“لا يوجد، في الحقيقة، شيئ مثل من لا صوت لهم. لا يوجد الاّ من نُسكتهم عمداً أو أولئك الذين لا نفضّل سماعهم.” أرونداتي روي
Tunisian feminism in the wake of elections: disrupted or reborn?
“There’s really no such thing as the ‘voiceless’. There are only the deliberately silenced, or preferably unheard”, Arundhati Roy
Culture du viol : héritage national ou patriarcat universel ?
Toute tentative de justifier, expliquer, « réconcilier » un viol promeut la culture du viol qui n’est qu’une invitation au viol. Ce délit n’est pas un acte isolé comme le répète Alaa Chebbi mais est résultat d’une culture qui le tolère, l’excuse et le banalise, une culture influencée par les médias que Alaa Chebbi représente.
Le bourguibisme paternaliste ne devrait-il pas mourir un jour ?
Le 3 août 2015, on commémorait la date de naissance de Bourguiba. De là, on flairait la nostalgie d’un temps révolu mêlé à une fausse conception de ce que Bourguibisme fut. Les hommages nationaux se répandent, les medias sont prolifiques et les réseaux sociaux sont inondes. Et au beau milieu d’un capharnaüm qui en général n’expose la femme que rarement et ne transmet son calvaire que de façon extraordinaire, surgissent soudainement les droits de la femme comme instrument de propagande. Il ne s’agit point de célébrer ces droits mais de remercier Bourguiba.
Mythes de la femme libérée par la Tunisie Progressiste
Non, ceci n’est pas un énième bouquet d’éloges des droits de la femme en Tunisie qui signe généralement avec un avertissement aux islamistes « Touche pas à mon CSP ! – code du statut personnel-. » Ceci est loin d’être une lettre de louange au “père du féminisme tunisien”, Bourguiba, ce visionnaire qui a décelé le potentiel tant caché de la femme comme être humain à part entière capable de lire, d’écrire, de contribuer au produit domestique brut –PIB- tout en s’étalant sur ses tâches domestiques nettes.