L’étude de l’évolution des relations tuniso-européennes après la conquête ottomane de Tunis en 1574 -à l’issue d’une âpre lutte avec l’Espagne pour le contrôle de la rive sud de la Méditerranée- revêt une importance particulière dans la mesure où elle correspond à la fin de la dynastie hafside au Maghreb et au partage territorial de cette région désormais constituée de provinces séparées relevant chacune directement de la Sublime Porte.
Organisée par la fondation Rambourg au palais Ksar es-Saïd, à Tunis, L’éveil d’une nation. L’art à l’aube de la Tunisie moderne (1837-1881) se donne les bons moyens pour rafraîchir la mémoire sans l’escamoter. Geste nécessaire, mais qui n’est pas sans risques.
D’Hussein 1er, le fondateur, à Lamine Bey “le monarque démocratique”, en passant par Ahmed Pacha, qui abolit l’esclavage en 1846, et surtout par Moncef Bey, le souverain nationaliste mort en déportation, le documentaire de Mahmoud Ben Mahmoud réécrit quelques-unes des pages prestigieuses de la dynastie des beys de Tunis […]
