« IMAD ET MOEZ Trabelsi étant domiciliés en Tunisie et les faits qui leur sont reprochés ayant été commis hors du territoire national (…), il a paru plus simple au parquet de demander une disjonction des faits ; les deux hommes devraient être juges dans un délai raisonnable en Tunisie. »
C’est par cette déclaration sans appel, recueillie par l’AFP (8/8), que le procureur général Paul Michel a envoyé valser l’ordonnance de renvoi signée, le 31 juillet dernier, par le juge Jean-Bastien Risson.
Ce magistrat avait eu l’audace de mettre en examen les deux neveux du président tunisien, Ben Ali. Conclusion : malgré la volonté du magistrat instructeur, Imad et Moez Trabelsi ne devraient jamais comparaitre devant une juridiction française. Ainsi se ferme, piteusement, le dossier des yachts volés en France entre 2005 et 2006.
Le 7 juin 2006, « Le Canard » révèle l’affaire. Le « Beru Ma », superbe bateau dérobé, le mois précédent, a Bonifacio, a été repéré dans le port tunisien de Sidi Bou Said. A son bord, paradant comme le pacha, Mohamed Imad Trabelsi, neveu par alliance du président Ben Ali.
C’est le troisième navire de luxe volé dans les eaux françaises mais, cette fois, Paris fait les gros yeux. Et pour cause, le « Beru Ma » appartient à Bruno Roger, pédégé de la banque Lazard, ami personnel de Chirac et de Sarkozy, son ministre de l’Intérieur.
Les négociations sont délicates, mais les autorités tunisiennes acceptent de rendre le yacht. Celui-là seulement, alors que les deux autres – le « Sando » et le « Blue Dolphin IV », barbotés, le premier, au Lavandou et le second, à Cannes – mouillaient tranquillement dans le même port. Tant pis pour leurs propriétaires. Fallait avoir des copains bien places.
Frères la Terreur
La justice française est alors lancée, mais, du dote tunisien, ca renâcle. Car le filet se resserre autour de Mohamed Imad Trabelsi, mais aussi de son frère, Moez Trabelsi, autre neveu du président Ben Ali. Neuf personnes sont mises en examen, et presque toutes désignent les Trabelsi comme commanditaires des vols et destinataires des bateaux.
En mai 2007, Interpol Tunis refuse de les extrader et, s’appuyant sur un cafouillage de procédure, un juge-tunisien décide de classer l’affaire.
Contraint, le juge français Risson se déplace alors à Tunis. Il met Imad et Moez en examen pour complicité de vols aggravés et les place sous contrôle judiciaire. Sa crainte est que le duo ne vienne jamais s’expliquer, à Paris, devant un tribunal correctionnel. Et les réquisitions du procureur pourraient lui donner raison.
Dommage, car les manières raffinées des Trabelsi vont cruellement manquer aux débats. Un gérant de société impliqué dans l’affaire se souvient de l’arrivée en Tunisie du « Beru Ma ». Sa déposition est soigneusement consignée dans l’arrêt de renvoi signé par le juge.
« Le bateau a plu à Imad Trabelsi, raconte t-il, et celui-ci m’a dit qu’il allait le garder et qu’il fallait aller faire les papiers à la douane. Au début, le douanier a dit à Imad Trabelsi que ce n’était pas possible. Imad Trabelsi a dit au douanier : « Comment ca, ce n’est pas possible ? Tu sais a qui to parles ? » Imad Trabelsi a fait pression et, au final, le douanier a accepté de faire les papiers contre le paiement de la taxe de luxe et une Somme d’argent qu’il versait au noir au douanier.»
Moez Trabelsi ressemble terriblement à son frère. Le même gérant de société a expliqué au juge qu’il avait pris place dans la BMW de Moez, juste après avoir convoyé le « Blue Dolphin IV ». Ils roulent tous deux vers Bizerte.
« En route, il y avait un contrôle radar que nous avons passé à plus de 200 km/h. Trabelsi a freiné brusquement puis a fait marche arrière (…). Il est sorti de voiture, a pris le radar et l’a fracassé contre la voiture de la police, tapant même le policier avec. Le deuxième policier était très peureux et s’inclinait respectueusement devant Trabelsi mais il a pris une gifle. Trabelsi leur a crié dessus et puis nous sommes partis. »
« Si la Tunisie ne les juge pas [les neveux du Président], la France pourrait le faire », a quand même ajouté le procureur général Michel à l’AFP. « Pourrait ? » Terrible menace…
Dans l’avenir, lorsque le juge d’instruction aura disparu du paysage, fini ce genre de conflit. Le procureur restera seul à la barre.
