Hay Hlel : Dhouha Ben Salah, le foot comme antidote à la délinquance

Surnommée Baggio dans sa jeunesse, Dhouha Ben Salah est une passionnée du ballon rond. La femme de 47 ans veut transmettre le flambeau de sa passion aux jeunes de son quartier. La voici présidente et monitrice attitrée du club de Hay Hlel-Mellassine. Objectif affiché : éloigner les gamins de la délinquance et du spectre de la drogue. Et pourquoi pas, rééditer la vieille épopée du Club Olympique des Transports (COT). Après d’éclatantes réussites enregistrées en Tunisie comme à l’étranger, Dhouha ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #4

Le bilan des contaminés par le Coronavirus s’est élevé de 75 à 89 cas confirmés après avoir enregistré 14 nouveaux cas parmi 126 analyses laboratoires. Pour sa part, le gouvernement a décidé d’intensifier les mesures préventives en interdisant les rassemblements et les voyages non organisés. Des mesures sociales ont été prises par le chef du gouvernement, samedi 21 mars 2020, dont l’exemption du paiement des taux d’intérêts bancaires pour 6 mois et l’ajournement du paiement des factures d’eau et d’électricité pour 2 mois.

Marché municipal de Hay Hlel : Les couacs de la démocratie participative

Quatre kilomètres à peine séparent le quartier populaire de Hay Hlel du siège du gouvernement et de la municipalité de Tunis. Pourtant, le pouvoir politique a fait mine d’oublier pendant des décennies cette zone défavorisée. La situation du marché du quartier, le manque d’entretien, la saleté et les projets en friche illustrent ainsi le délaissement subi par les habitants de la région. Les marchands eux, déplorent de ne pas avoir été consultés par la municipalité pour les travaux. Une situation qui suscite d’autant plus d’interrogations que les conseils municipaux sont désormais élus.

Hay Hlel : La construction de la marginalité au cœur de la capitale

Hay Hlel, ce quartier à un jet de pierre du centre de Tunis, représente au regard des clichés, un repère de délinquants quasi-interdit d’accès. Sauf que la cité en question, dont l’histoire remonte aux années 1930, a pâti d’une politique délibérée qui l’a au fil des années marginalisée. Et l’image négative colle à la peau de ses habitants stigmatisés. Plongée dans l’histoire d’un quartier abandonné à son sort.

Législatives 2019 à Djebel Jelloud: Entre résilience et résignation

A Djebel Jelloud, l’un des plus anciens quartiers populaires de la capitale, la majorité des jeunes ont choisi de boycotter les législatives de 2019, imputant aux politiciens la responsabilité des difficultés sociales et économiques de la région. Certains votent Ennahdha, croyant ainsi appuyer Kais Saied, tandis que de nombreuses femmes déclarent soutenir Nabil Karoui et son parti. Le jour des élections, le 6 octobre, la caméra de Nawaat a relevé les réactions des habitants du quartier, entre désillusion et appels à résister.

Cinéma : «Fathallah TV», histoire d’une génération [Vidéo]

Djebel Jelloud, et en particulier le quartier de Fathallah, s’est invité à l’édition 2019 des Journées Cinématographiques de Carthage. Le film documentaire «Fathallah TV» réalisé par Wided Zoghlami, revient sur le parcours de trois musiciens de la région, à savoir Halim Yousfi, Tiga Black’na, et Pazza Man. La cinéaste, ainsi que le trio, évoquent la naissance du projet, en 2007. Un regard sur la musique contestataire née dans les quartiers populaire, sous la dictature. L’histoire d’une amitié.

Djebel Jelloud : Les graffitis sortent Sabâa Znaqi de l’impasse

Sabâa Znaqi, un quartier de la région de Djebel Jelloud, dans la banlieue sud de Tunis, est l’écrin d’une expérience unique en son genre dans le pays. Voici que le dédale de ses ruelles prend un nouvel éclat avec les graffitis éclaboussant les murs. La directrice de la Maison de la Culture locale évoque la naissance de cette expérience, évoque les retombées sociales d’un projet artistique.

Djebel Jelloud : Tiga déjoue les clichés décolorés

C’est ici, à Djebel Jelloud, que l’artiste est né. Tiga, jonglant entre Rap, reggae et ragga s’exprime sans fard. Après avoir longtemps représenté son quartier, l’artiste passe à une autre dimension. Ses lyrics rageurs veulent interpeller toute la Tunisie, en caressant le rêve de l’universalité. Comme une revanche, un message d’espoir adressé à ceux qui souffrent « de la pauvreté, de la répression, de la dictature, de la violence ». Une musique pour coller à la réalité, la transmuer, quand la parole se tait. Un tempo pour décoller et déjouer les clichés décolorés.

