Hasard du calendrier judiciaire et politique respectivement en Egypte et en Tunisie, le 16 mai 2015 a connu un autre épisode de concordance entre les destinées des deux pays. Au moment où le pouvoir militaire égyptien décide l’exécution du premier président arabe élu au suffrage universel, certains sont tentés en Tunisie par la mise à mort morale de leurs adversaires politiques, avec une diabolisation croissante de l’ancien président Marzouki. Une campagne intimement liée à la criminalisation des mouvements sociaux dans le sud du pays.
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