Mme Souad Abderrahim est pharmacienne, mère de deux enfants, non voilée, bien maquillée, se promenant en voiture de luxe, sourire de star et musulmane fervente. Bref, Madame a tout pour plaire. Elle a vendu son image à Ennahdha pour rendre crédible l’ouverture de ce parti qui pratiquerait désormais un islam modéré. La preuve, il a présenté Mme Souad en tête de liste sur la ville de Tunis. Quand on est « parfaite » on ne peut tolérer les tarés. Il est donc naturel que cette respectueuse dame exige la punition des femmes célibataires.
Madame Souad Abderrahim, le diamant de la Tunisie
Aujourd’hui, il nous est donné un nouvel exemple de cette politique de l’autruche où la majorité se complait. Souad Abderrahim qui siègera bientôt dans l’une des 89 places accordées au parti Ennahdha pour écrire la Constitution de la Tunisie post-révolutionnaire illustre cet état d’autisme collectif dans lequel les Tunisiens semblent enfermés. Dans son interview donnée sur les ondes de radio Monte Carlo, madame Souad pointe d’un doigt accusateur et incendiaire les mères célibataires et les enfants nés hors mariage.
Lettre ouverte à Mme Souad Abderrahim, qui n’a de Rahma que le nom
La révolution a pour devise liberté et dignité, votre discours semble ignorer les deux. A la liberté vous mettez les chaînes, celles de votre étroitesse d’esprit, à la dignité vous vous brandissez le spectre de la morale bourgeoise que vous représentez si bien