Derja tunisienne VS arabe classique, un enjeu persistant

La derja tunisienne et l’arabe littéraire paraissent de prime abord en concurrence. Cependant, le différend est bien plus profond, et revêt des enjeux à la fois culturels, politiques, et historiques. Il ne s’agit pas uniquement de questionner l’usage de l’une ou de l’autre. Mais plutôt de s’interroger : pourquoi utiliser l’une aux dépens de l’autre ? Qu’est-ce qui incite à utiliser l’une et à abandonner l’autre ? Nawaat a tenté d’apporter des éléments de réponse.

*Ce dossier de publication entre dans le cadre des activités du réseau de médias indépendants sur le monde arabe. Cette coopération régionale est réalisée par Al-Jumhuriya (Syrie), Assafir Al Arabi (Liban), Mada Masr (Egypte), Maghreb Emergent (Algérie), Mashallah News (Liban), Nawaat (Tunisie), 7iber (Jordanie) et Orient XXI (France).

Sidi Hassine : Le hip hop comme antidote à la marginalité

C’est peu dire que les jeunes de Sidi Hassine bougent. Ils ont établi leurs propres espaces d’expression dans ce quartier populaire de la banlieue ouest de Tunis. Histoire de contrecarrer les pesanteurs des maisons de la Culture officielle. Pour hurler leur rancœur avec leur rap saccadé, déchaîner leurs corps dans des danses endiablées. Ainsi s’exprime le collectif Flann, en toute liberté. Au son du hip-hop en tant que vecteur de valorisation d’une jeunesse délaissée.

La Sebkha de Séjoumi : Trésor caché ou malédiction ?

La Sebkha de Séjoumi qui s’étend sur 3000 hectares n’est pas uniquement une source de moustiques et d’odeurs pestilentielles. D’un point de vue écologique, il s’agit d’une zone humide unique au monde. La région accueille des espèces menacées d’oiseaux migrateurs et notamment les fameux flamants roses. Sur les rives de la Sebkha, s’étalent des hectares de terres agricoles particulièrement fertiles. Une fois valorisée, la zone pourrait se transformer en pôle économique. Cependant, les marais sont également à l’origine de bien des désagréments pour les habitants de la région. Surtout en l’absence d’une vision stratégique et d’une volonté politique d’appréhender la question.

Eric, un Ivoirien hors-la-loi malgré lui en Tunisie

Au moment où les actions de contestation des membres de la communauté subsaharienne à Tunis se multiplient suite au meurtre du président de l’Association des Ivoiriens de Tunisie Falikou Coulibaly dimanche lors d’un braquage à la Soukra, Nawaat est parti à la rencontre d’Eric. Installé en Tunisie depuis mars 2017, ce jeune ivoirien de 31 ans s’est retrouvé dans l’incapacité de régulariser sa situation, comme des centaines de ses compatriotes. Contraint à renoncer à ses études, Eric travaille comme ouvrier de bâtiment. Il est confronté à différentes difficultés : agressions racistes, problèmes d’accès aux soins, exploitation au travail…

Emploi: la double peine des migrants subsahariens en Tunisie

L’université d’été des mouvements sociaux, organisée par le Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux (FTDES) du 7 au 9 septembre à Sousse, s’est entre-autres penchée sur « la situation des migrants résidents en Tunisie ». Marqué par la forte participation de représentants d’associations défendant les droits des ressortissants subsahariens, un atelier leur a été l’occasion de dénoncer la double peine infligée à leurs compatriotes : en plus de la discrimination raciale en société, ils sont confrontés à diverses difficultés procédurales, de l’obtention du titre de séjour permettant l’accès au travail aux inégalités subies dans leurs environnements professionnels.

“Skadra”, un court-métrage documentaire produit par Nawaat

Mohamed Aziz Khlifi, 16 ans, originaire de la délégation de Bir Lahfay, Sidi Bouzid. Walid Lahmar, 27 ans, originaire de la délégation de Bir Ali Ben Khelifa, Sfax. Mohamed Ali Ferjani, 32 ans, originaire de Chneni, Gabes. Tous les trois étaient à bord d’un bateau pour immigrer clandestinement à partir des côtes de Kerkennah le 8 octobre 2017. A l’inverse de 44 de leurs camarades dont les corps ont été par la suite retrouvés, ces trois jeunes sont parmi les rares rescapés de la collision de leur bateau avec un navire militaire tunisien. Après l’incident de la “Skadra”, ils sont aujourd’hui de retour à une réalité dont ils ont espéré se débarrasser.

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