J. C.
Source : le Canard Enchaîné n° 4634 du 19.08.09 p4
Mis en ligne par www.nawaat.org
[…] son édition du 19 août, le Canard Enchaîné publie un passage révélateur de la déposition du gérant d’une société impliquée dans le […]
trop forte la photoooo ! quelle tête à claques ce Imed !!!! le yacht sur la photo c’est le Beru Ma ??? d’où avez vous eu cette photo ?
Bonjour,
En Tunisie, aucun membre de la famille de Ben Ali ni Trabelsi n’est jugé. Ils sont hors loi. Même je connais des personnes qui ont impliqués certains membres de la famille, mais les procés verbaux ne comprenaient pas aucun membre ( sur des demandes du président personnellement).
Est ce un pays d’application des lois? Pays de la loi? Pays de sécurité?
[…] Bonjour, En Tunisie, aucun membre de la famille de Ben Ali ni Trabelsi n’est jugé. Ils sont hors loi. Même je …Ramzi Lachheb | 23Sep09 | More […]
[…] selon TTU, rien que durant l’emballement médiatique autour de l’affaire des yachts volés où les neveux du président sont poursuivis en correctionnelle, les cyber-policiers […]
quant je voie ca ca me dégoude.en tunisie des mec comme ca merite la prisons il font rentré des bateau ou des voiture volé .en tunisie la justice tunisiennne ferme yeux .jai envie de vomir quand je voi ca ou il font des racket sur des bien des gens .moi jai eté arreté recherché par la police depius 2003 pour avoir cassé une vitre d un bus .a lage de 37ans .je suis pere de famille .la justice tunisienne ma pas fait de cadeau.jai prouvé mon innoccensse grasse a mon passport acquitté 07janvier2009
moi jai vu un hommme volé a la mosque une paire de chaussure il a eté condanné 1ans prisons ferme .un autre il a volé olivier il a pris 1ans prisons ferme .voila la justice tunisienne et quant on voie m imed trabelsi vol la justice di rien .ca me degoute
je conseil a tous le monde de lire le livre :LA REGENTE DE CARTAGE au edition decouverte
En plus n’est pas assez cher
http://www.amazon.fr/s/ref=nb_ss?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=regnente+de+carthage
je pence que je peux vous dire que l injustice est partout et que son accordé a quelque personne de la famille du président tunisien qui merite pas a mon gout. vous savez tout le monde profite de tout dans le monde car l argent pourie les gants.je pence que le president devrais pouvoir faire quelque chose contre sa . car c est notre president bien aimé et adorée tout ce que lui il fait est juste.je le défendrais sur tout les sujet car sans lui la tunisie plongerais dans le cao et serais plongé dans le cao si il etais pas la depuis l encient president bourguiba qui lui etais tres vieu pour gouverné la tunisie.vive la tunisie vive le president.
ce sont des pourris voila en un mot en plus ya belhaj tu n est pas plus tunisian et nationaliste que nous je te conseille de ne pas defendre un president aussi illetre qui a fait de son pays lw paradis des mafieux et je cite [les matri sakhr les chiboub a leurs tete slim les zarrouk les jilani les ben ali les trabelsi etc] le pauvre ben ali il est mal informe lorsqu il s agit de son entourage et la justice n en parlant pas
la tunisie dans la misere avec ben ali et sa famille et chaqu jour et nous parle de dimocracie qui sa existe pa qu pour sa famille domage.et je esper un jour qu vient un vrai liberter pou nous le tunisienne
qu est ce qu il est beau en marin sur le bateau .Il est magnifique .Tbarkallah ala oulaidi
A l’instant même, Belhassan ben Ali le neveu de l’ex président ,est a geneve est protéger par l’ambassade de tunisie,on l’a dénoncer au autorités ,et on attend leurs intervention
[…] Pour rappel, c’est le même juge qui avait acquitté Imed Trabelsi le 30 janvier 2010 dans l’affaire des yachts volés. Une affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre et sur laquelle pèse encore des soupçons […]
[…] Pour rappel, c’est le même juge qui avait acquitté Imed Trabelsi le 30 janvier 2010 dans l’affaire des yachts volés. Une affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre et sur laquelle pèse encore des soupçons […]