La semaine du 14 au 19 avril a offert coup sur coup deux rendez-vous avec l’Histoire à la classe politique tunisienne : répondre au scandale retentissant de l’acquittement des symboles de l’ancien régime, puis réagir au simulacre d’élections présidentielles en Algérie. Dans un cas comme dans l’autre, l’ensemble de la classe politique s’est montré incapable de se hisser à une hauteur honorable, celle qu’on est en droit d’attendre d’institutions issues de la révolution. C’est dans ce climat léthargique qu’a eu lieu la reprise du dialogue national, un dialogue cette fois à teneur plus économique que politique.
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