêmes proportions que celles des dépenses non alimentaires de la population de référence. Le total des deux composantes, alimentaire et non alimentaire, constitue le seuil de pauvreté.
« Nos statistiques sont justes et plus crédibles, et nous sommes vraiment étonnés de savoir que 24,7 % de la population vivent sous le seuil de la pauvreté. Cette information est catégoriquement fausse. Il faut savoir que nous n’avons aucune intention de falsifier les statistiques, nous travaillons selon les normes internationales. Nous travaillons de manière libre et honnête, nous n’avons aucune pression politique même depuis l’ex-régime du président déchu. L’institut national de la statistique est fondé sur le principe de la transparence. »,a-t-il affirmé.
Quant à Mona Zogli, représentante de l’institut national de la statistique, elle a précisé que l’institut est en train d’élaborer de nouvelles mesures de facilitation pour l’accès aux statistiques de l’INS sur tous les plans à savoir la mise en œuvre de systèmes très modernes pour recevoir les derniers publications de l’institut via SMS.
Nadia Ben Tamansourt
AfricanManager
15-06-2011
je pense que les taux de pauvrete vont au de la des 25% de la population … je pense meme qu il peuvent atteindere les 40% et on peut le constater en faisant le tour des quartiers populaires des banlieues des grandes villes et des regions interieures
لاغناء فاحش بدون تفقير فاحش ولا تفقير فاحش بدون غناء فاحش!!
Mes salutations Cher Alyssa et lecteurs de Nawat,
Je vais me permettre de participer au débat en tant que citoyen d’abord et avant tout et aussi en tant que jeune ingénieur exerçant au sein de l’INS.
Monsieur Fourati n’est pas le directeur de l’INS, il exerce la fonction de chef du département des statistiques démographiques depuis assez longtemps. Le poste de directeur général est vacant depuis fin Janvier et l’une des demandes de la pétition signée par bon nombre des cadres de l’institut appelait à résoudre ce problème dans les plus brefs délai, on attend toujours…
Il n’existe pas de taux de pauvreté dans l’absolu… Le taux de pauvreté présenté doit être apparenté à une définition. C’est comme si l’on disait que 20% des tunisiens sont longs sans apporter de précisions ( plus que 1m70, 1m80 ou autre).
On peut reprocher à certains cadres de l’INS de ne pas vouloir faire leurs mea culpa et entreprendre une autocritique objective. Les choses doivent changer et évoluer et les points cités dans la pétition à laquelle j’ai fait allusion ci-dessus vont dans ce sens là.
Nier l’utilisation malencontreuse des statistiques par la dictature de ZABA va à l’encontre du bon sens. Personne ne pourra nier la couardise intellectuelle de ne pas avoir insisté sur la diffusion de la définition du taux de pauvreté retenue. Je n’aurai probablement pas fait mieux mais je pense que j’aurai reconnu avoir failli à mon devoir dans un contexte difficile en induisant en erreur un auditoire peu initié aux subtilités des chiffres.
Changer les lois et la façon avec laquelle on gère l’INS est vital. Les lois en vigueur ne garantissent pas l’Indépendance de l’institut. L’instauration d’un comité scientifique élargi, la collégialité de la prise des décisions et bien d’autres choses sont à revoir en urgence. Le remplacement de certains décideurs pourrait être une solution de cours terme mais l’histoire récente nous a appris qu’il ne faut jamais faire confiance à une personne pour changer les choses, nous œuvrons pour le changement des lois et des pratiques pour éviter que l’histoire ne soit un éternel recommencement… Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre.
Candide est celui qui croit que la révolution est une course de 100 mètres. La notre en tout cas est un marathon qui peine à commencer. On fera de notre mieux pour défendre les valeurs en lesquels on croit. On compte sur vous pour être toujours au aguets, pour nous critiquer et nous harceler, pour faire bouger les choses pour servir la Tunisie.
Bon courage et bonne continuité!
