Dans le système éducatif tunisien, chacun –et surtout le professeur- est victime d’une formation qui le lance en eaux troubles avec une connaissance encyclopédique mais sûrement pas pédagogique. Ceci dit, il y a ceux qui subissent, et ceux qui agissent.
L’élève tunisien, ce mordu des cafés
Prenez un élève, n’importe lequel. Assenez lui, en moyenne, 8 heures de cours intensifs et surchargés par jour, à raison de 5 jours par semaine. Sachant que l’individu moyen cale au bout de 45 minutes de cours et passe le reste à observer les mouches ou à braver l’autorité de son professeur, calculez le temps et la santé mentale perdus en l’espace d’une semaine.