Nawaat.org – Selon le Figaro – dont les détails rapportés ont plutôt tendance à se conformer à la version officielle -, le “Parquet de Grasse va ouvrir une information judiciaire à propos du décès de Abdelhakim Ajimi“. Le site de Backcich.com, quant à lui, rapporte davantage de précisions sur les causes du décès de la victime lors de son interpellation. Selon Backchich : “Il faudra encore attendre pour connaître les véritables causes de la mort d’Abdelhakim Ajimi, décédé vendredi 9 mai, à l’âge de 22 ans, après une altercation musclée avec des policiers à Grasse comme l’avait raconté Bakchich. La conférence de presse, prévue ce mardi à 18h, a révélé les premiers résultats partiels de l’autopsie pratiquée. Des signes d’asphyxie et un problème cardiaque, démenti par la famille de la victime ont été découverts. Un rapport définitif devrait être dévoilé sous 48 heures. Par ailleurs, une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte et deux juges d’instruction devraient être prochainement désignés. Enfin, la Tunisie, pays d’origine de la victime, n’en reste pas là. Le parquet de Tunis vient d’ouvrir une enquête sur les circonstances dans lesquelles le jeune homme a trouvé la mort. Question bavure policière, le régime de Carthage est expert…” (cf. la dépêche sur ce lien).

Selon le Nouvel observateur :”Une jeune femme, témoin de l’interpellation, a indiqué à la presse […] que Abdelhakim Ajimi avait été maintenu à terre durant une vingtaine de minutes lors de son interpellation par plusieurs policiers, dont l’un lui serrait fortement le cou.
“Pendant les vingt minutes où j’étais là, il ne lui a pas lâché le cou. Il le serrait très fort. Cette image ne me sort pas de la tête”, a dit la jeune femme, Layla Picout, 17 ans, étudiante en BEP vente.
“Il ne se défendait pas, il était sur le sol, complètement à l’envers, comme s’il était déjà parti. Quand ils l’ont mis dans le coffre de la voiture, menotté, on aurait dit une guimauve”, a dit Layla Picout.
La police a démenti que le jeune homme, interpellé après une altercation avec les employés d’une banque où il était venu retirer de l’argent, ait été placé dans le coffre de la voiture de police.
Une autopsie aura lieu mardi. Des policiers de l’IGPN sont sur place.