Ainsi il s’est avéré que ce jour là, le capitaine Thomas Sankara a été assassiné froidement avec ses gardes et ses conseillers par un groupe de soldats para-commando. En tout, une quinzaine de personnes sont abattues. Ils seront tous enterrés à la hâte, la même nuit, au cimetière de Dagnoen, un quartier de l’est de Ouagadougou. Un coup d’État orchestré par celui qui était considéré comme son frère, son compagnon de route, Blaise Compoaré.
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