Bonjour Mr Ouni, j’ai vraiment besoin de statistiques concernant le taux de pauvreté en Tunisie et surtout chez les femmes, je travaille sur ce sujet, mais je trouve pas des chiffres authentiques, veuillez m’aider la dessus, je vous en prie.
Cordialement
Chaima
Atef OUNI says
Erratum : en induisant “EN ERREUR” un auditoire peu initié aux subtilités des chiffres.
On est sûr que les statistiques avancées avant le 14 janvier et sur tous les plans n’étaient pas transparents, et étaient faites sur mesure et pour des causes diffèrentes, politiques, économiques et sociales.L’article de Alyssa est bien mais je pense qu’il ne faut pas dramatiser tant!, et je m’en garde peut être que Nawaat a raison.Je saisis l’occasion pour remercier “je pense”le jeune Atef pour son commentaire plein d’espoir et de bon sens.
Votre “je pense” m’intrigue, vous aviez éveillé ma curiosité et poussé à vous demander de m’en expliquer le sens!
En tout cas voici mon adresse FB, si nawat le permet pour tous ceux qui voudraient débattre un peu plus du sujet ou avoir des éclaircissements sur certains points, vous, et toux ceux qui le désirent, êtes le bienvenu:
https://www.facebook.com/atef.ouni
Prêcher la bonne parole et jouer aux pédagogues est un devoir qu’on a négligemment sous-estimé à l’INS. Je vous offre la possibilité de nous comprendre un peu mieux.
@atef: L’INS et ses dirigeants sont coupables à plus d’un titre, et son tort le plus exaspérant continue d’être illustré dans votre propre article, celui de croire que nous ne comprenons rien aux chiffres, privilège de quelques initiés, C’est bien de faire votre mea culpa à titre personnel, mais il y a urgence ailleurs.
Ce n’est pas à vous de décider qui comprend ou pas, votre mission est de fournir une base de travail la plus honnête et la plus transparente possible. C’est aux politiciens de faire dire aux chiffres ce qu’ils veulent et en assumer la pleine responsabilité. En déviant de votre mission, vous devenez des collaborateurs, un instrument de plus pour flouer et le peuple tunisien et les institutions internationales. Concernant votre affirmation d’utiliser les standards internationaux pour extraire vos chiffres, le dernier rapport du FMI avait émis des réserves sur votre méthodologie.
Comment autrement expliquer, entre autres, que l’entrée en vigueur des accords de libre échange avec l’UE n’aurait eu aucun impact aggravant sur la pauvreté, bien que le pays était livré aux produits importés aussi bien agricoles que manufacturés, entraînant des baisses de revenus surtout en agriculture, un plus grand chômage? Mais, ô miracle! ZABA pouvait encore réduire la pauvreté !!!??? Pour sortir ses chiffres miraculeux, l’INS s’est inspiré des simulations fournies par certaines études financées par le WTO et non pas à partir de données vérifiables sur le terrain.
Le sujet du débat est important et vous invite à nous fournir vos explications sur Nawaat qui est toujours le seul média libre.
Alyssa
@Alyssa : Il y a un problème de communication sur les statistiques, je ne dis pas qu’on est les seuls à les comprendre et ne décide pas non plus de qui peut les comprendre ou pas. Nous devons expliquer beaucoup plus les chiffres diffusés, les méthodes d’estimations et les définitions retenus. Le tort est probablement partagé mais nous en somme en grande partie responsables si l’on ne diffuse pas les métadonnées indispensables pour comprendre les statistiques. Je ne dis pas qu’on manque d’intelligence pour les comprendre, tout ce que je dis c’est qu’on manque d’éléments pour savoir de quoi il s’agit exactement.
Notre devoir est “de fournir une base de travail la plus honnête et la plus transparente possible” et c’est l’essentiel. Vous aviez vu juste et c’est notre désir aussi: Nous avons publié un article dans “La Presse” intitulé “Rendons les statistiques publiques au peuple”(1) à un moment ou notre pétition avait du mal à se frayer un chemin au ministère du Plan. On avait du en reparler encore sur le même media de l’INS, “Le bateau ivre” (2)
Je crois qu’on est d’accord sur le fond, on demande une transparence des chiffres, un respect des calendriers de diffusions, un conseil scientifique pour valider et réfléchir sur les travaux et une indépendance effective vis à vis du gouvernement.
