Researcher at Harvard University and third in the order of succession to the Moroccan throne, Hicham Alaoui was expelled from Tunisia on 8 September 2017, few hours after landing in Tunis. The Boston resident, nicknamed the « red prince », was to speak in an academic symposium on Sunday organized by Stanford University. In spite of our numerous requests, Tunisian authorities have refused to reveal the motives behind their decision. Moulay Hicham, who is known for his critical views on authoritarianism in the Arab world and Morocco in particular, responded to Nawaat’s questions. Interview.
Interview avec le prince marocain Moulay Hicham suite à son expulsion de Tunisie
Chercheur à l’Université de Harvard, Hicham Alaoui, troisième dans l’ordre de succession au trône marocain, a été expulsé, vendredi 8 septembre, quelques heures après son arrivée à Tunis. Résident à Boston aux Etats-Unis, le surnommé « prince rouge » a fait le déplacement pour intervenir, dimanche, dans un symposium académique organisé par l’Université de Stanford. Malgré nos nombreuses requêtes, les autorités tunisiennes se sont abstenues de nous divulguer les motifs de leur décision. Pour sa part, Moulay Hicham, connu pour ses positions critiques à l’égard de l’autoritarisme dans le monde arabe notamment au Maroc, a répondu aux questions de Nawaat. Interview.
Tunisie : A la conquête des valeurs et des libertés académiques
Afin de parvenir aux idéaux posés par les valeurs et libertés universitaires, leurs codifications s’avèrent obligatoires. Une charte universitaire doit voir le jour. Celle-ci doit être le fruit d’un consensus entre Etat, enseignants/chercheurs et étudiants et doit se fonder sur le respect de valeurs éthiques et déontologiques. Bien que, loin d’être parfait, le modèle algérien pourrait être pris en considération comme base de départ d’une telle charte.