L’exception tunisienne menacée

Ce qui s’est passé le 20 mars, le jour de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance, sur l’avenue Habib Bourguiba, mérite que l’on s’y arrête et que l’on y réfléchisse avec toute la gravité et toute la solennité nécessaires, car nous avons là une petite idée de ce à quoi ont échappé les Tunisiennes et les Tunisiens et un avant-goût de ce qui les attend si par malheur les islamistes s’emparent du pouvoir, de tout le pouvoir.

Technocrate! Technocrate ! Est-ce que j’ai une gueule de technocrate ?

Il est un sujet, probablement le seul, qui ait réuni le consensus de toutes les parties prenantes au « dialogue national », c’est l’accord sur les critères qui devraient présider au choix des membres du futur gouvernement. Ils devraient, de même que leur chef, être: « technocrates, compétents et indépendants » pour reprendre les propos tenus par Monsieur Houcine Abassi sur la chaîne Al Wataniya 1, le mercredi 18 décembre 2013.

Madiba, Tout Un Homme…

L’hommage rendu à Mandela est planétaire et la Tunisie, le « Petit Pays aux trois Présidents » ne pouvait être en reste. Dans une « saine » émulation, chacun des dits « présidents » y est allé de son hommage : M. Laârayedh, Président du gouvernement s’est fendu d’un jeu de mots digne des plus ludiques des slogans situationnistes : « Mandela était le leader symbole et le symbole du leader »

Tunisie d’hier, Tunisie d’aujourd’hui. Et si nous étions wahhabisables

14 janvier 2011. Pas tout à fait trois ans et pourtant on dirait une éternité ! Et cette impression se trouve renforcée lorsqu’on met côte à côte les images actuelles de la Tunisie et celles d’hier. Ce qui frappe de prime abord, c’est le changement radical de l’image de la foule, certains diront de « la rue tunisienne ». Alors que jusqu’aux grandes manifestations du 14 janvier 2011, la foule ne se distinguait pas beaucoup d’autres foules

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