Je ne défends pas l’INS par mes dires. Je discute du sujet le plus objectivement possible et essai d’attirer l’attention sur les vrais problèmes.
_________________________________
(1) : http://www.lapresse.tn/22022011/23120/les-comptes-sont-loin-d-etre-bons.html
(2) : http://www.lapresse.tn/19042011/27315/le-bateau-ivre.html
Je voulais simplement dire que j’ai senti votre discours jeune, plein d’espoir et d’enthousiasme.Bonne continuation!
Fausser des statistiques aussi sensible volontairement est un acte criminel au meme titre que la corruption et le vol.Les consequences de cet acte c est que des millions de tunisiens n ont pas pu avoir une vie digne et un minimum de soins,certains en sont morts.Discuter aujourdhui des methodes statistiques c est essayer de tromper l opinion publique.La justice doit s en meler et Fourati doit rejoindre les sbires de Ben ali en prison
says
@Alyssa : Il y a un problème de communication sur les statistiques, je ne dis pas qu’on est les seuls à les comprendre et ne décide pas non plus de qui peut les comprendre ou pas. Nous devons expliquer beaucoup plus les chiffres diffusés, les méthodes d’estimations et les définitions retenus. Le tort est probablement partagé mais nous en somme en grande partie responsables si l’on ne diffuse pas les métadonnées indispensables pour comprendre les statistiques. Je ne dis pas qu’on manque d’intelligence pour les comprendre, tout ce que je dis c’est qu’on manque d’éléments pour savoir de quoi il s’agit exactement.
Notre devoir est “de fournir une base de travail la plus honnête et la plus transparente possible” et c’est l’essentiel. Vous aviez vu juste et c’est notre désir aussi: Nous avons publié un article dans “La Presse” intitulé “Rendons les statistiques publiques au peuple”(1) à un moment ou notre pétition avait du mal à se frayer un chemin au ministère du Plan. On avait du en reparler encore sur le même media de l’INS, “Le bateau ivre” (2)
Je crois qu’on est d’accord sur le fond, on demande une transparence des chiffres, un respect des calendriers de diffusions, un conseil scientifique pour valider et réfléchir sur les travaux et une indépendance effective vis à vis du gouvernement.
Je ne défends pas l’INS par mes dires. Je discute du sujet le plus objectivement possible et essai d’attirer l’attention sur les vrais problèmes.
_________________________________
(1) : http://www.lapresse.tn/22022011/23120/les-comptes-sont-loin-d-etre-bons.html
(2) : http://www.lapresse.tn/19042011/27315/le-bateau-ivre.html
@Alyssa : Il y a un problème de communication sur les statistiques, je ne dis pas qu’on est les seuls à les comprendre et ne décide pas non plus de qui peut les comprendre ou pas. Nous devons expliquer beaucoup plus les chiffr…es diffusés, les méthodes d’estimations et les définitions retenus. Le tort est probablement partagé mais nous en somme en grande partie responsables si l’on ne diffuse pas les métadonnées indispensables pour comprendre les statistiques. Je ne dis pas qu’on manque d’intelligence pour les comprendre, tout ce que je dis c’est qu’on manque d’éléments pour savoir de quoi il s’agit exactement.
Notre devoir est “de fournir une base de travail la plus honnête et la plus transparente possible” et c’est l’essentiel. Vous aviez vu juste et c’est notre désir aussi: Nous avons publié un article dans “La Presse” intitulé “Rendons les statistiques publiques au peuple”(1) à un moment ou notre pétition avait du mal à se frayer un chemin au ministère du Plan. On avait du en reparler encore sur le même media de l’INS, “Le bateau ivre” (2)
Je crois qu’on est d’accord sur le fond, on demande une transparence des chiffres, un respect des calendriers de diffusions, un conseil scientifique pour valider et réfléchir sur les travaux et une indépendance effective vis à vis du gouvernement.
