Le fait de nourrir l’acte verbal violent avec la succession de paroles insultantes ou d’injures, peut mener vers un cercle vicieux qui aboutit à une violence physique. En effet, l’agression physique est en général l’aboutissement d’un cycle de discours de haine et d’intimidations, l’exemple de la radio des “Mille Collines” dans le génocide Rwandais ou de la presse dans la guerre civile Ivoirienne n’est pas loin. Notre pays en a déjà fait les frais au cours de sa transition démocratique. C’est cette même mécanique qui a conduit à l’agression de Youssef Essedik, de Hamadi Redissi ou de Abdelfettah Mourou. Ici, le parallèle est fait avec le discours de la haine des salafistes qui a été suivi de violence physique, notamment vis-à-vis des artistes lors des évènements d’El Abdellia.
Nizar Bahloul
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Nizar Bahloul devant le tribunal
Le procès de Nizar Bahloul en première instance devant le tribunal de l’ariana ( affaire Nº 1180/6144/2012 ) a débuté comme prévu le 23/04/2013 après l’acceptation de son opposition au verdict prononcé en date du 8/01/2013 le condamnant par défaut à quatre mois de prison ferme.