Abdelaziz Ben Dhia 5

الترويكا ونداء تونس وراء عودة رموز النظام السابق بقوة للساحة السياسية؟

يسجّل رموز النظام السابق، أي نظام بن علي، الذي انهار بعد ثورة 14 جانفي 2011 عودتهم للساحة السياسية ببطء وثبات. بخطوات مدروسة وبحنكة سياسية عالية، يحتل وزراء بن علي وأعضاء حزب التجمع الدستوري الديمقراطي يوما بعد يوم المنابر الإعلامية والملتقيات السياسية متّخذين من مقولة ” ضرورة تطبيق العدالة الانتقالية” مطيّة لتبرير عودتهم. في حين كان من المنطقي أن تمنع العدالة الإنتقالية لو تمّ تطبيقها التي طال انتظارها عودة ظهور أغلبهم عدا عن محاسبتهم.

Nous, Tunisiens, condamnons

Par Sami Ben Younes – Nous, Tunisiens, condamnons : Zine El Abidine Ben Ali, à la peine capitale pour homicide volontaire, haute trahison, abus de pouvoir, expropriation de biens publics et prives, torture, détentions de drogues et d’arme, vols et complicités de vols, corruption, menaces, abandon de l’état, crimes financiers.

Tunisie : Comment Zine El Abidine Ben Ali a été débarqué

Vendredi 14 janvier. Dans la matinée, c’est un Zine El Abidine Ben Ali aux abois qui se replie sur son palais de Hammamet. Il y convoque certains membres de son gouvernement et quelques conseillers. Une équipe de la télévision tunisienne est également présente sur les lieux.[…]

Tunisie : Le choix de Ben Ali

Près de quatre ans avant la prochaine “échéance électorale” en Tunisie, les modalités pour faire adopter une nouvelle et énième révision de la Constitution divisent les conseillers de la présidence. Si tous s’accordent déjà sur la suppression de la limite d’âge pour se présenter au poste suprême de l’État, qui est aujourd’hui fixée à 75 ans, et ne permet donc pas à l’actuel chef de l’État, Zine el Abidine Ben Ali, de briguer un nouveau mandat en 2014 (date à laquelle il aura 78 ans), un véritable casse-tête les oppose au sujet de la durée du mandat présidentiel. En effet, le ministre conseiller porte-parole de la présidence, Abdelaziz Ben Dhia, est favorable au maintien du quinquennat, tandis que le conseiller politique, Abdelwaheb Abdallah, souhaiterait l’institution d’un septennat, afin d’assurer «plus de stabilité et éviter les révisions constitutionnelles à chaque scrutin présidentiel». […]