Je ne défends pas l’INS par mes dires. Je discute du sujet le plus objectivement possible et essai d’attirer l’attention sur les vrais problèmes.
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(1) : http://www.lapresse.tn/22022011/23120/les-comptes-sont-loin-d-etre-bons.html
(2) : http://www.lapresse.tn/19042011/27315/le-bateau-ivre.html
Je découvre qu’on peut en discuter directement sur FB, je recopie mon message donc ici :)
continuer a parler de pauvreté et en ce moment sur plusieurs blog et sur facebook il dise que le palais de sidi bou said a été acheté par un saoudien pour sa belle femme tunisienne ;qui a donné son accord ?l’argent ont été versé a qui ? Le seuil de pauvreté vont profité ?OU va nous conduire cet politique sourde et muet ? PERSONNE ne dit est ce vrai ou pas ,nawwat ,s’il vous plait dite nous la vérité si vous êtes au courant .
Max talks to Saifedean Ammous about the economics behind the Arab Spring and how the IMF and World Bank loans will just create new Mubaraks and Ben Alis.
http://www.informationclearinghouse.info/article28350.htm
ne pas oublier les statistiques relatives à l’inflation en Tunisie , le panier utilisé pour le detérmination et le calcul de son taux est loin de la réalité.J’ai confiance au personnel de L’INS pour redresser la situation et nous fournir les chiffres adéquates.
La falcification est devenue monnaie courante au règne de l’ancien régime.Le but de l’ancienne équipe dirigeante n’etait pas de gerer le pays en partant de ses potentialités et de partager ce qui est produit équitablement.Mais de s’inventer des stratagemes pour induire en erreur les instances internationales pour avoir des crédits afin qu’ils soient dilapidés par ses proches et sa clique.Dans ce contexte tout est permis et ainsi les structures de l’état sont inféodé à cette stratégie diabolique.La fonction attribuée à l’INS s’inscrit dans cette ligne.
parce que a machine roule le théâtre hl faut manger puis tourner la machine et comment va la ma chine qui va au bled hhhhaaa salle bled…tu va me manquer jou jou la tunisie pleins des puces..homme puces..hahahahah la Tunisie pleins es harcèlement….tous le monde est devenue fous merde..
yes give my kiss
salle merde
q.estce que tu raconte..wonderful exlpaaniotn…..c est ca anglais ..même en arabe vus ne savait pas parler…mer….
Je suis soulagée! Enfin un problème de fond qui vient à la surface!
Le seul moment ou les pauvres paraissent moins pauvres c’est le mois de Ramadan et encore! C’est une pauvreté caché par les pouvoirs publics!
Un simple constat.Ou va l’argent du gouvernement? Je vois des véhicules de polices de marque Mercedes et BMW, des promotions publicitaires mondiales pour redorer le blason du gouvernement qui à mon modeste sens doivent tout même pas couter le prix d’un rouleau de papier toilette!
L’argent est très mal géré par le gouvernement de transition.
A la place de construire des hopitaux dans les milieux ruraux, d’investir dans la Santé publique, d’eassayer du moins de minimser l’écart gigantesque entre les couches sociales défavorisé et celles des priviligiés.
Quand un ministre du Tourisme fait le tour du monde (en jet privée?) pour dire que la Tunisie est le pays du jasmin (alors qu’il suffirait d’aller sur Wikipedia pour constater que c’est le cas)
Chère Alyssa vous me donnez un air d’oxygène avec un touche d’espoir, car depuis le révolution on n’entend que des débats pseudo laics et religieux qui n’avancent en rien dans le concret alors que le problème de la Tunisie saute aux yeux!
Un pays est considéré avancé selon la théorie du nombre de tuberculeux que lepays a connu en une année.
Or la Tunisie en compte un paquet!
Voila enfin un vrai sujet démocratique
NOUS LES PAUVRES NOUS SOMME HABITUES ..MAIS SE SONT LES NOBLES QUI CACHENT LA PAUVRETTE C EST TRISTE DE PARLER DE LA PAUVRETTE..